Un autre regard sur les transclasses
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- เผยแพร่เมื่อ 26 ม.ค. 2023
- Dans un pamphlet dirigé contre ce qu'il théorise comme le "dolorisme" des récits des origines contemporains, à l'instar des ouvrages d'Édouard Louis et d'Annie Ernaux, Gérald Bronner théorise un autre regard sur les transclasses. Il est l'invité de Guillaume Erner.
#transclasse #education #litterature
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Un concept :
Le biais du survivant : Le biais des survivants est une forme de biais de sélection consistant à surévaluer les chances de succès d'une initiative en concentrant l'attention sur les sujets ayant réussi mais qui sont des exceptions statistiques plutôt que des cas représentatifs.
RDV Mardi 31 dans la rue pour exiger une 6e République avec beauuuucoup plus de démocratie dedans.
La même chose dans les médias concernant l'immigration ou l'on nous pond des films et histoires
dans lesquels réussites, bons sentiments dégoulinants etc...viennent occulter les problèmes de fond , immenses!
Ça fait du bien de voir une critique sur les transfuges de classe
Petite leçon de sociologie - un vrai plaisir ! Bravo à l’hôte comme à l’invité pour la clarté et l’honnêteté de l’échange
Tout transclasse a subi le rejet de son entourage (notamment de la part de sa famille) lorsqu'il ou elle a ascendu socialement. Le nier c'est manquer à la vérité.
Les familles de classe modeste sont très fières en général quand un de leurs enfants réussit un concours prestigieux
@@maryvonnedenis6304 " en general "...mais pas toujours.
Nomade social c'est très beau❤
Je surlignerai la comparaison (28:40) entre un chirurgien et le chauffagiste qui font la même opération cognitive et pourtant la représentation en est bien inégale dans la supposée intelligence supérieure de l'un envers l'autre.
Puisque c'est le narratif qui oriente nos représentations, c'est dire que c'est toujours les sophistes qui mènent la danse.
Les psychiatres bac+11 ne seraient ils donc juste des sophistes qui ont eu plus d'années pour sophistiquer leur blabla ? Et Lenerd derrière son micro, combien a t il invité de "lettrés" en comparaison avec un chauffagiste ?
Voilà où se trouve le capital symbolique, et Lernerd n'a pas compris à ce moment là qu'il était désigné comme un des responsables de ces inégalités de représentations
Pour le russe, les fréquences utilisées par cette langue est extrêmement large et facilite la perte des accents. Les ambassadeurs soviétiques et puis russes étaient sans accent à Paris en français.
Ces propos sont tellement parlant ...
Enfant, je n'avais d'autre choix que de me rendre à la bibliotheque munipale en bas de chez moi afin de tuer le temps de ces longues vacances scolaires et je pense profondement que cela m'a sauvé
Musique pendant l'extrait d'Edouard Louis, Trentmoller Miss you
L' idée de transclasse me pose problème. Elle donne l'impression qu'il existe des parois hermétiques entre les gens "d'en haut" et ceux "d'en bas" ; et qu'il faut montrer patte blanche pour monter un peu plus "haut" ; ce qui serait un triste constat d'échec du "vivre ensemble". Être un enseignant à la Sorbonne n'est pas nécessairement la condition du bonheur.
On parle en terme Bourdieusien, changer de classe c'est changer de capitaux, pas forcément tous d'un coup, mais passer de la classe moyenne et de son divertissement abrutissant à l'ENS ou aux grandes écoles publiques par la voie scolaire par exemple, c'est réellement compliqué. Être plongé parmi les fils et filles d'enseignants de facultés/prépa, autre galeriste d'art renommé alors qu'on vient d'une classe moyenne abreuvée au divertissement, ça créer des écarts qui ne se combleront jamais vraiment.
Je prends l'exemple précis du transclasse changeant de capital culturel parce qu'il est relativement "courant" en France et que je le connais personnellement, mais d'une manière générale, le monde de la bourgeoisie et des classes moyennes-basses ont bcp de mal à se comprendre.
@@folio5832 même les termes "classes moyennes" ne veulent pas dire grand chose non plus, hein...
Il y a bien un echec du vivre ensemble à la française. Elle existe tout de même, le vivre ensemble et ce n'est pas lié à la politique française...
Du moins, c'est mon avis de personne qui a parcouru et vu plusieurs pays... et donc plusieurs cultures, politiques différentes...
@@folio5832 Je pense qu'il faut distinguer les cursus scientifiques des autres cursus. Dans un cursus scientifique de haut vol (ENS sciences, X, Centrale, Mines...), un transclasse a beaucoup moins de complexes car un enfant de bourgeois n'est pas spontanément doué en maths et l'abreuver de culture et de voyages n'y changera rien. Dans ces cursus, le savoir être compte moins (d'ailleurs il n'est pas évalué). Si on y trouve peu de transclasses c'est sans doute parce qu'on ne pousse pas les bons potentiels et on ne les oriente pas correctement. Les enfants doués en maths issus de milieux privilégiés culturellement sont poussés et orientés par les parents qui si besoin les changent d'école. Donc tant que l'EN continuera à ne s'intéresser qu'à la moyenne, cette situation ne changera pas.
Tu m'étonnes qu'on lui a proposé d'écrire ce livre. Un transfuge de classe et sociologue de droite, c'est du pain béni, une perle rare à ne pas laisser passer... Prenez ça dans vos mouilles, les petits gauchistes déterministes geignards qui font rien qu'à invoquer Bourdieu pour ne pas sortir de leur zone de confort. Bon, sérieusement : merci à Phillipe (des commentaires) de rappeler ce qu'est le biais des survivants, c'est indispensable pour ne pas avaler tout cru les belles paroles de M. Bronner. Parce qu'il parle bien, c'est vrai. Il parlait déjà bien quand je l'avais comme prof il y a très longtemps... Mais l'éloquence est une chose. Et la pertinence en est une autre.
Le fameux biais du survivant qui évite de réfléchir ! 10% d'une promo de l'X des années 70 étaient issus d'une famille modeste (ouvriers, employés) ; aujourd'hui c'est 1 ou 2 %....10% c'est peu mais ce n'est pas le biais du survivant. Ca mérite qu'on étudie cela de plus près (notamment le pourquoi de la chute depuis ces années-là).
Peut on être un transclasse sans passer par une réussite scolaire ? J'ai l'impression que dans les exemples que l'on nous donne, toutes ces personnes ont étais poussé/aidé à un moment par une "fée " dans leurs parcours scolaire.
Juste comme ca vite fait :
Dire "maman" plutot que "ma mere" c'est pas une façon de parler typiquement bourgeoise ?
Le gars est un assimilé a sa nouvelle classe c'est tout.
Manque de force à mon goût. Je préfère Begaudeau
Ça dépend d où on vient. Si on est enfants de rsiste avec une mère qui se prostitue et ui se drogue et d une famille vraiment cas soc où la vulgarité et la violence et l alcolisme ou même la prison règne c est une autre forme de transclass... On parle d ouvriers méritants milieu modeste mais il existe encore un autre monde dans l ombre en dessous... Quand ce monde va t il être étudié et pris en compte ? Ici plus de transclass mais de vrai immigrés sociaux qui quittent et fuient la guerre familiale pour rejoindre la classe modeste et cet assenceur social est pratiquement inexistant.... Car ce sont des conditions de microguerres (familiale) dans un pays en paix
Un grand moment de régression idéologique de la matinale de France Culture qui décidément avec à sa tête cet animateur-sociologue-Boudonnien (bien choisi) n'en finit pas de sombrer dans les abîmes de la médiocrité. Il fut un temps où la matinale c'était autre chose. Misère de la sociologie au carré!
Pfff
Commentaire ridicule et méprisant, redescendez vous êtes incapable d'ouverture d'esprit et d'humour malgrè vos piètres tentatives, vous n'avez pas le niveau....
Globalement un sociologue sympathique avec des nuances intéressantes et nécessaire mais qui me semble teinté de trop d'optimisme. J'ai l'intuition qu'il éloigne le phénomène de transclasse, cas rares et isolés, d'un système fondé sur les privilèges et la domination plus ou moins consciente en épopée intellectuel d'un individu et de rencontre.
Chaque individu transclasse à un récit propre qui nécessite une compréhension de plusieurs facteurs, certes, mais le récit de la honte, ne doit pas être saisi uniquement comme un affect, doloris, d'une proportion limitée des transclasse (sans quantification, les approximations sont à éviter pouvant induire un groupe fantasmé). Mais aussi, peut-être à une quête de sens, quête de nouveaux repères face à un conflit : peut-être que certain.e.s transclasses ressentent dans leur chaire et leur coeur un changement de qualité de vie, d'acceptation dans des sphères qui excluent les origines, d'accès à la culture qui met d'avantage en relief les injustices crasses de notre société. Ce en quoi le mérite, selon moi, existe moins que ce que l'on pourrait le croire, notamment par les déterminismes sociaux et un imaginaire différent. La honte et la fierté sont des récit qui ne font qu'éclairer des inégalités mortelles pour les moins favorisé.e.s.
Bronner la fraude