Jackson Pollock... Fait-il vraiment "n'importe quoi " ?
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- เผยแพร่เมื่อ 8 ก.พ. 2025
- Jackson Pollock est le fondateur de la peinture gestuelle, il est aussi le peintre par qui la confusion est arrivée en peinture...En voyant ses peintures, beaucoup ont pensé: « ah ok...on peut donc faire n'importe quoi ! »
Et pourtant, sa peinture est beaucoup plus savante et contrôlée qu'elle en a l'air. Sa grande connaissance du langage pictural, des principes de compositions basés sur le nombre d'or, sa connaissance de l'architecture cachée en dessous de l'image est assez manifeste lorsqu'on s'attarde un peu sur un de ses tableaux les plus célèbres.
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Impressionnant ! Merci Gilbert de ces éclairages passionnants sur Pollock. Que de remises en question à faire sur mes propres peintures..
Merci pour cette vidéo. Elle fait écho à ce que Fabrice Midal (qui n’est pas critique ni historien de l’art!) écrivait dans son « Jackson Pollock ou l’invention de l’Amérique » (ed. Grand Est): il est impossible de véritablement comprendre l’œuvre de cet artiste en s'arrêtant à ses seules technique et culture artistique sans appréhender la dimension spirituelle et même chamanique de sa pratique, comme pour Barnett Newman et (surtout) Joseph Beuys, par exemple.
Merci Gilbert pour cette année 2023 riche en découvertes
Dyslexique j'ai peut être raté le début du cours sur les structures rythmiques/organiques c.à.d
les rythmes se dessinent directement sur la toile ? sur un calque? Comme Joan Mitchell par touches de couleurs sur la toile ou encore
à l'extérieur de la toile?
Avec un crayon sanguine ou au pinceau directement si c'est sur la toile ?
C'était quelques réflexions avant le réveillon
Joyeuse Fête et à l'année prochaine
Claire Malder
Merciiii
Faut aussi voir la préparation du fonds sans doute des glacis ce qui donne des spots de lumières. Cette toile est particulièrement intéressante.
Pollock utilisait de la peinture acrylique comme on en vend dans certains magasins de bricolage ? Dans certains de ses tableaux, les lignes qu'il dessine sont très précises et la peinture ne s'étale pas. Je me demandais si à la peinture de base il ajoutait des produits pour faire en sorte que au final les lignes restent nettes ? Pour pratiquer le même type de peinture depuis plusieurs années, je rencontre cette difficulté : une fois que la peinture sèche, elle n'a pas assez de tenue et s'étale trop à mon sens.
C’est certainement de l’acrylique très dilué. Il mettait l’acrylique dans une boite de conserve dans laquelle il avait percé un trou ( plus ou moins grand ).
@@culturepeinture Oui on le voit sur les vidéos de lui quand il peint. Mais différentes couches d'acrylique quand elles sèchent, s'affèsent et se mélangent en partie ce qui donne un tableau avec des lignes floues ce qui n'est pas joli. Or, la majorité des tableaux de Jackson Pollock ont des traits nets et non mélangés d'où ma question.
Je suis totalement surpris par cette interprétation naive et ignorante des concepts mêmes de l 'Action Painting et du All Over. C'est incroyable cette propension à devoir toujours essayer de rassurer le public, qui croit "souvent" au "n'importe quoi" dans la peinture contemporaine, par une interprétation erronée de la démarche de Pollock. Bien sûr qu 'après des années de peinture figurative dans le sillon des peintures à l 'eprit tribal de Picasso qu'il admirait, Pollock a cherché à ouvrir une brèche pour se défaire des mythes et du sujet de la peinture. Par l' adoption du dripping, il priorise le geste et l 'action de peindre. Il ne peint plus "quelque chose du monde visible ou invisible", il dépose de la peinture sur une toile déroulée AU SOL et non plus au mur. C'est tout, il n 'y a rien d'autre d'important à ses yeux et dans sa démarche à cette époque. Ces obliques, ces verticales, ces courbes ou ce "magnifique cercle" que vous voyez n'existent que dans votre tête et que si vous cherchez à y voir du beau dedans. Pollock tournait autour de la toile sans cesse en jetant la peinture. Ce qui explique uniquement toutes les directions des projections. Il avait été marqué par l 'observation de certains indiens dans jeunesse qui réalisaient ainsi des peintures au sable par terre. Il n 'y a aucune règle de composition et il ne cherchait pas à "faire du beau" ou du "rythme" en gérant un principe de composition équilibrée comme le dosage du noir et du blanc. Le All Over, c'est considérer que ce qui se passe à l 'intérieur de la surface pourrait tout aussi déborder et empiéter sur l'extérieur. Il n'y a plus de cadre, plus d'harmonie, plus de sens haut/bas ou droite/gauche. Ces notions ont été trouvées par Clément Greenberg, critique d'art, en observant la nouvelle peinture de Pollock à Long Island. Le "n'importe quoi" est tout sauf quelque chose de négatif dans l 'art contemporain. Il suffit d 'observer les oeuvres de Duchamp, de Fluxus, de l 'art Brut, de l 'art minimal, des appropriationnistes, des nouveaux réalistes ou de Support/Surface pour se rendre compte que derrière leur aspect formel "de n' importe quoi", ces oeuvres soulèvent des questionnements qui vont bien au-delà. Le "n' importe quoi" est là souvent pour provoquer un oeil primaire. Et ça marche toujours, plus de 100 ans après!
si je comprend bien.... écrire son nom en pissant dans la neige c'est de l'art puisque c'est conscient et structurer???
C est pas de la peinture...
Ok montre nous alors
Parole d'expert ! 🤣
Développe!
Du n’importe quoi et ce perroquet cautionne pour nous berner …