BERGSON - Conscience animale et conscience humaine (Evolution créatrice, explication de texte, 1/2)

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  • เผยแพร่เมื่อ 19 ก.ย. 2020
  • Dans cette vidéo je vous propose un exemple d'explication de texte ou un "corrigé" d'explication de texte type bac en philosophie.
    Le texte complet de la vidéo (avec quelques ajouts) est disponible à l'adresse suivante :
    docs.google.com/document/d/1f...
    Il s'agit d'expliquer le texte suivant, extrait de l'Evolution créatrice (1907) d'Henri Bergson : "Radicale est la différence entre la conscience de l'animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l'être vivant dispose ; elle est coextensive à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle : conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chez l'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thème de la routine. Enfermé dans les habitudes de l'espèce, il arrive sans doute à les élargir par son initiative individuelle ; mais il n'échappe à l'automatisme que pour un instant, juste le temps de créer un automatisme nouveau : les portes de sa prison se referment aussitôt ouvertes ; en tirant sur sa chaîne il ne réussit qu'à l'allonger. Avec l'homme, la conscience brise la chaîne. Chez l'homme, et chez l'homme seulement, elle se libère."
    Les humains sont-ils des animaux comme les autres ? Peut-on comparer la conscience humaine et la conscience chez d’autres espèces ? Voilà quelques questions parmi d’autres que nous allons aborder dans cette vidéo, et pour les élèves de terminale je précise qu’il sera question, en plus de la notion de conscience, de la liberté, mais aussi en partie de la technique et de la nature. Il s’agit d’un texte qui ne manque pas de susciter la polémique puisqu’il aborde les fameuses questions du continuisme et du discontinuisme entre les hommes et les autres animaux. Le continuisme consiste à dire que l’être humain est un animal comme les autres, qui a ses spécificités tout comme les autres animaux ont leur spécificités, alors que le discontinuisme affirme que l’être humain est radicalement différent, qu’il constitue un genre à part, de sorte qu’on peut opposer de manière générale l’humanité et l’animalité. Je précise que cette thèse discontinuiste est à distinguer de ce qu’on appelle aujourd’hui depuis le spécisme, c’est-à-dire la thèse selon laquelle il est possible de faire une hiérarchie de valeurs entre les espèces, et spécialement de dire que les humains seraient supérieurs aux autres animaux. On a d’un côté un débat descriptif, de l’autre côté un débat de valeurs, et ce sont deux genres de débats qu’il faut distinguer même s’ils sont liés.
    L''un des intérêts du livre de Bergson, c'est qu'il se présente comme une interprétation philosophique de l'évolution : Bergson adhère sans réserve à la thèse de Lamarck et de Darwin suivant laquelle toutes les espèces actuelles descendent d’autres espèces, de telle sorte notamment que l’espèce humaine provient historiquement d’autres espèces animales par une série de transformations graduelles. Pourtant aujourd’hui, du point de vue de la conscience, l’être humaine se démarque fondamentalement des autres animaux, selon Bergson.
    Ce que Bergson appelle la conscience ici, et notamment la conscience intelligente, c’est cette capacité à percevoir à la fois ce qui est et ce qui pourrait être, ce n’est pas une simple contemplation passive de l’environnement extérieur ou des objets extérieurs, cette perception est pragmatique, c’est-à-dire liée à l’action, elle donne en même temps une fonction utile aux choses perçues : telle chose est perçue comme étant de la nourriture que je vais pouvoir saisir, telle autre chose est perçu comme un abri sous lequel je vais pouvoir aller, telle autre chose chose est perçue comme un obstacle à utiliser ou un outil à manier ; et à chaque fois la perception est immédiatement pragmatique, c'est-à-dire qu’il n’y a pas de dissociation entre le moment où je vois la chose et le moment où je l’associe à des actions possibles. Dans la conscience, au moins dans ses formes les plus courantes ou ordinaires, les objets sont perçus, non de façon pure et désintéressée, mais en tant qu’ils peuvent servir à quelque chose, relativement à certaines actions qu’ils permettraient d’accomplir. C’est dans ce sens que Bergson réfère la conscience à tout ce qu’il est possible de faire, ou encore à une certaine « puissance de choix ».

ความคิดเห็น • 35

  • @themoha2560
    @themoha2560 3 ปีที่แล้ว +13

    Un travail très soigné qui mériterait d’être bien plus mis en valeur. J’espère sincèrement que t’auras la reconnaissance que tu mérites en tout cas c’est excellent

    •  3 ปีที่แล้ว +3

      merci, c'est très aimable de m'encourager (j'en ai besoin !)

    • @themoha2560
      @themoha2560 3 ปีที่แล้ว +2

      @ le talent finira par payer

  • @FaliingStar52.
    @FaliingStar52. 3 ปีที่แล้ว +4

    C'est passionnant, merci 🎶

  • @annechristiane7587
    @annechristiane7587 3 ปีที่แล้ว +2

    super intéressant et bien résumé! Merci

  • @Romain532
    @Romain532 ปีที่แล้ว +1

    Superbe vidéo et chaîne TH-cam !! Le contenu y est très qualitatif, c'est pourquoi je me permet de t'écrire ce message pour te remercier et t'encourager !😉👍

  •  3 ปีที่แล้ว +1

    Super travail ! :) Tu décortiques bien le texte, c'est normal que ça prenne du temps :)

    •  3 ปีที่แล้ว

      merci !

  • @andryranivoarizaka9772
    @andryranivoarizaka9772 2 ปีที่แล้ว +1

    Merci du partage ! Cette approche de l'explication de texte est-elle celle attendue également pour le concours du CAPES Philo ?

    •  2 ปีที่แล้ว +1

      Bonjour, oui en effet c'est à peu près pareil au CAPES, mais tout doit être approfondi beaucoup plus évidemment. Sur le CAPES de philo et l'agreg, je vous conseille notamment le livre de méthodologie d'Olivier Tinland.

  • @mayb1066
    @mayb1066 2 ปีที่แล้ว

    super vidoe

  • @sylvaintheulle2289
    @sylvaintheulle2289 3 ปีที่แล้ว

    Super!
    Une petite question : Bergson dit que la conscience est coexistensive à la frange d'actions possibles. Donc, plus j'ai de choix, plus je devrais être hautement conscient. Mais d'un autre côté, tu as aussi dit que la conscience correspond au moment de réflexion, d'hésitation, etc. Or, ces deux définitions ne sont pas totalement compatibles.
    Imagine par exemple que je me promène mécaniquement dans la rue. A chaque croisement, j'ai de nouvelles possibilités. Une promenade d'une heure représente des millions de combinaisons possibles. Pourtant, comme je rêvassais, j'étais peu conscient.
    Maintenant, imagine que je sois dans un terrible dilemme amoureux : dois-je déclarer ma flamme à Samantha et m'envoler vers une nouvelle vie, ou bien rester avec la gentille Mélissa et conserver la quiétude de ma vie actuelle? Ici, il n'y a que deux options, et pourtant, on peut imaginer que ma délibération sera infiniment plus intense et donc plus consciente que la petite promenade urbaine.
    Conclusion : la conscience a davantage à voir avec l'intensité de l'hésitation qu'avec le nombre objectif d'options. Le nombre d'options ouvertes a surtout un rapport avec les performances cognitives, pas avec la conscience (ce que Bergson me semble amalgamer sans justification solide). Par contre, je trouve plutôt juste de dire que la conscience a un rapport avec la morsure douloureuse de celui qui hésite.

    •  3 ปีที่แล้ว +3

      Je dirais qu’il faut distinguer entre des choix inventifs et des choix non-inventifs. C’est ce que suggère Bergson en écrivant que la conscience « est coextensive à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle », il ajoute immédiatement « conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chez l'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thème de la routine ». Donc il y a plusieurs façons de faire des choix, mais aussi plusieurs façons d’inventer. Certains choix ne sont en rien inventifs, ou très peu inventifs, comme le fait de choisir tel ou tel chemin pour une ballade que je connais bien, ou le fait de peindre la montagne Sainte-Victoire plutôt qu’une autre montagne. Certains choix sont davantage inventifs, comme le fait de peindre la montagne Sainte-Victoire d’une manière toujours plus déconnectée de la réalité. Ensuite il y a un moment où l’invention n’est plus pensable comme un choix, puisqu’un choix se fait parmi des options qui sont déjà données avant le choix. Les options dans un choix ont une forme d’existence explicite (il ne s’agit pas de pures possibilités au sens d’actions non-incompatibles avec les lois de la nature), alors que l’invention devient créatrice de possibilités. C’est le cas par exemple si l’on invente l’art abstrait, ou si on invente une manière tout à fait nouvelle de penser la pesanteur, ou de faire des échanges économiques etc.
      Ainsi la première phrase ne doit pas être comprise de manière trop simple comme un nombre d’actions possibles. Ensuite, dans le dilemme amoureux dont tu parles, il n’y a peut-être pas que deux options possibles, il y en a beaucoup d’autres : il y a beaucoup de solutions pour oublier Samantha, beaucoup de solutions pour rendre la vie avec Mélissa plus intéressante, beaucoup de façons possibles de quitter Mélissa, beaucoup de façon possible d’envisager la nouvelle vie avec Samantha… C’est pourquoi « l’intensité de l’hésitation » ne me paraît pas être le point le plus important quand on parle de liberté. C’est plutôt, malgré tout, la capacité à créer de nouvelles possibilités qui est la marque de la liberté. Il ne s’agit pas simplement de « performances cognitives » comme tu le dis, puisque ces nouvelles possibilités n’existent pas encore.

  • @flamingo9334
    @flamingo9334 3 ปีที่แล้ว +1

    Bonjour, qu'est-ce qu'une différence de degré et de nature ?

    •  3 ปีที่แล้ว +9

      Une différence de degré est une différence quantitative. Par exemple on peut dire qu’un objet est plus chaud qu’un autre objet, ou qu’un objet est plus lourd qu’un autre objet. On compare deux températures, ou deux poids, c’est-à-dire des aspects qualitativement identiques de deux choses. En revanche on ne peut pas faire une différence quantitative entre un poids et une température.
      Une différence de nature, c’est une différence qualitative. Par exemple, entre une chose inerte (comme une pierre) et un être conscient (comme un chimpanzé) il y a une différence de nature, car la pierre n’est pas du tout capable de penser, ou de choisir parmi des actions possibles. La qualité de quelque chose, c’est ce qui fait son identité, ou encore on pourrait parler de son « essence », l’ensemble de ses caractéristiques propres.
      Ce qui rend tout cela compliqué, c’est que la question de savoir si une différence est qualitative ou seulement quantitative est parfois peu claire. Par exemple, si pour moi « cuisiner » c’est mettre un plat surgelé dans un micro-onde, alors que pour un cuisinier professionnel c’est tout autre chose, on pourra dire, non pas exactement que je cuisine moins que lui, mais plutôt que je ne cuisine pas du tout.
      Autre exemple : je viens de tomber sur un passage de Pierre Clastres (La société contre l’Etat) dans lequel il explique qu’entre le « chef » d’une tribu de 30 personnes (chez les Guayaki par exemple) et le « chef » d’un village Tupinamba de 800 personnes, il y a souvent une différence de nature et non de degré. Dans le premier cas, le chef n’a de pouvoir que pendant la guerre, alors que dans le second cas on lui obéit également en dehors du cadre de la guerre, ce qui fait une différence très profonde car c’est l’émergence d’un pouvoir politique (plutôt que d’un commandement simplement militaire).
      Ainsi, pour en revenir au sujet de la vidéo, quand on compare les humains et les chimpanzés (par exemple), on peut se demander si la différence est de nature ou de degré pour ce qui concerne leur conscience.

  • @ousmanekaba4072
    @ousmanekaba4072 2 ปีที่แล้ว

    Formidables

  • @MrDionysiac
    @MrDionysiac 2 ปีที่แล้ว +1

    Je ne suis pas tout à fait d'accord pour placer Bergson dans la catégorie des discontinuistes. Certes, il écrit bel et bien, dans L'Evolution créatrice, que l'homme occupe une place privilégiée dans l'évolution des espèces vivantes, dans la mesure où le rôle que jouent chez lui la conscience et la capacité d'innovation est plus éminent et qualitativement supérieur à celui que celles-ci occupent chez les autres animaux. Mais, pour autant, Bergson se distingue de Descartes et de tous les philosophes, théologiens et même scientifiques (par exemple ceux qu'on appelait les fixistes comme Cuvier), qui considéraient que l'homme avait une nature radicalement différente de celles des animaux, et se refusaient (c'est notamment le cas de Descartes) à reconnaître l'existence de pensée consciente chez l'animal. La coupure entre homme et animal est alors bien plus marquée. Chez Bergson, au contraire, l'homme est lui-même capable d'actions inconscientes ou d'actions dont la conscience se retire (les actes machinaux et mécaniques, par ex), et d'autre part, les animaux qui l'ont précédés étaient déjà capables d'une forme de conscience de soi, même si celle-ci revêt un caractère plus développé chez l'humain.

    •  2 ปีที่แล้ว +1

      Bonjour, merci pour votre message. Tout dépend la définition du "discontinuisme". La définition que j’ai utilisée est la suivante : est discontinuiste une théorie qui soutient qu’il y a une différence de nature et non de degré entre les humains et les autres animaux. De toute façon c’est cette thèse qui est importante pour Bergson, et c’est pourquoi elle mérite bien son -isme.
      Mais il faut alors distinguer plusieurs types de discontinuismes. J’insiste sur la différence entre Bergson et Descartes à la 10ème minute de la vidéo.

  • @ecoleducourtil7712
    @ecoleducourtil7712 3 ปีที่แล้ว +2

    Les lycéens seront conquis, car ils trouveront chez vous un instrument d'analyse de la philosophie très utile pour eux ou ceux qui s'intéressent aux thèses de l'histoire de la philosophie (c'est la majorité des intérêts concrets).
    NB : Par contre, non, tu te trompes sur un point fondamental : le débat scientifique est claqué depuis longtemps, mais en philosophie il est habituel de continuer de discuter certaines hypothèses du passé, tantôt pour discuter les hypothèses connexes ou leurs conséquences, tantôt pour montrer le cheminement des idées jusqu'aux résultats/états actuels d'une question, tantôt en simple refus de la réalité, ce qui est souvent le réflexe scolaire de conserver la dialectique de questions qui ne le sont en fait pas, ne serait-ce que pour obéir à l'exigence de la thèse-anti-thèse.. de l'école. Au-delà, indépendamment de l'actualité scientifique, l'histoire des sciences en général et de la philosophie en particulier est très intéressante, comme souvent en philosophie on fait, en fait, de l'histoire de la Philosophie.

    •  3 ปีที่แล้ว

      Quel est le débat scientifique qui est "claqué" selon vous ? Si c'est la question de savoir si les humains sont issus d'autres espèces, alors oui bien sûr. Par contre si c'est la question de savoir si la conscience humaine est radicalement différente de la conscience des autres animaux, y compris les plus intelligents, alors non il y a toujours un débat, et c'est un débat qui est à la fois scientifique et philosophique d'ailleurs.

    • @ecoleducourtil7712
      @ecoleducourtil7712 3 ปีที่แล้ว

      @ il y a une différence entre mesurer une conscience différente, y compris en nature, de l'homme par rapport à tous les autres animaux, avec l'humain qui pourrait demain ne plus être le seul dans son cas concret (où le fait que l'homme soit le seul ne serait qu'un épiphénomène), et estimer que la différence est métaphysique, sur le principe. Cette dernière question est assez évidente, et l'anthropocentrisme est un biais naturel et fréquent chez l'humain, même chez les scientifiques modernes. La première est affaire de degrés et vaguement de nature née du degré.
      Pour mesurer une conscience il faut avant tout la définir très proprement, ce qui est rarement le cas au sein des systèmes philosophiques. (note : oui Bergson est un des plus clean sur ce sujet spécifique)

    • @ecoleducourtil7712
      @ecoleducourtil7712 3 ปีที่แล้ว

      Séparer science et philosophie est un contre-sens qui n'a que 150/200 ans, mais perdure encore, particulièrement pour un des trois sens de la philosophie, celui qui correspond à sa facette de science épistémique rationnelle, mais cela reste essentiellement vrai pour sa facette de science humaine, "philosophie de la vie", de même que pour sa partie sciences politiques. La difficulté dans ces types de science est due à leur espèce d'objets propres : ils permettent difficilement des méthodes qui assurent fortement l'adéquation des connaissances ou des modèles avancés avec la réalité, c'est bien la cause principale de ce contre-sens qui s'étend bien au-delà de la philosophie (quand bien même la philosophie de la nature n'y est plus vraiment sujette, à tel point qu'elle croit devoir se séparer de la Philosophie en général, et idem plus récemment pour la psychologie

    • @ecoleducourtil7712
      @ecoleducourtil7712 3 ปีที่แล้ว

      Un autre contre-sens (assez révolu mais Bergson est d'une époque qui était encore très concernée par ce contre-sens), sur le mot conscience, est son assimilation à la réflexion en général, vraisemblablement parce que l'une et l'autre sont très liées (évidemment) avec d'ailleurs un côté"passif" de la conscience qui aurait dû éveillé au moins chez Kant un questionnement, quand bien même il l'a décrit concrètement via l'assentiment et purement via l'aperception : là une révolution est intervenue et pourtant les philosophes ensuite (y compris lui-même, mais c'est courant chez lui) n'ont pas tous pris la mesure de l'avancée conceptuelle induite

  • @ichigo8393
    @ichigo8393 ปีที่แล้ว

    Radicale est la différence entre la conscience de l'animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l'être vivant dispose ; elle est coextensive à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle : conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chez l'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thème de la routine. Enfermé dans les habitudes de l'espèce, il arrive sans doute à les élargir par son initiative individuelle ; mais il n'échappe à l'automatisme que pour un instant, juste le temps de créer un automatisme nouveau : les portes de sa prison se referment aussitôt ouvertes ; en tirant sur sa chaîne il ne réussit qu'à l'allonger. Avec l'homme, la conscience brise la chaîne. Chez l'homme, et chez l'homme seulement, elle se libère.

  • @valerieclyncke6759
    @valerieclyncke6759 3 ปีที่แล้ว

    Je voulais dire que pour les chats et les chien il faudrait éviter les puces pour des raisons de santé. Croyez moi

  • @brettsinclair8974
    @brettsinclair8974 2 หลายเดือนก่อน

    la conscience est une , animaux plantes humains ... la discontinuite est une illusion

  • @maxdesign50
    @maxdesign50 3 ปีที่แล้ว

    Bergson aurait peut être du attendre Kymlicka ou Derrida qui explique bien les différences entre les espèces animales qui sont regroupées sous le générique, "animaux". Il parle ironiquement d'animot.
    Donc l'idée de Bergson qui consiste à ne prendre pour étalon de mesure que les animaux qui sont pour l'homme les plus intelligents pour comparer conscience humaine ou animale, est totalement biaisée.

    •  3 ปีที่แล้ว

      Bonjour, merci pour votre commentaire. J'avoue que je ne comprends pas ce que vous dites ; je n'ai lu ni Kymlicka ni Derrida d'ailleurs. L'intelligence peut être définie comme la capacité à résoudre des problèmes, comme la capacité à comprendre la complexité d'une situation etc. je ne vois pas où est le biais exactement.

    • @maxdesign50
      @maxdesign50 3 ปีที่แล้ว

      @ Le biais, à mon sens, c'est qu'il me semble difficile d'apprécier l'intelligence d'espèces éloignées. Considérer seulement l'intelligence animale à travers les espèces qui nous sont proches (grands singes principalement) en partant du postulat qu'elles sont représentatives des tous les animaux ?
      Merci pour votre travail qui rend plus intelligent.

    •  3 ปีที่แล้ว

      @@maxdesign50 Merci. L'intelligence, globalement, c'est l'inventivité, d'après Bergson, autrement dit le fait de pouvoir créer des comportements nouveaux. C'est un fait, semble-t-il, que certaines espèces animales sont plus inventives que d'autres. Les abeilles par exemple n'inventent pas, contrairement aux chimpanzés, ou à beaucoup d'autres espèces qui ne ressemblent pas nécessairement aux humains (les pies...). Le critère de l'inventivité est intéressant notamment parce qu'il est en quelque sorte mesurable par des observations.

    • @maxdesign50
      @maxdesign50 3 ปีที่แล้ว

      @
      L'espèce qui contrôle le monde semble être la plus inventive. C'est elle qui pose le cadre de référence.
      Difficile d'intégrer la vie sociale, intime, des pies ou des chimpanzés pour connaître réellement leur niveau d'inventivité.
      Sûr que pour les gorilles et chimpanzés Fossey, Goodall s'en sont rapprochées.
      Mais en quoi les comparaisons de l'inventivité humaine et celles de l'ensemble des animaux seraient crédibles pour définir le subjectif animale ? Ces constats permettent seulement de définir l'inventivité des espèces dont nous faisons partie mais pas de l'ensemble des animaux.
      Peut-on définir l'inventivité d'un virus ?
      De façon perverse, ce classement de plus ou moins d'inventivité chez les animaux, rend légitime l'exploitation de tous ces animaux qui ne font pas partie de notre espèce.
      Une sorte de Descartes 200 ans après.
      je suis peut être hors sujet

    •  3 ปีที่แล้ว +1

      @@maxdesign50 Il me semble que les questions éthiques peuvent très largement être distinguées de ces questions sur l’intelligence des animaux. Je pense même qu’il faut absolument les distinguer, car si on fait une association intime entre les deux ce sera au détriment de la cause animale. Autrement dit, celui qui dit « les animaux sont aussi intelligents que nous donc il ne faut pas les exploiter » (ou quelque chose de ce genre) utilise un argument à mon avis contre-productif, car au fond ce sera assez facile de montrer qu’il a tort. Alors que celui qui dit « ces animaux ne sont pas aussi intelligents que nous mais il ne faut pas les exploiter car… » aura dit quelque chose qui me semble beaucoup plus convaincant. Comme vous le savez sans doute, Bentham a écrit "La question [morale] n'est pas : "Peuvent-ils raisonner ?", ni "Peuvent-ils parler ?", mais "Peuvent-ils souffrir ?"."
      Ou encore, pour revenir sur la question de l’intelligence, il faudrait essayer de déterminer quels sont les animaux suffisamment intelligents pour avoir une sorte de représentation de leur propre existence, et ce serait un argument pour accorder des droits à ceux-là. Autrement dit, il n’est pas nécessaire qu’un animal soit aussi intelligent que l’être humain moyen pour avoir des droits, ou pour qu’on se soucie de son bien-être.

  • @moussoundamikael1313
    @moussoundamikael1313 3 หลายเดือนก่อน

    😅 la conscience sort elle de l'animalité

  • @pierre3982
    @pierre3982 ปีที่แล้ว

    L'homme ne sort pas de l'animalité c'est une hypocrisie et mauvaise foi de le prétendre mais est "animal " avec conscience corrompu (il n'est pas la cause de lui même