Deux principales questions à se poser : 1) est-ce qu'il faut dévoiler des choses qui nous sont personnelles ? 2) que dit la science sur l'intelligence de nos proches ? 1) Faut-il dévoiler des choses qui nous sont personnelles ? Ou en psychologie : quelle est la fonction du comportement ? C'est-à-dire pourquoi la personne a besoin d'agir ainsi ? En effet, un comportement (hormis les réflexes évidemment) n'est jamais neutre et il a une certaine fonction chez la personne qui le fait. Ici, pourquoi la personne a-t-elle ce besoin de révéler aux autres son QI ? Qu'attend-elle de sa révélation ? Qu'espère-t-elle de la réaction de l'autre ? Et ça, c'est un gros, gros sujet et ça ne va pas de soi. C'est une posture idéologique et non scientifique. Après tout, on ne dévoile pas notre compte en banque aux autres, on n'affiche pas notre numérotation sanguine, notre taux de cholestérol, si on a déjà reçu des PV, notre position préférée lorsqu'on fait l'amour, si on se met les doigts dans le nez etc etc. On va répondre "mais on s'en fout !" On ne va pas non plus aller dire qu'on fait partie des 2% les plus riches de France ou que l'on est, au contraire, précaire. On se doute que dans les 2 cas, il va y avoir des réactions en face. Les médecins sont tenus au secret professionnel pour éviter que la révélation de la maladie d'une personne ne la nuise. Pourtant, une maladie, c'est une maladie et on y peut rien. Lorsqu'on dévoile quelque chose de nous, il y a donc nos attentes mais aussi comment l'autre va l'interpréter et l'utiliser. Si la conscientisation de nos attentes peut se faire, on ne peut pas savoir comment l'autre va réagir. Et l'autre n'a peut-être pas envie de savoir ! Pour ma part, j'estime qu'on ne peut pas imposer à l'autre quelque chose de nous. Il a le droit de ne pas vouloir savoir. Raff parle de révélation sur son homosexualité, son TDAH, son TSA. Mais pourquoi le dire ? On peut finir par dire qu'on est homosexuel lorsque notre famille nous tane sur notre petit copain ou copine qu'elle n'a toujours pas vu ; on peut dire à notre N+1 qu'on est TDAH parce qu'il nous reproche nos erreurs d'inattention, notre procrastination etc. On peut dire à notre N+1 qu'on est TSA parce qu'il nous reproche notre manque d'empathie, notre absence à la machine à café, notre côté froid etc. Cela sert alors à ne pas qu'on nous reproche des comportements qui relèvent de notre trouble (pour TDAH et TSA), d'autant plus que ceux-ci gênent l'avancement professionnel ou peuvent être la raison d'un licenciement. Mais sinon, pourquoi l'afficher ? Sinon, comme dit plus haut, on part dans une liste à la Prévert de tout ce qui fait nous. Ce que j'entends dans la vidéo de la semaine précédente et souvent sur les réseaux sociaux, c'est "parce que c'est une différence, c'est une spécificité". Et hop, mon point 2. Que dit la science ? 2) Est-ce que la science dit que c'est une différence ? Certainement pas. Et est-ce qu'elle dit que nos proches sont différents de nous ? Non plus, bien au contraire ! Le QI est une manifestation de la variabilité du phénotype de l'intelligence. Phrase complexe oui, mais exacte. Le QI n'est pas tout à fait la même chose que le facteur g et que l'intelligence mais s'en rapproche et souvent, les grands chercheurs sur l'intelligence acceptent de les prendre pour synonymes lorsqu'ils parlent au grand public. Oui, l'intelligence est héritable. Cette héritabilité est faible durant l'enfance (environ 0.20) et augmente au fur et à mesure de la vie adulte pour représenter environ 0.80. Ceci signifie que durant l'enfance, la manifestation de notre intelligence tient plus de notre environnement (à 0.80) que de nos gènes et qu'en grandissant, l'effet s'inverse. Au début de l'âge adulte, l'effet de l'environnement partagé au sein d'une fratrie (c'est-à-dire l'éducation des parents...) est de 0. Il existe alors l'effet de l'environnement non partagé (nos expériences propres en dehors de la famille et de nos gènes). Puis, c'est l'interaction gêne-environnement. Mais là, ça serait trop long à expliquer. Il existe des centaines, voire des milliers de gènes qui contribuent à l'intelligence et chacun intervient pour une infime part dans la variabilité du phénotype de l'intelligence. Lors de notre conception, on hérite des gènes de nos parents, certains exprimés et d'autres non exprimés par eux. Donc si on est intelligence, a fortiori très intelligent, nos gènes ne tombent pas du ciel ! On les a hérités de nos parents qui les avaient déjà. Donc nos parents ne sont pas cons pour le dire grossièrement. Nos frères et sœurs non plus ! Alors, comme je viens de le dire, on n'hérite pas des mêmes gènes non plus, sinon on serait des clones. Mais nos QI se ressemblent plus qu'entre 2 personnes prises au hasard ou avec la famille élargie. Pour être plus précise : la corrélation moyenne des scores de QI entre jumeaux monozygotes est de 0,86, entre frères et sœurs de 0,47, entre demi-frères et sœurs de 0,31 et entre cousins de 0,15. Pour info, une corrélation de 0 signifie qu'il n'existe aucun lien entre le QI d'un frère et de sa sœur ou son autre frère. Une corrélation négative signifie que plus le QI de l'un est élevé et plus le QI de l'autre est faible. Donc, si le QI des membres de notre famille n'est pas le même que le nôtre, il n'en est pas loin non plus (hors maladie génétique bien sûr). En d'autres termes, nous ne sommes pas si différents que ça au niveau du QI. Ensuite, il y a l'accouplement assortatif (assortative mating en anglais). En gros, qui s'assemble se ressemble. On peut se ressembler sur notre personnalité, nos croyances, notre taille, notre poids mais aussi notre intelligence. "L’appariement assortatif est bien plus important pour l’intelligence que pour la plupart des autres traits. Par exemple, l’appariement assortatif est d’environ 0,20 pour la taille et pour le poids, et d’environ 0,10 pour la personnalité. Pour l’intelligence, l’appariement assortatif est d’environ 0,40. De plus, l’intelligence verbale présente un appariement assortatif plus important (~ 0,50) que l’intelligence non verbale (~ 0,30), peut-être parce qu’il est plus facile d’évaluer les capacités verbales d’une personne, comme le vocabulaire, que son intelligence non verbale, comme la capacité spatiale." (Genetics and intelligence differences: five special findings, Plomin & Deary, Molecular Psychiatry volume 20, pages98-108, 2015). Donc le QI de notre conjoint(e) n'est pas si éloigné du notre. De manière statistique évidemment. Vient ensuite le travail. Est-ce que nos collègues ont un QI si éloigné du nôtre ? Les recherches montrent que certains métiers exigent un certain niveau de capacités cognitives. Par exemple, les avocats, les chimistes, les ingénieurs, les médecins ont en moyenne un QI de 125 et plus. Les managers, enseignants et comptables ont un QI au moins de 110. Les employés de bureau (secrétaire...), les policiers, les vendeurs ont un QI autour de 100. Les personnes travaillant à l'usine, les ouvriers, les agents de service, les aides soignants ont un QI entre 80 et 90 (Why g matters : the complexity of everyday life, Gottfredson, Intelligence 24, 1, 79-132, 1997). Ça peut paraître bizarre mais c'est comme ça et ça se comprend : pour exercer le métier de chirurgien, il faut avoir les ressources cognitives pour. En revanche, l'inverse n'est pas vrai : on peut avoir un haut QI et être aide-soignant ou menuisier. Dans ce cas, l'expression "qui peut le plus peut le moins" est vraie. Dans ce sens, la différence de QI peut aller jusqu'à 50 points, voire 60 points en arrière. Donc votre collègue qui exerce le même métier que vous (pas la personne qui exerce un métier moins exigeant cognitivement) a un QI proche du vôtre, dans une tranche de 10 à 20 points grand max. La société est très stratifiée par le QI et ça inclue aussi le lieu où vous habitez et ce sera mon dernier point. Le QI est extrêmement corrélé au statut socio-économique et le lieu d'habitation aussi. Les gènes qui interviennent dans l'intelligence sont les mêmes que ceux que l'on retrouve chez les personnes au statut socio-économique élevé. Alors non, la richesse ne se trouve pas directement dans nos gènes mais à travers l'intelligence qui permet d'avoir un bon statut socio-économique. Donc vos voisins ne sont pas si éloignés que vous en terme de QI, sauf si, comme pour le métier, on se "mélange" (quel terme bizarre mais pour l'instant, je n'ai rien d'autre) avec des QI plus bas. Je récapitule : Nos proches (famille, conjoint, amis, collègues, voisins) ont un QI qui n'est pas si éloigné du nôtre. Affirmer qu'on est différent d'eux apparaît alors inexact et inapproprié. C'est comme si en Asie, une personne disait à sa famille "je viens faire mon coming out : j'ai les yeux bridés". Euh, oui et alors ?! Nous aussi ! Je ne dis pas que l'on ne peut pas ressentir de différence, mais celle-ci ne provient en fait peu du QI. D'autres traits psychologiques entrent en jeu, et parfois même des troubles. Par exemple, peu d'enfants au QI élevé ont des intérêts vraiment différents des autres. Quand c'est le cas, ce peut être de l'autisme. Pas tout le temps évidemment, mais les intérêts différents ne sont pas inhérents à l'intelligence. Ils peuvent venir aussi de la famille puisqu'à cette période, l'environnement partagé a un poids important. Par ailleurs, que cherche-t-on avec cette révélation ? Et là, c'est propre à chacun.
Quel plaisir de retrouver en partie ce que j'ai tant apprécié lire dans le livre de Robert Plomin "Comment l'ADN façonne notre personnalité", une vraie pépite. Je suis d'accord avec vous sur la globalité. Et la 2e vidéo réponse de Raff n'a pas vraiment répondu aux points que j'ai soulevé dans mon commentaire. La majorité des réponses abordées contournaient le fond de mon argumentation et les autres se contentaient de reprendre mes questionnements en légitimant simplement la volonté de révéler son QI en manifestant l'incompréhension sur le côté narcissique. J'ai trouvé ça dommage. Ceci dit, merci d'avoir pris le temps d'écrire ce pavé pour nous. C'est très instructif.
Tout d'abord merci d'avoir pris le temps, c'est passionnant et j'ai appris beaucoup de choses. Pour le point numero 1, n'est-ce pas just contextuel, finalement si je vous comprend bien ? Cela pourrait etre partage, mais pas avec n'importe qui/quand. Et pour le coup je suis plutot d'accord - de mon point de vue cela peut etre partage en sachant que la personne en face est apte a recevoir ce genre d'information. Pour le point numero 2, plusieurs points : - Pourquoi partager un QI avec des proches voudrait forcement dire qu'on veut se demarquer d'eux ? Une autre intention pourrait etre de leur dire qu'il y a de bons genes dans la famille et qu'ils pourraient aussi se faire tester si ils sont curieux... puisque comme vous le dites dans nos proches il y a souvent des similarites a ce niveau. Apres tout, connaitre ses points forts dans certains domaines peut etre utile, ou on peut en avoir la simple curiosite intellectuelle. Je m'y reconnais particulierement dans ce cas puisque ce fut plusieurs fois ma reaction en abordant le sujet, j'aime bien connaitre les resultats des tests et voir un peu si ils correspondent a ce que j'en aurais dit a la louche (mais bien sur ca reste le cas anecdotique de quelqu'un qui est curieux de la psychologie en general). Ca m'est deja arrive aussi d'utiliser ces donnees pour aider des gens a voir dans quel type de travail ils auraient des facilites.. enfin il y a quand meme quelques autres pistes que celle que vous enoncez, je trouve, a parler de ces sujets. - Dans mon cas, dans ma famille il y a une branche d'un parent clairement du cote HPI et l'autre dans la norme (c'est une hypothese personelle, car tout le monde n'est pas teste). Je trouve que la difference est grande - sur beaucoup de niveaux. C'est un scenario dans lequel au quotidien, je trouve que les differences s'observent, mais j'entend que dans la plupart des cas ca n'arrive pas car comme vous le dite, l'accouplement assortatif joue (et c'est d'ailleurs mon cas a mon niveau.). Il reste cependant beaucoup d'endroit ou sentir une difference est possible, je trouve (par exemple, en faisant du caritatif, activites sportives, ou simplement au travail en collaborant avec des profils differents.) On est pas non plus completement dans son monde.. Apres le scenario ou cela aurait un sens de le partager a quelqu'un qui ne nous ressemble pas est pour le coup, tres rare effectivement. Je n'en vois pas un ou cela serait necessaire, parce que je vous rejoins sur le fait que cela genere des reactions en face. Et puis que je n'en verrais pas vraiment l'utilite. Si je devais resumer, pour moi c'est tres contextuel - cela depend beaucoup de la personne en face et de vos intentions derriere. Cela dit je pense que dans un monde parfait, on devrait pouvoir partager ce genre d'information avec le pre-suppose des deux cotes qu'il n'est pas question d'etre superieur ou inferieur, mais simplement qu'on a ses propres characteristiques. Cela semble complique 😅
@@fructisish Dans un monde parfait, est-ce que les narcissiques ne seraient préférablement pas vus comme d'innocents gentils ? Ce n'est pas une attaque personnelle, mais du coup, dans un monde parfait comme vous le citez, on ne juge plus les gens négativement pour la façon dont ils se présentent à nous ? Je ne suis pas d'accord avec vous là dessus... Comme le soulève Stéphanie plus haut, pourquoi ce besoin de révéler aux autres son QI ? Qu'attend-on de sa révélation ? Qu'espère-t-on de la réaction de l'autre ?
@@MarieMarie044 Dans un monde parfait par definition, les narcissiques n'existeraint tout simplement pas 😅. Mais je parle plutot ici je pense d'une forme de sagesse - je pense que l'information et la facon dont elle est delivree sont deux choses differentes. Meme si la maniere est mauvaise, une information reste ce qu'elle est, de la data brut qui n'a pas de valeur morale. C'est l'exercice de separer ce qui est factuel du reste, et je pene que tout ce qui est factuel devrait toujours pouvoir etre partage et recu... dans un monde ideal. Maintenant, dans la realite, l'information et surtout la maniere dont elle est delivree a de l'effet sur celui qui la recoit, c'est indeniable. Dans ma definition d'un mondee ideal, tout le monde est suffisament equilibre pour ne pas se sentir attaque personellement si quelqu'un partage une information de ce genre (donc est apte a la recevoir) - et personne ne partage ce genre d'information pour une raison narcissique. Plutot commee une info (comme je le disais dans mon poste, par curiosite, ou pour connaitre ses aptitudes pour du travail par exemple) parmi d'autres. Mais cela ne concerne pas que ce sujet, je pense que beaucoup d'informations ne sont pas partageables parce que nous avons une relation compliquee avec la realite - et ca fait parti de nous. Maintenant je m'inscris en faux pour dire que cela ne serait partageable que pour des raisons narcissiques (pour les raisons evoquees dans mon precedent message), bien que je sois d'accord pour dire que c'est tout a fait possible bien sur. Comme je le disais ausssi dans un autre message, quand vous etes intimement convaincu que ce genre de particularite ne fait pas de vous quelqu'un de meilleur qu'un autre et que vous parlez avec des gens qui pensent la meme chose, ce genre de discussions est sain et il n'y a pas de sous-entendus ou de narcissisme, du moins c'est comme ca que je le ressens.. c'est juste une data comme un autre. Mais du coup, c'est la ou je rejoint @Stephanie Aubertin, c'est tres contexctuel.
@@fructisish La data brute c'est ce qui est générées par les IA. Les êtres humains partagent des informations empruntes d'intentions, de motivations, d'attentes, et surtout, de contexte. Extraire l'information de son contexte c'est se passer d'une partie de cette information, donc de se passer d'une partie de son interprétation. Sortir automatiquement l'information de son contexte conduirait, par exemple pris totalement au hasard, à condamner à perpétuité pour légitime défense. Dans un monde idéal, on ne s'abstient pas de juger les gens sur les propos qu'ils tiennent, ni de les séparer du contexte. Auquel cas, on devient simplement des IA, froides et idiotes. Et ça ne répond toujours pas aux questions posées : pourquoi ce besoin de révéler aux autres son QI ? Qu'attend-on de sa révélation ? Qu'espère-t-on de la réaction de l'autre ?
Merci pour ton retour Raph. J'ai été surprise de voir cette vidéo react et de voir mon commentaire cité dès le départ, agréablement surprise, bien entendu. C'est vrai que dans notre société, il y a un gros tabou autour de l'intelligence. On reconnaît sans mal que tous les Hommes ne sont pas rapides, que tous les Hommes ne sont pas créatifs, que tous les Hommes ne sont pas doués en dessin... Mais on refuse catégoriquement de reconnaître que tous les Hommes ne sont pas intelligents (à travers le rejet en bloc du test de QI et du QI lui même, ou à travers la création de concepts bancals voire totalement refoulés par la science comme celui des intelligences multiples ou du HPE). A ce titre et toutes choses égales par ailleurs, on constate donc une méfiance voire une hostilité vis-à-vis des personnes qui se diraient intelligentes ou plus intelligentes que les autres, quand bien même ce soit le cas. Le problème que ce coming out pose toujours à mes yeux et qui prend en compte cet état de lard de la société, c'est cette volonté des gens à vouloir se vendre auprès des autres. Pour les recruteurs, je comprends C'est au mieux maladroit, mais parfois aussi maladroitement narcissique. Mais pour ses amis ? Je dirais sans mal dire à mes amis que j'ai battu mon record au 3x500 (grâce à un gros entraînement, forcément), mais je n'irais jamais leur dire que j'ai 10 chiffres au compteur du QI, tout comme je ne leur dirais pas que j'ai un talent inouï en dessin. Ils le savent, ils ont vu mes dessins. Ça devrait être la même chose pour l'intelligence. Je peux sans mal affirmer que je suis renseignée sur le HQI, pour autant je verrai comme une forme de défiance ou de volonté de domination qu'on me vomisse son HQI à la figure alors que je n'ai rien demandé, à partir du moment ou j'exclue l'ignorance de la personne sur le sujet. Donc l'ignorance dans mon commentaire s'adresse bien à la personne qui s'annonce et non pas à celle qui est "victime" de l'annonce. Celle-ci peut très bien être informée et mal le recevoir quand même. Tu dis que ça devrait pouvoir se faire, moi je pense que ça devrait pouvoir se voir. Et si ça ne se voit pas, ce n'est pas grave. Les gens n'ont pas besoin qu'on leur force leur perception à l'aide d'arguments factices (dans le sens ou ce n'est pas ce qu'ils avaient constatés d'eux mêmes). Le narcissisme réside à mes yeux dans la volonté de renvoyer une image spécifique à une personne, une image qui soit à la hauteur de notre ego, et en l'occurence une image qui implique une certaine supériorité intellectuelle. Faire artificiellement des gens les miroirs de notre ego, pouvoir voir dans leurs yeux ce qu'on voit en nous-mêmes. Il est là le narcissisme.
J'ai decide de souscrire a ta chaine apres avoir lu des commentaires que je trouves particulierement durs sous cette video. En particulier parce que je les trouves en forte decorelation avec la qualite et la nuance que tu proposes dans ton contenu.
Je suis tout a fait d'accord, j'ajouterai qu'au travail, on nous demande nos diplomes, et donc les ecoles d'ou l'on vient, avec toutes les connotations attachees... il y a plein de marqueurs de l'intelligence, de beaute... on pourrait dire de la performance dans tous les domaines, partout, tout le temps, d'une maniere formelle et informelle. Ca n'est pas tres logique d'en separer un arbitrairement, mais surtout, cela semble suggerer qu'il y a une notion de superiorite la ou il y a une notion de difference - avoir un haut QI, comme etre champion du monde de football, ca ne fait pas de quelqu'un un humain superieur a un autre, simplement quelqu'un qui a des particularites pour bien performer quelque part - et bien performer quelque part ne veut pas dire etre superieur aux autres, je pense que la nuance est tres importante.
J’ai déjà lu le terme « coming-out » utilisé dans la communauté dollienne pour le fait de dire qu’on s’achète des poupées et qu’on joue à la poupée en tant qu’adulte (en dehors d’un phénomène de régression d’âge psychologique). Je pense que le concept d’outing décrit parfaitement le fait de dire toute chose qui ne peut pas arriver autrement que comme un cheveux sur la soupe. D’après mon ressenti, si l’homosexualité n’est pas un problème alors l’événement du coming-out c’est juste de prendre les gens un peu par surprise et de dire quelque chose d’un peu inapproprié dans le sens où c’est rare qu’il y ait des moments appropriés pour parler de sexualité en société, de la même façon que dire « En fait je viendrais avec une poupée à la sortie ce week-end et je vais parfois prendre des moments à l’écart pour la prendre en photo » c’est une information qu’on ne peut pas souvent placer autrement que en interrompant la fluidité de la conversation par un « En fait ». Et probablement que les gens vont trouver ça bizarre qu’une personne de trente ans ait l’intention de s’éloigner de leur groupe sporadiquement pour aller jouer à la poupée. Dire qu’on est HPI va probablement se passer de la même façon. Ça va interrompre, quel que soit le sujet dont il était question juste avant qu’on le dise, et les gens vont probablement soit trouver ça un peu dérangeant, soit avoir envie de poser des questions complémentaires. Je pense qu’on a le droit d’utiliser le mot « coming-out » pour toutes les choses qui se passent de cette façon
@@Anellys_ C’est juste une question que le verbe soit pronominal ou pas non ? C’est pas la même chose si on se oute soi-même ou si on est outé par quelqu’un d’autre. Si on fait son coming-out on se oute soi-même. Je pense que le problème vient juste du fait que j’ai trop intégré le mot dans le français et que ça me paraît naturel de le conjuguer. Je parlais du fait d’annoncer soi-même une chose qui nous concerne. Personnellement je ne ressens pas de différence émotionnelle entre les différentes choses qui peuvent surprendre les gens. Des fois ils peuvent être outragés par le fait que je ne travaille pas actuellement alors que le fait que je sois mariée avec une femme passe très bien, des fois ils peuvent admettre que je sois LGBT mais asexuelle là c’est vraiment trop. C’est très difficile, pour mon en tout cas, de juger quelle information va être celle qu’il aurait mieux valu cacher. Du coup ce qui concerne les identités LGBT n’a pas une place particulière pour moi par rapport à d’autres informations
Il est fort probable qu'un haut potentiel intellectuel comprenne l'absurdité de l'orgueil et je ne vois aucun intérêt pour un hpi de s'autoexclure du groupe social dans lequel il évolue.
@@intensementpodcast Le paradoxe hpi, quand le psychologue t'annonce que t'es dans les 2% "t'a peu refaire le teste, car niveau connerie, je peux t'assurer que j'en tiens une sacrée couche"
Je suis autiste et HPI, et autant je me permet d'utiliser le terme Coming-Out pour le TSA, j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi on devrait s'identifier au fait d'être HPI? Déjà je trouve le test WAIS qui détecte le HPI ridicule et peu fiable. Je ne me sens pas plus intelligente que quiconque, plus curieuse tout au plus. Ceux qui me connaissent savent comme je suis sans avoir besoin de connaitre mon QI. Doit-on demander le QI de tout le monde pour avoir l'impression de les connaître? C'est ridicule, on n'a pas besoin de dire qu'on est HPI, car le HPI ne signifie rien, on n'est pas dans un série TV ! Faire un coming-out, c'est pour éviter de choquer ou qu'une personne ne se pose des question en nous voyant ensuite agir (par exemple en nous voyant embrasser une personne du même sexe, en voyant un autiste faire du stim etc...), mais qu'a-t-on peur que les gens voient si on ne les a pas prévenu qu'on était HPI? ben rien, ils vont rien voir du tout en fait. Ceux qui font ce coming-out veulent à la limite se la péter. ça peut-être utile à la rigueur en milieu scolaire si le HPI est associé à un trouble.
@@intensementpodcast je l'ai vu, je n'ai en revanche pas vu la vidéo précédente d'où sont issus les commentaires. Mais je reste septique quand à l'intérêt de s'identifier à un chiffre tiré d'un test controversé. C'est le concept d'identité à partir du HPI à laquelle je n'adhère pas forcément, mais je comprends que certains, de par leur histoire, aient besoin de ça pour se comprendre. Je ne nie pas vos arguments, mais je trouverai ça bizarre de devoir se présenter en fonction de notre QI.
@@lililaparessejustement, ce simple test peut révéler et faire réaliser une différence, plutôt que de subir le commun ! Le bien pensant, le juste mesuré... Complexe et vaste, comme les individualités... Dans un monde de croyances, de préconceptions et d'individualisme à, la voie est simple mais les voix trop injustes, négationiste, abjurantistes !
@@SpiritualCept l'anticonformisme n'est pas forcément lié au QI. En tout il n'y a pas de preuves de ça à ce jour. Je trouve ça juste dommage de se raccrocher à ça. Peut-être qu'un jour on va apprendre que ces tests sont foireux et inadaptés, comme on m'a découvert de précédents tests sensés évaluer l'intelligence. Et tout ceux qui se raccrochent désespérément à ça vont perdre leur identité. C'est en ça que je trouve dommage de se créer une identité à partir de ce détail. Après chacun fait avec son passé, ses besoins psy. Le HPi me permets certainement de passer pour neurotypique auprès depas mal de monde et de masquer mon autisme, mais il ne représente pas ce que je suis. J'ai cultivé mon intelligence, je ne suis pas née avec. Et ça c'est un trait de caractère qui me caractérise bien plus que mon score à ce test.
Réponse simple, clairement rédigée et d’une logique implacable😍L’anticonformisme n’est pas lié au QI et le test non seulement ne l’évalue pas mais en plus le réprime ,d’expérience personnelle.🤣 Auriez-vous la gentillesse et si ce n’est pas trop indiscret de répondre à cette question : selon vous, quel est votre trait de caractère qui vous a fait « cultiver votre intelligence »?
Franchement, je ne comprends rien de ce qui se passe... J'ai l'impression qu'on dissèque les poils d'une puce. Il est vrai que beaucoup de commentaires se sont concentrés sur la terminologie du podcast. Pour ma part, je le répète: je ne comprends pas ce raffut, hormis un affect très très personnel qu'on y place derrière. Ce qui m'intéresse dans ce podcast c'est le sujet. Point. Je comprends que certains termes soient mal pris ou mal interprétés mais de là à en faire LE sujet du podcast, non. Ou alors, il y a un passif entre certains protagonistes que je ne maîtrise pas.
Entièrement d'accord avec toit, maintenant quand-même et tu vas pouvoir m'aider sur ce point c'est que certes le test de QI est pas un diagnostique mais surtout qu'il est soi-disant sans valeur scientifique. Pourtant ce sont bien des neuropsychologues et autres qui ont une formation Scientifique qui font passer le test avec bien sûr dedans le tda-h (si on veut le faire), donc c'est quand-même pas le concierge ou autres qui nous le font passer. Et puis les échelles de calcules ont été validées et/ou acceptées par le monde scientifique, ce qui veut dire que combien même il ne le soit pas il l'est par défaut. En plus ces études sur le sujet sont biaisées car elles ne sont pas "mondiale" dans le sens où elles se cantonnent à l'Europe et aux USA quid du QI d'un indien d'Amazonie, d'un habitant du désert dans sa maison ou sa tente etc, etc parce que eux aussi sont intelligents non ?! En plus maintenant il faut à nouveau se défendre contre des mauvaises vidéos sur le sujet c'est triste quand-même encore une fois faites, pour beaucoup si pas toutes malheureusement, des non HPI.
@@vouvinch parce que tu maîtrises quoi toi ? La littérature scientifique c'est ton seul argument ? J' en ai lu mon cher sûrement autant que toi si pas plus peut-être. Et puis je suis pas là pour faire un concours de b.te donc épargne moi tes arguments vides de sens uniquement la pour faire réagir. Je sais de quoi je parle n' en déplaise à toi ou autrui.
Le test de QI doit être passé dans la langue maternelle, ou la langue la mieux maîtrisée par la personne, pour être valide, et le test est adapté culturellement pour une zone géographique précise. C’est pour cela qu’il est rarement question du QI de certaines populations parce qu’il n’existe pas de test valide pour eux. On ne s’est simplement pas donné les moyens de créer les versions du test pour eux. Quand le QI est utilisé pour aller avec un diagnostic d’autisme (ou d’autre trouble du neuro développement pour lesquels on utilise le QI comme critère de diagnostic) alors le test francophone pour la population française de métropole est utilisé dans certains pays d’Afrique où le français est une langue officielle mais en sachant que ça donne des résultats extrêmement biaisés.
@@unrealemma8724 donc on peut toute à fait traduire ces questions en Amérique du Sud ils parlent presque tous en espagnol, Brésil portugais, après les peuplades la c'est beaucoup plus dur évidemment mais globalement c'est faisable. En Suisse c'est stricte aussi on peut passer un deuxième test que 5 ans après le premier sinon c'est trop tôt.
@@NaturalThinkings4589 Ce n’est pas que une question de traduction. Les questions sont influencées par la culture. Par exemple il y a une question qui a été retirée et remplacée entre la version 3 et 4 du test français parce que c’était du vocabulaire qui concernait le fonctionnement de l’Eglise catholique, à l’époque où la question avait été inclue dans le test ça paraissait normal que les français puissent savoir ça mais les choses ont évolué, ça a arrêté d’être normal d’être catholique, alors la question a dû être changée. Du coup pour faire un test pour le Brésil par exemple (j’avoue que je ne sais pas du tout si ils en ont un) il faudrait qu’une équipe de brésiliens inventent des questions et qu’un étalonnage du test soit fait sur un échantillon de la population brésilienne. Je trouve ça bien qu’il n’y ait que les populations concernées qui puissent élaborer le test pour eux mêmes, parce que autant le QI est utile au niveau individuel, pour les diagnostics neuro, autant s’intéresser au QI de groupes de gens par rapport à d’autres groupes de gens ça m’a l’air facilement malsain et si les occidentaux voulaient faire un test de QI pour les aborigènes d’Amazonie par exemple ça me semble peut probable que ce soit pour leur diagnostiquer des TSA ou des TDAH
Il y a un truc qui me gene. De mon point de vue et comprehension, le QI est une construction scientifique base sur une courbe de gauss et des echantillonnages par groupe d age sur une population d un mm pays. Si je me trompe ne pas hesitez a me corriger, mais dans ce cas, a valeur identique de 130, le QI d un jeune de 20 ans et d une personne de 50 ans a t il le mm niveau ? Cela me semble pas comparable sinon, il n y aurait pas des attendus differents. Et puis derriere le 130, les resultats des differents subtests peuvent etre totalement differents donc se dire HPI de se fait ne veut rien dire de ses particularités fortes sans rentrer dans des details. Un sportif de haut niveau l est en general dans une discipline donnée pas dans tous les sports et cest par rapport aux personnes de la mm classe d age et avec les evolutions techniques de l epoque. Difficile de comparer un record d il y a 70 ans avec un record d aujourd hui compte tenu des conditions de vie et de nourriture et des materiaux utilises. Autre point pour reprendre le comparatif avec la taille, 2m20 c est 2m20 quelle que soit le pays ou la culture. Une question me vient mais comment on evalue le QI d une personne aveugle ou sourde? Ce ne peut etre avec un wais...Pourtant, selon la loi normale, il y a forcement des personnes HPI avec ces handicaps? En resume, de mon point de vus, se dire HPI sans plus de details ne veut rien dire de soi. Le score n etant qu une moyenne. Avoir 5 en Maths et 19 en francais a coef identique donne une moyenne de 12 et l inverse est vrai egalement... Ne pas oublier le phenomene de regression vers la moyenne....
@@corinnevig9568 alors comme d'hab oui et non 😹, c'est à dire que tout ce que tu dis est vrai, point par point ( félicitations 🎉) mais il me semble que cela ne change absolument rien à mes argumentation puisque c'est justement ce que je pense aussi . Par contre niveau taille, on a des pays et des peuples très grands ou très petits. Et donc en toute relativité leur étalonnage sera pas le même, mais ça change rien à l'expérience elle même. Enfin je m'explique probablement mal .
@@intensementpodcast Concernant la taille mm si ce n est pas le sujet il y a le cote objectif l unite de mesure le metre et un cote relatif, avoir 2m20 au Japon n aura pas les mm repercussion sue 2m20 aux USA en particulier dans une équipe de basket 😁😉. Pour ce qui est du HPI, il me semble difficile de faire un "coming out" et d en faire un argument en tant que tel. C' est connoté negativement pour de mauvaises raisons ( vient compenser un dys, tdah ou tsa non diag) ou bien corrélé a l eugenisme ainsi qu'a l heure actuelle au transhumanisme avec des individus tel Monsieur Alexandre. Plutot mettre en avant son raisonnement logique, ses capacites d abstractions et de memoire, sa rapidite d execution une fois que l on connait ses points forts. Qu en penses tu ? Je ne vois qu un seul cas ou il doit etre évoqué. C est lorsqu il peut venir expliquer pourquoi un trouble passe inaperçu pendant de nombreuses annees et un comportement perçu comme contradictoire.
@@corinnevig9568 ben en fait c'est là où nos avis divergent sur le sujet. Enfin je veux dire sur le principe du coming-out, mais je vais pas répéter ce que j'ai dit dans la vidéo. Et là où on se rejoint et peut être que je ne l'ai pas bien évoqué, oui ce serait vachement plus intéressant de détailler le truc plutôt que d'arriver avec un chiffre. Mais la encore tout est une question de perspective
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Raph, tu n'es pas responsable de la pensée intégriste des gens. Il y a un mouvement tombé dans l'excès sur le sujet du genre. Ainsi, ils criminalisent toute personnes qui n'entrent pas dans leur narratif agressif. Tu n'as pas été insultant ni méprisant... Le terme "coming out" n'est pas seulement un terme pour le sujet du genre, mais pour toute particularité personnel auto-déterminante, qui, par ailleurs, peut aussi faire l'objet d'ostracisation, sinon d'harcèlement. Le mouvement lgbt+ dessert totalement la cause de la liberté d'être en agressant à tout va et en créant des brèches dans le vivre ensemble... jusqu'à priver la liberté de parole... je ne pense pas qu'il faille t'excuser devant un parterre d'inquisiteurs vides du bulbe....
je te remercie pour ton commentaire, cependant j'ai aussi des états d'ame et j'avoue que je m'etais personnellement posé la question de l'utilisation du terme avant les critiques
Vous ne trouvez pas cette expression un peu excessive pour annoncer être un HPI ? moi si. Sans avoir la prétention de tout savoir sur cette "particularité",il ne s'agit pas d'une maladie honteuse et contagieuse ou quelque chose de consideré comme "déviant". Non mais serieux, y a pas plus grave dans la vie que d'etre HPI ? problème de riche qui n'a pas de vrais problèmes....
Mais du coup, si dès qu’on considère que quelque chose n’est pas une maladie, que ce n’est pas honteux ni contagieux ni déviant, alors ce n’est pas approprié d’utiliser le terme « coming-out » à ce sujet, on ne devrait pouvoir se outer que du covid 😂 (ou d’autre maladie contagieuse). En tout cas pour ma part, je considère que je oute des informations parce qu’elles sont surprenantes, les gens ne pouvaient pas savoir si je ne le disais pas et d’un coup je le dis. Mais c’est tout, je ne considère jamais que c’est honteux.
@@ideiagogoan Dans ton premier message tu n’as pas parlé de discrétion, tu ajoutes ça maintenant. Si on est discret sur un sujet il me semble que ça consiste à ne pas en parler, autrement dit ne pas faire de coming-out. Mais du coup où veux tu en venir ? Il me semble qu’il y a quelque chose qui ne matche pas dans ce que tu dis entre le niveau de gravité de la chose et la discrétion à ce sujet. Si quelque chose n’est pas grave, pas considéré comme déviant et pas contagieux, alors pourquoi faudrait il être discret au sujet de quelque chose qui ne pose aucun problème ?
non, mais quand des enfants sont différents, il y a isolation du groupe scolaire et harcèlement moral et physique. et en tant qu'adulte, en particulier sur des hp/tsa (troubles du spectre autistique), il peut aussi y avoir même sans en parler, isolation, harcèlement professionnel, mensonges dans le dos, et j'en passe. toute personne qui n'entrerait pas dans leur "moule". qu'on n'ose pas l'avouer parce qu'on nous a étiqueté dans la figure que nous étions différents, c'est compréhensible. lorsque des hp vivent avec des personnes de type "pn" et subissent des violences, qu'il est difficile pour ces personnes d'en sortir. la violence morale que cela peut représenter pour des femmes concernant, en plus, l'invisibilisation et/ou la charge mentale supplémentaire. les condamnations à mort, non, mais les suicides par harcèlement, oui..
Pourriez-vous developer ce que vous pensez etre fallacieux ? Nous gagnerions tous a le comprendre ! Raf est capable de reconnaitre ses erreurs si il y en a, il l'a deja fait maintes fois dans le passe... mais si vous ne donnez rien, c'est difficile de s'ameliorer !
C’est dommage que vous n’expliquiez pas pourquoi vous réagissez ainsi, votre avis compte pour des personnes dans ce média et pourrait aider chacun à évoluer sur la question.Et puis Raff utilise beaucoup le conditionnel, se pose des questions et ne fait que transcrire les questions qu’ils se posent à travers la vidéo. Intensément c’est un site qui explore, qui fait se poser des questions, où il est possible de s’exprimer librement, de se tromper…
Deux principales questions à se poser :
1) est-ce qu'il faut dévoiler des choses qui nous sont personnelles ?
2) que dit la science sur l'intelligence de nos proches ?
1) Faut-il dévoiler des choses qui nous sont personnelles ?
Ou en psychologie : quelle est la fonction du comportement ? C'est-à-dire pourquoi la personne a besoin d'agir ainsi ? En effet, un comportement (hormis les réflexes évidemment) n'est jamais neutre et il a une certaine fonction chez la personne qui le fait. Ici, pourquoi la personne a-t-elle ce besoin de révéler aux autres son QI ? Qu'attend-elle de sa révélation ? Qu'espère-t-elle de la réaction de l'autre ? Et ça, c'est un gros, gros sujet et ça ne va pas de soi. C'est une posture idéologique et non scientifique.
Après tout, on ne dévoile pas notre compte en banque aux autres, on n'affiche pas notre numérotation sanguine, notre taux de cholestérol, si on a déjà reçu des PV, notre position préférée lorsqu'on fait l'amour, si on se met les doigts dans le nez etc etc. On va répondre "mais on s'en fout !"
On ne va pas non plus aller dire qu'on fait partie des 2% les plus riches de France ou que l'on est, au contraire, précaire. On se doute que dans les 2 cas, il va y avoir des réactions en face. Les médecins sont tenus au secret professionnel pour éviter que la révélation de la maladie d'une personne ne la nuise. Pourtant, une maladie, c'est une maladie et on y peut rien.
Lorsqu'on dévoile quelque chose de nous, il y a donc nos attentes mais aussi comment l'autre va l'interpréter et l'utiliser. Si la conscientisation de nos attentes peut se faire, on ne peut pas savoir comment l'autre va réagir. Et l'autre n'a peut-être pas envie de savoir ! Pour ma part, j'estime qu'on ne peut pas imposer à l'autre quelque chose de nous. Il a le droit de ne pas vouloir savoir.
Raff parle de révélation sur son homosexualité, son TDAH, son TSA. Mais pourquoi le dire ? On peut finir par dire qu'on est homosexuel lorsque notre famille nous tane sur notre petit copain ou copine qu'elle n'a toujours pas vu ; on peut dire à notre N+1 qu'on est TDAH parce qu'il nous reproche nos erreurs d'inattention, notre procrastination etc. On peut dire à notre N+1 qu'on est TSA parce qu'il nous reproche notre manque d'empathie, notre absence à la machine à café, notre côté froid etc. Cela sert alors à ne pas qu'on nous reproche des comportements qui relèvent de notre trouble (pour TDAH et TSA), d'autant plus que ceux-ci gênent l'avancement professionnel ou peuvent être la raison d'un licenciement. Mais sinon, pourquoi l'afficher ? Sinon, comme dit plus haut, on part dans une liste à la Prévert de tout ce qui fait nous.
Ce que j'entends dans la vidéo de la semaine précédente et souvent sur les réseaux sociaux, c'est "parce que c'est une différence, c'est une spécificité". Et hop, mon point 2. Que dit la science ?
2) Est-ce que la science dit que c'est une différence ? Certainement pas. Et est-ce qu'elle dit que nos proches sont différents de nous ? Non plus, bien au contraire !
Le QI est une manifestation de la variabilité du phénotype de l'intelligence. Phrase complexe oui, mais exacte.
Le QI n'est pas tout à fait la même chose que le facteur g et que l'intelligence mais s'en rapproche et souvent, les grands chercheurs sur l'intelligence acceptent de les prendre pour synonymes lorsqu'ils parlent au grand public.
Oui, l'intelligence est héritable. Cette héritabilité est faible durant l'enfance (environ 0.20) et augmente au fur et à mesure de la vie adulte pour représenter environ 0.80. Ceci signifie que durant l'enfance, la manifestation de notre intelligence tient plus de notre environnement (à 0.80) que de nos gènes et qu'en grandissant, l'effet s'inverse. Au début de l'âge adulte, l'effet de l'environnement partagé au sein d'une fratrie (c'est-à-dire l'éducation des parents...) est de 0. Il existe alors l'effet de l'environnement non partagé (nos expériences propres en dehors de la famille et de nos gènes). Puis, c'est l'interaction gêne-environnement. Mais là, ça serait trop long à expliquer.
Il existe des centaines, voire des milliers de gènes qui contribuent à l'intelligence et chacun intervient pour une infime part dans la variabilité du phénotype de l'intelligence.
Lors de notre conception, on hérite des gènes de nos parents, certains exprimés et d'autres non exprimés par eux. Donc si on est intelligence, a fortiori très intelligent, nos gènes ne tombent pas du ciel ! On les a hérités de nos parents qui les avaient déjà. Donc nos parents ne sont pas cons pour le dire grossièrement. Nos frères et sœurs non plus ! Alors, comme je viens de le dire, on n'hérite pas des mêmes gènes non plus, sinon on serait des clones. Mais nos QI se ressemblent plus qu'entre 2 personnes prises au hasard ou avec la famille élargie. Pour être plus précise : la corrélation moyenne des scores de QI entre jumeaux monozygotes est de 0,86, entre frères et sœurs de 0,47, entre demi-frères et sœurs de 0,31 et entre cousins de 0,15. Pour info, une corrélation de 0 signifie qu'il n'existe aucun lien entre le QI d'un frère et de sa sœur ou son autre frère. Une corrélation négative signifie que plus le QI de l'un est élevé et plus le QI de l'autre est faible. Donc, si le QI des membres de notre famille n'est pas le même que le nôtre, il n'en est pas loin non plus (hors maladie génétique bien sûr). En d'autres termes, nous ne sommes pas si différents que ça au niveau du QI.
Ensuite, il y a l'accouplement assortatif (assortative mating en anglais). En gros, qui s'assemble se ressemble. On peut se ressembler sur notre personnalité, nos croyances, notre taille, notre poids mais aussi notre intelligence. "L’appariement assortatif est bien plus important pour l’intelligence que pour la plupart des autres traits. Par exemple, l’appariement assortatif est d’environ 0,20 pour la taille et pour le poids, et d’environ 0,10 pour la personnalité. Pour l’intelligence, l’appariement assortatif est d’environ 0,40. De plus, l’intelligence verbale présente un appariement assortatif plus important (~ 0,50) que l’intelligence non verbale (~ 0,30), peut-être parce qu’il est plus facile d’évaluer les capacités verbales d’une personne, comme le vocabulaire, que son intelligence non verbale, comme la capacité spatiale." (Genetics and intelligence differences: five special findings, Plomin & Deary, Molecular Psychiatry volume 20, pages98-108, 2015).
Donc le QI de notre conjoint(e) n'est pas si éloigné du notre. De manière statistique évidemment.
Vient ensuite le travail. Est-ce que nos collègues ont un QI si éloigné du nôtre ?
Les recherches montrent que certains métiers exigent un certain niveau de capacités cognitives. Par exemple, les avocats, les chimistes, les ingénieurs, les médecins ont en moyenne un QI de 125 et plus. Les managers, enseignants et comptables ont un QI au moins de 110. Les employés de bureau (secrétaire...), les policiers, les vendeurs ont un QI autour de 100. Les personnes travaillant à l'usine, les ouvriers, les agents de service, les aides soignants ont un QI entre 80 et 90 (Why g matters : the complexity of everyday life, Gottfredson, Intelligence 24, 1, 79-132, 1997). Ça peut paraître bizarre mais c'est comme ça et ça se comprend : pour exercer le métier de chirurgien, il faut avoir les ressources cognitives pour. En revanche, l'inverse n'est pas vrai : on peut avoir un haut QI et être aide-soignant ou menuisier. Dans ce cas, l'expression "qui peut le plus peut le moins" est vraie. Dans ce sens, la différence de QI peut aller jusqu'à 50 points, voire 60 points en arrière.
Donc votre collègue qui exerce le même métier que vous (pas la personne qui exerce un métier moins exigeant cognitivement) a un QI proche du vôtre, dans une tranche de 10 à 20 points grand max.
La société est très stratifiée par le QI et ça inclue aussi le lieu où vous habitez et ce sera mon dernier point. Le QI est extrêmement corrélé au statut socio-économique et le lieu d'habitation aussi. Les gènes qui interviennent dans l'intelligence sont les mêmes que ceux que l'on retrouve chez les personnes au statut socio-économique élevé. Alors non, la richesse ne se trouve pas directement dans nos gènes mais à travers l'intelligence qui permet d'avoir un bon statut socio-économique.
Donc vos voisins ne sont pas si éloignés que vous en terme de QI, sauf si, comme pour le métier, on se "mélange" (quel terme bizarre mais pour l'instant, je n'ai rien d'autre) avec des QI plus bas.
Je récapitule :
Nos proches (famille, conjoint, amis, collègues, voisins) ont un QI qui n'est pas si éloigné du nôtre. Affirmer qu'on est différent d'eux apparaît alors inexact et inapproprié. C'est comme si en Asie, une personne disait à sa famille "je viens faire mon coming out : j'ai les yeux bridés". Euh, oui et alors ?! Nous aussi !
Je ne dis pas que l'on ne peut pas ressentir de différence, mais celle-ci ne provient en fait peu du QI. D'autres traits psychologiques entrent en jeu, et parfois même des troubles. Par exemple, peu d'enfants au QI élevé ont des intérêts vraiment différents des autres. Quand c'est le cas, ce peut être de l'autisme. Pas tout le temps évidemment, mais les intérêts différents ne sont pas inhérents à l'intelligence. Ils peuvent venir aussi de la famille puisqu'à cette période, l'environnement partagé a un poids important.
Par ailleurs, que cherche-t-on avec cette révélation ? Et là, c'est propre à chacun.
Quel plaisir de retrouver en partie ce que j'ai tant apprécié lire dans le livre de Robert Plomin "Comment l'ADN façonne notre personnalité", une vraie pépite.
Je suis d'accord avec vous sur la globalité. Et la 2e vidéo réponse de Raff n'a pas vraiment répondu aux points que j'ai soulevé dans mon commentaire. La majorité des réponses abordées contournaient le fond de mon argumentation et les autres se contentaient de reprendre mes questionnements en légitimant simplement la volonté de révéler son QI en manifestant l'incompréhension sur le côté narcissique. J'ai trouvé ça dommage.
Ceci dit, merci d'avoir pris le temps d'écrire ce pavé pour nous. C'est très instructif.
Tout d'abord merci d'avoir pris le temps, c'est passionnant et j'ai appris beaucoup de choses.
Pour le point numero 1, n'est-ce pas just contextuel, finalement si je vous comprend bien ? Cela pourrait etre partage, mais pas avec n'importe qui/quand. Et pour le coup je suis plutot d'accord - de mon point de vue cela peut etre partage en sachant que la personne en face est apte a recevoir ce genre d'information.
Pour le point numero 2, plusieurs points :
- Pourquoi partager un QI avec des proches voudrait forcement dire qu'on veut se demarquer d'eux ? Une autre intention pourrait etre de leur dire qu'il y a de bons genes dans la famille et qu'ils pourraient aussi se faire tester si ils sont curieux... puisque comme vous le dites dans nos proches il y a souvent des similarites a ce niveau. Apres tout, connaitre ses points forts dans certains domaines peut etre utile, ou on peut en avoir la simple curiosite intellectuelle. Je m'y reconnais particulierement dans ce cas puisque ce fut plusieurs fois ma reaction en abordant le sujet, j'aime bien connaitre les resultats des tests et voir un peu si ils correspondent a ce que j'en aurais dit a la louche (mais bien sur ca reste le cas anecdotique de quelqu'un qui est curieux de la psychologie en general). Ca m'est deja arrive aussi d'utiliser ces donnees pour aider des gens a voir dans quel type de travail ils auraient des facilites.. enfin il y a quand meme quelques autres pistes que celle que vous enoncez, je trouve, a parler de ces sujets.
- Dans mon cas, dans ma famille il y a une branche d'un parent clairement du cote HPI et l'autre dans la norme (c'est une hypothese personelle, car tout le monde n'est pas teste). Je trouve que la difference est grande - sur beaucoup de niveaux. C'est un scenario dans lequel au quotidien, je trouve que les differences s'observent, mais j'entend que dans la plupart des cas ca n'arrive pas car comme vous le dite, l'accouplement assortatif joue (et c'est d'ailleurs mon cas a mon niveau.). Il reste cependant beaucoup d'endroit ou sentir une difference est possible, je trouve (par exemple, en faisant du caritatif, activites sportives, ou simplement au travail en collaborant avec des profils differents.) On est pas non plus completement dans son monde.. Apres le scenario ou cela aurait un sens de le partager a quelqu'un qui ne nous ressemble pas est pour le coup, tres rare effectivement. Je n'en vois pas un ou cela serait necessaire, parce que je vous rejoins sur le fait que cela genere des reactions en face. Et puis que je n'en verrais pas vraiment l'utilite.
Si je devais resumer, pour moi c'est tres contextuel - cela depend beaucoup de la personne en face et de vos intentions derriere.
Cela dit je pense que dans un monde parfait, on devrait pouvoir partager ce genre d'information avec le pre-suppose des deux cotes qu'il n'est pas question d'etre superieur ou inferieur, mais simplement qu'on a ses propres characteristiques. Cela semble complique 😅
@@fructisish Dans un monde parfait, est-ce que les narcissiques ne seraient préférablement pas vus comme d'innocents gentils ? Ce n'est pas une attaque personnelle, mais du coup, dans un monde parfait comme vous le citez, on ne juge plus les gens négativement pour la façon dont ils se présentent à nous ? Je ne suis pas d'accord avec vous là dessus...
Comme le soulève Stéphanie plus haut, pourquoi ce besoin de révéler aux autres son QI ? Qu'attend-on de sa révélation ? Qu'espère-t-on de la réaction de l'autre ?
@@MarieMarie044 Dans un monde parfait par definition, les narcissiques n'existeraint tout simplement pas 😅. Mais je parle plutot ici je pense d'une forme de sagesse - je pense que l'information et la facon dont elle est delivree sont deux choses differentes. Meme si la maniere est mauvaise, une information reste ce qu'elle est, de la data brut qui n'a pas de valeur morale. C'est l'exercice de separer ce qui est factuel du reste, et je pene que tout ce qui est factuel devrait toujours pouvoir etre partage et recu... dans un monde ideal. Maintenant, dans la realite, l'information et surtout la maniere dont elle est delivree a de l'effet sur celui qui la recoit, c'est indeniable. Dans ma definition d'un mondee ideal, tout le monde est suffisament equilibre pour ne pas se sentir attaque personellement si quelqu'un partage une information de ce genre (donc est apte a la recevoir) - et personne ne partage ce genre d'information pour une raison narcissique. Plutot commee une info (comme je le disais dans mon poste, par curiosite, ou pour connaitre ses aptitudes pour du travail par exemple) parmi d'autres. Mais cela ne concerne pas que ce sujet, je pense que beaucoup d'informations ne sont pas partageables parce que nous avons une relation compliquee avec la realite - et ca fait parti de nous.
Maintenant je m'inscris en faux pour dire que cela ne serait partageable que pour des raisons narcissiques (pour les raisons evoquees dans mon precedent message), bien que je sois d'accord pour dire que c'est tout a fait possible bien sur. Comme je le disais ausssi dans un autre message, quand vous etes intimement convaincu que ce genre de particularite ne fait pas de vous quelqu'un de meilleur qu'un autre et que vous parlez avec des gens qui pensent la meme chose, ce genre de discussions est sain et il n'y a pas de sous-entendus ou de narcissisme, du moins c'est comme ca que je le ressens.. c'est juste une data comme un autre. Mais du coup, c'est la ou je rejoint @Stephanie Aubertin, c'est tres contexctuel.
@@fructisish La data brute c'est ce qui est générées par les IA. Les êtres humains partagent des informations empruntes d'intentions, de motivations, d'attentes, et surtout, de contexte. Extraire l'information de son contexte c'est se passer d'une partie de cette information, donc de se passer d'une partie de son interprétation. Sortir automatiquement l'information de son contexte conduirait, par exemple pris totalement au hasard, à condamner à perpétuité pour légitime défense.
Dans un monde idéal, on ne s'abstient pas de juger les gens sur les propos qu'ils tiennent, ni de les séparer du contexte. Auquel cas, on devient simplement des IA, froides et idiotes.
Et ça ne répond toujours pas aux questions posées : pourquoi ce besoin de révéler aux autres son QI ? Qu'attend-on de sa révélation ? Qu'espère-t-on de la réaction de l'autre ?
Merci pour ton retour Raph. J'ai été surprise de voir cette vidéo react et de voir mon commentaire cité dès le départ, agréablement surprise, bien entendu.
C'est vrai que dans notre société, il y a un gros tabou autour de l'intelligence. On reconnaît sans mal que tous les Hommes ne sont pas rapides, que tous les Hommes ne sont pas créatifs, que tous les Hommes ne sont pas doués en dessin... Mais on refuse catégoriquement de reconnaître que tous les Hommes ne sont pas intelligents (à travers le rejet en bloc du test de QI et du QI lui même, ou à travers la création de concepts bancals voire totalement refoulés par la science comme celui des intelligences multiples ou du HPE).
A ce titre et toutes choses égales par ailleurs, on constate donc une méfiance voire une hostilité vis-à-vis des personnes qui se diraient intelligentes ou plus intelligentes que les autres, quand bien même ce soit le cas.
Le problème que ce coming out pose toujours à mes yeux et qui prend en compte cet état de lard de la société, c'est cette volonté des gens à vouloir se vendre auprès des autres. Pour les recruteurs, je comprends C'est au mieux maladroit, mais parfois aussi maladroitement narcissique. Mais pour ses amis ? Je dirais sans mal dire à mes amis que j'ai battu mon record au 3x500 (grâce à un gros entraînement, forcément), mais je n'irais jamais leur dire que j'ai 10 chiffres au compteur du QI, tout comme je ne leur dirais pas que j'ai un talent inouï en dessin. Ils le savent, ils ont vu mes dessins. Ça devrait être la même chose pour l'intelligence.
Je peux sans mal affirmer que je suis renseignée sur le HQI, pour autant je verrai comme une forme de défiance ou de volonté de domination qu'on me vomisse son HQI à la figure alors que je n'ai rien demandé, à partir du moment ou j'exclue l'ignorance de la personne sur le sujet. Donc l'ignorance dans mon commentaire s'adresse bien à la personne qui s'annonce et non pas à celle qui est "victime" de l'annonce. Celle-ci peut très bien être informée et mal le recevoir quand même.
Tu dis que ça devrait pouvoir se faire, moi je pense que ça devrait pouvoir se voir. Et si ça ne se voit pas, ce n'est pas grave. Les gens n'ont pas besoin qu'on leur force leur perception à l'aide d'arguments factices (dans le sens ou ce n'est pas ce qu'ils avaient constatés d'eux mêmes).
Le narcissisme réside à mes yeux dans la volonté de renvoyer une image spécifique à une personne, une image qui soit à la hauteur de notre ego, et en l'occurence une image qui implique une certaine supériorité intellectuelle. Faire artificiellement des gens les miroirs de notre ego, pouvoir voir dans leurs yeux ce qu'on voit en nous-mêmes. Il est là le narcissisme.
@@MarieMarie044 merci beaucoup pour cette nouvelle réponse pertinente. Même si je ne suis pas entier d'accord 😉
J'ai decide de souscrire a ta chaine apres avoir lu des commentaires que je trouves particulierement durs sous cette video. En particulier parce que je les trouves en forte decorelation avec la qualite et la nuance que tu proposes dans ton contenu.
@@fructisish merci énormément
Merci Raff !
Je suis tout a fait d'accord, j'ajouterai qu'au travail, on nous demande nos diplomes, et donc les ecoles d'ou l'on vient, avec toutes les connotations attachees... il y a plein de marqueurs de l'intelligence, de beaute... on pourrait dire de la performance dans tous les domaines, partout, tout le temps, d'une maniere formelle et informelle. Ca n'est pas tres logique d'en separer un arbitrairement, mais surtout, cela semble suggerer qu'il y a une notion de superiorite la ou il y a une notion de difference - avoir un haut QI, comme etre champion du monde de football, ca ne fait pas de quelqu'un un humain superieur a un autre, simplement quelqu'un qui a des particularites pour bien performer quelque part - et bien performer quelque part ne veut pas dire etre superieur aux autres, je pense que la nuance est tres importante.
Tout à fait
J’ai déjà lu le terme « coming-out » utilisé dans la communauté dollienne pour le fait de dire qu’on s’achète des poupées et qu’on joue à la poupée en tant qu’adulte (en dehors d’un phénomène de régression d’âge psychologique).
Je pense que le concept d’outing décrit parfaitement le fait de dire toute chose qui ne peut pas arriver autrement que comme un cheveux sur la soupe.
D’après mon ressenti, si l’homosexualité n’est pas un problème alors l’événement du coming-out c’est juste de prendre les gens un peu par surprise et de dire quelque chose d’un peu inapproprié dans le sens où c’est rare qu’il y ait des moments appropriés pour parler de sexualité en société, de la même façon que dire « En fait je viendrais avec une poupée à la sortie ce week-end et je vais parfois prendre des moments à l’écart pour la prendre en photo » c’est une information qu’on ne peut pas souvent placer autrement que en interrompant la fluidité de la conversation par un « En fait ». Et probablement que les gens vont trouver ça bizarre qu’une personne de trente ans ait l’intention de s’éloigner de leur groupe sporadiquement pour aller jouer à la poupée. Dire qu’on est HPI va probablement se passer de la même façon. Ça va interrompre, quel que soit le sujet dont il était question juste avant qu’on le dise, et les gens vont probablement soit trouver ça un peu dérangeant, soit avoir envie de poser des questions complémentaires. Je pense qu’on a le droit d’utiliser le mot « coming-out » pour toutes les choses qui se passent de cette façon
@@Anellys_ C’est juste une question que le verbe soit pronominal ou pas non ? C’est pas la même chose si on se oute soi-même ou si on est outé par quelqu’un d’autre.
Si on fait son coming-out on se oute soi-même. Je pense que le problème vient juste du fait que j’ai trop intégré le mot dans le français et que ça me paraît naturel de le conjuguer.
Je parlais du fait d’annoncer soi-même une chose qui nous concerne.
Personnellement je ne ressens pas de différence émotionnelle entre les différentes choses qui peuvent surprendre les gens. Des fois ils peuvent être outragés par le fait que je ne travaille pas actuellement alors que le fait que je sois mariée avec une femme passe très bien, des fois ils peuvent admettre que je sois LGBT mais asexuelle là c’est vraiment trop. C’est très difficile, pour mon en tout cas, de juger quelle information va être celle qu’il aurait mieux valu cacher. Du coup ce qui concerne les identités LGBT n’a pas une place particulière pour moi par rapport à d’autres informations
@@Anellys_
« C’est pas le chiffre qui compte, c’est juste d’avoir un million d’abonnés »
Il est fort probable qu'un haut potentiel intellectuel comprenne l'absurdité de l'orgueil et je ne vois aucun intérêt pour un hpi de s'autoexclure du groupe social dans lequel il évolue.
Ça paraît logique mais un HPI n'étant pas la personnalité on peut avoir toutes les combinaisons possibles
@@intensementpodcast Le paradoxe hpi, quand le psychologue t'annonce que t'es dans les 2% "t'a peu refaire le teste, car niveau connerie, je peux t'assurer que j'en tiens une sacrée couche"
Je suppose que d’autres personnes vous en ont déjà parlé mais avez vous pu visionner la vidéo de Bruce de la chaîne E penser concernant le QI?
@@Bunowa oui et un debunk se prépare 😏
Je suis autiste et HPI, et autant je me permet d'utiliser le terme Coming-Out pour le TSA, j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi on devrait s'identifier au fait d'être HPI? Déjà je trouve le test WAIS qui détecte le HPI ridicule et peu fiable. Je ne me sens pas plus intelligente que quiconque, plus curieuse tout au plus. Ceux qui me connaissent savent comme je suis sans avoir besoin de connaitre mon QI. Doit-on demander le QI de tout le monde pour avoir l'impression de les connaître? C'est ridicule, on n'a pas besoin de dire qu'on est HPI, car le HPI ne signifie rien, on n'est pas dans un série TV ! Faire un coming-out, c'est pour éviter de choquer ou qu'une personne ne se pose des question en nous voyant ensuite agir (par exemple en nous voyant embrasser une personne du même sexe, en voyant un autiste faire du stim etc...), mais qu'a-t-on peur que les gens voient si on ne les a pas prévenu qu'on était HPI? ben rien, ils vont rien voir du tout en fait. Ceux qui font ce coming-out veulent à la limite se la péter. ça peut-être utile à la rigueur en milieu scolaire si le HPI est associé à un trouble.
@@lililaparesse merci pour votre commentaire, j'espère néanmoins que vous avez regardé avant de commenter
@@intensementpodcast je l'ai vu, je n'ai en revanche pas vu la vidéo précédente d'où sont issus les commentaires. Mais je reste septique quand à l'intérêt de s'identifier à un chiffre tiré d'un test controversé. C'est le concept d'identité à partir du HPI à laquelle je n'adhère pas forcément, mais je comprends que certains, de par leur histoire, aient besoin de ça pour se comprendre. Je ne nie pas vos arguments, mais je trouverai ça bizarre de devoir se présenter en fonction de notre QI.
@@lililaparessejustement, ce simple test peut révéler et faire réaliser une différence, plutôt que de subir le commun ! Le bien pensant, le juste mesuré... Complexe et vaste, comme les individualités... Dans un monde de croyances, de préconceptions et d'individualisme à, la voie est simple mais les voix trop injustes, négationiste, abjurantistes !
@@SpiritualCept l'anticonformisme n'est pas forcément lié au QI. En tout il n'y a pas de preuves de ça à ce jour. Je trouve ça juste dommage de se raccrocher à ça. Peut-être qu'un jour on va apprendre que ces tests sont foireux et inadaptés, comme on m'a découvert de précédents tests sensés évaluer l'intelligence. Et tout ceux qui se raccrochent désespérément à ça vont perdre leur identité. C'est en ça que je trouve dommage de se créer une identité à partir de ce détail. Après chacun fait avec son passé, ses besoins psy. Le HPi me permets certainement de passer pour neurotypique auprès depas mal de monde et de masquer mon autisme, mais il ne représente pas ce que je suis. J'ai cultivé mon intelligence, je ne suis pas née avec. Et ça c'est un trait de caractère qui me caractérise bien plus que mon score à ce test.
Réponse simple, clairement rédigée et d’une logique implacable😍L’anticonformisme n’est pas lié au QI et le test non seulement ne l’évalue pas mais en plus le réprime ,d’expérience personnelle.🤣 Auriez-vous la gentillesse et si ce n’est pas trop indiscret de répondre à cette question : selon vous, quel est votre trait de caractère qui vous a fait « cultiver votre intelligence »?
Franchement, je ne comprends rien de ce qui se passe...
J'ai l'impression qu'on dissèque les poils d'une puce.
Il est vrai que beaucoup de commentaires se sont concentrés sur la terminologie du podcast. Pour ma part, je le répète: je ne comprends pas ce raffut, hormis un affect très très personnel qu'on y place derrière.
Ce qui m'intéresse dans ce podcast c'est le sujet. Point. Je comprends que certains termes soient mal pris ou mal interprétés mais de là à en faire LE sujet du podcast, non. Ou alors, il y a un passif entre certains protagonistes que je ne maîtrise pas.
c'est possible, tout est complexe, merci pour ton commentaire
Ce n'était pas la forme qui était jugée, justement mais bien la réaction à l'usage du terme !
Pourquoi avoir révélé ce qui ressemble à une agression, à une incompréhension, en tuant le débat, justement !??
Entièrement d'accord avec toit, maintenant quand-même et tu vas pouvoir m'aider sur ce point c'est que certes le test de QI est pas un diagnostique mais surtout qu'il est soi-disant sans valeur scientifique. Pourtant ce sont bien des neuropsychologues et autres qui ont une formation Scientifique qui font passer le test avec bien sûr dedans le tda-h (si on veut le faire), donc c'est quand-même pas le concierge ou autres qui nous le font passer. Et puis les échelles de calcules ont été validées et/ou acceptées par le monde scientifique, ce qui veut dire que combien même il ne le soit pas il l'est par défaut. En plus ces études sur le sujet sont biaisées car elles ne sont pas "mondiale" dans le sens où elles se cantonnent à l'Europe et aux USA quid du QI d'un indien d'Amazonie, d'un habitant du désert dans sa maison ou sa tente etc, etc parce que eux aussi sont intelligents non ?! En plus maintenant il faut à nouveau se défendre contre des mauvaises vidéos sur le sujet c'est triste quand-même encore une fois faites, pour beaucoup si pas toutes malheureusement, des non HPI.
Tu dis n'importe quoi.... lis la littérature scientifique sur le sujet avant d'avancer des choses que tu ne maîtrises pas....
@@vouvinch parce que tu maîtrises quoi toi ? La littérature scientifique c'est ton seul argument ? J' en ai lu mon cher sûrement autant que toi si pas plus peut-être. Et puis je suis pas là pour faire un concours de b.te donc épargne moi tes arguments vides de sens uniquement la pour faire réagir. Je sais de quoi je parle n' en déplaise à toi ou autrui.
Le test de QI doit être passé dans la langue maternelle, ou la langue la mieux maîtrisée par la personne, pour être valide, et le test est adapté culturellement pour une zone géographique précise. C’est pour cela qu’il est rarement question du QI de certaines populations parce qu’il n’existe pas de test valide pour eux. On ne s’est simplement pas donné les moyens de créer les versions du test pour eux. Quand le QI est utilisé pour aller avec un diagnostic d’autisme (ou d’autre trouble du neuro développement pour lesquels on utilise le QI comme critère de diagnostic) alors le test francophone pour la population française de métropole est utilisé dans certains pays d’Afrique où le français est une langue officielle mais en sachant que ça donne des résultats extrêmement biaisés.
@@unrealemma8724 donc on peut toute à fait traduire ces questions en Amérique du Sud ils parlent presque tous en espagnol, Brésil portugais, après les peuplades la c'est beaucoup plus dur évidemment mais globalement c'est faisable. En Suisse c'est stricte aussi on peut passer un deuxième test que 5 ans après le premier sinon c'est trop tôt.
@@NaturalThinkings4589 Ce n’est pas que une question de traduction. Les questions sont influencées par la culture. Par exemple il y a une question qui a été retirée et remplacée entre la version 3 et 4 du test français parce que c’était du vocabulaire qui concernait le fonctionnement de l’Eglise catholique, à l’époque où la question avait été inclue dans le test ça paraissait normal que les français puissent savoir ça mais les choses ont évolué, ça a arrêté d’être normal d’être catholique, alors la question a dû être changée. Du coup pour faire un test pour le Brésil par exemple (j’avoue que je ne sais pas du tout si ils en ont un) il faudrait qu’une équipe de brésiliens inventent des questions et qu’un étalonnage du test soit fait sur un échantillon de la population brésilienne.
Je trouve ça bien qu’il n’y ait que les populations concernées qui puissent élaborer le test pour eux mêmes, parce que autant le QI est utile au niveau individuel, pour les diagnostics neuro, autant s’intéresser au QI de groupes de gens par rapport à d’autres groupes de gens ça m’a l’air facilement malsain et si les occidentaux voulaient faire un test de QI pour les aborigènes d’Amazonie par exemple ça me semble peut probable que ce soit pour leur diagnostiquer des TSA ou des TDAH
Quand une personne ne comprend pas, elle juge. JUNG
@@gabardjean-paul3779 donc si je juge quelqu’un de raciste parce qu’il tient des propos racistes, c’est parce que je n’ai pas compris quelque chose ?
Il y a un truc qui me gene. De mon point de vue et comprehension, le QI est une construction scientifique base sur une courbe de gauss et des echantillonnages par groupe d age sur une population d un mm pays. Si je me trompe ne pas hesitez a me corriger, mais dans ce cas, a valeur identique de 130, le QI d un jeune de 20 ans et d une personne de 50 ans a t il le mm niveau ? Cela me semble pas comparable sinon, il n y aurait pas des attendus differents. Et puis derriere le 130, les resultats des differents subtests peuvent etre totalement differents donc se dire HPI de se fait ne veut rien dire de ses particularités fortes sans rentrer dans des details. Un sportif de haut niveau l est en general dans une discipline donnée pas dans tous les sports et cest par rapport aux personnes de la mm classe d age et avec les evolutions techniques de l epoque. Difficile de comparer un record d il y a 70 ans avec un record d aujourd hui compte tenu des conditions de vie et de nourriture et des materiaux utilises.
Autre point pour reprendre le comparatif avec la taille, 2m20 c est 2m20 quelle que soit le pays ou la culture.
Une question me vient mais comment on evalue le QI d une personne aveugle ou sourde? Ce ne peut etre avec un wais...Pourtant, selon la loi normale, il y a forcement des personnes HPI avec ces handicaps?
En resume, de mon point de vus, se dire HPI sans plus de details ne veut rien dire de soi. Le score n etant qu une moyenne. Avoir 5 en Maths et 19 en francais a coef identique donne une moyenne de 12 et l inverse est vrai egalement... Ne pas oublier le phenomene de regression vers la moyenne....
@@corinnevig9568 alors comme d'hab oui et non 😹, c'est à dire que tout ce que tu dis est vrai, point par point ( félicitations 🎉) mais il me semble que cela ne change absolument rien à mes argumentation puisque c'est justement ce que je pense aussi . Par contre niveau taille, on a des pays et des peuples très grands ou très petits. Et donc en toute relativité leur étalonnage sera pas le même, mais ça change rien à l'expérience elle même. Enfin je m'explique probablement mal .
@@intensementpodcast Concernant la taille mm si ce n est pas le sujet il y a le cote objectif l unite de mesure le metre et un cote relatif, avoir 2m20 au Japon n aura pas les mm repercussion sue 2m20 aux USA en particulier dans une équipe de basket 😁😉.
Pour ce qui est du HPI, il me semble difficile de faire un "coming out" et d en faire un argument en tant que tel. C' est connoté negativement pour de mauvaises raisons ( vient compenser un dys, tdah ou tsa non diag) ou bien corrélé a l eugenisme ainsi qu'a l heure actuelle au transhumanisme avec des individus tel Monsieur Alexandre.
Plutot mettre en avant son raisonnement logique, ses capacites d abstractions et de memoire, sa rapidite d execution une fois que l on connait ses points forts. Qu en penses tu ?
Je ne vois qu un seul cas ou il doit etre évoqué. C est lorsqu il peut venir expliquer pourquoi un trouble passe inaperçu pendant de nombreuses annees et un comportement perçu comme contradictoire.
@@corinnevig9568 ben en fait c'est là où nos avis divergent sur le sujet. Enfin je veux dire sur le principe du coming-out, mais je vais pas répéter ce que j'ai dit dans la vidéo. Et là où on se rejoint et peut être que je ne l'ai pas bien évoqué, oui ce serait vachement plus intéressant de détailler le truc plutôt que d'arriver avec un chiffre. Mais la encore tout est une question de perspective
Sauf que les tests QI ne sont.pas que des mesures sur ses échelles, le psychologue évalue d'autres paramètres pour ajuster les mesures du dit test !
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Raph, tu n'es pas responsable de la pensée intégriste des gens. Il y a un mouvement tombé dans l'excès sur le sujet du genre. Ainsi, ils criminalisent toute personnes qui n'entrent pas dans leur narratif agressif. Tu n'as pas été insultant ni méprisant... Le terme "coming out" n'est pas seulement un terme pour le sujet du genre, mais pour toute particularité personnel auto-déterminante, qui, par ailleurs, peut aussi faire l'objet d'ostracisation, sinon d'harcèlement. Le mouvement lgbt+ dessert totalement la cause de la liberté d'être en agressant à tout va et en créant des brèches dans le vivre ensemble... jusqu'à priver la liberté de parole... je ne pense pas qu'il faille t'excuser devant un parterre d'inquisiteurs vides du bulbe....
Inquisiteurs qui lui donnent bien raison sur le mot comming out vu l'agressivité dont ils ont fait preuve
je te remercie pour ton commentaire, cependant j'ai aussi des états d'ame et j'avoue que je m'etais personnellement posé la question de l'utilisation du terme avant les critiques
@vouvinch personne n'a agressé personne dans les commentaires. Il y a simplement eu des discussions et de la réflexion.
Vous ne trouvez pas cette expression un peu excessive pour annoncer être un HPI ? moi si.
Sans avoir la prétention de tout savoir sur cette "particularité",il ne s'agit pas d'une maladie honteuse et contagieuse ou quelque chose de consideré comme "déviant".
Non mais serieux, y a pas plus grave dans la vie que d'etre HPI ? problème de riche qui n'a pas de vrais problèmes....
@@MM-ey1bs je crois que je réponds à tout ça dans la vidéo que vous avez commenté sans regarder 😂
@@intensementpodcastune autre sorte de HPI ? Le haut potentiel inutile ! 😊
Mais du coup, si dès qu’on considère que quelque chose n’est pas une maladie, que ce n’est pas honteux ni contagieux ni déviant, alors ce n’est pas approprié d’utiliser le terme « coming-out » à ce sujet, on ne devrait pouvoir se outer que du covid 😂 (ou d’autre maladie contagieuse).
En tout cas pour ma part, je considère que je oute des informations parce qu’elles sont surprenantes, les gens ne pouvaient pas savoir si je ne le disais pas et d’un coup je le dis. Mais c’est tout, je ne considère jamais que c’est honteux.
@@unrealemma8724 Il ne faudrait pas confondre honte et discrétion, me semble-t-il...
@@ideiagogoan Dans ton premier message tu n’as pas parlé de discrétion, tu ajoutes ça maintenant.
Si on est discret sur un sujet il me semble que ça consiste à ne pas en parler, autrement dit ne pas faire de coming-out. Mais du coup où veux tu en venir ?
Il me semble qu’il y a quelque chose qui ne matche pas dans ce que tu dis entre le niveau de gravité de la chose et la discrétion à ce sujet.
Si quelque chose n’est pas grave, pas considéré comme déviant et pas contagieux, alors pourquoi faudrait il être discret au sujet de quelque chose qui ne pose aucun problème ?
Il y a eu des lois contre les HPI? Y a t il des condamnations à mort ?
non, mais quand des enfants sont différents, il y a isolation du groupe scolaire et harcèlement moral et physique. et en tant qu'adulte, en particulier sur des hp/tsa (troubles du spectre autistique), il peut aussi y avoir même sans en parler, isolation, harcèlement professionnel, mensonges dans le dos, et j'en passe. toute personne qui n'entrerait pas dans leur "moule". qu'on n'ose pas l'avouer parce qu'on nous a étiqueté dans la figure que nous étions différents, c'est compréhensible. lorsque des hp vivent avec des personnes de type "pn" et subissent des violences, qu'il est difficile pour ces personnes d'en sortir. la violence morale que cela peut représenter pour des femmes concernant, en plus, l'invisibilisation et/ou la charge mentale supplémentaire. les condamnations à mort, non, mais les suicides par harcèlement, oui..
@@ericlemoine7003 non bien entendu, c'est d'ailleurs ce que je dis et je vous invite à regarder la vidéo.
Y'a des gens qui réagissent comme vous et deviennent vite agressif parfois oui, preuve que ça gène
Le suicide pour incomprehension ou les souffrances des camisoles psy et autres, ça compte ou pas ??😢
Argument fallacieux sur argument fallacieux. Je me désolidarise de ce média.
Ceci n'est pas un aéroport, pas besoin d'annoncer votre départ
@@aegean_444 c'est gentil mais je n'annonce pas mon départ.
Sinon, avec un peu plus d'intelligence ?
Pourriez-vous developer ce que vous pensez etre fallacieux ? Nous gagnerions tous a le comprendre ! Raf est capable de reconnaitre ses erreurs si il y en a, il l'a deja fait maintes fois dans le passe... mais si vous ne donnez rien, c'est difficile de s'ameliorer !
C’est dommage que vous n’expliquiez pas pourquoi vous réagissez ainsi, votre avis compte pour des personnes dans ce média et pourrait aider chacun à évoluer sur la question.Et puis Raff utilise beaucoup le conditionnel, se pose des questions et ne fait que transcrire les questions qu’ils se posent à travers la vidéo. Intensément c’est un site qui explore, qui fait se poser des questions, où il est possible de s’exprimer librement, de se tromper…
@@sadsir je n'aurai pas répondu mieux, merci