« Je me sens sali par le sang du terroriste dont j'ai été aspergé », Fred DEWILDE.

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  • เผยแพร่เมื่อ 12 ก.ย. 2024
  • Fred De Wilde est un rescapé du Bataclan. En 2015, cet illustrateur médical est un jeune papa qui part « s’éclater à un concert festif », avant que « la fête -ne prenne - une autre tournure ». Une nuit d’horreur pendant laquelle Fred Dewilde est resté couché dans la fosse dans une flaque de sang pendant deux heures, tenant la main d’une jeune fille grièvement blessée. Presque 10 ans après les attentats, Fred Dewilde est toujours dans le deuil de qu’il était.
    Trois mois après l’attentat, Fred Dewilde se met à dessiner son Bataclan. Un travail cathartique, dans lequel il parvient à représenter les terroristes en cavaliers de l’apocalypse, sans même réaliser qu’il se référait à « une iconographie religieuse d’ envoyé de Dieu". Fred Dewilde couche inconsciemment sur le papier les images qu’il pense avoir effacé de sa mémoire. Chaque dessin lui donne des indices sur son histoire traumatique, un « parcours guidé » sur l’évolution de sa reconstruction.
    Lorsque Fred Dewilde sort Mon Bataclan, son premier roman graphique en 2016, il veut passer à autre chose. Il part en vacances pour « couper les ponts », lorsqu’il « apprend par accident, en allumant la radio » l’attentat de Nice qui le « replonge dans l’horreur de l’attaque », moins d’un an après le 13 novembre. Fred Dewilde allait pourtant « vachement mieux qu’au début », et comprend alors qu’ « on ne gère pas le trauma … avec tout son cortège d’angoisses et de cauchemars » (9:00). S’ensuit La Morsure, puis Conversations avec ma mort où il insère des « images de cauchemars particulièrement terribles ». Qu’il soit poursuivi par des « zombies islamistes » ou torturé avant d’être « dépecé par un squelette islamiste », il fallait « avoir le courage de les poser ».
    Devenu un « ermite », car l’ « extérieur est trop violent », Fred Dewilde n’a pas pu reprendre son travail. Pendant 6 ans, il a subi expertise sur expertise et s’est entendu dire que « comme il pouvait dessiner, il était capable de travailler ». Un déni de son trauma, une « double peine » qui le met en colère …
    04:05 : MON BATACLAN
    07:20 : LA MORSURE
    10:18 : LA JUSTICE DES VICTIMES
    Générique :
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    ©2024LesTempsQuiCourent
    Écrit & réalisé par Margaux Chouraqui
    Monté par Matthieu Van Haecke
    Sound Design par Agnès Olier et Alastair Lane
    Crédit photo : Fred Dewilde
    #lestempsquicourent #témoignages #HistoireContemporaine #Histoire #bataclan #13novembre #attentat #prayforparis

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