Le vrai souci c'est le nivelement par le bas, l'éducation au Quebec valorise l'harmonie et l'organisation mais facilite la réussite, soit par la simplification soit par un assouplissement de l'évaluation. En d'autres termes, il est difficile d'échouer malgré les erreurs. C'est bon pour la confiance en soi mais pas pour l'apprentissage.
Quand j'étais au secondaire, on ne m'y a pas appris grand chose. D'un côté on m'a appris des choses inutiles comme la trigonométrie et de l'autre, on ne m'a offert aucune culture générale. Le plus gros de mon apprentissage je l'ai fait seul avec internet, grâce à ma soif d'apprendre. On avait déjà des les mêmes problèmes. J'ai eu d'excellents professeurs, mais j'en ai eu d'autres qui étaient simplement incompétents, pas toujours par leur faute. Par exemple, les livres de français étaient tellement mauvais que même le professeur n'y comprenait rien. Il y a aussi ce professeur qui a eu successivement: une classe de cuisine, une classe de morale et une classe d'informatique. Il ne connaissait rien à tout ça. Il y en avait tout de même qui n'avaient rien à faire dans une école, que ce soit par incompétence ou à cause de leur grave manque de respect pour les élèves. On met dans nos écoles des enseignants qui ne passeraient même pas les examens de leurs élèves. Pourquoi? Peut-être est-ce cette culture de la médiocrité si chère aux québécois? Les "C'est pas pire" et les "à peu près", on est bon dans ça! Et que dire des programmes pour les surdoués? Il n'y en a même plus depuis les années 1970. Un obscure politicien (le méprisable Jocelyn Berthelot) a décidé que de stimuler suffisamment les enfants à haut-potentiel c'était de "l'élitisme"! Et j'en ai personnellement payé le prix dans les années 1990-2000. Le plus gros problème, c'est que c'est parmi ces surdoués qu'on trouve les meilleurs enseignants. C'est un potentiel gâché qui a dégénéré en problème de société, à cause avant tout d'un homme mais aussi de la société qui a suivi et mit au ban les personnes les mieux à même de transmettre le savoir et les compétences aux générations futures. On peut dire que ça cadre bien avec la mentalité de nos écoles: niveler vers le bas, toujours plus bas. J'ai malgré tout de la difficulté à comprendre qu'on puisse avoir des enseignants si médiocres en français. Ce n'est pas une langue si complexe. Je n'utilise moi-même jamais de correcteur sur mon ordinateur. Il suffit d'apprendre. Et avec le temps, on se perfectionne. Alors par pitié, ne baissez pas la barre pour les nouveaux enseignants! Ça se répercuterait sur les élèves.
Je me souviens d'une enseignante au primaire qui disait "check le petit bolé" quand j'avais des 10 sur 10 en dictée alors qu'elle faisait pleins de fautes de français 😂chercher l'erreur !
@@fedayi … !!! Vraiment navrant ! Désolé d’apprendre que vous avez vous aussi souffert de la médiocrité d’un soi-disant professeur. À la même époque que vous, sans doute, j’avais observé, à mon très grand étonnement d’ailleurs, que mon vocabulaire de gamin de 13-14 ans était beaucoup plus étendu que celui de la personne chargée du cours de français dans mon école. Cela dit, depuis au moins les années 1970, les universitaires francophones diplômés - médecins, avocats, etc. - maîtrisent de moins en moins le français. Quand et s’ils s’en rendent compte, ils s’en fichent éperdument. La discipline de parler et d’écrire correctement, dans le respect des règles qui régissent la langue, a définitivement « pris le bord », @fedayi.
Bonjour de France, J'étais venu juste pour écouter le sujet titré et quelle ne fut pas ma surprise d'entendre un miroir de notre éducation nationale française à bien des égards et de regards d'ailleurs.. Suis de la génération 70, de celle désenchantée dit-on...et quel regard porte-je sur le système d'apprentissage.? Afin d'éviter d'être dans le jugement et de rester au plus parfaitement impartiale et objective, je fais direct un copier coller de votre commentaire right now. Cf : go and read x's comment. Pour ma part, il arrive de tomber sur des jeunes qui ne sont pas nivelés par le bas, j'en ignore la raison. Pourquoi ce gamin entre dans la case du nivellement par le bas et pourquoi l'autre gamin non ? J'ai quelques pistes mais rien de très probant. Pourquoi je ne suis pas rentrée dans la case? Suis-je pour autant meilleure, plus épanouie et heureuse ? Excepté de posséder une bonne capacité d'adaptation et de pouvoir quand je le veux bien anticiper, je ne vois pas encore clairement ce qu'a pu m'apporter cette soif d'apprendre tout l'temps sur tout et telle une bête très affamée de connaissances, de chercher à répondre à tous mes pourquois dont qui traîne depuis des années et pour lequel j'ai pas encore trouvé de "parce-que". J'ai un souvenir de moi dans une école primaire il y a longtemps. La maîtresse posait des questions et j'avais les réponses mais je ne levais jamais le doigt car il était à l'époque très mal vu de savoir. L'époque a-t-elle changé..? Je me souviens de moi m'ennuyant souvent au point de rêver et de ne plus écouter les cours. Je me souviens également qu'un jour, j'ai levé le doigt et ma réponse était mauvaise a dit le professeur alors je n'ai plus levé le doigt et l'ai mis à profit de dessins et d'écriture de poèmes pendant les cours, un œil sur le professeur et l'autre vers la fenêtre et il m'est arrivée également d'être intéressée. Existe-t-il une mauvaise réponse..? Si oui, existe-t-il de mauvaises questions..? Si non, alors il y a de l'Espoir. J'ai souvent entendu que je cherchais trop à comprendre les choses et que je devrais arrêter d'essayer. Mais pas qu'à l'école, partout ailleurs aussi par ceux et celles qui sont sortis des écoles. À quelques exceptions près, quand même. Il m'a fallue arriver jusque 51 ans pour comprendre que je n'entrais pas dans les cases sauf si j'ai envie d'y entrer. Et pour avoir envie d'y entrer, il faut que cette case comporte un seul "pourquoi". Pas le genre de pourquoi qui se trouve dans les dictionnaires malheureusement parfois. Dans mon dictionnaire personnel, j'en suis à la lettre M..Voyez bien d'où vient le problème. Je me souviens adorer les mathématiques.. Enfin surtout l'algèbre qui n'était pas une géométrie variable. À la question combien font 2 +2, je répondais 4,..et point final à la ligne et au suivant. Et c'était cool jusqu'au jour où j'ai répondu "ça fait 5..". Aie aie aie.. Alors j'ai été en retenue pour avoir oublié de retenir cette mauvaise réponse. J'ai jamais aimé le chiffre pi parce-que j'étais incapable de retenir tous les chiffres derrière sa virgule. Puis aujourd'hui, je l'adore parce-que j'ai retenu tous ses chiffres derrière sa virgule. Quand j'ai passé mon baccalauréat, j'ai été très surprise d'obtenir 17 en français car j'avais pas compris le mot boutade lancé par l'examinatrice. J'ai été surprise d'obtenir 10 en anglais, j'avais pas compris ce que la bière venait faire dans ce thème illustré, image sortie du chapeau sur laquelle je devais parler pendant 15 minutes sans m'interrompre. Je me souviens également de quelques professeurs. Oh je peux bien les nommer, il y a prescription. Celui qui m'a appris "Manureva", celle qui est a créé un lien après mon énième déménagement, de celui qui venant d'être insulté par un de ma classe,a eu la classe après s'être enfermé dans 5 minutes de silence, de nous regarder, sourire et nous dire que nous étions une classe formidable et pleine d'espoir, de celle qui m'a dit qu'un enterrement n'était pas un bon motif d'absence, de celui qui m'a empêchée face à ma réaction de faire mon sac et de me casser devant une attitude intolérable, de celle qui m'a dit en me jetant ma copie à la face que jamais je ne pourrais obtenir mon bac, etc pour ceux et celles là.. De celui qui m'a amenée à faire une fac d'anglais et de celle qui le premier jour de fac a dit publiquement dans l'amphi qu'avec le bac G obtenu, m'a demandée ce que je faisais ici et qu'en aucun cas, je n'y avais ma place et a éclaté de rire, de ceux et celles aussi qui plus tard, pourtant devenue leurs collègues.., ont tout dit et fait afin de m'exclure du groupe et de me montrer la voix à suivre et qui n'aimait pas ma façon bien personnelle d'enseigner. La dernière principale, pourtant une personne que je comprenais et respectais, m'a préparée au Covid 19 en alertant ses paires par une simple lettre qui s'est malencontreusement retrouvée dans ma boîte aux lettres. Quel choc de lire des propos allant à l'encontre de sa toute récente notation parfaite de 20 sur 20 quant à l'exercice de ma fonction.. Quelle leçon !.. Bref, afin de conclure, j'ai compris que la haine gratuite était du genre humain et qu'il n'y avait aucun " parce que" légal pour justifier ça, leurs jeter la pierre ? Bof, aucune utilité. Mais continuer à vivre et aimer les enfants qui résident en chacun de nous, ça je peux encore faire. On, ce fameux "on",dit de moi que je suis complètement barrée mais je m'en fiche pour rester polie. Je n'ai jamais fait de mal avec intention de le faire, au contraire mais sans doute, tous ces maîtres et maîtresses, professeurs et l'toutime n'ont jamais eu l'intention non plus de le faire. Voilà, c'est ma réponse,qui n'en ai pas une mais qui est la mienne.
@@kathiexavier-carvalhal3782 je compatis pour votre parcours difficile. Le mien a été difficile aussi. C'est le cas de la plupart des "zèbres", surtout dans un environnement scolaire comme ceux qu'on a connu.
@@fedayi je te comprends. En sixième année primaire, j'ai un professeur qui a dit devant la classe entière qu'il savait que je trichais en remplissant d'avance les cahiers chez moi parce que j'étais plus vite que le reste de la classe, même quand je travaillais seul pendant les travaux d'équipe. Cela m'a complètement brisé, je n'ai plus jamais fournit un effort pour le système d'éducation par la suite. Heureusement, j'ai pu passer mes années secondaires avec brio parce que la majorité des matières m'intéressaient. Quand, enfant, un mentor auquel tu fais confiance te fais sentir que ton intelligence est anormale et qu'on prend pour acquis que tu triches pour y arriver, c'est très dommageable. Encore aujourd'hui, j'ai beaucoup de problème par rapport à ma propre perception. Ces paroles vont me suivre toute ma vie, et j'en ai 34 aujourd'hui. - Jonathan
Les étudiants sont le produit du système et reflètent l'image de leurs enseignants. Je suis de retour au collège, je suis dans la cinquantaine et c'est un choc de voir des étudiants quasi- analphabètes et des professeurs qui font 10 fautes d'orthographe par phrase.
Ouin... un dyslexique de 43 ans qui s'ai rendu après 6 ans de cegep pour pas de diplôme au bout du compte... la dyslexie ça n'existait pas à l'époque... je suis entré dans le local d'épreuve uniforme de français... je me suis assis devant une page blanche quelques minutes... et je suis retourné au travail... j'ai acheté un immeuble à revenu... je suis rentier de mon immeuble "retraité" depuis que j'ai 36 ans... j'habite une maison en campagne toute payer... je fais des fautes de français. 😉🌱
Cher Monsieur Baillargeon, vous savez pertinemment que, aujourd’hui, TOUT part à vau-l’eau. Vous le savez ! Alors, votre rêve de redresser la barre de l’apprentissage du français risque de passer à la trappe. Aussi louable soit-il. Car, vous l’avez souligné, à demi-mot, oui, la culture générale est tristement lacunaire au Québec. Et ce n’est pas nouveau. Je ne vous l’apprends pas. Or les priorités actuelles sont clairement et tristement ailleurs. Force et courage à vous. Force et courage à moi aussi.
C’est triste parce que ma mère qui a 99 ans écrit sans faute et elle a fait une septième année dans les écoles de rangs ou la maîtresse enseignait à sept cours de la première à la septième année. 🥲
Cela ne m'étonne pas! On veut toujours courir avant d'apprendre à marcher! Il existe beaucoup d'absurdité dans le réseau de l'enseignement aujourd'hui! J'ai oeuvré pendant de nombreuses années dans ce milieu autant en tant qu'enseignant qu'en tant que directeur et c'est pour cette raison que j'ai quitté ce réseau! On me trouvait trop exigeant et déraisonnable! Les gens compétents ne veulent plus adhérer à ce sytème d'éducation. Après tout! Où est la fierté de soi en tant qu'éducateur lorsqu'on est forcé à niveler par le bas des étudiants avec un potentiel absolument hors du commun?
je ne suis pas étonné l'école n'est pas un lieu d'apprentissage. Pour nos gouvernements, l'école est une grande usine pour transformer le citoyen en travailleur bon marché pour le marché économique.
Si le but premier du système d'éducation était, plutôt que de faire des travailleurs, serait de former des bons citoyens... le travail viendra... mais au moins ils auront appris à cuisiner sainement, faire de l'activité physique, comment aller voter, comment faire des économies/rapport d'impôt... Ha! et pas violer autrui aussi... Les base quoi... 😉🌱
Entoures de 370 millions d'anglophones sur ce continent...tres....tres ...difficile....surtout que les offres d emplois exgent les deux langues Anglais-Francais...
C'est un constat qui vaut sans doute pour toute la francophonie, car j'ai l'impression que la situation est la même en France, où je vis. En revanche, même sans connaître la situation au Québec, j'ai l'intuition que l'expression "analphabètes fonctionnels" est exagérée. Je parlerais plutôt d'"illettrés fonctionnels"... Le mot reste fort et, ce qui est dramatique, c'est qu'il n'exagère pas du tout la réalité.
Ce qui revient à niveler vers le bas et appauvrir notre langue. Il n'y a pas de règles absurdes, seulement des gens qui les trouvent absurdes parce qu'ils ne maîtrisent pas l'orthographe et la grammaire. Un exemple simple: le mot oignon. Le "i" de oignon, ce n'est pas une absurdité. C'est simplement que cette lettre fait partie de la consonne "ign". Mais les enseignants, par ignorance, expliquent que le i est muet et qu'il est suivi de la consonne "gn". Ce n'est même pas une "exception". C'est simplement le dernier mot de la langue française qui l'utilise encore.
Ce discours me semble bien injuste envers les étudiants-es au programme d'enseignement. J'ai corrigé leurs travaux pendant quelques années. On leur enlevait un point par erreur, jusqu'à concurrence de dix points. Dix erreurs, dans un travail de 20 pages, je n'appelle plus cela des erreurs, mais des coquilles. Les écrivains en font, et font corriger leurs textes avant l'impression. La très grande majorité des étudiantes.ts faisaient des efforts considérables pour éviter les erreurs. Parce que perdre 10 points, c'est perdre les notes de A+ et A, avant même de corriger le reste. Et pour obtenir des bourses d'excellence, il faut souvent une moyenne de A.
Mais, Monsieur Cloutier, personne n’a rejeté la faute sur ces étudiants ! Il me semble qu’on a plutôt clairement dit que ce sont les réformes successives défaillantes de l’enseignement qui en sont responsables.
@@Acd-Efz J'ai bien l'impression que c'était de cette compréhension et des nuances auxquels ils faisaient référencent dans cette entrevue qu'il est question ici. ;)
Être fier de sa langue devrait être synonyme de maîtrise de celle-ci mais ce n'est pas le cas malheureusement chez nous. Autrement dit, nous sommes fiers et protégeons une langue que nous nous refusons de maîtriser, quelque peu contradictoire.
Le problème est la langue québécoise qui ne respecte aucune règles grammaticales de la langue française. Les Québécois tiennent beaucoup à une langue qu'ils parlent ``tout croche.
C'est que notre langue parlée est un mélange de picard, de français, de charentais et saupoudrer d'anglais. Encore, faudrait-il le reconnaître. Je suis très fier de ma langue parlée, mais elle est bien différente de ma langue écrite.
@@Ptitnain2 Vous tenez à une langue parlée qui ne respecte aucune règles de la grammaire française, et vous vous attendez à bien l'écrire. Commencez d'abord à bien la maitriser à l'oral.
Le vrai souci c'est le nivelement par le bas, l'éducation au Quebec valorise l'harmonie et l'organisation mais facilite la réussite, soit par la simplification soit par un assouplissement de l'évaluation. En d'autres termes, il est difficile d'échouer malgré les erreurs. C'est bon pour la confiance en soi mais pas pour l'apprentissage.
Normand Baillargeon un grand intellectuel du Québec, toujours passionnant à lire dans Le Devoir.
Très intéressant M. Baillargeon et excellentes questions de l’animatrice !
Quand j'étais au secondaire, on ne m'y a pas appris grand chose. D'un côté on m'a appris des choses inutiles comme la trigonométrie et de l'autre, on ne m'a offert aucune culture générale. Le plus gros de mon apprentissage je l'ai fait seul avec internet, grâce à ma soif d'apprendre.
On avait déjà des les mêmes problèmes. J'ai eu d'excellents professeurs, mais j'en ai eu d'autres qui étaient simplement incompétents, pas toujours par leur faute. Par exemple, les livres de français étaient tellement mauvais que même le professeur n'y comprenait rien. Il y a aussi ce professeur qui a eu successivement: une classe de cuisine, une classe de morale et une classe d'informatique. Il ne connaissait rien à tout ça. Il y en avait tout de même qui n'avaient rien à faire dans une école, que ce soit par incompétence ou à cause de leur grave manque de respect pour les élèves.
On met dans nos écoles des enseignants qui ne passeraient même pas les examens de leurs élèves. Pourquoi? Peut-être est-ce cette culture de la médiocrité si chère aux québécois? Les "C'est pas pire" et les "à peu près", on est bon dans ça!
Et que dire des programmes pour les surdoués? Il n'y en a même plus depuis les années 1970. Un obscure politicien (le méprisable Jocelyn Berthelot) a décidé que de stimuler suffisamment les enfants à haut-potentiel c'était de "l'élitisme"! Et j'en ai personnellement payé le prix dans les années 1990-2000. Le plus gros problème, c'est que c'est parmi ces surdoués qu'on trouve les meilleurs enseignants. C'est un potentiel gâché qui a dégénéré en problème de société, à cause avant tout d'un homme mais aussi de la société qui a suivi et mit au ban les personnes les mieux à même de transmettre le savoir et les compétences aux générations futures. On peut dire que ça cadre bien avec la mentalité de nos écoles: niveler vers le bas, toujours plus bas.
J'ai malgré tout de la difficulté à comprendre qu'on puisse avoir des enseignants si médiocres en français. Ce n'est pas une langue si complexe. Je n'utilise moi-même jamais de correcteur sur mon ordinateur. Il suffit d'apprendre. Et avec le temps, on se perfectionne. Alors par pitié, ne baissez pas la barre pour les nouveaux enseignants! Ça se répercuterait sur les élèves.
Je me souviens d'une enseignante au primaire qui disait "check le petit bolé" quand j'avais des 10 sur 10 en dictée alors qu'elle faisait pleins de fautes de français 😂chercher l'erreur !
@@fedayi … !!! Vraiment navrant ! Désolé d’apprendre que vous avez vous aussi souffert de la médiocrité d’un soi-disant professeur.
À la même époque que vous, sans doute, j’avais observé, à mon très grand étonnement d’ailleurs, que mon vocabulaire de gamin de 13-14 ans était beaucoup plus étendu que celui de la personne chargée du cours de français dans mon école.
Cela dit, depuis au moins les années 1970, les universitaires francophones diplômés - médecins, avocats, etc. - maîtrisent de moins en moins le français. Quand et s’ils s’en rendent compte, ils s’en fichent éperdument.
La discipline de parler et d’écrire correctement, dans le respect des règles qui régissent la langue, a définitivement « pris le bord », @fedayi.
Bonjour de France,
J'étais venu juste pour écouter le sujet titré et quelle ne fut pas ma surprise d'entendre un miroir de notre éducation nationale française à bien des égards et de regards d'ailleurs..
Suis de la génération 70, de celle désenchantée dit-on...et quel regard porte-je sur le système d'apprentissage.?
Afin d'éviter d'être dans le jugement et de rester au plus parfaitement impartiale et objective, je fais direct un copier coller de votre commentaire right now.
Cf : go and read x's comment.
Pour ma part, il arrive de tomber sur des jeunes qui ne sont pas nivelés par le bas, j'en ignore la raison.
Pourquoi ce gamin entre dans la case du nivellement par le bas et pourquoi l'autre gamin non ?
J'ai quelques pistes mais rien de très probant.
Pourquoi je ne suis pas rentrée dans la case? Suis-je pour autant meilleure, plus épanouie et heureuse ?
Excepté de posséder une bonne capacité d'adaptation et de pouvoir quand je le veux bien anticiper, je ne vois pas encore clairement ce qu'a pu m'apporter cette soif d'apprendre tout l'temps sur tout et telle une bête très affamée de connaissances, de chercher à répondre à tous mes pourquois dont qui traîne depuis des années et pour lequel j'ai pas encore trouvé de "parce-que".
J'ai un souvenir de moi dans une école primaire il y a longtemps.
La maîtresse posait des questions et j'avais les réponses mais je ne levais jamais le doigt car il était à l'époque très mal vu de savoir. L'époque a-t-elle changé..?
Je me souviens de moi m'ennuyant souvent au point de rêver et de ne plus écouter les cours.
Je me souviens également qu'un jour, j'ai levé le doigt et ma réponse était mauvaise a dit le professeur alors je n'ai plus levé le doigt et l'ai mis à profit de dessins et d'écriture de poèmes pendant les cours, un œil sur le professeur et l'autre vers la fenêtre et il m'est arrivée également d'être intéressée.
Existe-t-il une mauvaise réponse..? Si oui, existe-t-il de mauvaises questions..? Si non, alors il y a de l'Espoir.
J'ai souvent entendu que je cherchais trop à comprendre les choses et que je devrais arrêter d'essayer. Mais pas qu'à l'école, partout ailleurs aussi par ceux et celles qui sont sortis des écoles.
À quelques exceptions près, quand même.
Il m'a fallue arriver jusque 51 ans pour comprendre que je n'entrais pas dans les cases sauf si j'ai envie d'y entrer. Et pour avoir envie d'y entrer, il faut que cette case comporte un seul "pourquoi".
Pas le genre de pourquoi qui se trouve dans les dictionnaires malheureusement parfois.
Dans mon dictionnaire personnel, j'en suis à la lettre M..Voyez bien d'où vient le problème.
Je me souviens adorer les mathématiques.. Enfin surtout l'algèbre qui n'était pas une géométrie variable.
À la question combien font 2 +2, je répondais 4,..et point final à la ligne et au suivant. Et c'était cool jusqu'au jour où j'ai répondu "ça fait 5..".
Aie aie aie.. Alors j'ai été en retenue pour avoir oublié de retenir cette mauvaise réponse.
J'ai jamais aimé le chiffre pi parce-que j'étais incapable de retenir tous les chiffres derrière sa virgule.
Puis aujourd'hui, je l'adore parce-que j'ai retenu tous ses chiffres derrière sa virgule.
Quand j'ai passé mon baccalauréat, j'ai été très surprise d'obtenir 17 en français car j'avais pas compris le mot boutade lancé par l'examinatrice.
J'ai été surprise d'obtenir 10 en anglais, j'avais pas compris ce que la bière venait faire dans ce thème illustré, image sortie du chapeau sur laquelle je devais parler pendant 15 minutes sans m'interrompre.
Je me souviens également de quelques professeurs.
Oh je peux bien les nommer, il y a prescription.
Celui qui m'a appris "Manureva", celle qui est a créé un lien après mon énième déménagement, de celui qui venant d'être insulté par un de ma classe,a eu la classe après s'être enfermé dans 5 minutes de silence, de nous regarder, sourire et nous dire que nous étions une classe formidable et pleine d'espoir, de celle qui m'a dit qu'un enterrement n'était pas un bon motif d'absence, de celui qui m'a empêchée face à ma réaction de faire mon sac et de me casser devant une attitude intolérable, de celle qui m'a dit en me jetant ma copie à la face que jamais je ne pourrais obtenir mon bac, etc pour ceux et celles là..
De celui qui m'a amenée à faire une fac d'anglais et de celle qui le premier jour de fac a dit publiquement dans l'amphi qu'avec le bac G obtenu, m'a demandée ce que je faisais ici et qu'en aucun cas, je n'y avais ma place et a éclaté de rire, de ceux et celles aussi qui plus tard, pourtant devenue leurs collègues.., ont tout dit et fait afin de m'exclure du groupe et de me montrer la voix à suivre et qui n'aimait pas ma façon bien personnelle d'enseigner.
La dernière principale, pourtant une personne que je comprenais et respectais, m'a préparée au Covid 19 en alertant ses paires par une simple lettre qui s'est malencontreusement retrouvée dans ma boîte aux lettres.
Quel choc de lire des propos allant à l'encontre de sa toute récente notation parfaite de 20 sur 20 quant à l'exercice de ma fonction.. Quelle leçon !..
Bref, afin de conclure, j'ai compris que la haine gratuite était du genre humain et qu'il n'y avait aucun " parce que" légal pour justifier ça, leurs jeter la pierre ? Bof, aucune utilité.
Mais continuer à vivre et aimer les enfants qui résident en chacun de nous, ça je peux encore faire.
On, ce fameux "on",dit de moi que je suis complètement barrée mais je m'en fiche pour rester polie.
Je n'ai jamais fait de mal avec intention de le faire, au contraire mais sans doute, tous ces maîtres et maîtresses, professeurs et l'toutime n'ont jamais eu l'intention non plus de le faire.
Voilà, c'est ma réponse,qui n'en ai pas une mais qui est la mienne.
@@kathiexavier-carvalhal3782 je compatis pour votre parcours difficile. Le mien a été difficile aussi. C'est le cas de la plupart des "zèbres", surtout dans un environnement scolaire comme ceux qu'on a connu.
@@fedayi je te comprends. En sixième année primaire, j'ai un professeur qui a dit devant la classe entière qu'il savait que je trichais en remplissant d'avance les cahiers chez moi parce que j'étais plus vite que le reste de la classe, même quand je travaillais seul pendant les travaux d'équipe. Cela m'a complètement brisé, je n'ai plus jamais fournit un effort pour le système d'éducation par la suite. Heureusement, j'ai pu passer mes années secondaires avec brio parce que la majorité des matières m'intéressaient. Quand, enfant, un mentor auquel tu fais confiance te fais sentir que ton intelligence est anormale et qu'on prend pour acquis que tu triches pour y arriver, c'est très dommageable.
Encore aujourd'hui, j'ai beaucoup de problème par rapport à ma propre perception. Ces paroles vont me suivre toute ma vie, et j'en ai 34 aujourd'hui. - Jonathan
Les étudiants sont le produit du système et reflètent l'image de leurs enseignants. Je suis de retour au collège, je suis dans la cinquantaine et c'est un choc de voir des étudiants quasi- analphabètes et des professeurs qui font 10 fautes d'orthographe par phrase.
Je suis entièrement d'accord. Excellente entrevue.
Ouin... un dyslexique de 43 ans qui s'ai rendu après 6 ans de cegep pour pas de diplôme au bout du compte... la dyslexie ça n'existait pas à l'époque... je suis entré dans le local d'épreuve uniforme de français... je me suis assis devant une page blanche quelques minutes... et je suis retourné au travail... j'ai acheté un immeuble à revenu... je suis rentier de mon immeuble "retraité" depuis que j'ai 36 ans... j'habite une maison en campagne toute payer... je fais des fautes de français. 😉🌱
Cher Monsieur Baillargeon, vous savez pertinemment que, aujourd’hui, TOUT part à vau-l’eau. Vous le savez !
Alors, votre rêve de redresser la barre de l’apprentissage du français risque de passer à la trappe. Aussi louable soit-il.
Car, vous l’avez souligné, à demi-mot, oui, la culture générale est tristement lacunaire au Québec. Et ce n’est pas nouveau. Je ne vous l’apprends pas.
Or les priorités actuelles sont clairement et tristement ailleurs.
Force et courage à vous.
Force et courage à moi aussi.
C’est triste parce que ma mère qui a 99 ans écrit sans faute et elle a fait une septième année dans les écoles de rangs ou la maîtresse enseignait à sept cours de la première à la septième année. 🥲
Cela ne m'étonne pas! On veut toujours courir avant d'apprendre à marcher! Il existe beaucoup d'absurdité dans le réseau de l'enseignement aujourd'hui! J'ai oeuvré pendant de nombreuses années dans ce milieu autant en tant qu'enseignant qu'en tant que directeur et c'est pour cette raison que j'ai quitté ce réseau! On me trouvait trop exigeant et déraisonnable! Les gens compétents ne veulent plus adhérer à ce sytème d'éducation. Après tout! Où est la fierté de soi en tant qu'éducateur lorsqu'on est forcé à niveler par le bas des étudiants avec un potentiel absolument hors du commun?
je ne suis pas étonné l'école n'est pas un lieu d'apprentissage. Pour nos gouvernements, l'école est une grande usine pour transformer le citoyen en travailleur bon marché pour le marché économique.
Si le but premier du système d'éducation était, plutôt que de faire des travailleurs, serait de former des bons citoyens... le travail viendra... mais au moins ils auront appris à cuisiner sainement, faire de l'activité physique, comment aller voter, comment faire des économies/rapport d'impôt... Ha! et pas violer autrui aussi... Les base quoi... 😉🌱
Entoures de 370 millions d'anglophones sur ce continent...tres....tres ...difficile....surtout que les offres d emplois exgent les deux langues Anglais-Francais...
C'est un constat qui vaut sans doute pour toute la francophonie, car j'ai l'impression que la situation est la même en France, où je vis.
En revanche, même sans connaître la situation au Québec, j'ai l'intuition que l'expression "analphabètes fonctionnels" est exagérée. Je parlerais plutôt d'"illettrés fonctionnels"... Le mot reste fort et, ce qui est dramatique, c'est qu'il n'exagère pas du tout la réalité.
La solution, simplifier les règles absurdes
Ce qui revient à niveler vers le bas et appauvrir notre langue. Il n'y a pas de règles absurdes, seulement des gens qui les trouvent absurdes parce qu'ils ne maîtrisent pas l'orthographe et la grammaire.
Un exemple simple: le mot oignon. Le "i" de oignon, ce n'est pas une absurdité. C'est simplement que cette lettre fait partie de la consonne "ign". Mais les enseignants, par ignorance, expliquent que le i est muet et qu'il est suivi de la consonne "gn". Ce n'est même pas une "exception". C'est simplement le dernier mot de la langue française qui l'utilise encore.
Ce discours me semble bien injuste envers les étudiants-es au programme d'enseignement. J'ai corrigé leurs travaux pendant quelques années. On leur enlevait un point par erreur, jusqu'à concurrence de dix points. Dix erreurs, dans un travail de 20 pages, je n'appelle plus cela des erreurs, mais des coquilles. Les écrivains en font, et font corriger leurs textes avant l'impression. La très grande majorité des étudiantes.ts faisaient des efforts considérables pour éviter les erreurs. Parce que perdre 10 points, c'est perdre les notes de A+ et A, avant même de corriger le reste. Et pour obtenir des bourses d'excellence, il faut souvent une moyenne de A.
Mais, Monsieur Cloutier, personne n’a rejeté la faute sur ces étudiants !
Il me semble qu’on a plutôt clairement dit que ce sont les réformes successives défaillantes de l’enseignement qui en sont responsables.
@@Acd-Efz J'ai bien l'impression que c'était de cette compréhension et des nuances auxquels ils faisaient référencent dans cette entrevue qu'il est question ici. ;)
Être fier de sa langue devrait être synonyme de maîtrise de celle-ci mais ce n'est pas le cas malheureusement chez nous. Autrement dit, nous sommes fiers et protégeons une langue que nous nous refusons de maîtriser, quelque peu contradictoire.
Encore faudrait-il reconnaître notre langue, on en parle une et on en écrit une autre.
Et on dit qu'au Québec 45 pour cent des Québécois pure laines sont parfaitement bilingues LOL.
Le problème est la langue québécoise qui ne respecte aucune règles grammaticales de la langue française. Les Québécois tiennent beaucoup à une langue qu'ils parlent ``tout croche.
Ne parle pas trop vite. Je me souviens que les albums de Tintin édités en joual québécois ont provoqué un scandale.
@@sg39g je ne savais pas que Tintin était paru en joual ! Je le découvre à l’instant !
Que Dieu m’en préserve !
Aucun rapport !!!!!!
C'est que notre langue parlée est un mélange de picard, de français, de charentais et saupoudrer d'anglais. Encore, faudrait-il le reconnaître. Je suis très fier de ma langue parlée, mais elle est bien différente de ma langue écrite.
@@Ptitnain2 Vous tenez à une langue parlée qui ne respecte aucune règles de la grammaire française, et vous vous attendez à bien l'écrire. Commencez d'abord à bien la maitriser à l'oral.