Richard Strauss (1864-1949) New Mastering / Complete Recordings by E.Schwarzkopf. *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-06:54) Vier letze Lieder / Conductor (C.) : George Szell * Frühling / Hesse (00:00) September / Hesse (03:39) Beim Schlafengehen / Hesse (09:00) Im Abendrot / Eichendorff (14:24) Vier letze Lieder / C. : Otto Ackermann *** Frühling (22:44) September (26:11) Beim Schlafengehen (30:19) Im Abendrot (34:51) 12 Lieder / C. : George Szell * / ** Wiegenlied, Op.41, No.l Dehmel (42:04) Waldseligkeit, Op.49, No.l Dehmel (46:49) Meinem Kinde, Op.37, No.3 Falke (50:05) Morgen, Op.27, No.4 Mackay (52:55) Violin Solo : Edith Peinemann Das Bächlein, Op.88, No.I Goethe? (56:42) Das Rosenband, Op.36, No.l Klopstock (58:44) Winterweihe, Op.48, No.4 Henckell (1:01:57) Muttertändelei, Op.43, No.2 Bürger (1:05:13) Zueignung, Op. 10, No.l Von Gilm (1:07:19) Freundliche Vision, Op.48, No.l Bierbaum (1:09;11) Die heiligen drei Könige, Op.56, No.6 Heine (1:12:18) Ruhe, meine Seele, Op.27, No.l Henckell (1:18:57) Capriccio Opera / C. : Otto Ackermann *** Schlußszene / Closing scene: «Morgen mittag um elf» (1:22:49) Arabella Opera / C. : Lovro von Matacic *** Akt 1 : « Ich danke, Fräulein» Arabella/Zdenka (1:40:29) Akt 1 : « Mein Elemer! » Arabella/Zdenka (1:48:48) Akt 2 : «Sie wollen mich heiraten» Arabella/Mandryka (1:56:42) Akt 3 : « Das war sehr gut» Arabella/Mandryka (2:05:33) Sopran / Zdenka : Anny Felbermayer Bariton / Mendryka : Josef Metternich Sopran : Elisabeth Schwarzkopf *Radio-Symphonie-Orchester, Berlin **London Symphony Orchestra ***Philharmonia Orchestra Recorded in 1953-1969 New Mastering in 2020 by AB for CMRR Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr Ce fut à l'âge de six ans que Richard Strauss composa sa première pièce vocale, un chant de Noël. Il apprit le piano et composa d'autres pièces vocales avec piano. Il épousa une chanteuse et l'accompagna dans des récitals de chant publics. Devenu chef d'orchestre, il composa ses lieds avec orchestre c'était alors en vogue pour remplacer un concerto dans un concert tel que nous l’avons ici. Il devint à la fois compositeur et remarquable chef d'orchestre d'opéras tout en continuant d'écrire des pièces vocales jusqu'en 1906, l'année de Die heiligen drei Könige, où il cessa d'en écrire à la suite d'une discussion avec une maison d'édition musicale. Il se remit à écrire des lieds en 1918, mais moins abondamment qU'auparavant, surtout parce que sa femme avait cessé de chanter en public. Toutefois, ce furent les Quatre Derniers Lieder (où son amour pour la voix de soprano avec grand orchestre s'exprime avec force) qui couronnèrent son œuvre. Le premier volume de lieds de Strauss à être publié, l'opus 10 sur les poèmes d'Hermann von Gilm, commence par Zueignung, fervente ballade d'amour sincèrement partagé, de facture victorienne. Strauss permit à Robert Heger, son collègue de l'Opéra de Munich, d'en faire l'orchestration, et ce lied demeura éternellement populaire. En 1940, le compositeur en fit sa propre et bien caractéristique version orchestrale, mais celle-ci ne fut mise à la disposition du public qu'après cet enregistrement, au vif dépit de ses participants. Viennent ensuite, dans l'ordre de la composition, Ruhe, meine Seele et Morgen, deux des quatre pièces vocales que Strauss composa en 1894 comme cadeau de mariage à sa future femme, la soprano Pauline de Ahna. Sa deuxième pièce vocale (Morgen), acquit rapidement une notoriété mondiale. En 1897, elle était orchestrée par Strauss qui dévolut l'air de la mélodie à un solo de violon (était-ce par défi de la part du jeune marié, pour empêcher que l'air ne soit interprété par sa jeune femme, une mégère notoire?) Ce ne fut pas avant 1948, époque des Quatre Derniers Lieder, qu'il orchestra Ruhe, meine Seele. Dans cette version, nous pouvons entendre un rappel de nombre de ses exécutions passées, toutes les subtilités alors explorées et maintenant exposées exactement et définitivement pour la postérité, grâce à l'orchestre dont la maîtrise lui avait permis de reproduire sa manière toute personnelle de jouer du piano. Dans ces deux derniers Lieds de Mariage, la voix prête une vie musicale au couplet, mais sans lui trouver de mélodie, et ce trait devait être l'une des caractéristiques des opéras, parfois même des lieds, de Strauss. Das Rosenband, la pièce vocale suivante interprétée ici, fut conçue dès le début pour voix et pour orchestre. Le poème de Klopstock (1724-1803) avait été mis en musique par Schubert; Strauss le traite de façon après à préparer le terrain pour une décoration rococo où la chanteuse s'attaque à l'orchestre, comme dans un concerto romantique, avec une harmonie chromatique encore plus outrée et plus savoureuse. Cela se passait en 1898, et Strauss, sans le savoir, préparait son Ariadne auf Naxos, composée 15 ans après. En 1900 Strauss, alors tout fier d'être père, orchestra trois nouveaux lieds, dont Mutterlieder, pour que sa femme les interprétât en concert. Il avait anticipé l'heureux événement avec Meinem Kinde dont la partie pour piano, d'une extrême délicatesse, peut être néanmoins arrangée pour orchestre de manière plus évidente que le Wiegenlied de l'année suivante. Celui-ci, à la composition listzienne pour piano plus délicate et plus magnifique encore, dut être réécrit pour orchestre, à son avantage peut-être au troisième couplet, apogée de cette œuvre Mutterländei, où Bürger imite la fierté d'une tendre mère paysanne, avait déjà été composé pour la contralto bien connue, Ernestine Schumann-Heink, réputée pour son agilité vocale et son sens de l'humour, tous deux exploités ici. La version pour orchestre est en elle-même un morceau de bravoure et elle met encore davantage à l'épreuve la puissance des chanteuses. Freundliche Vision (écrit en 1900, mais orchestré seulement en 1918), évoque la VISIon idyllique d'un amant, vision qui devient peu à peu réalité - Strauss termine à juste titre ce lied un ton plus haut, lui conférant ainsi un meilleur effet. La même année, il mit en musique l'aveu passionné de Henckell, Winterweihe, qu'il orchestra également en 1918; ce morceau faisait partie d'un cycle resté inachevé sur l'amour en hiver et il est peut-être rappelé dans le deuxième acte d'Arabella (1933). Waldseligkeit fut écrit pour sa femme en septembre 1901 : c’est une merveilleuse déclaration d'amour au milieu de la nature de Richard Dehmel à laquelle Strauss était maintenant en mesure de répondre en toute éloquence, et qu'il pouvait mettre en valeur avec con orchestration de 1918. *SUITE DU COMMENTAIRE : VOIR CI-DESSOUS* Richard Strauss PLAYLIST (reference recordings) : th-cam.com/video/FB2VtWEIk5M/w-d-xo.html
*SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSUS.* Avec Die heiligen drei Könige nous passons à 1906. Après la production de Salome, Strauss travaillait à Elektra. L'exquis poème lyrique narratif de Heine sur les Rois Mages (c'est ainsi qu'on les appelle - j'ai traduit littéralement le titre allemand dans le texte ci-joint) dut être une bénédiction pour Strauss, par rapport à l'anormalité psychologique de ces deux derniers opéras. Sa mise en musique évoque la scène de la Nativité, vue pour ainsi dire à travers les voiles de la mémoire. Altos et violoncelles sont divisés au début en sombre harmonie. Un hautbois suggère le chant d'un coq, un célesta l'étoile, trois cors les beuglements des bœufs, les bois, avec leurs douces trilles, les pleurs du bébé (rappel de la Sinfonia Domestica), et la longue coda orchestrale est superbe, du plus pur do majeur straussien. Tel un fils reconnaissant se remémorant les contes de fée de son enfance, Strauss dédia ce merveilleux lied à sa mère. En 1923, quand il mit Das Bächlein en musique, joli poème dont la paternité de Goethe est fortement controversée, Strauss s'était presque fait au rôle de maître de l'anachronisme. Sa musique revient à Mozart, comme celle interprétée en 1933 par Elisabeth Schumann, l'une de ses sopranos préférées. C'était écrit pour orchestre dont l'accompagnement met délicieusement en musique la scène aquatique. Cette peinture charmante est seulement assombrie par le dernier vers où les mots "mein Führer" prennent des connotations désagréables, vu la date de la composition et la dédicace du lied au Dr Joseph Goebbels, Ministre de la Culture d'Hitler, personnage malfaisant et avec qui Strauss n'avait pas de temps à perdre. Peut-être faut-il y voir - nous l'espérons tous une remarque ironique de la part de Strauss. La guerre prit fin et Strauss et sa femme purent s'enfuir en Suisse où ce dernier composa la musique du poème Im Abendrot d'Eichendorff, adieu délibéré à une vie heureuse, de même qu'un extrait orchestral d'un de ses premiers poèmes symphoniques, Mort et Transfiguration (1889). Une nouvelle édition des poèmes d'Hermann Hesse l'incita à composer trois autres lieder. C'était là la fin la plus glorieuse possible et imaginable pour un compositeur qui s'était consacré à la voix de femme; et c'est là qu'il justifia son existence avant même de dépasser sa raison d'être sur terre. Strauss et Mozart, Schubert et Wolf ont été les pierres angulaires de la carrière de Schwarzkopf, Strauss portant le double poids des deux côtés du répertoire, l'opéra et le chant. L'association était inévitable. L'amour de Strauss pour la voix de soprano a continué à être attesté par des œuvres écrites du vivant de Schwarzkopf (en effet, toute la musique entendue dans le présent recueil entre dans cette catégorie). Sa voix avait exactement la clarté et la qualité planante pour lesquelles il écrivait et, en tant que chanteuse d'une rare intelligence, elle rendait plus que la plupart des gens justice à son souci des mots et des concepts intellectuels qui les sous-tendaient. Dans son grand professeur, la soprano Maria Ivogün, "une Ariel du monde de l'opéra" comme l'appelait A.P. Hatton, Schwarzkopf avait un contact plus direct avec le compositeur, qui avait salué Ivogün comme "un génie d'un ordre rare". Richard Strauss PLAYLIST (reference recordings) : th-cam.com/video/FB2VtWEIk5M/w-d-xo.html
The Schwarzkopf recording of The Four Last Songs was presented to me as a gift by my next-door neighbor on the evening of the day I moved into my very first apartment. We listened to the album together that evening, and although I didn't speak or understand a word of German, I was moved practically to tears by what I heard. I was amazed to learn the texts to 3 of the songs were from poems written by one of my favorite authors, Hermann Hesse, someone I had come to think of affectionately as a brother. It was as if he'd made a point of being there to greet me when I moved into my first place. A few years later, I decided to resume my education and enrolled as an undergraduate at the City College of New York, and while there I decided to learn German, thinking it would be great to be able to read my two favorite authors, Thomas Mann and Hermann Hesse, in their original language. I did well enough to win a scholarship to take a summer language course at the University of Munich. I landed in Zurich and caught a shuttle downtown, planning to catch a train at the Hauptbahnhof to Munich. The shuttle dropped me off in front of a church out of which I could hear Bach being played on an organ. Naturally, I was drawn inside and, once inside, I immediately spotted an illuminated sign in German above a doorway that read, "Hermann Hesse Exhibit, One Flight Up"!
Mein Gott... What can I say... I play Horn, for 60 years now. What is there not to love about the works of R. Strauss. Thank you Elizabeth, for the finest recording of his Masterpiece... I have played it with many others... The Best !
In case it hasn't previously been noted, we should acknowledge the beauty of Dennis Brain's horn playing throughout the Ackermann (1953) recordings. When you find yourself admiring the butter-smooth legatos and lithe leaps of the solo horn, recognize and honor the memory of this genius of the French horn, who died at the age of 36 in a 1957 car crash.
On a more personal note, I'd like to add that I will return to this recording, again and again. Surely it is one of the most magical moments ever captured on tape. And for this my deep gratitude to you for sharing and making it available.
This is the first time I hear these 4 unbelievable beautiful songs by Elisabeth Schwarzkopf.The whole performance is beyond all praise. Her Beim Schlafengehen ......words fail me. Thank You.
Sitting here in my car outside to get fresh air during cv quarantine time, with my jaw dropped open. As a child I was not able to understand or appreciate E Schwarzkopf like I can now. Wow.
Love your comment. About 50 years ago as a much younger guy I was sitting in my car, also listening to the radio, and they played Khachaturian's piano concerto, (with the theremin in the 2nd movt). I had never heard that work, but astoundingly guessed it was by Khachaturian, having heard a few of his other pieces, especially his Gayane ballet music in Kubrick's "2001." That moment between me and a radio in the dark of teenage loneliness was burned into my musical soul.
I completely agree to the terms of your presentation. Mrs. Schwartzkopf's performances of this marvelous music are unforgettable. Her sensitivity is *magic* .
After the completely delirious publication of The Rite of Spring by Igor Markevitch, here is some sweetness and calm with the legendary recordings of Richard Strauss' Lieder by Elisabeth Schwarzkopf. We offer, in the following, the two versions of Strauss' "Vier Letze Lieder". But your must absolutely extend this to at least the following 12 Lieder, which are absolutely magnificent. Listen for example "Morgen, Op.27, No.4 Mackay (52:55)". Under the impetus of her husband, Walter Legge, the greatest artistic director in the history of the record, Elisabeth Schwarzkopf recorded at the dawn of the microgroove the first version of Strauss's Four Last Song under the direction of Otto Ackermann. While the engraving she later remade with Georg Szell places greater emphasis on the setting sun illuminating a dying world, the first version is imbued with a vocal freshness, a flayed sensitivity; every word, every syllable, every bend in the phrase, every bend in the song having reached perfection, absolute perfection. It is as if she whispers these words, these phrases, for herself. We must follow this voice second by second, its intimate pulse, this moving confession that passes through it - confession of everything that embraces life, sadness, distress, love, and time, labile time, flowing time, until its disappearance, the voice accompanying it one last time - until evaporation. The last song of a Strauss contemplating death that comes with an astonishing serenity, these Four Last Lieders, composed at the age of eighty-four, are his most disturbing and ecstatic pages. The last verse of the last Lieder is like a holiday given to life: "Ist dies etwa der Tod?" (Is this death? ) The voice blends imperceptibly into the shroud of the orchestra, which echoes the symphonic poem Death and Transfiguration, written sixty years earlier, and rises to the body, to the face, erasing it...
Schreckliche Zeiten..... von ein paar schrecklichen Verbrechern verursacht die über das Schicksal von Millionen bestimmen.Gute Menschen gibt es in jedem Land. Fegt sie weg diese Verbrecher für alle Zeit !!!!!
Wunderschöne Interpretation dieser spätromantischen und perfekt komponierten Meisterwerke in verschiedenen Tempi mit herrlicher und zugleich himmlischer Stimme der unvergleichlichen Sopranistin sowie perfekt entsprechenden Tönen aller ausgezeichneten Orchester. Die anderen Solisten singen auch wunderschön. Die verbesserte Tonqualität ist auch erstaunlich hoch als originale Aufnahmen von mehr als fünfzig Jahre vor. Danke fürs wertvolle Onlinestellen und für Ihre mühsame Arbeit!
There are no words to describe the transcendent beauty that occurs at 2'04:15 here; LOVRO VON MATACIC was a phenomenal opera conductor. Schwarzkopf? Sublime throughout, and Szell has never been as warm or convincing. Here are over two hours of glorious music, gloriously performed by all.
Thanks for posting this amazingly beautiful performance of these great songs; my preferred recordings are Isokoski and Norman but this is still wonderful and it’s god we have so many outstanding choices.
So many wonderful recordings and interpretations. My favorite, though, is Janowitz with von Karajan conducting. The "Beim Schlafengehen" just touches my soul.
If ever there was an iconic recording in the repertoire this is it. In its time the collaboration between Legge and Schwarzkopf was regarded as the summit of recording achievement. There's very little to add to the excellent notes. I would simply point out that the remastering is also an excellent achievement. And to have both the Otto Ackermann as well as the Georg Szell versions is surely a grand bonus. Thank you.
I'm a bit embarrassed to interject a jarring note: yes, this is a great recording, but I still prefer the earlier one with Otto Ackermann, where I find Schwarzkopf's voice even creamier and a mite more spontaneous.
I don't think there's any question that the Ackermann recording is finer than the later Szell version; plus, we get to hear Dennis Brain in those gorgeous horn solos. Great upload, thank you.
Otto Ackerman must be the most perfect conductor for this composition. I've loved this recording for 50 years. But for pure vocal appropriateness, I find Jesse Norman to be in greater command of her much larger instrument than Schwarzkopf. But this is a foolish quibble.... This is a magnificent recording of what may be the most perfect songs ever composed.
La plus belle version Schwarzkopf, accompagnée merveileusement par G. Szell. C'est le sommet de la musique de Strauss, la dernière oeuvre d'un homme au crépuscule de sa vie. C'est une des plus belles musiques qui aient été écrites, qui m'arrache des larmes à chaque écoute, surtout le dernier. Est-ce ceci le Paradis ? En tout cas pour moi je voudrais écouter cette musique avant le grand départ ...
For those interested there is another version with Dame Elisabeth sing the Last Four Sings LIVE with Karajan that EMI/Warner has released. Those being halfway in between are very good. Walter Legge apologized to Szell for not providing a better orchestra. But I love, and always will, Elisabeth Schwarzkopf. I bought many of her “Great Recordings of the Century” edition and wish that Warner would do better remasterings and do for what they did for Callas’ studio recordings. Now, how about remastering two glories she made 1) Operetta arias and 2) Songs You Love? Thank you, thank you. A dozen silver roses!!!!
I think those two records were remastered, in a box called Elisabeth Schwarzkopf: The Complete Recitals. Those remasterings should also be available on streaming.
In fact “mannered” is a meaningless term, often tossed around by pseudo intellectuals who don’t like something but don’t have the wit to explain what they don’t like.
Very mannered as always, perfect light mask head voice, nasal, especially chest voice but no core, it sounds like an operetta voice to me, amazing musicality
History and politics set aside, (beginning of citation of the above text)" it is as if she whispers these words, these phrases, for herself. We must follow this voice second by second, its intimate pulse, this moving confession that passes through it - confession of everything that embraces life, sadness, distress, love, and time, labile time, flowing time, until its disappearance, the voice accompanying it one last time - until evaporation" (end of citation of the above text). Her voice resonates within us, and an inner, deeply woven fiber, intertwined with the soul´s heavenly tissue, pulses with every heart beat...
Thank you for this beautiful upload! I just have a few corrections. 1:07:19 is Zueignung, not Morgen. Morgen is at 52:55. The 12 lieder section is a bit mixed up
@@classicalmusicreference Thanks to you for offering this precious gifts to the world, for making all this treasures open and accessible to anyone on TH-cam.
I'm not a great fan of Schwarzkopf's voice, it always seemed a bit underpowered to me, but her musicality is undeniable, these are very meditative, thanks :))
I have given these interpretations many plays, but cannot say I like them. Many superior performances out there. My own favourite is Jessye Norman. Just my opinion, of course.
funny. my wife shares your taste. For me Norman record is too AMPED. but both wonderful. love Lucia Popp and many other versions because this music is over the top wonderful
I kind of agree and wonder if it is not just because fashion and our ears now expect something different.... My favorite version of the the last 4 songs is Renée Fleming's. And for those who want to make their own extensive personal opinion, here is the list of all versions : en.wikipedia.org/wiki/Four_Last_Songs_discography
That may be....but why is it even necessary to voice one's dislike? Why is it not possible to simply enjoy. Or if not to your taste, simply pass it by.
Schwarzkopf bei Strauss ist vergleichbar mit Callas bei Belcanto: Sie entziehen sich allem, was mit Worten beschreibbar ist. Entweder man fühlt und versteht, oder man fühlt ES eben nicht! Es gibt nichts dazwischen!
Lisbeth Tête noire ,pourtant blonde comme les blés pas très noirs ? sa gorge chaude et claire comme de l'eau de source pas très noire non plus ?Que comprenez nous dans tout ça ?
Very excellent but the distinct lack of power is evident but somehow unnessesary. Maybe she simply didn’t have the breathing power of Flagstad or Sutherland.
So much effort employed updated the quality of this profound recording yet a spelling mistake in the title...Should read 'sings'....how stupid!!! But thanks for the recording which, by the way, is too bright. Sounds forced.
Richard Strauss (1864-1949) New Mastering / Complete Recordings by E.Schwarzkopf.
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-06:54)
Vier letze Lieder / Conductor (C.) : George Szell *
Frühling / Hesse (00:00)
September / Hesse (03:39)
Beim Schlafengehen / Hesse (09:00)
Im Abendrot / Eichendorff (14:24)
Vier letze Lieder / C. : Otto Ackermann ***
Frühling (22:44)
September (26:11)
Beim Schlafengehen (30:19)
Im Abendrot (34:51)
12 Lieder / C. : George Szell * / **
Wiegenlied, Op.41, No.l Dehmel (42:04)
Waldseligkeit, Op.49, No.l Dehmel (46:49)
Meinem Kinde, Op.37, No.3 Falke (50:05)
Morgen, Op.27, No.4 Mackay (52:55)
Violin Solo : Edith Peinemann
Das Bächlein, Op.88, No.I Goethe? (56:42)
Das Rosenband, Op.36, No.l Klopstock (58:44)
Winterweihe, Op.48, No.4 Henckell (1:01:57)
Muttertändelei, Op.43, No.2 Bürger (1:05:13)
Zueignung, Op. 10, No.l Von Gilm (1:07:19)
Freundliche Vision, Op.48, No.l Bierbaum (1:09;11)
Die heiligen drei Könige, Op.56, No.6 Heine (1:12:18)
Ruhe, meine Seele, Op.27, No.l Henckell (1:18:57)
Capriccio Opera / C. : Otto Ackermann ***
Schlußszene / Closing scene: «Morgen mittag um elf» (1:22:49)
Arabella Opera / C. : Lovro von Matacic ***
Akt 1 : « Ich danke, Fräulein» Arabella/Zdenka (1:40:29)
Akt 1 : « Mein Elemer! » Arabella/Zdenka (1:48:48)
Akt 2 : «Sie wollen mich heiraten» Arabella/Mandryka (1:56:42)
Akt 3 : « Das war sehr gut» Arabella/Mandryka (2:05:33)
Sopran / Zdenka : Anny Felbermayer
Bariton / Mendryka : Josef Metternich
Sopran : Elisabeth Schwarzkopf
*Radio-Symphonie-Orchester, Berlin
**London Symphony Orchestra
***Philharmonia Orchestra
Recorded in 1953-1969
New Mastering in 2020 by AB for CMRR
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
Ce fut à l'âge de six ans que Richard Strauss composa sa première pièce vocale, un chant de Noël. Il apprit le piano et composa d'autres pièces vocales avec piano. Il épousa une chanteuse et l'accompagna dans des récitals de chant publics. Devenu chef d'orchestre, il composa ses lieds avec orchestre c'était alors en vogue pour remplacer un concerto dans un concert tel que nous l’avons ici. Il devint à la fois compositeur et remarquable chef d'orchestre d'opéras tout en continuant d'écrire des pièces vocales jusqu'en 1906, l'année de Die heiligen drei Könige, où il cessa d'en écrire à la suite d'une discussion avec une maison d'édition musicale. Il se remit à écrire des lieds en 1918, mais moins abondamment qU'auparavant, surtout parce que sa femme avait cessé de chanter en public. Toutefois, ce furent les Quatre Derniers Lieder (où son amour pour la voix de soprano avec grand orchestre s'exprime avec force) qui couronnèrent son œuvre.
Le premier volume de lieds de Strauss à être publié, l'opus 10 sur les poèmes d'Hermann von Gilm, commence par Zueignung, fervente ballade d'amour sincèrement partagé, de facture victorienne. Strauss permit à Robert Heger, son collègue de l'Opéra de Munich, d'en faire l'orchestration, et ce lied demeura éternellement populaire. En 1940, le compositeur en fit sa propre et bien caractéristique version orchestrale, mais celle-ci ne fut mise à la disposition du public qu'après cet enregistrement, au vif dépit de ses participants. Viennent ensuite, dans l'ordre de la composition, Ruhe, meine Seele et Morgen, deux des quatre pièces vocales que Strauss composa en 1894 comme cadeau de mariage à sa future femme, la soprano Pauline de Ahna.
Sa deuxième pièce vocale (Morgen), acquit rapidement une notoriété mondiale. En 1897, elle était orchestrée par Strauss qui dévolut l'air de la mélodie à un solo de violon (était-ce par défi de la part du jeune marié, pour empêcher que l'air ne soit interprété par sa jeune femme, une mégère notoire?) Ce ne fut pas avant 1948, époque des Quatre Derniers Lieder, qu'il orchestra Ruhe, meine Seele. Dans cette version, nous pouvons entendre un rappel de nombre de ses exécutions passées, toutes les subtilités alors explorées et maintenant exposées exactement et définitivement pour la postérité, grâce à l'orchestre dont la maîtrise lui avait permis de reproduire sa manière toute personnelle de jouer du piano. Dans ces deux derniers Lieds de Mariage, la voix prête une vie musicale au couplet, mais sans lui trouver de mélodie, et ce trait devait être l'une des caractéristiques des opéras, parfois même des lieds, de Strauss. Das Rosenband, la pièce vocale suivante interprétée ici, fut conçue dès le début pour voix et pour orchestre. Le poème de Klopstock (1724-1803) avait été mis en musique par Schubert; Strauss le traite de façon après à préparer le terrain pour une décoration rococo où la chanteuse s'attaque à l'orchestre, comme dans un concerto romantique, avec une harmonie chromatique encore plus outrée et plus savoureuse. Cela se passait en 1898, et Strauss, sans le savoir, préparait son Ariadne auf Naxos, composée 15 ans après.
En 1900 Strauss, alors tout fier d'être père, orchestra trois nouveaux lieds, dont Mutterlieder, pour que sa femme les interprétât en concert. Il avait anticipé l'heureux événement avec Meinem Kinde dont la partie pour piano, d'une extrême délicatesse, peut être néanmoins arrangée pour orchestre de manière plus évidente que le Wiegenlied de l'année suivante. Celui-ci, à la composition listzienne pour piano plus délicate et plus magnifique encore, dut être réécrit pour orchestre, à son avantage peut-être au troisième couplet, apogée de cette œuvre Mutterländei, où Bürger imite la fierté d'une tendre mère paysanne, avait déjà été composé pour la contralto bien connue, Ernestine Schumann-Heink, réputée pour son agilité vocale et son sens de l'humour, tous deux exploités ici. La version pour orchestre est en elle-même un morceau de bravoure et elle met encore davantage à l'épreuve la puissance des chanteuses.
Freundliche Vision (écrit en 1900, mais orchestré seulement en 1918), évoque la VISIon idyllique d'un amant, vision qui devient peu à peu réalité - Strauss termine à juste titre ce lied un ton plus haut, lui conférant ainsi un meilleur effet. La même année, il mit en musique l'aveu passionné de Henckell, Winterweihe, qu'il orchestra également en 1918; ce morceau faisait partie d'un cycle resté inachevé sur l'amour en hiver et il est peut-être rappelé dans le deuxième acte d'Arabella (1933).
Waldseligkeit fut écrit pour sa femme en septembre 1901 : c’est une merveilleuse déclaration d'amour au milieu de la nature de Richard Dehmel à laquelle Strauss était maintenant en mesure de répondre en toute éloquence, et qu'il pouvait mettre en valeur avec con orchestration de 1918.
*SUITE DU COMMENTAIRE : VOIR CI-DESSOUS*
Richard Strauss PLAYLIST (reference recordings) : th-cam.com/video/FB2VtWEIk5M/w-d-xo.html
amazing
*SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSUS.* Avec Die heiligen drei Könige nous passons à 1906. Après la production de Salome, Strauss travaillait à Elektra. L'exquis poème lyrique narratif de Heine sur les Rois Mages (c'est ainsi qu'on les appelle - j'ai traduit littéralement le titre allemand dans le texte ci-joint) dut être une bénédiction pour Strauss, par rapport à l'anormalité psychologique de ces deux derniers opéras. Sa mise en musique évoque la scène de la Nativité, vue pour ainsi dire à travers les voiles de la mémoire. Altos et violoncelles sont divisés au début en sombre harmonie. Un hautbois suggère le chant d'un coq, un célesta l'étoile, trois cors les beuglements des bœufs, les bois, avec leurs douces trilles, les pleurs du bébé (rappel de la Sinfonia Domestica), et la longue coda orchestrale est superbe, du plus pur do majeur straussien.
Tel un fils reconnaissant se remémorant les contes de fée de son enfance, Strauss dédia ce merveilleux lied à sa mère. En 1923, quand il mit Das Bächlein en musique, joli poème dont la paternité de Goethe est fortement controversée, Strauss s'était presque fait au rôle de maître de l'anachronisme. Sa musique revient à Mozart, comme celle interprétée en 1933 par Elisabeth Schumann, l'une de ses sopranos préférées. C'était écrit pour orchestre dont l'accompagnement met délicieusement en musique la scène aquatique. Cette peinture charmante est seulement assombrie par le dernier vers où les mots "mein Führer" prennent des connotations désagréables, vu la date de la composition et la dédicace du lied au Dr Joseph Goebbels, Ministre de la Culture d'Hitler, personnage malfaisant et avec qui Strauss n'avait pas de temps à perdre. Peut-être faut-il y voir - nous l'espérons tous une remarque ironique de la part de Strauss. La guerre prit fin et Strauss et sa femme purent s'enfuir en Suisse où ce dernier composa la musique du poème Im Abendrot d'Eichendorff, adieu délibéré à une vie heureuse, de même qu'un extrait orchestral d'un de ses premiers poèmes symphoniques, Mort et Transfiguration (1889). Une nouvelle édition des poèmes d'Hermann Hesse l'incita à composer trois autres lieder. C'était là la fin la plus glorieuse possible et imaginable pour un compositeur qui s'était consacré à la voix de femme; et c'est là qu'il justifia son existence avant même de dépasser sa raison d'être sur terre.
Strauss et Mozart, Schubert et Wolf ont été les pierres angulaires de la carrière de Schwarzkopf, Strauss portant le double poids des deux côtés du répertoire, l'opéra et le chant. L'association était inévitable. L'amour de Strauss pour la voix de soprano a continué à être attesté par des œuvres écrites du vivant de Schwarzkopf (en effet, toute la musique entendue dans le présent recueil entre dans cette catégorie). Sa voix avait exactement la clarté et la qualité planante pour lesquelles il écrivait et, en tant que chanteuse d'une rare intelligence, elle rendait plus que la plupart des gens justice à son souci des mots et des concepts intellectuels qui les sous-tendaient. Dans son grand professeur, la soprano Maria Ivogün, "une Ariel du monde de l'opéra" comme l'appelait A.P. Hatton, Schwarzkopf avait un contact plus direct avec le compositeur, qui avait salué Ivogün comme "un génie d'un ordre rare".
Richard Strauss PLAYLIST (reference recordings) : th-cam.com/video/FB2VtWEIk5M/w-d-xo.html
.000⁰⁰00⁰0⁰0⁰0⁰
These sound as if they were recorded yesterday. Amazing job. Bravo!
😂0a
The Schwarzkopf recording of The Four Last Songs was presented to me as a gift by my next-door neighbor on the evening of the day I moved into my very first apartment. We listened to the album together that evening, and although I didn't speak or understand a word of German, I was moved practically to tears by what I heard. I was amazed to learn the texts to 3 of the songs were from poems written by one of my favorite authors, Hermann Hesse, someone I had come to think of affectionately as a brother. It was as if he'd made a point of being there to greet me when I moved into my first place. A few years later, I decided to resume my education and enrolled as an undergraduate at the City College of New York, and while there I decided to learn German, thinking it would be great to be able to read my two favorite authors, Thomas Mann and Hermann Hesse, in their original language. I did well enough to win a scholarship to take a summer language course at the University of Munich. I landed in Zurich and caught a shuttle downtown, planning to catch a train at the Hauptbahnhof to Munich. The shuttle dropped me off in front of a church out of which I could hear Bach being played on an organ. Naturally, I was drawn inside and, once inside, I immediately spotted an illuminated sign in German above a doorway that read, "Hermann Hesse Exhibit, One Flight Up"!
What a beautiful post. Thank you for sharing.
If you don’t believe in the magic of the universe you are blind ❤
Mein Gott... What can I say... I play Horn, for 60 years now. What is there not to love about the works of R. Strauss. Thank you Elizabeth, for the finest recording of his Masterpiece... I have played it with many others... The Best !
In case it hasn't previously been noted, we should acknowledge the beauty of Dennis Brain's horn playing throughout the Ackermann (1953) recordings. When you find yourself admiring the butter-smooth legatos and lithe leaps of the solo horn, recognize and honor the memory of this genius of the French horn, who died at the age of 36 in a 1957 car crash.
Thank you, William, for educating me about Dennis Brain's contribution.
Thank you for sharing this and keeping his memory bright
Sublime, simply sublime! There are no words to describe Schwartzkopf's incredible performance. Thank you.
On a more personal note, I'd like to add that I will return to this recording, again and again. Surely it is one of the most magical moments ever captured on tape. And for this my deep gratitude to you for sharing and making it available.
Okay... but don't call me Surely.
This is the first time I hear these 4 unbelievable beautiful songs by Elisabeth Schwarzkopf.The whole performance is beyond all praise. Her Beim Schlafengehen ......words fail me. Thank You.
Sitting here in my car outside to get fresh air during cv quarantine time, with my jaw dropped open. As a child I was not able to understand or appreciate E Schwarzkopf like I can now. Wow.
Love your comment.
About 50 years ago as a much younger guy I was sitting in my car, also listening to the radio, and they played Khachaturian's piano concerto, (with the theremin in the 2nd movt). I had never heard that work, but astoundingly guessed it was by Khachaturian, having heard a few of his other pieces, especially his Gayane ballet music in Kubrick's "2001."
That moment between me and a radio in the dark of teenage loneliness was burned into my musical soul.
I completely agree to the terms of your presentation. Mrs. Schwartzkopf's performances of this marvelous music are unforgettable. Her sensitivity is *magic* .
Oh man, what a recording, what a great a collection of songs! For the first time we can now too hear the glory of her (E. Schwartzkopf's) voice!
After the completely delirious publication of The Rite of Spring by Igor Markevitch, here is some sweetness and calm with the legendary recordings of Richard Strauss' Lieder by Elisabeth Schwarzkopf. We offer, in the following, the two versions of Strauss' "Vier Letze Lieder". But your must absolutely extend this to at least the following 12 Lieder, which are absolutely magnificent. Listen for example "Morgen, Op.27, No.4 Mackay (52:55)". Under the impetus of her husband, Walter Legge, the greatest artistic director in the history of the record, Elisabeth Schwarzkopf recorded at the dawn of the microgroove the first version of Strauss's Four Last Song under the direction of Otto Ackermann. While the engraving she later remade with Georg Szell places greater emphasis on the setting sun illuminating a dying world, the first version is imbued with a vocal freshness, a flayed sensitivity; every word, every syllable, every bend in the phrase, every bend in the song having reached perfection, absolute perfection.
It is as if she whispers these words, these phrases, for herself. We must follow this voice second by second, its intimate pulse, this moving confession that passes through it - confession of everything that embraces life, sadness, distress, love, and time, labile time, flowing time, until its disappearance, the voice accompanying it one last time - until evaporation.
The last song of a Strauss contemplating death that comes with an astonishing serenity, these Four Last Lieders, composed at the age of eighty-four, are his most disturbing and ecstatic pages. The last verse of the last Lieder is like a holiday given to life: "Ist dies etwa der Tod?" (Is this death? ) The voice blends imperceptibly into the shroud of the orchestra, which echoes the symphonic poem Death and Transfiguration, written sixty years earlier, and rises to the body, to the face, erasing it...
amazing
C'est magnifique ce que vous nous offrez là.. un grand merci à vous..
I love both of these performances, but I'd like to know the source of the Szell recording - it's a half step too low.
The best indicator of what terribly inhuman times we live in is commercial in midst of a heavenly written and performed violin solo.
Schreckliche Zeiten..... von ein paar schrecklichen Verbrechern verursacht die über das Schicksal von Millionen bestimmen.Gute Menschen gibt es in jedem Land. Fegt sie weg diese Verbrecher für alle Zeit !!!!!
Im Abendrot...by Schwarzkopf...so beautiful
thankyou
Magnificohhhh!!!! Graziehhhh!!!!
Wunderschöne Interpretation dieser spätromantischen und perfekt komponierten Meisterwerke in verschiedenen Tempi mit herrlicher und zugleich himmlischer Stimme der unvergleichlichen Sopranistin sowie perfekt entsprechenden Tönen aller ausgezeichneten Orchester. Die anderen Solisten singen auch wunderschön. Die verbesserte Tonqualität ist auch erstaunlich hoch als originale Aufnahmen von mehr als fünfzig Jahre vor. Danke fürs wertvolle Onlinestellen und für Ihre mühsame Arbeit!
Du alter Schwätzer. Warum machst du das? Immer das gleiche Gesabbere. Wikt krank!
My mother always used to sing and would have enjoyed it to hear this.
There are no words to describe the transcendent beauty that occurs at 2'04:15 here; LOVRO VON MATACIC was a phenomenal opera conductor. Schwarzkopf? Sublime throughout, and Szell has never been as warm or convincing. Here are over two hours of glorious music, gloriously performed by all.
Thanks for posting this amazingly beautiful performance of these great songs; my preferred recordings are Isokoski and Norman but this is still wonderful and it’s god we have so many outstanding choices.
So many wonderful recordings and interpretations. My favorite, though, is Janowitz with von Karajan conducting. The "Beim Schlafengehen" just touches my soul.
I have been listening to and loving this recording (Szell) since I was a student at the Eastman School of Music in the 60s. Thank you for posting.
If ever there was an iconic recording in the repertoire this is it. In its time the collaboration between Legge and Schwarzkopf was regarded as the summit of recording achievement. There's very little to add to the excellent notes. I would simply point out that the remastering is also an excellent achievement. And to have both the Otto Ackermann as well as the Georg Szell versions is surely a grand bonus. Thank you.
I'm a bit embarrassed to interject a jarring note: yes, this is a great recording, but I still prefer the earlier one with Otto Ackermann, where I find Schwarzkopf's voice even creamier and a mite more spontaneous.
@@rupertswyer8794 A valid point of view not at all a jarring note, which is why it's wonderful to have both side by side.
C'est sans doute comme ça que Strauss les a rêvé... Quelle splendeur !
Wonderful singing by Schwarzkopf
I don't think there's any question that the Ackermann recording is finer than the later Szell version; plus, we get to hear Dennis Brain in those gorgeous horn solos. Great upload, thank you.
Otto Ackerman must be the most perfect conductor for this composition. I've loved this recording for 50 years. But for pure vocal appropriateness, I find Jesse Norman to be in greater command of her much larger instrument than Schwarzkopf. But this is a foolish quibble.... This is a magnificent recording of what may be the most perfect songs ever composed.
Perfect singing and composition.Sublime! Paul Whiteok
Nice. Thanks.
Thanks for sharing 🙂
La plus belle version Schwarzkopf, accompagnée merveileusement par G. Szell. C'est le sommet de la musique de Strauss, la dernière oeuvre d'un homme au crépuscule de sa vie. C'est une des plus belles musiques qui aient été écrites, qui m'arrache des larmes à chaque écoute, surtout le dernier. Est-ce ceci le Paradis ? En tout cas pour moi je voudrais écouter cette musique avant le grand départ ...
Alors nous serons au moins deux à partir avec Im Abendrot.. à bientôt.. 😉
Thanks for posting !!!
For those interested there is another version with Dame Elisabeth sing the Last Four Sings LIVE with Karajan that EMI/Warner has released. Those being halfway in between are very good. Walter Legge apologized to Szell for not providing a better orchestra. But I love, and always will, Elisabeth Schwarzkopf. I bought many of her “Great Recordings of the Century” edition and wish that Warner would do better remasterings and do for what they did for Callas’ studio recordings.
Now, how about remastering two glories she made 1) Operetta arias and 2) Songs You Love?
Thank you, thank you. A dozen silver roses!!!!
I think those two records were remastered, in a box called Elisabeth Schwarzkopf: The Complete Recitals. Those remasterings should also be available on streaming.
wow really amazing you are motivation to me thank you
Great ! with pleasure . motivate to reach what goal ?
@@classicalmusicreference to be great musician and i will
@@meditationmusic5808 Performer or composer? Maybe both?
@@classicalmusicreference i need to express my feelings to people with more of composer
@@meditationmusic5808 if you wish, let us know: referencesclassique@gmail.com
What a grimmacing performance, mannered as ever
What exactly do you mean by “mannered”?
And whose recording of these songs would you considered not “mannered”?
In fact “mannered” is a meaningless term, often tossed around by pseudo intellectuals who don’t like something but don’t have the wit to explain what they don’t like.
Legendary perfection.
The first soprano in all lyrical-Association in France , what more ?
Very mannered as always, perfect light mask head voice, nasal, especially chest voice but no core, it sounds like an operetta voice to me, amazing musicality
History and politics set aside, (beginning of citation of the above text)" it is as if she whispers these words, these phrases, for herself. We must follow this voice second by second, its intimate pulse, this moving confession that passes through it - confession of everything that embraces life, sadness, distress, love, and time, labile time, flowing time, until its disappearance, the voice accompanying it one last time - until evaporation" (end of citation of the above text). Her voice resonates within us, and an inner, deeply woven fiber, intertwined with the soul´s heavenly tissue, pulses with every heart beat...
September is my favorite
Brilliant!
Это действительно чудо. Как утонченно
Приветствую, зрителей "драматургии истории".
sublime
Thank you for this beautiful upload! I just have a few corrections. 1:07:19 is Zueignung, not Morgen. Morgen is at 52:55. The 12 lieder section is a bit mixed up
you're welcome :-) thank you there was a mistake, we will correct it :-)
@@classicalmusicreference The conductor of 12 Lieder is George Szell, not *Shell , it's probably a misspelling
@@anon-rf5sx Fortunately you are all attentive, thanks :-)
@@classicalmusicreference Thanks to you for offering this precious gifts to the world, for making all this treasures open and accessible to anyone on TH-cam.
I'm not a great fan of Schwarzkopf's voice, it always seemed a bit underpowered to me, but her musicality is undeniable, these are very meditative, thanks :))
the exquisite sound of Schwarzkopf. But the whole recording (orchestra +soloist) is 2d to Karajan.
I have given these interpretations many plays, but cannot say I like them. Many superior performances out there. My own favourite is Jessye Norman. Just my opinion, of course.
funny. my wife shares your taste. For me Norman record is too AMPED. but both wonderful. love Lucia Popp and many other versions because this music is over the top wonderful
I kind of agree and wonder if it is not just because fashion and our ears now expect something different....
My favorite version of the the last 4 songs is Renée Fleming's.
And for those who want to make their own extensive personal opinion, here is the list of all versions :
en.wikipedia.org/wiki/Four_Last_Songs_discography
That may be....but why is it even necessary to voice one's dislike? Why is it not possible to simply enjoy. Or if not to your taste, simply pass it by.
Elisabeth schwarzkopf est probablement la meilleure interprete de ces lieders...qq soit le chef d'orchestre. ..
bloody ads tearing the Lieder apart 😠
L'anima su queste note e la meravigliosa vice di Elisab. Vola via insieme al.cuore. Chapeau
Schwarzkopf bei Strauss ist vergleichbar mit Callas bei Belcanto: Sie entziehen sich allem, was mit Worten beschreibbar ist. Entweder man fühlt und versteht, oder man fühlt ES eben nicht! Es gibt nichts dazwischen!
Lisbeth Tête noire ,pourtant blonde comme les blés pas très noirs ? sa gorge chaude et claire comme de l'eau de source pas très noire non plus ?Que comprenez nous dans tout ça ?
Very excellent but the distinct lack of power is evident but somehow unnessesary.
Maybe she simply didn’t have the breathing power of Flagstad or Sutherland.
Maybe you never heard of voice categories....
Unbeschreiblich.. Dame Elisabeth Schwarzkopf war unerreicht. Deutliche Sprache. G.Jannowitz , Lisa della Casa kamen nah an sie heran, aber nicht ganz.
So much effort employed updated the quality of this profound recording yet a spelling mistake in the title...Should read 'sings'....how stupid!!! But thanks for the recording which, by the way, is too bright. Sounds forced.