Lorsque les gènes sont liés, il est potentiellement possible qu'il n'y ait pas de crossing-over. Cependant cette situation est rare et concerne uniquement les gènes liés dont les locus sur le chromosome sont très proches l'un de l'autre. Sans entrer dans le détail, la probabilité d'un crossing-over augmente lorsque la distance entre les 2 gènes liés augmente (cette distance est évaluée en unités centimorgan ; 1 cM correspond à 1% de recombinaison). Dans le cas de gènes liés, certaines méioses se déroulent sans brassages intrachromosomiques (crossing-over) et d'autres se déroulent avec un brassage intrachromosomique. Les méioses avec recombinaison sont moins fréquentes et donnent 4 types de gamètes, dont des gamètes contenant des chromosomes recombinés. C'est pourquoi au final on obtient une minorité de phénotypes de type recombinés chez les descendants. Dans le cas d'une étude de croisement impliquant des gènes liés, on se contente de constater que la proportion des phénotypes parentaux est supérieure à celle des phénotypes recombinés en F2, c’est-à-dire dans la descendance d’un croisement-test (test cross). La valeur précise de ces proportions dépend de la fréquence des crossing-over donc de la proximité entre les 2 gènes étudiés : plus les gènes sont éloignés l'un de l'autre, plus les recombinaisons sont fréquentes, plus la proportion de phénotypes recombinés est importante. Les résultats en F2 sont donc variables d’un croisement à l’autre en fonction des gènes étudiés mais avec une fréquence des phénotypes parentaux supérieure à celle des phénotypes recombinés.
Pourquoi est-ce que dans pratiquement tout les exercices impliquant du crossing over on obtient des gametes parentales >> (Superieures) aux gamètes recombinées alors que dans la vidéo on obtient des proportions equiprobables ??? (50% - 50 %) Le Crossing Over n’est pas ‘’par essence’’ le phenomene qui nous donne des parentaux TOUJOURS superieurs au recombinés ? Comment se fait il qu’on est des proportions equiprobables ? Je suis perdu
Bonjour, Lorsque les gènes sont liés il n'y a pas toujours un crossing over au cours de la méiose. Certaines meioses se déroulent sans crossing over et produisent uniquement des gamètes parentaux : 50% de chaque type. Mais dans d'autres méioses surviennent des crossing over. Dans ce deuxième type de méiose on obtient cette fois ci la moitié de gamètes parentaux et l'autre moitié de gamètes recombinés. L'existence simultanée de ces deux types de méioses explique le nombre supérieur de gamètes parentaux.
Bonjour, Les pourcentages présentés ici résultent d'un calcul à partir des résultats obtenus dans le croisement. On réalise le croisement entre deux drosophiles et on obtient une descendance constituée d'un certain nombre d'individus. Dans cette descendance, on compte le nombre d'individus de chaque phénotype. Pour obtenir la proportion de chaque phénotype, on divise le nombre d'individus d'un phénotype donné par le nombre d'individus total. Dans cette vidéo on ne présente pas le détail des nombres d'individus de chaque phénotype, ni le nombre total d'individus. On donne seulement leurs proportions (%).
très bien expliqué merci beaucoup
manifiquement expliquer grand merci a vous
Avec plaisir
Très bien les explucations 💯👏
Merci à toi 👍
je n'ai pas compris alors la difference entre gene liés avec ou sans crossing over . Combien de pourcentage obtient-on pour les F2?
Lorsque les gènes sont liés, il est potentiellement possible qu'il n'y ait pas de crossing-over. Cependant cette situation est rare et concerne uniquement les gènes liés dont les locus sur le chromosome sont très proches l'un de l'autre. Sans entrer dans le détail, la probabilité d'un crossing-over augmente lorsque la distance entre les 2 gènes liés augmente (cette distance est évaluée en unités centimorgan ; 1 cM correspond à 1% de recombinaison).
Dans le cas de gènes liés, certaines méioses se déroulent sans brassages intrachromosomiques (crossing-over) et d'autres se déroulent avec un brassage intrachromosomique. Les méioses avec recombinaison sont moins fréquentes et donnent 4 types de gamètes, dont des gamètes contenant des chromosomes recombinés. C'est pourquoi au final on obtient une minorité de phénotypes de type recombinés chez les descendants.
Dans le cas d'une étude de croisement impliquant des gènes liés, on se contente de constater que la proportion des phénotypes parentaux est supérieure à celle des phénotypes recombinés en F2, c’est-à-dire dans la descendance d’un croisement-test (test cross). La valeur précise de ces proportions dépend de la fréquence des crossing-over donc de la proximité entre les 2 gènes étudiés : plus les gènes sont éloignés l'un de l'autre, plus les recombinaisons sont fréquentes, plus la proportion de phénotypes recombinés est importante. Les résultats en F2 sont donc variables d’un croisement à l’autre en fonction des gènes étudiés mais avec une fréquence des phénotypes parentaux supérieure à celle des phénotypes recombinés.
Pourquoi est-ce que dans pratiquement tout les exercices impliquant du crossing over on obtient des gametes parentales >> (Superieures) aux gamètes recombinées alors que dans la vidéo on obtient des proportions equiprobables ???
(50% - 50 %)
Le Crossing Over n’est pas ‘’par essence’’ le phenomene qui nous donne des parentaux TOUJOURS superieurs au recombinés ?
Comment se fait il qu’on est des proportions equiprobables ?
Je suis perdu
Bonjour,
Lorsque les gènes sont liés il n'y a pas toujours un crossing over au cours de la méiose. Certaines meioses se déroulent sans crossing over et produisent uniquement des gamètes parentaux : 50% de chaque type. Mais dans d'autres méioses surviennent des crossing over. Dans ce deuxième type de méiose on obtient cette fois ci la moitié de gamètes parentaux et l'autre moitié de gamètes recombinés. L'existence simultanée de ces deux types de méioses explique le nombre supérieur de gamètes parentaux.
Pour quelques détails supplémentaires voir la réponse faite un peu plus bas à Fiona.
Bonjour, comment vous avez fait pour trouver les chiffres svp ??
Bonjour,
Les pourcentages présentés ici résultent d'un calcul à partir des résultats obtenus dans le croisement. On réalise le croisement entre deux drosophiles et on obtient une descendance constituée d'un certain nombre d'individus. Dans cette descendance, on compte le nombre d'individus de chaque phénotype. Pour obtenir la proportion de chaque phénotype, on divise le nombre d'individus d'un phénotype donné par le nombre d'individus total. Dans cette vidéo on ne présente pas le détail des nombres d'individus de chaque phénotype, ni le nombre total d'individus. On donne seulement leurs proportions (%).