Merci pour cette vidéo très intéressante. Si il y a des privilèges masculin, je pense aussi qu'il y a des attentes et de la pressions lié au genre. Je vais dire des trucs clichés mais c'est juste un exemple pour illustrer mon propos. Un homme doit s'assumer financièrement, physiquement il va pouvoir porter des choses lourdes. C'est peut-être débile mais il faut s'attendre à des remarques de ce type. J'ai déjà entendu un témoignage d'un homme trans qui travail de le bâtiment, et il dit qu'on ne lui laisse rien passer. Remarques du style : t'as voulut être un homme, tu assumes !
Merci pour ton commentaire ! Oui tu as raison, on ressent (parfois beaucoup) les attentes liées au genre, comme s'il fallait obligatoirement performer son genre pour être un "vrai homme" ou une "vraie femme". Yep', malheureusement ce sont des discours qu'on peut retrouver et qui selon moi, ne servent juste qu'à "tester" la personne en y camouflant une certaine transphobie. (Genre "tiens, tu vas bien en chier et devoir me prouver que t'as le mérite d'être considéré comme un homme, parce que quand même, t'en n'es pas vraiment un...")
Sur la vision des hommes dans les milieux médicaux, je vais parler du côté du patient (vue comme patiente). Clairement, je peux l'affirmer, la relation est différente et ce n'était pas de mon fait. J'ai jamais considéré un mec comme plus compétent quelque soit le boulot. Mais...la relation est différente. J'étais en cancérologie, et très honnêtement la relation était plus fluide avec la majorité des mecs. Peut-être y a-t-il un aspect de séduction( mais bon, quand tu viens te faire enlever un sein, je doute, un peu). Et plus de froideur de la plupart des femmes. Avec bien sûr des variations individuelles. Ce n'est jamais à 100 %. Et j'avoue apprécier, dans quelque situation que ce soit, qu'un groupe soit mixte, ça change les énergies, les relations. Quant aux douleurs féminines, j'ai p'tre plus de chance, mais j'ai une meilleure écoute avec des médecins hommes que des femmes qui vont très souvent dire "rien à faire, c'est comme ça". Là encore, y'a une variation individuelle que je reconnais, mais c'est mon vécu. De toute façon, la théorie des privilèges m'agace car elle laisse complètement de côté l'aspect socio économique des choses. Je ne crois que Obamah ou que les princes saoudiens aient moins de privilèges qu'un ouvrier male blanc cisgenre. la différence ? les uns ont du fric et une position de pouvoir dans la société, les autres non... Cela ne veut pas dire que je nie les inégalités hommes-femmes, les violences sexistes, le racisme, l'homophobie, la transphobie ( que je vis), et que tout cela n'est pas condamnable et à combattre. Bien sur que tout ça est à condamner et à combattre. et vigoureusement, mais je ne crois pas que la grille d'analyse des soi disant privilèges qui n'a absolument rien de scientifique d'ailleurs dans son élaboration alors qu'elle prétend etre un outil d'analyses universitaires, y aide en quoi que ce soit. ca monte plutot les uns contre les autres, je trouve... Parce que je sais pas si vous avez fait l'expérience dans un milieu ouvrier et populaire de tenir ce discours, mais vous vous faites bien rembarrer et les gens se bloquent, se braquent et vont commencer à parler de racisme anti-blanc, ou des féministes qui font chier. Ce ne sont pas des monstres. je les cotoie. Ce sont des gens lambdas. Dans le lot oui il y a des sexistes, des racistes, des homophobes, mais c'est loin d'être la majorité. Or avec ce discours, vous les englobez tous. Et ça, ça provoque des oppositions qui peuvent devenir violentes dans notre société en crise. J'ai été militante antiraciste, féministe, syndicale avant tout cela et ma foi, ça fonctionnait un poil mieux ( quand on voit à quoi sont réduits aujourd'hui ce qui est supposé représenter la gauche, incapable de se mobiliser contre le libéralisme de Macron en étant réunie, c'est pas une réussite ce changement de grille d'analyse, du passage de la réalité socio économique aux minorités... Je n'ai jamais considéré comme secondaire les luttes féministes antiracistes, etc... j'y ai participé, mais en gardant en tête que ce qui nous fout dans la merde, hommes ou femmes, noir ou blancs, cisgenre ou transgenre, c'est d'abord le système capitaliste dans lequel nous vivons, pas le privilège supposé de mon voisin. Je vais me faire hurler dessus, je sens... et pourtant, je partage avec vous l'envie de voir tout cela disparaitre... Ce que vous appelez privilèges, ce sont des droits fondamentaux que tout le monde devrait avoir. Pas des privilèges. Droit d'être payé selon son travail et pas son sexe. Droit d'avoir une sexualité, un expression de genre différentes, droit de ne pas être discriminer pour sa couleur de peau dans quelque domaine que ce soit, droit d'avoir un logement, droit de ne pas craindre pour son intégrité physique ou morale... si on prend les choses ainsi, on regroupe les gens. Si on parle de privilèges, on les oppose. Ne me dites pas que ça ne donne pas ça, je l'observe tous les jours. et actuellement, c'est extrêmement dangereux car c'est que cherche à faire le capitalisme ou nos gouvenrants, nous diviser... Et si vous doutez encore de ça, étudiez les prémisses d ela guerre de Yougoslavie, cela a commencé ainsi quand ona fait croire à des pans d ela population que d'autres aprties de cette même population avait de sprivilèges. je vous laisse vous renseigner pour savoir ce que cela a donné. agiter la division est extrêmement grave politiquement dans le contexte actuel... personne n'en sortira gagnant, à part les plus forts, les plus riches. Cis ou trans, hommes ou femmes, noirs ou blanc, on va tous déguster. quand je vois que les 2/3 des gens acceptent une mesure de guerre pour une grippe... on est tombé bien bas niveau conscience politique.
Bonjour ! Déjà merci d’avoir pris le temps d’écrire un long commentaire pour partager votre point de vue et expérience sur le sujet ! C’est toujours intéressant et enrichissant d’entendre des points de vue différents du sien. 🙂 Je ne crois pas que la théorie des privilèges laisse de côté cet aspect socio’ (ou en tout cas, ça ne devrait pas être le cas). Comme je le disais dans la vidéo, c’est impossible de (bien) traiter le sujet uniquement sous le prisme du genre, justement parce que c’est lié à l’aspect et fonctionnement socio-économique de notre société capitaliste. Sur ce point nous sommes d’accord. On est également d’accord sur le point où ce type de discours est souvent reçu avec violence dans un milieu ouvrier et populaire (cela dit on se fait aussi rembarrer par des personnes d’autres milieux sur le sujet..). Je n’ai pas dit que ces personnes étaient des monstres (je n’ai pas pas abordé le sujet de la classe sociale dans la vidéo). Le sexisme, le racisme, l’homophobie, etc. se niche partout et ne fait pas de distinction de classes sociales puisque nous vivons dans une société sexiste, raciste, etc. On intègre et perpétue ces schémas, discours et comportements parce qu’on les a intégrés depuis l’enfance qui que l'on soit. (La seule différence c’est que les classes aisées ont juste appris à mieux masquer ces discours. Mais ils restent tout de même présents.) On peut bénéficier d’un privilège (ou peu importe le terme que vous préférez à la place) sans chercher activement à l’avoir ou sans même savoir qu’on en bénéficie. Ça ne rend pas la personne mauvaise. Évidemment que ce sont des droits fondamentaux que tout le monde devrait avoir, pour autant il y a des disparités de traitement dans notre société. Et ces disparités se retrouvent toujours au niveau des mêmes groupes (personnes issues de minorités - quelles qu’elles soient). Ce n’est pas moi qui cherche à regrouper les gens, la société le fait déjà (très bien). Je ne vais pas m’étendre sur nos politiques, pour moi il n’y en a pas un·e pour rattraper l’autre. Ces gens-là vivent dans un autre monde et n’ont aucune conscience ou considération pour le monde et les gens qui les entourent.
C'est vraiment chouette d'écouter ton témoignage. Vidéo très intéressante !!
Merci ! 😊
Merci pour cette vidéo très intéressante. Si il y a des privilèges masculin, je pense aussi qu'il y a des attentes et de la pressions lié au genre. Je vais dire des trucs clichés mais c'est juste un exemple pour illustrer mon propos. Un homme doit s'assumer financièrement, physiquement il va pouvoir porter des choses lourdes. C'est peut-être débile mais il faut s'attendre à des remarques de ce type. J'ai déjà entendu un témoignage d'un homme trans qui travail de le bâtiment, et il dit qu'on ne lui laisse rien passer. Remarques du style : t'as voulut être un homme, tu assumes !
Merci pour ton commentaire !
Oui tu as raison, on ressent (parfois beaucoup) les attentes liées au genre, comme s'il fallait obligatoirement performer son genre pour être un "vrai homme" ou une "vraie femme".
Yep', malheureusement ce sont des discours qu'on peut retrouver et qui selon moi, ne servent juste qu'à "tester" la personne en y camouflant une certaine transphobie. (Genre "tiens, tu vas bien en chier et devoir me prouver que t'as le mérite d'être considéré comme un homme, parce que quand même, t'en n'es pas vraiment un...")
Sur la vision des hommes dans les milieux médicaux, je vais parler du côté du patient (vue comme patiente). Clairement, je peux l'affirmer, la relation est différente et ce n'était pas de mon fait. J'ai jamais considéré un mec comme plus compétent quelque soit le boulot. Mais...la relation est différente. J'étais en cancérologie, et très honnêtement la relation était plus fluide avec la majorité des mecs. Peut-être y a-t-il un aspect de séduction( mais bon, quand tu viens te faire enlever un sein, je doute, un peu). Et plus de froideur de la plupart des femmes. Avec bien sûr des variations individuelles. Ce n'est jamais à 100 %. Et j'avoue apprécier, dans quelque situation que ce soit, qu'un groupe soit mixte, ça change les énergies, les relations.
Quant aux douleurs féminines, j'ai p'tre plus de chance, mais j'ai une meilleure écoute avec des médecins hommes que des femmes qui vont très souvent dire "rien à faire, c'est comme ça". Là encore, y'a une variation individuelle que je reconnais, mais c'est mon vécu.
De toute façon, la théorie des privilèges m'agace car elle laisse complètement de côté l'aspect socio économique des choses. Je ne crois que Obamah ou que les princes saoudiens aient moins de privilèges qu'un ouvrier male blanc cisgenre. la différence ? les uns ont du fric et une position de pouvoir dans la société, les autres non...
Cela ne veut pas dire que je nie les inégalités hommes-femmes, les violences sexistes, le racisme, l'homophobie, la transphobie ( que je vis), et que tout cela n'est pas condamnable et à combattre. Bien sur que tout ça est à condamner et à combattre. et vigoureusement, mais je ne crois pas que la grille d'analyse des soi disant privilèges qui n'a absolument rien de scientifique d'ailleurs dans son élaboration alors qu'elle prétend etre un outil d'analyses universitaires, y aide en quoi que ce soit. ca monte plutot les uns contre les autres, je trouve... Parce que je sais pas si vous avez fait l'expérience dans un milieu ouvrier et populaire de tenir ce discours, mais vous vous faites bien rembarrer et les gens se bloquent, se braquent et vont commencer à parler de racisme anti-blanc, ou des féministes qui font chier. Ce ne sont pas des monstres. je les cotoie. Ce sont des gens lambdas. Dans le lot oui il y a des sexistes, des racistes, des homophobes, mais c'est loin d'être la majorité. Or avec ce discours, vous les englobez tous. Et ça, ça provoque des oppositions qui peuvent devenir violentes dans notre société en crise.
J'ai été militante antiraciste, féministe, syndicale avant tout cela et ma foi, ça fonctionnait un poil mieux ( quand on voit à quoi sont réduits aujourd'hui ce qui est supposé représenter la gauche, incapable de se mobiliser contre le libéralisme de Macron en étant réunie, c'est pas une réussite ce changement de grille d'analyse, du passage de la réalité socio économique aux minorités... Je n'ai jamais considéré comme secondaire les luttes féministes antiracistes, etc... j'y ai participé, mais en gardant en tête que ce qui nous fout dans la merde, hommes ou femmes, noir ou blancs, cisgenre ou transgenre, c'est d'abord le système capitaliste dans lequel nous vivons, pas le privilège supposé de mon voisin.
Je vais me faire hurler dessus, je sens... et pourtant, je partage avec vous l'envie de voir tout cela disparaitre...
Ce que vous appelez privilèges, ce sont des droits fondamentaux que tout le monde devrait avoir. Pas des privilèges. Droit d'être payé selon son travail et pas son sexe. Droit d'avoir une sexualité, un expression de genre différentes, droit de ne pas être discriminer pour sa couleur de peau dans quelque domaine que ce soit, droit d'avoir un logement, droit de ne pas craindre pour son intégrité physique ou morale... si on prend les choses ainsi, on regroupe les gens. Si on parle de privilèges, on les oppose. Ne me dites pas que ça ne donne pas ça, je l'observe tous les jours. et actuellement, c'est extrêmement dangereux car c'est que cherche à faire le capitalisme ou nos gouvenrants, nous diviser... Et si vous doutez encore de ça, étudiez les prémisses d ela guerre de Yougoslavie, cela a commencé ainsi quand ona fait croire à des pans d ela population que d'autres aprties de cette même population avait de sprivilèges. je vous laisse vous renseigner pour savoir ce que cela a donné.
agiter la division est extrêmement grave politiquement dans le contexte actuel... personne n'en sortira gagnant, à part les plus forts, les plus riches. Cis ou trans, hommes ou femmes, noirs ou blanc, on va tous déguster. quand je vois que les 2/3 des gens acceptent une mesure de guerre pour une grippe... on est tombé bien bas niveau conscience politique.
Bonjour !
Déjà merci d’avoir pris le temps d’écrire un long commentaire pour partager votre point de vue et expérience sur le sujet ! C’est toujours intéressant et enrichissant d’entendre des points de vue différents du sien. 🙂
Je ne crois pas que la théorie des privilèges laisse de côté cet aspect socio’ (ou en tout cas, ça ne devrait pas être le cas). Comme je le disais dans la vidéo, c’est impossible de (bien) traiter le sujet uniquement sous le prisme du genre, justement parce que c’est lié à l’aspect et fonctionnement socio-économique de notre société capitaliste. Sur ce point nous sommes d’accord.
On est également d’accord sur le point où ce type de discours est souvent reçu avec violence dans un milieu ouvrier et populaire (cela dit on se fait aussi rembarrer par des personnes d’autres milieux sur le sujet..). Je n’ai pas dit que ces personnes étaient des monstres (je n’ai pas pas abordé le sujet de la classe sociale dans la vidéo). Le sexisme, le racisme, l’homophobie, etc. se niche partout et ne fait pas de distinction de classes sociales puisque nous vivons dans une société sexiste, raciste, etc. On intègre et perpétue ces schémas, discours et comportements parce qu’on les a intégrés depuis l’enfance qui que l'on soit. (La seule différence c’est que les classes aisées ont juste appris à mieux masquer ces discours. Mais ils restent tout de même présents.) On peut bénéficier d’un privilège (ou peu importe le terme que vous préférez à la place) sans chercher activement à l’avoir ou sans même savoir qu’on en bénéficie. Ça ne rend pas la personne mauvaise.
Évidemment que ce sont des droits fondamentaux que tout le monde devrait avoir, pour autant il y a des disparités de traitement dans notre société. Et ces disparités se retrouvent toujours au niveau des mêmes groupes (personnes issues de minorités - quelles qu’elles soient). Ce n’est pas moi qui cherche à regrouper les gens, la société le fait déjà (très bien).
Je ne vais pas m’étendre sur nos politiques, pour moi il n’y en a pas un·e pour rattraper l’autre. Ces gens-là vivent dans un autre monde et n’ont aucune conscience ou considération pour le monde et les gens qui les entourent.