Oui, surtout pour parler de l'un des films-coup de poing d'un des cinéastes les plus violents de l'histoire du cinéma, au Japon l'équivalent c'était Fukasaku.
Je me souviens de la découverte de "Croix de fer", acheté en dvd quand j'avais 19 ans, après la découverte-coup de poing des "Chiens de paille" : une dinguerie. Un film sombre, désespéré, avec une façon de filmer la violence totalement à rebrousse-poil des réalisation guerrière US : Ici, la violence c'est le chaos. C'est la force de Peckinpah, catégorisé "cinéaste de l'ultra-violence" : chez lui, on n'attend pas la violence, on la redoute. Que ce soit dans ce film, dans Les chiens de pailles, dans ses westerns comme La horse sauvage ou Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (western contemporain), la violence chez Peckinpah est toujours le résultat d'un échec, l'aboutissement d'une série de mauvaises décisions, jamais un mal nécessaire. C'est assez épatant comme approche de la violence au cinéma, surtout pour un cinéaste qui la maîtrise comme personne. PS : Merci Christophe Gans de contribuer à faire connaître "Croix de fer".
Croix de fer a toujours été mon film de guerre préféré depuis les années 79 ou 80 date à laquelle je l'ai vu !!! . Je crois d'abord , qu'il est le seul film de l’époque qui traite le coté guerre réaliste et pour une fois du coté Allemand WW 2 à part ; (à l'ouest rien de nouveau WW 1) !!!. Les héros Américains irréalistes qui d'une rafale de mitraillette descendent quinze ou vingt allemands et avec une grenade n'en parlons pas , n'ont pour moi jamais tenus la route , meme avec une bonne distribution !!! Ce film est beaucoup plus profond avec les souffrances endurées par le groupe de combattants du fameux Steiner , pas nécessairement Nazis , simplement obligés comme des millions d'autres de se battre pour leur survie , on se rend comte qu'ils sont humains , qu'ils éprouvent des sentiments d'amitiés et pour une fois ils ne sont pas décrits comme étant des deuxièmes classes complètements idiots sans jugements . Car évidement le soldat Allemand qui a fait trembler l’Europe et presque le monde , est décrit à Hollywood comme le gros ballot qui se fait toujours avoir par le GI très futé. (d'ailleurs , on se demande comment ils ont tenus si longtemps !!!). on rajoute à tout ça une belle distribution , James Coburn (une gueule incroyable comme il n'y en a plus), James Mason , Maximilian shell et d'autres gueules supers, Sam Peckinpah a fait là un film fantastique que j'ai plaisir à regarder encore de temps en temps ....................
entierement d accord avec Mr Gans, on ce sort pas indemne de ce film, on sens du mal à l aise, j ai vue ce film tres jeune et il m a fortement marqué : un film de guerre anti-guerre qui montre le plus profond de l horreur et ce que l homme peut faire de pire, sans parler de la phrase de fin : le ventre est encore fécond d ou est sorti la bete immonde, à méditer
non non !!! l histoire se passe en 1943 après Koursk et tous les généraux savent que la guerre est perdu. Même le match nul comme disait Guderian n'était plus possible après l'attaque de Koursk qui avait définitivement annihilé le potentiel d attaque de l armée allemande. Donc Sam décrit des hommes qui ne peuvent plus que freiner un ennemi avec l horreur que génère le désespoir du perdant.
Je me demandais si quelqu'un allait le relever. Je vous répondrai simplement, pour défendre Gans, que son erreur est révélatrice aussi d'une partie du film : c'est la retraite catastrophique, mais tous les personnages sont hantés par les crimes innommables commis durant l'offensive. D'où le désespoir de Mason et Steiner : personne ne leur pardonnera jamais ce qu'ils ont fait, et l'uniforme de la Wermacht est sali pour l'éternité. D'où une charge encore plus dingue sur le destin des personnages pourtant humains que Sam nous présente.
S il n y avait pas eu les camps de concentration la Wermacht et l Allemagne n auraient pas été salis. Verdun était l'équivalent de Stalingrad et durant la 1ère guerre il y avait aussi des massacres de civils. De plus l opinion mondiale n était pas du coté Staline connu pour avoir ordonné des purges bien plus sanglantes que les 6 millions dans les camps@@ZiggyPeterLewis
4:50 Le film ne se situe pas a ce moment de la guerre (offensive allemande sur la frontière russe en 1941) mais en 1943 lors de la reconquête russe de leurs territoires occupés par les allemands. Le contexte est totalement différent. Pourquoi les soldats seraient-ils désabusés face a une guerre ingagnable alors qu'ils ne seraient qu'au commencement ? Ce n'est pas logique. Peckinpah a placé l'action au moment où les allemands ont subi de lourdes défaites et que la victoire apparait illusoire. C'est plus logique. De plus l'action se situe dans la péninsule de Kerch, très isolée, a l'extreme est d'une Crimée encerclée par les russes. La situation des allemands dans le film est militairement désespérée.
personne ne parle du livre dont il a été adapté, quelle tristesse mais très bon film, au demeurant (c'est un peu le "à l'ouest rien de nouveau" de la 2GM)
Christophe Gans comme dab... je suis juste fan. Toujours un bonheur a écouter!!!
Carrément ! j'aimerai voir plus de films de lui.
@@mendosa2519 ici je ne parle pas du réalisateur mais du commentateur. J'ador l'entendre parler cinema.
@@BHautParleurcinema Ok d'accord. Ben au moins les deux ont des admirateurs.
@@BHautParleurcinema oui..tres clair..et bonne analyse..de ce film extreme et a la fois interrogateur sur les haines humaines de la ww2..
Oui, surtout pour parler de l'un des films-coup de poing d'un des cinéastes les plus violents de l'histoire du cinéma, au Japon l'équivalent c'était Fukasaku.
Je me souviens de la découverte de "Croix de fer", acheté en dvd quand j'avais 19 ans, après la découverte-coup de poing des "Chiens de paille" : une dinguerie. Un film sombre, désespéré, avec une façon de filmer la violence totalement à rebrousse-poil des réalisation guerrière US : Ici, la violence c'est le chaos. C'est la force de Peckinpah, catégorisé "cinéaste de l'ultra-violence" : chez lui, on n'attend pas la violence, on la redoute. Que ce soit dans ce film, dans Les chiens de pailles, dans ses westerns comme La horse sauvage ou Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (western contemporain), la violence chez Peckinpah est toujours le résultat d'un échec, l'aboutissement d'une série de mauvaises décisions, jamais un mal nécessaire. C'est assez épatant comme approche de la violence au cinéma, surtout pour un cinéaste qui la maîtrise comme personne.
PS : Merci Christophe Gans de contribuer à faire connaître "Croix de fer".
La violence n'est-elle pas un mal nécessaire contre tous les fascismes?
Croix de fer a toujours été mon film de guerre préféré depuis les années 79 ou 80 date à laquelle je l'ai vu !!! . Je crois d'abord , qu'il est le seul film de l’époque qui traite le coté guerre réaliste et pour une fois du coté Allemand WW 2 à part ; (à l'ouest rien de nouveau WW 1) !!!. Les héros Américains irréalistes qui d'une rafale de mitraillette descendent quinze ou vingt allemands et avec une grenade n'en parlons pas , n'ont pour moi jamais tenus la route , meme avec une bonne distribution !!! Ce film est beaucoup plus profond avec les souffrances endurées par le groupe de combattants du fameux Steiner , pas nécessairement Nazis , simplement obligés comme des millions d'autres de se battre pour leur survie , on se rend comte qu'ils sont humains , qu'ils éprouvent des sentiments d'amitiés et pour une fois ils ne sont pas décrits comme étant des deuxièmes classes complètements idiots sans jugements . Car évidement le soldat Allemand qui a fait trembler l’Europe et presque le monde , est décrit à Hollywood comme le gros ballot qui se fait toujours avoir par le GI très futé. (d'ailleurs , on se demande comment ils ont tenus si longtemps !!!). on rajoute à tout ça une belle distribution , James Coburn (une gueule incroyable comme il n'y en a plus), James Mason , Maximilian shell et d'autres gueules supers, Sam Peckinpah a fait là un film fantastique que j'ai plaisir à regarder encore de temps en temps ....................
La pire scène est celle de l hopital quand Steiner hallucine..
Mais tout le film est exceptionnel, le meilleur du genre qvec Apocalypse Nov
Entièrement d'accord avec votre critique
entierement d accord avec Mr Gans, on ce sort pas indemne de ce film, on sens du mal à l aise, j ai vue ce film tres jeune et il m a fortement marqué : un film de guerre anti-guerre qui montre le plus profond de l horreur et ce que l homme peut faire de pire, sans parler de la phrase de fin : le ventre est encore fécond d ou est sorti la bete immonde, à méditer
Sam Peckinpah réalisateur de "the getaway" avec Steve MacQueen...un film nihiliste de tous les instants, des films comme ça, on n 'en fait plus.
non non !!! l histoire se passe en 1943 après Koursk et tous les généraux savent que la guerre est perdu. Même le match nul comme disait Guderian n'était plus possible après l'attaque de Koursk qui avait définitivement annihilé le potentiel d attaque de l armée allemande. Donc Sam décrit des hommes qui ne peuvent plus que freiner un ennemi avec l horreur que génère le désespoir du perdant.
Je me demandais si quelqu'un allait le relever. Je vous répondrai simplement, pour défendre Gans, que son erreur est révélatrice aussi d'une partie du film : c'est la retraite catastrophique, mais tous les personnages sont hantés par les crimes innommables commis durant l'offensive. D'où le désespoir de Mason et Steiner : personne ne leur pardonnera jamais ce qu'ils ont fait, et l'uniforme de la Wermacht est sali pour l'éternité. D'où une charge encore plus dingue sur le destin des personnages pourtant humains que Sam nous présente.
S il n y avait pas eu les camps de concentration la Wermacht et l Allemagne n auraient pas été salis. Verdun était l'équivalent de Stalingrad et durant la 1ère guerre il y avait aussi des massacres de civils. De plus l opinion mondiale n était pas du coté Staline connu pour avoir ordonné des purges bien plus sanglantes que les 6 millions dans les camps@@ZiggyPeterLewis
4:50 Le film ne se situe pas a ce moment de la guerre (offensive allemande sur la frontière russe en 1941) mais en 1943 lors de la reconquête russe de leurs territoires occupés par les allemands.
Le contexte est totalement différent. Pourquoi les soldats seraient-ils désabusés face a une guerre ingagnable alors qu'ils ne seraient qu'au commencement ? Ce n'est pas logique.
Peckinpah a placé l'action au moment où les allemands ont subi de lourdes défaites et que la victoire apparait illusoire. C'est plus logique.
De plus l'action se situe dans la péninsule de Kerch, très isolée, a l'extreme est d'une Crimée encerclée par les russes. La situation des allemands dans le film est militairement désespérée.
personne ne parle du livre dont il a été adapté, quelle tristesse
mais très bon film, au demeurant
(c'est un peu le "à l'ouest rien de nouveau" de la 2GM)
PECKINPAH C'EST QUAND MÊME AUTRECHOSE QUE GANS !!!!!
Gans est un meilleur réalisateur que la plupart des réalisateurs actuels
Beaucoup de conneries. A t’il vu le film croix de fer ?