Ça a dû te coûter un bras ces effets spéciaux. J'imagine que la prochaine vidéo sera en partenariat avec Raid Shadow Legend pour renflouer tes caisses.
Ce que je trouve irritant dans cette histoire, ce sont les gens qui sont étonnés que Disney fasse ca avec Mulan. Alors que la simple situation de monopole de Disney suffit a prevoir ces derives (qui n'en sont pas, dans un schéma capitaliste). Et surtout, la plupart des gens qui se plaignent des effets nefastes de Disney sont ceux qui ont promu leurs divertissements mediocres pendant des années. La situation n'est pas étonnante. Elle était previsible, et la plupart de ceux qui s'en plaignent maintenant y ont contribué en allant voir et en faisant des videos sur toutes les bouses marvel. Disney n'a pas reussi tout seul. Il a reussi grace à ces pretres de la paroisse Disney comme inthepanda ou regis ou le fossoyeur, qui ont traité ces films comme des pretendues oeuvres d'art alors que ce sont des merdes. A force de faire la promotion de la merde, ils finiront pas n'avoir que ca a bouffer.
"Alors que la simple situation de monopole de Disney suffit a prevoir ces derives (qui n'en sont pas, dans un schéma capitaliste). " ben cette situation a été justement beaucoup soulignée. et critiquée
EpOs Oui mais je ne dis pas ca pour toi ou AnalGenocide, juste pour la cohorte de debiles fans de disney qui font sans cesse des videos ou des partenariats avec disney et qui promeuvent ses films pourris et qui apres viennent se plaindre de la situation.
Perso j’adore pixar mais je déteste tout le reste (ou quasiment) des productions Disney. Oui certains youtubers ont contribué à la promotion des films Disney mais n’oublions pas ce que dit AnalGenocide c’est à dire la taxe sur la médiocrité. Malheureusement si personne va voir ces films de merde bah y’a aussi bcp de bons films d’auteur qui sautent. Donc moi perso ça me choque que Disney ne diffuse pas le film au cinéma (alors que je ne serai pas allé le voir) car ils pissent directement sur l’industrie qui leur a permis de s’élever à leur niveau et je comprends totalement qu’un inthepanda critique cela aussi car même s’il a fait à de multiples reprises leur promotion, cela risque d’y avoir des conséquences sur le cinéma de toutes et de tous (sachant qu’un fan disney peut aussi être un fan de Haneke ou de Almodovar!)
Robster Je suis d'accord sur le fait que certains films disney puissent etre appréciés malgré leur mediocrité. Cependant j'ai de grosses reserves sur le concept de taxe sur la mediocrité. Ce concept fonctionnerait tres bien dans un monde avec des productions grand public constellées de productions veritablement artistiques. Or ce que l'on observe, et que l'on voit arriver depuis longtemps, c'est un monopole. Monopole qui, une fois acquis donne les pleins pouvoirs à l'entreprise qui produit des biens mediocres au depend de tous les autres. Ici, la taxe sur la mediocrité se paye plein pot sans contrepartie. Et ce qui est irritant c'est que l'on a des apôtres de la stupidité et de l'inculture qui viennent raler sur leur disney chéri apres en avoir fait une promotion extensive et en avoir financierement profité. Quelle hypocrisie !
Tu viens de résumer les raisons pour lesquelles je ne regarde plus de séries et une bonne partie des téléfilms. Car l'agrément peut devenir une forme de dépendance et donc un excès. Un peu c'est bien, en faire un mode de vie... Ça craint...
J'ai l'impression que les gens oublient trop souvent le principe d'exception culturelle française quand il s'agit du box-office. Oui, Dany Boon finance le cinéma indépendant les amis xD
Cette distinction entre art d'agrément et beaux-arts est tout à fait juste à mon sens et cette belle analyse me donne envie de me retourner vers Kant. ...En particulier, qu'on demande à un poète d'expliquer un poème m'a toujours paru superflu, pour ne pas dire bête : s'il y avait eu d'autres mots en son pouvoir que ceux-ci en vers - quelques peu obscurs aux profanes - pour découvrir cette fin, le poète n'aurait pas pris la peine d'écrire un poème. Merci Kant. Et merci Analgénocide de réhausser le niveau d'intelligibilité offert à nos esprits. ...Ne serait-ce pas là la preuve d'une grande confiance en l'intelligence du peuple dis-moi ? ...😉
chapeau bas mychkine ! plus de réflexions de la sorte apporteraient peut-être plus de cellules grises au étudiants ( et professeurs ) des écoles d'art aujourd'hui
Bonjour, désolé de ne vous lire que maintenant, mais j'ai adoré ça : s'il y avait eu d'autres mots en son pouvoir que ceux-ci en vers - quelques peu obscurs aux profanes - pour découvrir cette fin, le poète n'aurait pas pris la peine d'écrire un poème. Et j'aimerai savoir si c'est un extrait d'une œuvre ? Merci.
Bonjour du Québec, je suis a la job en ce moment. J'ai pris un break et avec 8 collègues, ont s'est tapé ta vidéo... Tu as fait notre fin de soirée, bravo! Toujours aussi divertissantes tes capsules...
@@unrealdzair5213 Tu ne peux pas garantir la durée sur une plateforme... Un DVD si tu y fais attention dans 20 ans tu peux encore t'en servir... Je suis pas certain de la même chose pour un achat sur une plateforme...
@@dominationsioniste3954 je n'ai pas lu les termes du contrat, mais pour Netflix ou dans un autre registre Steam, tu n'es pas propriétaire de ce que tu regardes/achètes. La preuve étant que Steam a déjà bloqué des comptes en provenance de pays en guerre économique contre les USA. Impossible pour ces personnes de jouer à leur jeux.
@@LeBar0k sauf que netflix t'as jamais dis que tu achetais, tu payes pour regarder a la carte. La ça sera une vod 30€ "a vie" en plus de l'abonnement disney, 30€ pour regarder une fois dans ton salon avec kevin et enzo et ta magalie, le french dream
Tout à fait d'accord avec toi et j'allais faire la même remarque. Il est possible, comme des jeux du style papers please, que le jeu (et non pas que video) puisse amener à réfléchir, à toucher la raison et à viser au delà du simple plaisir esthétique. Le fait est que l'industrie déteste ça parceque la plèbe préfére les arts d'agréments (par manque d'éducation de leur part et manque d'ambition de la part des grand manitou-manager). Mais théoriquement dans un monde parfait (et je suis sûr que ça existe) c'est tout à fait possible. Le jeu est resté au stade d'adolescent sans jamais devenir adulte, et le cinéma retourne au stade d'enfant aussi (rapport peut être avec notre société qui recherche la jeunesse et l'immortalité à tout prix 🤔 le tranqshumanisme est un nihilisme)
@@raphaelgonzales3481 Papers Please, les jeux de Johnathan Blow, Hideo Kojima, Yoko Taro, Fumito Ueda, Miyamoto, The Stanley Parable, The beginner's Guide, Silent Hill. Le jeu vidéo est bien devenu adulte, il apporte réflexion autant à travers l'histoire que par son design. Mais trop peu de studios se creusent la tête... Pourquoi faire un jeu d'auteur quand le marché demande des jeux aliénants ? La plèbe est la plaie de la raison.
@@raphaelgonzales3481 Tout à fait voilà. Comme la musique à ses débuts le jeu vidéo reste aujourd'hui un divertissement, un accompagnement ou au mieux un art d'agrément. Rien ne l'empêche toutefois d'appartenir aux Beaux-Arts. Après je ne saurait vraiment citer un jeu appartenant purement à cette catégorie, mais on a quand même des entre-2 comme OFF, Undertale (même si je trouve le message bateau, la manière de la passer est très bonne), Silent Hill 2 (pour la manière de narrer l'histoire) et Silent Hill : Shattered Memories pour sa manière (comme Undertale finalement, bien que SH:SM ne cherche pas vraiment à délivrer de message avec celà) de mouler le monde autours du joueurs malgré lui (chaque action, bien souvent inconsciente, de la part du joueur résultant en un choix au sein du jeu). Bref, vivement que le J-V continue à grandir et murir, à bas la médiocrité.
@@raphaelgonzales3481 euh... vous exagérez beaucoup et c'est même limite faux quand vous dites "le jeu video est resté au stade d'adolescent" et "le cinema revient au stade d'enfant". Le fonctionnement du jeux vidéo aujd est extrêmement similaire au fonctionnement du cinema aujd. Déjà premièrement le cinema est une industrie depuis des décennies, les gros blockbusters sans âmes ont toujours existés, juste de manière plus ou moins présente (cf. Période d'Escapism (evasion en bon fr) et période de réalisme). Dans les deux médias ont retrouve les blockbusters aseptisés qui ne cherche même plus à produire le plus de plaisir, Avengers, Star Wars pour l'un Call of Duty, Fifa et Assassin's Creed pour l'autre (je ne dis pas que ces oeuvres ont toujours été aseptisés mais qu'en l'état actuelle des choses elles le sont), ce sont clairement les arts d'agréments bidons qui n'apportent rien qui ne renouvelle rien. Il y a aussi les "bons" arts d'agréments qui apportent vraiment des choses nouvelles et qui paradoxalement, semblablement aux beaux arts, bouscule les codes ou du moins sont des références pour beaucoup de monde, je citerais les Missions Impossibles, Ocean's 11 (au début), pour l'un Doom, Red Dead Redemption 2, pour l'autre. Il y a aussi les auteurs qui sont produits par des machines à blockbuster, Scorsese qui a réalisé IrishMan, produit par Netflix, Casino produit par Universal, pour l'un, Kojima avec Death Streading produit par Sony pour l'autre. Là il s'agit vraiment de beaux arts, fait par des auteurs qui bousculent eux aussi les codes, Et enfin les indépendants, on peut citer Lars Von Trier, Sorogoyen, pour l'un et la pelleté de jeux indés pour l'autre. Ce n'est pas forcément des beaux arts car beaucoup d'indépendants cherche à faire de l'art d'agrément, mais il y a tout de même beaucoup de beaux arts qui cherche à apporter un regard nouveaux sur leur média (comme Undertale, Paper Please comme tu le cites...)
Je serais pas lu par le principal intéressé, mais j'aimerais revenir sur Kant et l'application de certains de ses 'préceptes'. Cette notion de 'génie' est fumeuse. Derrière les génies il y a un contexte et du travail, en plus du talent qui peut-être inné ou non. Les arts de l'époque de Kant sont des arts solitaires, qui peuvent être réalisés que par un individu qu'il est facile de qualifier dès lors de génie. Mais concernant le cinéma c'est d'autant plus compliqué de mêler Kant à cet Art. Le cinéma est un art collaboratif. Derrière chaque oeuvre de génie on se rend vite compte que ce n'est jamais un homme derrière, mais 'des' (et des femmes). Et je parle pas des techniciens. Mais aussi pour le processus créatif que sont l'écriture du scénario, la mise en lumière et le montage. Même pour un film fait par le plus gros Ego d'Hollywood, qu'est Citizen Kane, l'étude de l'histoire du tournage et de la création de ce film montre bien que ce n'est pas Welles tout seul qui a tout créé*...évidemment on s'en doute pour la partie technique, mais pour la partie créative tant de bonnes idées ont été donnés par ses collaborateurs, qui n'étaient pas de simple tâcherons (Wise, Robson, le frère Mankiewicz et Gregg Toland pour la photo). Malheur français qui veut cependant que tout film doit-être la réalisation d'un seul homme, glorification du réalisateur-auteur pour le meilleur et pour le pire. *edit: je conçois bien cependant que le génie d'un réalisateur est aussi d'être un meneur d'homme, d'avoir une force de caractère pour imposer ses idées. Indéniablement Welles était un réalisateur de génie. Concernant Netflix et ses algos mais il y a des précédents qui montrent que se fier uniquement sur des algos pour tenter de faire la crème de la crème ne marche pas si bien que ça et que le facteur décisionnel humain et la créativité ont encore leur place. source (qui vaut ce que ça vaut): th-cam.com/video/JV6NxURy3H4/w-d-xo.html
Ben c'est pour ça que les critiques des cahiers du cinéma, Truffaut en tête on conceptualisé le réalisateur comme étant l'auteur du film et le véritable artiste.
@@AntoineGoya Oui, ce qui malheureusement n'est que rarement valide dans les faits. Mais je conçois aisément que pour un critique et un cinéphile, il est enivrant de voir dans toute l'oeuvre d'un cinéaste des cohérences, des thèmes récurrents et une stylisation personnelle de films en films. Ainsi je considère aussi, comme les gens des cahiers un Ford ou un Walsh comme des 'auteurs', vu la cohérence de la majorité de leurs films, dans les faits c'était avant tout des faiseurs, mais qui avaient leur style.
J'ai pas encore lu le livre mais par rapport à ce que tu dis à l'époque de Kant il y avait déjà des arts collaboratifs comme l'art architecturale ou même pour les tableaux certains avaient de telles envergures que certains maitres bossaient dessus avec leur élèves/assistants. Je pose la question mais la collaboration ne rentre t'elle pas dans les "contraintes vivifiante pour l'art" de Kant, contraintes puisque l'artiste est moins libre à devoir bosser à plusieurs ? Même si je suis plutôt d'accord avec toi en soi
"Oui bonjour Anuscroisade, c'est la réincarnation Kantifié de Manu. Je tiens juste à te dire que je viens de découvrir Jul et Aya Nakamura. Ayaaa ! Vous êtes sur la bonne voie vers l'illumination intellectuelle. Bisouxxxx"
ça me rappelle quand je suis allé voir Roma au cinéma (invitation de dernière minute en remplacement d'une autre personne) et que mon pote m'a dit à la fin "heureusement que c'est toi qui est venu et qu'on était au cinéma parce que sur Netflix mon pote aurait arrêté le film". j'ai bien envie de lire Kant, et merci pour le lien PDF mais je vais peut-être me diriger vers une version physique. 24 bah clairement c'est ça, cf Vidéo de Durendal, tous les nouveaux concepts de salles de cinéma sont des tentatives pour réinventer le cinéma et que les gens y aillent toujours. Personnellement j'ai un énorme faible pour l'Imax.
"Oui mais les gens s’en foutent alors autant suivre leur avis et aller dans leur sens, essayer d’en dévier ça sert à rien" c’est le genre de cynisme qui va tous nous mener dans le mur. On va finir avec des films disponibles en DLC sur des Services de vidéo à la demande, avec des micro transactions pour la director’s cut et ils seront contents ces cons. Les gamer ont beau répéter a qui veut l’entendre que les jeux vidéos c’est de l’art, on les entend pas beaucoup défendre l’intégrité artistique de leur média préféré à ce niveau-là (même si ça existe, c’est une minorité). La tendance est plutôt à pleurer dès qu’on rétrécie un peu le bonnet d’une héroïne (passer de double D à D, c’est une censure inadmissible apparemment) ou qu’un développeur admet vouloir cibler également un public féminin ("je dois partager mon jouet avec une fille???!!! Maaaaieuh"). Tout ça au lieu de se demander si y’a pas des problèmes un tant soit peu plus sérieux dans le secteur. Résultat: l’industrie vidéo ludique est gangrenée par le crunch, des conditions de travail de merde pour les créateurs, du contenu de base vendu après la sortie du jeu en dlc parce que les développeurs avaient pas le temps de l’intégrer avant la sortie (voir même en jeu séparé) et les micro-transactions cosmétiques qui coûtent un bras à l’achat et environ 5 minutes à produire. On pourrait aussi évoquer la tendance vers les jeux "dematerialisés" que tu achètes sans les posséder vraiment puisqu’ils dépendent d’un abonnement mensuel à un autre service (comme le PSN par exemple, plus d’abonnement = plus d’accès au jeu que tu avais pourtant acheté au prix plein), dans le cas de disney+ et de Mulan, la normalement ça devrait faire "tilt". Mais les grosses boites s’en cognent, après tout "c’est ce que les gens demandent". En voyant le glissement que l’industrie du cinéma opère gentiment dans cette direction, on devrait tirer la sonnette d’alarme, pas se contenter d’un haussement d’épaule en mode "oui mais bon le monde est comme ça quoi désolé".
Ce n'est par ce que la plus grande partie du secteur est gangrenée par l'industrie ultra-libérale que le jeu vidéo ne peut pas être un art. Ça ne signifie pas que tous les jeux, ou même la majorité, sont des œuvres d'art. Tout comme pour le cinéma d'ailleurs. Cinéma comme jeu vidéo peuvent permettre l’émergence de pures œuvres d'arts, mais il faut parfois les chercher longtemps...
Florian Malnoe ça c’est certain. Quand le public est jeune et n’a pas la valeur de l’argent puisque c’est la carte de crédit de papa, c’est beaucoup plus facile de le convaincre qu’un fusil sniper avec skin panthère à 2€ c’est un bon deal. Mais le problème que je vois aussi, c’est une incapacité de certains joueurs à comprendre que les problèmes qu’ils évoquent sont le fait d’une seule cause: l’industrie video ludique est (dans sa grand majorité) orientée vers le profit, il est donc tout à fait logique qu’elle cherche à plaire à un public de plus en plus large en monnayant le plus de contenu possible. Et tant que les joueurs ne font que se plaindre ponctuellement (par exemple dans le fameux cas des personnages payants dans Battlefront), mais qu’ils continuent à acheter le produit quand même, l’industrie n’y voit logiquement aucun raison de changer. En plus y’a même des joueurs qui font le taf à leur place en argumentant que des conditions de travail atroces comme le crunch donnent "de meilleurs jeux", alors c’est vraiment tout bénéf pour eux. En gros les gamer sont très forts pour se plaindre du fait qu’on puisse avoir une romance homosexuelle dans Assassins creed, un peu moins quand il s’agit de constater qu’on leur ressort environ toujours le même jeu mais à une époque différente avec avec quelques évolutions de gameplay si t’as du bol.
Manticore V je suis tout à fait d’accord avec le fait qu’un jeu vidéo puisse être une œuvre d’art, je constate juste que beaucoup de joueurs aiment le dire sans pour autant lutter contre la neoliberalisation de leur média, qui conduit fatalement à une disparition progressive des jeux qui ont un réel intérêt artistique.
@@AdrianCelsiusTepes Par contre la disparition des jeux ayant une réelle qualité artistique je ne suis pas trop d'accord. Dans le AAA peut être mais avec l'avènement et l'explosion des petits jeux indépendants c'est tout l'inverse. L'offre n'a jamais été aussi diversifiée. C'est juste qu'à côté de ça les grosses productions annuelles prennent de plus en plus de place et sont de plus en plus nombreuses. Il faut savoir faire la part des choses. Après oui, le blockbuster d'aujourd'hui n'a jamais été aussi formaté, uniformisé et mercantile.
Bien que la majorité des jeux vidéos sont des arts d'agrément, il existe qu'en même des jeux vidéo et productions ludiques qui utilisent le gameplay pour le plaisir mais aussi surtout, pour passer des messages, des connaissances au joueur qui ne peuvent exister que si l'interaction joueur-jeu est présent et qui est impossible de faire passer sans les spécificité de ce medium. Ce qu'on trouve malheureusement que dans les productions indépendantes. Ce qui veut dire que ça reste très minoritaires, mais le medium du jeu vidéo est totalement ouvert au prisme des beaux-arts. C'est, en définitif, aux éditeurs et aux développeurs de se donner de la peine de vouloir faire ceci, si il veulent que le jeu vidéo soit un jour, accepté comme un beau art.
Oui il a été bien trop catégorique sur ce point. Je pense que quasiment tous les types de créations ont le potentiel de se classer dans la définition qu'il a présentée des beaux-arts, et qu'il s'agit surtout de différences individuelles au niveau de la création elle-même et pas du "type" de création.
Petite correction, des beaux arts dans le jv on en trouve plus qu'on ne le pense, et pas uniquement dans les productions indépendantes, genre Hideo Kojima c clairement un auteur pourtant il n'a rien d'indépendant, un peu comme Scorsese qui se fait produire par Netflix ou Universal
@@xenotypos complètement de cet avis également, à mon avis dans Kant il y a du bon et du manger comme on dit ;) C'est certainement une pensée intéressante mais tout n'est pas à garder.
J'avais envie de laisser ma petite réflexion sur le sujet également. Concernant la vision de l'art d'agrément, avec un minimum d'objectivité, j'ai tout de même la sensation que l'énorme majorité des jeux que j'ai fait ne restent que des arts d'agrément. Je pense à certains Zelda que j'ai pu faire, certains Final Fantasy, Fire Emblem et autres... (je ne vais même pas parler des shmup, plate forme qui ne sont que pur agrément). Même si certaines précédents titres que j'ai cité sont créés pour produire un plaisir facile bien que très bon, j'ai en tête des trèèèèèèès rares jeux qui ont réussi à me marquer, à me retourner assez pour ne plus savoir quoi faire par la suite et me faire prendre conscience que je jouais à des titres à l'intérêt plus limité. Le premier jeu m'ayant fortement marqué est Vagrant Story sorti en 2000. Ce qui m'a frappé et qui me frappe toujours autant dans ce jeu est son sens de l'esthétisme. Je trouve que 20 ans plus tard, on n'est toujours pas fouttu de faire un jeu avec un sens du cadrage aussi bien réfléchi pour faire ressentir et montrer les choses aussi bien que dans ce jeu. Les rares fois où on a voulu me présenter des jeux en me disant qu'on était capable de faire mieux, j'ai réussi sans aucun problème à massacrer la vision de mes interlocuteurs. Ce jeu est visuellement une pépite. Les musiques, son scénario, son univers sont mémorables. Et quand on arrive jusqu'à se souvenir de personnages complètement secondaire dans la trame en se disant que même eux ont eu une attention plus que particulière, je trouve que le travail autour de ce jeu est juste monstrueux. J'irai même à dire que les monstres menaces font partie de ce qui m'a marqué dans ce jeu. La seconde série de jeu m'ayant fortement marqué est la série des Nier (Gestalt et Replicant). La première vision que j'ai toujours eu des premières fins de ces jeux est : Félicitation, ce "block buster" était une très bonne soupe. Contrairement à Vagrant Story, c'est le ressenti plus que l'esthétisme qui m'aura marqué. Quand on recommence le jeu et qu'on a le droit à la liste des ingrédients de cette soupe, que des sentiments forts apparaissent c'est là que le génie apparaît pour moi. Je me suis attaché aux personnages et à leur quête simple : je veux sauver ma fille / je veux sauver l'humanité. Tout au long de ces jeux, j'ai ressenti un désespoir de plus en plus fort. Dans Nier, mon ressenti a été "Pourquoi je continue à me battre ? Je suis un monstre. Jusqu'où ma première expérience de jeu va être remodelée ?". Dans Nier Automata, il a été "Les choses ne peuvent pas être pire que maintenant, c'est impossible. Pourquoi tout ce à quoi je m'attache est sacrifié aussi sauvagement ?". Ce chamboulement complet entre ce qui est jugé bon et ce qui est jugé mauvais m'a profondément marqué : je ne savais plus où était placé ce foutu curseur. Jusqu'où seriez vous capable d'aller pour protéger ceux que vous aimez ? Est-ce qu'à la place de ces personnages, j'aurai sombré dans la folie (ou la raison) à en tuer ceux que je considère comme obstacle quitte à renier tout ce qui a fait de moi ce que je suis ? Bref, j'ai eu du mal à reprendre après ces jeux, et c'est pas Zelda Breath of the Wild qui m'aura aidé à remonter la marche de laquelle je suis tombé. Les Final Fantasy que j'ai fait même étant ultra fan, je peux dire qu'ils ne restent que d'excellent jeux d'agrément. J'ai adoré et le 7 / 9 / 15 (et je les ai tous fait à part le 11 et 14). Le scénario reste simple malgré les personnages haut en couleur et le fait que la quête soit accrocheuse. Mais voilà, je me souviendrais de tous ces jeux très longtemps, comme je me souviendrais toujours de Retour vers le futur, mais ils restent du divertissement d'agrément.
@@grizzlyslashx Tout les jeux que tu cites sont des blockbusters premièrement et uniquement des blockbusters japonais en plus, et donc je me dis que tu n'as pas l'air de connaitre l'entièreté de la proposition vidéoludique, deuxièmement je suis tout à fait d'accord sur le fait que Zelda botw les Final Fantasy sont au fond que des arts d'agréments (Vagrant Story je ne connais que trop mal ce jeu) mais pour Nier je ne vois pas vraiment ce que tu le reproches pour le considérer uniquement en jeux d'agrément.
De plus en plus de studios traitent les films comme des jeux vidéos, que ça soit pour le scénario ou l'approche même de leurs long métrage une fois proposé aux spectateurs. Faudra pas s'étonner si un jour EA se met à faire des films en early-access tiens !
Psyhodelik tu ne te reposes jamais ? Entre ton boulot, tes recherches, tes vidéos, tu regardes et commentes encore sur TH-cam ? Mais quand est-ce que tu dors ?
Les paroles de Kant sont tellement pertinente. Merci de nous en faire part. Je pense que le pire dans tout ça c'est que ces films pas vraiment aboutit deviennent la norme. S'il n'y a plus d'oeuvre de qualité à la portée de tous, la qualité des films avenir sera strictement moindre en comparaison à ce qui ce fait aujourd'hui. Ça c'est vraiment effrayant 😒
Sujet très intéressant, comme souvent traité de manière intelligente et sensée (C'est un constat, et non un compliment, ôte donc cette main de ton slip). Manquant pas mal de culture, je m'étais toujours demandé ce qui pouvait être considéré à juste titre comme de l'art et ce qui n'en était pas, ce qui différenciait clairement l'art de l'artisanat (parce-que si cela me paraît parfois évident, ce n'est pas pour autant que je parviendrais à l'articuler clairement)... Une fois de plus, tu montres bien qu'à toutes ces questions, nos philosophes ont donné réponses depuis fort longtemps.
"Avengers c'est pas fait par des génie..." ---> et pour cause, se sont des adapations remient au goût du jour ^^;;; (mais c'est globalement ce qu'on attend du film...)
Du coup je ne vois pas de différence de nature entre l'exploitation en salle et l'exploitation en SVOD, puisque les films sont déjà formatés pour que le plus de monde les voient (notemment la durée du film) . On peut supposer qu'il puissent exister des film d'auteur sur Netflix comme il existe des films d'auteur au cinéma
18:53 Je pense que ta question sur l'opinion de Kant sur l'art contemporain est dans ce passage. L'art contemporain plaît grâce "l'intermédiaire concept" comme il dit dans l'extrait.
Pour compléter les liens entre l'art et la nature tout en nuançant le point de vue kantien, "Cette emotion appelée poésie" de Reverdy est d'un grand intérêt !
Une vidéo des plus indispensables ! Je suis professeur de philosophie et de cinéma, donc cela me parle parfaitement, tu établis des ponts on ne peut plus pertinents... Je ne suis pas fondamentalement kantien, plus bergsonien (une forme de néo-kantisme ceci étant dit...). Cela fait du bien de remettre en place, encore une fois, Rege et les autres qui prennent, à mes yeux, une posture extrêmement toxique vis à vis du cinéma, et de l'art en général ! :) Ta conclusion demeure optimiste, et ça fait plaisir d'entendre, au cœur d'un flux ininterrompu de vidéos reacts et autres vlogs assez insupportables, jamais appuyées sur aucun argument valable, une voix / voie plus raisonnée et appliquée dans sa démarche réflexive et qui n'en fait pas des caisses dans le putaclic ! :)
pour le tableau c'est non , d'une part c'est une reproduction , on est ici dans l'art mécanique , on reproduit des techniques pour représenter le "réel" d'autre part il n'y a rien d'original si ce ne sont les fautes de perspectives et la façade murale dont on sent bien pour l'auteur que les peintures de camouflage militaire sont pour lui l’acmé du surréalisme
Le "les gens qui regardent du cinéma pour oublier qu'ils sont mortels et médiocres" C'est tellement moi, d'ailleurs c'est aussi pour ça que je regarde tes vidéos ^^
J'ai cette scène en tête où tout le monde réponds "je suis ...", "non c'est moi" pour couvrir la personne en question (dans ce cas ça serait donc la réincarnation de Kant)
Le scène au début me foudroie ahahah Le fait que tu aies même pas pris la peine de t'habiller autrement et que c'est même pas synchronisé la rend d'autant plus drôle
Sinon la critique du Jugement est probablement l'œuvre la plus féconde de Kant. Sur la philosophie classique allemande qui mène jusqu'au marxisme, je recommande vivement les conférences du philosophe Dominique Pagani. C'est un excellent pédagogue et un grand connaisseur de l'histoire de la philosophie.
je découvre la chaîne tard dsl. J'aime bcp bcc cette référence à Kant lue il y a longtemps. Mais la notion de génie.... retrouvée chez Schopenhauer, a été fortement discutée après Kant, et ensuite après Schopenhauer puis est tombée en désuétude en esthétique car trop mouvante. La seconde moitié du XXe en esthétique n'a pas oublié ces auteurs, mais est partie dans une pluridisciplinarité certaine selon les médias artistiques. Je suis cinéphile depuis très longtemps, sans outils d'analyse au début et puis on travaille et le chemin est long et surtout divers. En revanche en matière de musique contemporaine (savante) je pense avoir fait les efforts nécessaires depuis mes 12 ans. Plus on apprend et plus on questionne. Plus on questionne et apprend, et plus on s'ausculte en tant que récepteur de d'art. Interpréter est-ce déformer ? se déformer ? C'est la mission de l'artiste peut-être (et je ne parle pas de jugement à l'emporte pièce). Je ne prendrai juste pour exemple que ce que je connais le mieux : en musique, si l'on veut voyager loin, au travers du temps et de l'espace, mieux vaut avoir un grand nombre d'outils, qui soient adaptés à leur objet pour dépasser la simple sensation brute de la réception. J'ose espérer que le cinéma, dont l'histoire est plus courte que celle de la musique, puisse être le sujet du plus grand nombre d'outils pour être apprécié, par-delà les époques et les espaces, et toujours replacé dans son contexte. Mais on ne peut ôter l'expérience brute, et... comme tu le dis... le contexte de cette expérience. l'art voulu par son auteur est tourné vers le collectif (en théorie) et la réception est toujours individuelle, intime, unique. on peut se retrouver, mais rarement coïncider. Quant à la notion de contrainte c'est tellement évident, sans contrainte pas de dépassement, sans histoire pas de futur. C'est une porte ouverte enfoncée mais que dire d'autre
Pour la question des arts d'agrément (donc celui des « simples sensations » qui s'opposent aux « modes de connaissance »), je pense que la meilleure réponse a été donnée par Samuel Beckett et David Lynch, qui reprennent la merde dont Kant les qualifie pour écrire et filmer la connaissance que le philosophe met sur un piédestal. Peut-être qu'un jour je donnerai plus de détails, peut-être que je ferai même une vidéo « Je RÉPONDS à AnalGénocide !», mais il faudrait d'abord que je puisse lire un chapitre de Kant, et le comprendre, ce qui n'est pas gagné. En attendant, lisez peut-être _Premier Amour_ (tout petit mais génial) et _Molloy_ (tout dense mais génial) et regardez _Lost Highway_ et _Mulholland Drive_ Très bonne vidéo sinon, merci beaucoup !
9:28 Pourrais-tu nous donner le lien vers ce magnifique ego-portrait ? Je souhaiterai l’imprimer en 12x7m afin de donner du style à la façade de ma maison !
Ça commence par une introduction scénarisée, et bientôt on aura une trame narrative entre les épisodes avec Moisi qui parcours le multivers afin de distribuer la pensée critique.
Pour le tableau de la fin je sais pas, mais son auteur a écrit un bouquin qui ne procure pas beaucoup de plaisir, mais qui a apporté des connaissances qui sont restées dans les esprits de beaucoup de gens.
ne pourrais pas imaginer que Kant dirait que l'art contemporain peut être considéré comme de l'art mais aussi comme de l’artisanat et cela dépendamment du fait que l'un (l'art) serait effectivement basé sur le détournement et le changement des codes de l'art et non sur leur simple destruction et sur le reniement de codes et du passé (artisanat)
Après le CNC récupère une partie des revenus de la VOD, même si certes moins grande que celle sur les tickets de cinéma, mais c'est peut être à revoir. Et merci pour la référence de Kant!
Mais Disney + paye-t-il ses impôts en France ? Joue-t-il le jeu ? Je sais que le CNC prend une part sur les abonnements Netflix, mais je ne sais pas s'ils arrivent vraiment à la récupérer.
@@AntoineGoya clairement disney+ paye ses impôts en France sur ce qui est acheté sur la plate-forme française. Après que derrière ils essayent pas de filouter pour en payer le moins possible c'est impossible à dire dans quelle mesure mais c'est probable...
Jour! Si j'étais vous, j'irai puiser dans "Re-création, Mystique et Art" de Talib Freddy. Permet de remettre les points sur les I sur toute la question de l'art... et de la mystique. Hugh Cordial. Extrait: La Création est le “début” du monde, début de la chronologie ; le rapport Créateur-Création est donc Dogmatique, purement Spiritualiste. Il n’est : - ni Mythique comme les Cosmogonies primitives, en lesquelles la Nature a dû “précéder” l’Humanité, qui en émerge à peine. - ni Historique, ce que Kant soulignait bien. Donc, le déballage d’arguments laïques pour justifier ou accomoder le récit biblique à la théorie de l’évolution est un tas de futilités insensé. Pour les civilisés, il y aura la Re-Création, la “fin” du monde ; c’est l’Eschatologie, où le Jugement dernier domine. Tout comme la Genèse civilisée, la “fin des temps”, qui n’est que la fin de notre Temps d’ici-bas, mal ordonné à l’Eternité, le rétablissement des choses, ou “Apocastase”, est Dogmatique et non pas Mythique ou Historique. En effet, “après” la Re-Création, on a simplement la Création mieux subordonnée au Créateur, le Temps mieux ordonné à l’Eternité (par la Perpétuité Immortalité). Le couple Mystique-Art constitue le domaine propre de la Re-Création dans l’activité Civilisée, du Travail Civilisé, de l’Humanité spiritualiste Ici-Bas. C’est le travail directement, spécifiquement, consacré à l’eschatologie pour elle-même. C’est le pont entre la Création présente et la Re-Création “finale”. ••• Mais au cours de la Civilisation, la Création “présente” apparaît sous une forme qui évolue, se perfectionne ; et l’image de la Re-Création se purifie ; si bien que le pont à jeter, par le moyen de la Mystique-Art entre le Présent et la Fin se “spiritualise” par bonds, parallèlement. Et rétroactivement, l’idée de la Genèse se modifie de la même manière. C’est à cela que tient toute l’histoire de la Mystique et de l’Art, et de leur rapport mutuel, depuis la “simplicité” Antique (-600) jusqu’à la “pureté” Moderne (+1850). Et entre la simplicité initiale et la pureté finale, il y a la relation bien connue, selon laquelle “les extrêmes se rejoignent”. (...) www.eglise-realiste.org/pdf/Art_Mystique_ed.pdf
Le tableau de la fin (sans doute de notre chancelier préféré ?) s'inscrit clairement dans l'art mécanique. N'est ici représenté que ce que l'auteur voit, sans rien n'y ajouter, sauf peut-être ces tâches étranges sur les façades, du lierre brumeux ? des infiltrations d'eau ? des ombres spectrales ? La troisième hypothèse semble plus convaincante et corroborerait les théories liant le parti n*zi avec les extra-terrestres. Une piste à creuser.
Ah ah ! Un tableau de A. H. (qui était d'ailleurs bien meilleur peintre et plus artiste que nombre de nos étudiants actuels en beaux-arts...), savoureuse espièglerie. En revanche, je consteste l'idée de réduire Rimbaud à un pur avant-gardiste contempteur des règles ; il est avant tout un versificateur virtuose (aussi bien en latin qu'en français), et ses poèmes les plus réputés - hors prose (Le dormeur du val, Le Bateau ivre, Les chercheuses de poux, Voyelles...) - sont parfaitement métrés et très conformes aux règles de l'art. C'est toute la différence entre un maître qui cherche à s'affranchir des règles parce qu'il en connaît les arcanes, et un bousilleur sans talent (autre que celui de hâbleur iconoclaste de foire) ni savoir-faire (absence de compétences pratiques élémentaires) qui brandit l'argument de la liberté pour dissimuler son impéritie crasse et flouer le public.
Je n'ai encore jamais lus entièrement la critique de la faculté de jugé, mais tu m'as convaincue de le faire. J'imaginque que de de la part de Kant, je peut m'attendre à une belle confrontation au textes, difficile de de pas véritablement penser en lisant Kant.
Pour les séries et les films sur Netflix je suis d'accord avec toi mais uniquement dans une certaine mesure car moi par exemple quand je regarde un film ( et je le fait rarement au cinéma) bah j'essaie vraiment de m'immerger dedans je rentre dans l'ambiance du film et clairement quand je zappe un film c'est vraiment que j'aime pas je fonctionne chez moi comme au cinéma et évidement je peux être distrait à tout moment ou devoir faire autre chose mais à ce moment là j'essaie de rentrer à nouveau dans le film une fois l'autre chose faite et pour moi c'est aux spectateurs de faire se travail d'impression c'est pas de la faute des plates-formes comme Netflix que je vois comme un meilleur moyen de découvrir de nouvelle œuvres
Bonjour Moizi, je suis la quatrième réincarnation de Kant Puisque tu souhaites apprendre je peux t’octroyer gracieusement une conversation philosophique. Emmanuel
le prix que propose disney est horriblement chère. D'un autre coté le cinéma devrait peut-être se réinventer, le prix de la place est tout de même élevé, pour un confort de visionnage qui n'est pas forcement au rendez-vous : impossible de régler le volume, la lumière, impossible de mettre pause (si ont le souhaite), obligé de passer à la caisse un prix exorbitant si l'ont veut pouvoir manger ou boire quelque chose, impossible de discuter avec ces amis (pour ne pas gêner les autres). payer en VOD un film pour le voir dans "mes conditions" ne me poserais aucun problème si le prix n'était pas aussi élevé.
20:31 Si on garde en tête que l'on peut considérer les JV comme de l'art: Doom, Dark Souls ou GTA sont des mètres étalons dans leur genres respectif (doom like, souls like, etc). Soit on les considère comme des beaux-arts, soit une catégorie d'art d'agrément doit être ajoutée entre les deux. Un "art d'agrément qui tent vers les beaux-arts", si on veut, puisqu'ils sont des modèles sans pour autant être le travail d'un seul génie et qui ont pour but initial de divertir. En espérant que c'était assez clair. Des bisous.
Petite clarification parce que la vidéo laisse entendre que c'est le cas: Duchamp et Malevitch ne sont pas des artistes "contemporains" mais "modernes" (pas la même période, pas du tout les mêmes courants, les mêmes enjeux et les mêmes paradigmes théoriques)
Je vais me procurer le livre de Kant. bien joué ! Il ira se ranger aux cotés de mes ouvrages de Platon. C'est prodigieux de partir de Disney et d'arriver sur la définition conceptuelle de l'art par Kant. Bravo.
Tout dépend de ce que tu veux dire par "jeux vidéo" et par "architecture" et "poésie". Est-ce que tu parles des jeux eux-mêmes? De leur consommation/du ressenti en y jouant? De leur création? Et tout dépend encore du jeu dont on parle.
Tu es un saint. On peut être d'accord ou pas avec toi, mais avoir l'énergie, la patience, la bonté suffisante pour suivre les tweets de regis ou de mj sans avoir des envies de meurtre, ça tutoie le niveau divin.
Je pense que selon ce que j'ai compris de la vision de Kant, un jeu vidéo peut très bien être un "beaux-art" qui pousse ceux qui y jouent à avoir une réflexion sur les sujets abordés etc. Par exemple, en jouant à Subnautica, en plus des sensations qu'on peut avoir, il y a des réflexions sur la violence, la destruction et la préservation de l'environnement, etc (et elles passent par le gameplay, pas par une intégration d'un film dans le jeu). Bien sûr, je reconnais que la plupart des jeux sont plutôt dans la catégorie "divertissement" ou de "mécanique". La grande difficulté en jeu vidéo pour pousser à la réflexion c'est que la seule intervention d'un artiste dans la création ne suffit pas : l'interactivité fait qu'il faut que le joueur ne fasse pas de l'obstruction à cette réflexion. Pour reprendre mon exemple : il est tout à fait possible de jouer à Subnautica et de n'en retirer qu'un simple divertissement. On retrouve le problème que tu évoques à propos des téléfilms au final où les conditions et l'ambiance lors du visionnage changent drastiquement l'expérience. Mais je ne pense pas qu'on puisse utiliser comme argument pour dire que les téléfilms, ou certains jeux vidéos donc, ne sont pas des oeuvres d'art : ça s'applique à tous les autres types d'arts, si on en fait l'expérience dans de mauvaises condition on risque de n'en percevoir que la surface (aller voir un film d'horreur avec une bande de potes qui ne veulent qu'un divertissement pour passer le temps par exemple)
![🤳[Étienne Klein] Les nouvelles technologies nous éloignent-elles de la science ?](http://i.ytimg.com/vi/ZplF0aeKTIw/mqdefault.jpg)
Le double bonjour est mon nouveau réveille, merci
Excellente idée
La légère désynchronisation lui donne un certain charme
du grand art !
Pas mal du tout comme idée, moi je pensais m'en servir pour ma messagerie vocale.
Il se rattrape sur la dernière vidéo où il l'avait oublié
Une introduction digne des plus grands, la Lumière des lumières serait fière
ça manque de néons ^^
La lumière des lumières elle est pas dans ces meilleurs jours en ce moment.. x)
C'est la lumière (parmis les lumière )
Oui, quand Boris l'animal 😱 rencontre son double... un "grand moment" de cinéma
@@maximumentropyofficial9 Il ne parle pas de l'émo. :p
J'apprécie ces nouvelles prouesses de montage vidéo, on sent l'influence du Disney cinematic universe dans tes vidéos
😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂
Hassan argh tu est vrm très hilare
@@maximemodel6125 Non, juste schizophrène et possédé.. Et ça nous a tous fait rire là dedans.
Mondo Cinematic Universe
Cette intro 👌😂
Alalala
Il assume et accepte la critique lui au moins (contrairement à certains...), ça fait plaisir
En même temps, ça vaut mieux qu'il accepte la critique !..
@@angelintheskywithdemons Qu'il vaut mieux être le fils que la grand mère.
@@riansubversivisms5120 Intercut
Ça a dû te coûter un bras ces effets spéciaux.
J'imagine que la prochaine vidéo sera en partenariat avec Raid Shadow Legend pour renflouer tes caisses.
Nous ne sommes pas des putes, et lui pas un homme sandwich !
Il kiffe les ope Moizi.
@@hugomaillard3565 Parle pour toi, je suis une catin pour moisi, perso
@@Escalusfr Payé avec des "BONNJOUUUUR"
La Légende de l'Ombre Rouge ! Je connais ce jeu.
Ce que je trouve irritant dans cette histoire, ce sont les gens qui sont étonnés que Disney fasse ca avec Mulan. Alors que la simple situation de monopole de Disney suffit a prevoir ces derives (qui n'en sont pas, dans un schéma capitaliste). Et surtout, la plupart des gens qui se plaignent des effets nefastes de Disney sont ceux qui ont promu leurs divertissements mediocres pendant des années. La situation n'est pas étonnante. Elle était previsible, et la plupart de ceux qui s'en plaignent maintenant y ont contribué en allant voir et en faisant des videos sur toutes les bouses marvel. Disney n'a pas reussi tout seul. Il a reussi grace à ces pretres de la paroisse Disney comme inthepanda ou regis ou le fossoyeur, qui ont traité ces films comme des pretendues oeuvres d'art alors que ce sont des merdes.
A force de faire la promotion de la merde, ils finiront pas n'avoir que ca a bouffer.
"Alors que la simple situation de monopole de Disney suffit a prevoir ces derives (qui n'en sont pas, dans un schéma capitaliste). "
ben cette situation a été justement beaucoup soulignée. et critiquée
EpOs Oui mais je ne dis pas ca pour toi ou AnalGenocide, juste pour la cohorte de debiles fans de disney qui font sans cesse des videos ou des partenariats avec disney et qui promeuvent ses films pourris et qui apres viennent se plaindre de la situation.
Perso j’adore pixar mais je déteste tout le reste (ou quasiment) des productions Disney. Oui certains youtubers ont contribué à la promotion des films Disney mais n’oublions pas ce que dit AnalGenocide c’est à dire la taxe sur la médiocrité. Malheureusement si personne va voir ces films de merde bah y’a aussi bcp de bons films d’auteur qui sautent. Donc moi perso ça me choque que Disney ne diffuse pas le film au cinéma (alors que je ne serai pas allé le voir) car ils pissent directement sur l’industrie qui leur a permis de s’élever à leur niveau et je comprends totalement qu’un inthepanda critique cela aussi car même s’il a fait à de multiples reprises leur promotion, cela risque d’y avoir des conséquences sur le cinéma de toutes et de tous (sachant qu’un fan disney peut aussi être un fan de Haneke ou de Almodovar!)
Robster Je suis d'accord sur le fait que certains films disney puissent etre appréciés malgré leur mediocrité. Cependant j'ai de grosses reserves sur le concept de taxe sur la mediocrité. Ce concept fonctionnerait tres bien dans un monde avec des productions grand public constellées de productions veritablement artistiques. Or ce que l'on observe, et que l'on voit arriver depuis longtemps, c'est un monopole. Monopole qui, une fois acquis donne les pleins pouvoirs à l'entreprise qui produit des biens mediocres au depend de tous les autres. Ici, la taxe sur la mediocrité se paye plein pot sans contrepartie. Et ce qui est irritant c'est que l'on a des apôtres de la stupidité et de l'inculture qui viennent raler sur leur disney chéri apres en avoir fait une promotion extensive et en avoir financierement profité. Quelle hypocrisie !
Un award de la meilleure mise en scène pour l'intro s'il vous plaît
Tu viens de résumer les raisons pour lesquelles je ne regarde plus de séries et une bonne partie des téléfilms.
Car l'agrément peut devenir une forme de dépendance et donc un excès.
Un peu c'est bien, en faire un mode de vie... Ça craint...
Pas fan des séries non plus. Souvent ça tire inutilement en longueur et ça meuble donc à tout va...
Tu as le sens de la formule
@@Madridx9 oui souvent mais pas "The boys" je crois amha que l on tiens une pépite th-cam.com/video/mKWjBmXrd0o/w-d-xo.html
@@shayol1949 Je parlais à Thomas Cyrix
@@Escalusfr sorry du coup
J'ai l'impression que les gens oublient trop souvent le principe d'exception culturelle française quand il s'agit du box-office. Oui, Dany Boon finance le cinéma indépendant les amis xD
Amène saint Danny
Et wǔxiá piān (武侠片) se prononce à peu près "wou chia pienne" et non "wu chian pian"
J'aurai malheureusement oublié la prochaine fois que je devrais le prononcer.
Cimer pour l'info
Cette distinction entre art d'agrément et beaux-arts est tout à fait juste à mon sens et cette belle analyse me donne envie de me retourner vers Kant.
...En particulier, qu'on demande à un poète d'expliquer un poème m'a toujours paru superflu, pour ne pas dire bête : s'il y avait eu d'autres mots en son pouvoir que ceux-ci en vers - quelques peu obscurs aux profanes - pour découvrir cette fin, le poète n'aurait pas pris la peine d'écrire un poème.
Merci Kant. Et merci Analgénocide de réhausser le niveau d'intelligibilité offert à nos esprits. ...Ne serait-ce pas là la preuve d'une grande confiance en l'intelligence du peuple dis-moi ? ...😉
chapeau bas mychkine ! plus de réflexions de la sorte apporteraient peut-être plus de cellules grises au étudiants ( et professeurs ) des écoles d'art aujourd'hui
Bonjour, désolé de ne vous lire que maintenant, mais j'ai adoré ça : s'il y avait eu d'autres mots en son pouvoir que ceux-ci en vers - quelques peu obscurs aux profanes - pour découvrir cette fin, le poète n'aurait pas pris la peine d'écrire un poème.
Et j'aimerai savoir si c'est un extrait d'une œuvre ?
Merci.
Le double bonjour qui rattrape celui manqué de la semaine passée. Ouf !
Ton fond vert est de mieux en mieux. Félicitations, c'est très réussi.
Tu as oublié l'art rithmétique, essentiel pour évaluer la dimension scientifique de l'art!
il y a aussi l'art tichaut, que Kant distingue de l'art Rachid du fait que ce dernier est la faculté de la raison de vendre du chit.
@@tristan8876 Ou encore l'art aieducul qui concerne la botanique du coquillard et l'art pagon de l'avarice non sotte à nez bouché.
"Qu'est ce qu'on a encore fait au bon dieu" a fait plus d'entrée que "Star Wars 9" 🤣
Moui boaf quand une merde d'un certain genre bat une daube d'un autre genre... pas de quoi fouetter les couilles
@@Faxbable Quel beau vocabulaire mdr
Bonjour
Je ne me lasse pas de cette chaîne
Je fais un visionnage frénétique de vos vidéos chaque matinée, ça me met de bonne humeur.
Bonjour du Québec, je suis a la job en ce moment. J'ai pris un break et avec 8 collègues, ont s'est tapé ta vidéo...
Tu as fait notre fin de soirée, bravo! Toujours aussi divertissantes tes capsules...
30€ pour un film en VOD serieux?
et j'ai regarde ça serait même pas un achat mais une simple location
c'est des malades
Non c’est un achat
@@unrealdzair5213 Tu ne peux pas garantir la durée sur une plateforme... Un DVD si tu y fais attention dans 20 ans tu peux encore t'en servir... Je suis pas certain de la même chose pour un achat sur une plateforme...
@@chantreazur7921 mais c'est pas une location
@@dominationsioniste3954 je n'ai pas lu les termes du contrat, mais pour Netflix ou dans un autre registre Steam, tu n'es pas propriétaire de ce que tu regardes/achètes. La preuve étant que Steam a déjà bloqué des comptes en provenance de pays en guerre économique contre les USA. Impossible pour ces personnes de jouer à leur jeux.
@@LeBar0k sauf que netflix t'as jamais dis que tu achetais, tu payes pour regarder a la carte. La ça sera une vod 30€ "a vie" en plus de l'abonnement disney, 30€ pour regarder une fois dans ton salon avec kevin et enzo et ta magalie, le french dream
Le double "bonjour" me stresse bien plus que je ne l'aurais cru.
Cette introduction de l'enfer est merveilleuse
Tout à fait d'accord avec toi et j'allais faire la même remarque. Il est possible, comme des jeux du style papers please, que le jeu (et non pas que video) puisse amener à réfléchir, à toucher la raison et à viser au delà du simple plaisir esthétique. Le fait est que l'industrie déteste ça parceque la plèbe préfére les arts d'agréments (par manque d'éducation de leur part et manque d'ambition de la part des grand manitou-manager). Mais théoriquement dans un monde parfait (et je suis sûr que ça existe) c'est tout à fait possible. Le jeu est resté au stade d'adolescent sans jamais devenir adulte, et le cinéma retourne au stade d'enfant aussi (rapport peut être avec notre société qui recherche la jeunesse et l'immortalité à tout prix 🤔 le tranqshumanisme est un nihilisme)
@@raphaelgonzales3481 Papers Please, les jeux de Johnathan Blow, Hideo Kojima, Yoko Taro, Fumito Ueda, Miyamoto, The Stanley Parable, The beginner's Guide, Silent Hill. Le jeu vidéo est bien devenu adulte, il apporte réflexion autant à travers l'histoire que par son design. Mais trop peu de studios se creusent la tête... Pourquoi faire un jeu d'auteur quand le marché demande des jeux aliénants ? La plèbe est la plaie de la raison.
@@raphaelgonzales3481 Tout à fait voilà. Comme la musique à ses débuts le jeu vidéo reste aujourd'hui un divertissement, un accompagnement ou au mieux un art d'agrément. Rien ne l'empêche toutefois d'appartenir aux Beaux-Arts.
Après je ne saurait vraiment citer un jeu appartenant purement à cette catégorie, mais on a quand même des entre-2 comme OFF, Undertale (même si je trouve le message bateau, la manière de la passer est très bonne), Silent Hill 2 (pour la manière de narrer l'histoire) et Silent Hill : Shattered Memories pour sa manière (comme Undertale finalement, bien que SH:SM ne cherche pas vraiment à délivrer de message avec celà) de mouler le monde autours du joueurs malgré lui (chaque action, bien souvent inconsciente, de la part du joueur résultant en un choix au sein du jeu).
Bref, vivement que le J-V continue à grandir et murir, à bas la médiocrité.
@@raphaelgonzales3481 euh... vous exagérez beaucoup et c'est même limite faux quand vous dites "le jeu video est resté au stade d'adolescent" et "le cinema revient au stade d'enfant". Le fonctionnement du jeux vidéo aujd est extrêmement similaire au fonctionnement du cinema aujd.
Déjà premièrement le cinema est une industrie depuis des décennies, les gros blockbusters sans âmes ont toujours existés, juste de manière plus ou moins présente (cf. Période d'Escapism (evasion en bon fr) et période de réalisme).
Dans les deux médias ont retrouve les blockbusters aseptisés qui ne cherche même plus à produire le plus de plaisir, Avengers, Star Wars pour l'un Call of Duty, Fifa et Assassin's Creed pour l'autre (je ne dis pas que ces oeuvres ont toujours été aseptisés mais qu'en l'état actuelle des choses elles le sont), ce sont clairement les arts d'agréments bidons qui n'apportent rien qui ne renouvelle rien.
Il y a aussi les "bons" arts d'agréments qui apportent vraiment des choses nouvelles et qui paradoxalement, semblablement aux beaux arts, bouscule les codes ou du moins sont des références pour beaucoup de monde, je citerais les Missions Impossibles, Ocean's 11 (au début), pour l'un Doom, Red Dead Redemption 2, pour l'autre.
Il y a aussi les auteurs qui sont produits par des machines à blockbuster, Scorsese qui a réalisé IrishMan, produit par Netflix, Casino produit par Universal, pour l'un, Kojima avec Death Streading produit par Sony pour l'autre. Là il s'agit vraiment de beaux arts, fait par des auteurs qui bousculent eux aussi les codes,
Et enfin les indépendants, on peut citer Lars Von Trier, Sorogoyen, pour l'un et la pelleté de jeux indés pour l'autre. Ce n'est pas forcément des beaux arts car beaucoup d'indépendants cherche à faire de l'art d'agrément, mais il y a tout de même beaucoup de beaux arts qui cherche à apporter un regard nouveaux sur leur média (comme Undertale, Paper Please comme tu le cites...)
@@limageur exactement pareil pour le cinéma
Je serais pas lu par le principal intéressé, mais j'aimerais revenir sur Kant et l'application de certains de ses 'préceptes'. Cette notion de 'génie' est fumeuse. Derrière les génies il y a un contexte et du travail, en plus du talent qui peut-être inné ou non.
Les arts de l'époque de Kant sont des arts solitaires, qui peuvent être réalisés que par un individu qu'il est facile de qualifier dès lors de génie.
Mais concernant le cinéma c'est d'autant plus compliqué de mêler Kant à cet Art. Le cinéma est un art collaboratif. Derrière chaque oeuvre de génie on se rend vite compte que ce n'est jamais un homme derrière, mais 'des' (et des femmes).
Et je parle pas des techniciens. Mais aussi pour le processus créatif que sont l'écriture du scénario, la mise en lumière et le montage. Même pour un film fait par le plus gros Ego d'Hollywood, qu'est Citizen Kane, l'étude de l'histoire du tournage et de la création de ce film montre bien que ce n'est pas Welles tout seul qui a tout créé*...évidemment on s'en doute pour la partie technique, mais pour la partie créative tant de bonnes idées ont été donnés par ses collaborateurs, qui n'étaient pas de simple tâcherons (Wise, Robson, le frère Mankiewicz et Gregg Toland
pour la photo).
Malheur français qui veut cependant que tout film doit-être la réalisation d'un seul homme, glorification du réalisateur-auteur pour le meilleur et pour le pire.
*edit: je conçois bien cependant que le génie d'un réalisateur est aussi d'être un meneur d'homme, d'avoir une force de caractère pour imposer ses idées. Indéniablement Welles était un réalisateur de génie.
Concernant Netflix et ses algos mais il y a des précédents qui montrent que se fier uniquement sur des algos pour tenter de faire la crème de la crème ne marche pas si bien que ça et que le facteur décisionnel humain et la créativité ont encore leur place. source (qui vaut ce que ça vaut): th-cam.com/video/JV6NxURy3H4/w-d-xo.html
Ben c'est pour ça que les critiques des cahiers du cinéma, Truffaut en tête on conceptualisé le réalisateur comme étant l'auteur du film et le véritable artiste.
@@AntoineGoya Oui, ce qui malheureusement n'est que rarement valide dans les faits.
Mais je conçois aisément que pour un critique et un cinéphile, il est enivrant de voir dans toute l'oeuvre d'un cinéaste des cohérences, des thèmes récurrents et une stylisation personnelle de films en films.
Ainsi je considère aussi, comme les gens des cahiers un Ford ou un Walsh comme des 'auteurs', vu la cohérence de la majorité de leurs films, dans les faits c'était avant tout des faiseurs, mais qui avaient leur style.
J'ai pas encore lu le livre mais par rapport à ce que tu dis à l'époque de Kant il y avait déjà des arts collaboratifs comme l'art architecturale ou même pour les tableaux certains avaient de telles envergures que certains maitres bossaient dessus avec leur élèves/assistants.
Je pose la question mais la collaboration ne rentre t'elle pas dans les "contraintes vivifiante pour l'art" de Kant, contraintes puisque l'artiste est moins libre à devoir bosser à plusieurs ?
Même si je suis plutôt d'accord avec toi en soi
"Oui bonjour Anuscroisade, c'est la réincarnation Kantifié de Manu. Je tiens juste à te dire que je viens de découvrir Jul et Aya Nakamura.
Ayaaa ! Vous êtes sur la bonne voie vers l'illumination intellectuelle. Bisouxxxx"
Pourquoi croisade?
@@babayaga9723 juste pour faire quelque chose qui s'approche de son nom de chaîne youtube.
Max D'asie massacre ou extermination eurent été plus adéquats
Rāfāʾīl • anusrazzia plutôt non?
ça me rappelle quand je suis allé voir Roma au cinéma (invitation de dernière minute en remplacement d'une autre personne) et que mon pote m'a dit à la fin "heureusement que c'est toi qui est venu et qu'on était au cinéma parce que sur Netflix mon pote aurait arrêté le film".
j'ai bien envie de lire Kant, et merci pour le lien PDF mais je vais peut-être me diriger vers une version physique.
24 bah clairement c'est ça, cf Vidéo de Durendal, tous les nouveaux concepts de salles de cinéma sont des tentatives pour réinventer le cinéma et que les gens y aillent toujours. Personnellement j'ai un énorme faible pour l'Imax.
"Oui mais les gens s’en foutent alors autant suivre leur avis et aller dans leur sens, essayer d’en dévier ça sert à rien" c’est le genre de cynisme qui va tous nous mener dans le mur.
On va finir avec des films disponibles en DLC sur des Services de vidéo à la demande, avec des micro transactions pour la director’s cut et ils seront contents ces cons.
Les gamer ont beau répéter a qui veut l’entendre que les jeux vidéos c’est de l’art, on les entend pas beaucoup défendre l’intégrité artistique de leur média préféré à ce niveau-là (même si ça existe, c’est une minorité). La tendance est plutôt à pleurer dès qu’on rétrécie un peu le bonnet d’une héroïne (passer de double D à D, c’est une censure inadmissible apparemment) ou qu’un développeur admet vouloir cibler également un public féminin ("je dois partager mon jouet avec une fille???!!! Maaaaieuh").
Tout ça au lieu de se demander si y’a pas des problèmes un tant soit peu plus sérieux dans le secteur.
Résultat: l’industrie vidéo ludique est gangrenée par le crunch, des conditions de travail de merde pour les créateurs, du contenu de base vendu après la sortie du jeu en dlc parce que les développeurs avaient pas le temps de l’intégrer avant la sortie (voir même en jeu séparé) et les micro-transactions cosmétiques qui coûtent un bras à l’achat et environ 5 minutes à produire. On pourrait aussi évoquer la tendance vers les jeux "dematerialisés" que tu achètes sans les posséder vraiment puisqu’ils dépendent d’un abonnement mensuel à un autre service (comme le PSN par exemple, plus d’abonnement = plus d’accès au jeu que tu avais pourtant acheté au prix plein), dans le cas de disney+ et de Mulan, la normalement ça devrait faire "tilt".
Mais les grosses boites s’en cognent, après tout "c’est ce que les gens demandent".
En voyant le glissement que l’industrie du cinéma opère gentiment dans cette direction, on devrait tirer la sonnette d’alarme, pas se contenter d’un haussement d’épaule en mode "oui mais bon le monde est comme ça quoi désolé".
Pour le JV la faute revient en grande partie aux 2000 et aux casuals. Avec leur Fortnite et leur Fifa de merde là...
Ce n'est par ce que la plus grande partie du secteur est gangrenée par l'industrie ultra-libérale que le jeu vidéo ne peut pas être un art. Ça ne signifie pas que tous les jeux, ou même la majorité, sont des œuvres d'art. Tout comme pour le cinéma d'ailleurs. Cinéma comme jeu vidéo peuvent permettre l’émergence de pures œuvres d'arts, mais il faut parfois les chercher longtemps...
Florian Malnoe ça c’est certain. Quand le public est jeune et n’a pas la valeur de l’argent puisque c’est la carte de crédit de papa, c’est beaucoup plus facile de le convaincre qu’un fusil sniper avec skin panthère à 2€ c’est un bon deal.
Mais le problème que je vois aussi, c’est une incapacité de certains joueurs à comprendre que les problèmes qu’ils évoquent sont le fait d’une seule cause: l’industrie video ludique est (dans sa grand majorité) orientée vers le profit, il est donc tout à fait logique qu’elle cherche à plaire à un public de plus en plus large en monnayant le plus de contenu possible.
Et tant que les joueurs ne font que se plaindre ponctuellement (par exemple dans le fameux cas des personnages payants dans Battlefront), mais qu’ils continuent à acheter le produit quand même, l’industrie n’y voit logiquement aucun raison de changer.
En plus y’a même des joueurs qui font le taf à leur place en argumentant que des conditions de travail atroces comme le crunch donnent "de meilleurs jeux", alors c’est vraiment tout bénéf pour eux.
En gros les gamer sont très forts pour se plaindre du fait qu’on puisse avoir une romance homosexuelle dans Assassins creed, un peu moins quand il s’agit de constater qu’on leur ressort environ toujours le même jeu mais à une époque différente avec avec quelques évolutions de gameplay si t’as du bol.
Manticore V je suis tout à fait d’accord avec le fait qu’un jeu vidéo puisse être une œuvre d’art, je constate juste que beaucoup de joueurs aiment le dire sans pour autant lutter contre la neoliberalisation de leur média, qui conduit fatalement à une disparition progressive des jeux qui ont un réel intérêt artistique.
@@AdrianCelsiusTepes Par contre la disparition des jeux ayant une réelle qualité artistique je ne suis pas trop d'accord. Dans le AAA peut être mais avec l'avènement et l'explosion des petits jeux indépendants c'est tout l'inverse. L'offre n'a jamais été aussi diversifiée. C'est juste qu'à côté de ça les grosses productions annuelles prennent de plus en plus de place et sont de plus en plus nombreuses. Il faut savoir faire la part des choses. Après oui, le blockbuster d'aujourd'hui n'a jamais été aussi formaté, uniformisé et mercantile.
Bien que la majorité des jeux vidéos sont des arts d'agrément, il existe qu'en même des jeux vidéo et productions ludiques qui utilisent le gameplay pour le plaisir mais aussi surtout, pour passer des messages, des connaissances au joueur qui ne peuvent exister que si l'interaction joueur-jeu est présent et qui est impossible de faire passer sans les spécificité de ce medium.
Ce qu'on trouve malheureusement que dans les productions indépendantes. Ce qui veut dire que ça reste très minoritaires, mais le medium du jeu vidéo est totalement ouvert au prisme des beaux-arts.
C'est, en définitif, aux éditeurs et aux développeurs de se donner de la peine de vouloir faire ceci, si il veulent que le jeu vidéo soit un jour, accepté comme un beau art.
Oui il a été bien trop catégorique sur ce point. Je pense que quasiment tous les types de créations ont le potentiel de se classer dans la définition qu'il a présentée des beaux-arts, et qu'il s'agit surtout de différences individuelles au niveau de la création elle-même et pas du "type" de création.
Petite correction, des beaux arts dans le jv on en trouve plus qu'on ne le pense, et pas uniquement dans les productions indépendantes, genre Hideo Kojima c clairement un auteur pourtant il n'a rien d'indépendant, un peu comme Scorsese qui se fait produire par Netflix ou Universal
@@xenotypos complètement de cet avis également, à mon avis dans Kant il y a du bon et du manger comme on dit ;) C'est certainement une pensée intéressante mais tout n'est pas à garder.
J'avais envie de laisser ma petite réflexion sur le sujet également. Concernant la vision de l'art d'agrément, avec un minimum d'objectivité, j'ai tout de même la sensation que l'énorme majorité des jeux que j'ai fait ne restent que des arts d'agrément. Je pense à certains Zelda que j'ai pu faire, certains Final Fantasy, Fire Emblem et autres... (je ne vais même pas parler des shmup, plate forme qui ne sont que pur agrément). Même si certaines précédents titres que j'ai cité sont créés pour produire un plaisir facile bien que très bon, j'ai en tête des trèèèèèèès rares jeux qui ont réussi à me marquer, à me retourner assez pour ne plus savoir quoi faire par la suite et me faire prendre conscience que je jouais à des titres à l'intérêt plus limité.
Le premier jeu m'ayant fortement marqué est Vagrant Story sorti en 2000. Ce qui m'a frappé et qui me frappe toujours autant dans ce jeu est son sens de l'esthétisme. Je trouve que 20 ans plus tard, on n'est toujours pas fouttu de faire un jeu avec un sens du cadrage aussi bien réfléchi pour faire ressentir et montrer les choses aussi bien que dans ce jeu. Les rares fois où on a voulu me présenter des jeux en me disant qu'on était capable de faire mieux, j'ai réussi sans aucun problème à massacrer la vision de mes interlocuteurs. Ce jeu est visuellement une pépite. Les musiques, son scénario, son univers sont mémorables. Et quand on arrive jusqu'à se souvenir de personnages complètement secondaire dans la trame en se disant que même eux ont eu une attention plus que particulière, je trouve que le travail autour de ce jeu est juste monstrueux. J'irai même à dire que les monstres menaces font partie de ce qui m'a marqué dans ce jeu.
La seconde série de jeu m'ayant fortement marqué est la série des Nier (Gestalt et Replicant). La première vision que j'ai toujours eu des premières fins de ces jeux est : Félicitation, ce "block buster" était une très bonne soupe. Contrairement à Vagrant Story, c'est le ressenti plus que l'esthétisme qui m'aura marqué. Quand on recommence le jeu et qu'on a le droit à la liste des ingrédients de cette soupe, que des sentiments forts apparaissent c'est là que le génie apparaît pour moi. Je me suis attaché aux personnages et à leur quête simple : je veux sauver ma fille / je veux sauver l'humanité. Tout au long de ces jeux, j'ai ressenti un désespoir de plus en plus fort. Dans Nier, mon ressenti a été "Pourquoi je continue à me battre ? Je suis un monstre. Jusqu'où ma première expérience de jeu va être remodelée ?". Dans Nier Automata, il a été "Les choses ne peuvent pas être pire que maintenant, c'est impossible. Pourquoi tout ce à quoi je m'attache est sacrifié aussi sauvagement ?". Ce chamboulement complet entre ce qui est jugé bon et ce qui est jugé mauvais m'a profondément marqué : je ne savais plus où était placé ce foutu curseur. Jusqu'où seriez vous capable d'aller pour protéger ceux que vous aimez ? Est-ce qu'à la place de ces personnages, j'aurai sombré dans la folie (ou la raison) à en tuer ceux que je considère comme obstacle quitte à renier tout ce qui a fait de moi ce que je suis ?
Bref, j'ai eu du mal à reprendre après ces jeux, et c'est pas Zelda Breath of the Wild qui m'aura aidé à remonter la marche de laquelle je suis tombé.
Les Final Fantasy que j'ai fait même étant ultra fan, je peux dire qu'ils ne restent que d'excellent jeux d'agrément. J'ai adoré et le 7 / 9 / 15 (et je les ai tous fait à part le 11 et 14). Le scénario reste simple malgré les personnages haut en couleur et le fait que la quête soit accrocheuse. Mais voilà, je me souviendrais de tous ces jeux très longtemps, comme je me souviendrais toujours de Retour vers le futur, mais ils restent du divertissement d'agrément.
@@grizzlyslashx Tout les jeux que tu cites sont des blockbusters premièrement et uniquement des blockbusters japonais en plus, et donc je me dis que tu n'as pas l'air de connaitre l'entièreté de la proposition vidéoludique, deuxièmement je suis tout à fait d'accord sur le fait que Zelda botw les Final Fantasy sont au fond que des arts d'agréments (Vagrant Story je ne connais que trop mal ce jeu) mais pour Nier je ne vois pas vraiment ce que tu le reproches pour le considérer uniquement en jeux d'agrément.
Grâce à ta lumière, tu retardes le crépuscule de ma morne vie qui disparaît dans la nuit.
Merci Moizi.
De plus en plus de studios traitent les films comme des jeux vidéos, que ça soit pour le scénario ou l'approche même de leurs long métrage une fois proposé aux spectateurs. Faudra pas s'étonner si un jour EA se met à faire des films en early-access tiens !
Woooo je savais pas que j'avais besoin de cette intro avant de la recevoir en pleine face.
Merde toi aussi t'as un frère jumeau ? xD
Bien ta grotte ?
Psyhodelik tu ne te reposes jamais ? Entre ton boulot, tes recherches, tes vidéos, tu regardes et commentes encore sur TH-cam ?
Mais quand est-ce que tu dors ?
A la recherche d'un smoothie détente après ta video sur la lumière parmi les lumières ? 😏
Psyhodelik, tel un vampire, est attiré par l'odeur du sang. 😜
Enfin content que quelqu'un parle de cette loi anti-trust. Merci
Plus de vidéos sur l'Art. C'est vraiment un sujet très intéressant. Merci ✨
Incroyable ! J'ai étudié ce texte en philosophie, que c'est plaisant d'avoir déjà une idée du propos et d'y être familier...
Cette introduction a absorbé mon âme.
Les paroles de Kant sont tellement pertinente. Merci de nous en faire part. Je pense que le pire dans tout ça c'est que ces films pas vraiment aboutit deviennent la norme. S'il n'y a plus d'oeuvre de qualité à la portée de tous, la qualité des films avenir sera strictement moindre en comparaison à ce qui ce fait aujourd'hui. Ça c'est vraiment effrayant 😒
Sujet très intéressant, comme souvent traité de manière intelligente et sensée (C'est un constat, et non un compliment, ôte donc cette main de ton slip).
Manquant pas mal de culture, je m'étais toujours demandé ce qui pouvait être considéré à juste titre comme de l'art et ce qui n'en était pas, ce qui différenciait clairement l'art de l'artisanat (parce-que si cela me paraît parfois évident, ce n'est pas pour autant que je parviendrais à l'articuler clairement)...
Une fois de plus, tu montres bien qu'à toutes ces questions, nos philosophes ont donné réponses depuis fort longtemps.
"Ils ne perdent que du temps"
Oui, oui, ça coûte pas cher le temps, c'est pas grand-chose...
Ça dépends pour qui, pour ceux qui en ont, oui, pour ceux qui n’en n’ont pas, non
"Avengers c'est pas fait par des génie..." ---> et pour cause, se sont des adapations remient au goût du jour ^^;;; (mais c'est globalement ce qu'on attend du film...)
Merci beaucoup de ton partage sur la "critique de la faculté de juger" de Kant. C'était constructif.
Ce double bonjour est magique.
Du coup je ne vois pas de différence de nature entre l'exploitation en salle et l'exploitation en SVOD, puisque les films sont déjà formatés pour que le plus de monde les voient (notemment la durée du film) . On peut supposer qu'il puissent exister des film d'auteur sur Netflix comme il existe des films d'auteur au cinéma
18:53 Je pense que ta question sur l'opinion de Kant sur l'art contemporain est dans ce passage.
L'art contemporain plaît grâce "l'intermédiaire concept" comme il dit dans l'extrait.
Oauw tu t’es surpassé sur la miniature ! Et même l’introduction haha
Ce double bonjour. meilleure intro!
Un double bonjour, c'est la perfection 😍😍🤤
Pour compléter les liens entre l'art et la nature tout en nuançant le point de vue kantien, "Cette emotion appelée poésie" de Reverdy est d'un grand intérêt !
Le double bonjour qui donne le sourire
Une vidéo des plus indispensables ! Je suis professeur de philosophie et de cinéma, donc cela me parle parfaitement, tu établis des ponts on ne peut plus pertinents... Je ne suis pas fondamentalement kantien, plus bergsonien (une forme de néo-kantisme ceci étant dit...). Cela fait du bien de remettre en place, encore une fois, Rege et les autres qui prennent, à mes yeux, une posture extrêmement toxique vis à vis du cinéma, et de l'art en général ! :) Ta conclusion demeure optimiste, et ça fait plaisir d'entendre, au cœur d'un flux ininterrompu de vidéos reacts et autres vlogs assez insupportables, jamais appuyées sur aucun argument valable, une voix / voie plus raisonnée et appliquée dans sa démarche réflexive et qui n'en fait pas des caisses dans le putaclic ! :)
pour le tableau c'est non , d'une part c'est une reproduction , on est ici dans l'art mécanique , on reproduit des techniques pour représenter le "réel"
d'autre part il n'y a rien d'original si ce ne sont les fautes de perspectives et la façade murale dont on sent bien pour l'auteur que les peintures de camouflage militaire sont pour lui l’acmé du surréalisme
Le "les gens qui regardent du cinéma pour oublier qu'ils sont mortels et médiocres" C'est tellement moi, d'ailleurs c'est aussi pour ça que je regarde tes vidéos ^^
24:53 ce tableau est sans conteste l'œuvre d'un génie. La réponse est donc oui.
J'ai cette scène en tête où tout le monde réponds "je suis ...", "non c'est moi" pour couvrir la personne en question (dans ce cas ça serait donc la réincarnation de Kant)
Votre parole est d'or ! et ne m'endors pas. merci de la mise en avant de Kant, j'ai compris ou situer mes creations artistiques, l'art mecanique. :)
De la mise en Scène, du jeu d'acteur, et un bonjour terrifiant...
le tableau à la fin c'est du génie !
Le scène au début me foudroie ahahah
Le fait que tu aies même pas pris la peine de t'habiller autrement et que c'est même pas synchronisé la rend d'autant plus drôle
Pour compenser l’absence de bonjour de la dernière vidéo, il a trouver un moyen d’en faire 2.
Cette intro de qualité ! Ce double BOOOOONNNNNJOOOUUUUR guttural. C'est beau.
Sinon la critique du Jugement est probablement l'œuvre la plus féconde de Kant. Sur la philosophie classique allemande qui mène jusqu'au marxisme, je recommande vivement les conférences du philosophe Dominique Pagani. C'est un excellent pédagogue et un grand connaisseur de l'histoire de la philosophie.
Ok j'irai voir
Sans oublier la promenade quotidienne Kantienne
@@captaincrochet
Absolument.
Géniale cette intro ! :D
Merci pour le fou rire !!
je découvre la chaîne tard dsl. J'aime bcp bcc cette référence à Kant lue il y a longtemps. Mais la notion de génie.... retrouvée chez Schopenhauer, a été fortement discutée après Kant, et ensuite après Schopenhauer puis est tombée en désuétude en esthétique car trop mouvante. La seconde moitié du XXe en esthétique n'a pas oublié ces auteurs, mais est partie dans une pluridisciplinarité certaine selon les médias artistiques. Je suis cinéphile depuis très longtemps, sans outils d'analyse au début et puis on travaille et le chemin est long et surtout divers. En revanche en matière de musique contemporaine (savante) je pense avoir fait les efforts nécessaires depuis mes 12 ans. Plus on apprend et plus on questionne. Plus on questionne et apprend, et plus on s'ausculte en tant que récepteur de d'art. Interpréter est-ce déformer ? se déformer ? C'est la mission de l'artiste peut-être (et je ne parle pas de jugement à l'emporte pièce). Je ne prendrai juste pour exemple que ce que je connais le mieux : en musique, si l'on veut voyager loin, au travers du temps et de l'espace, mieux vaut avoir un grand nombre d'outils, qui soient adaptés à leur objet pour dépasser la simple sensation brute de la réception. J'ose espérer que le cinéma, dont l'histoire est plus courte que celle de la musique, puisse être le sujet du plus grand nombre d'outils pour être apprécié, par-delà les époques et les espaces, et toujours replacé dans son contexte. Mais on ne peut ôter l'expérience brute, et... comme tu le dis... le contexte de cette expérience. l'art voulu par son auteur est tourné vers le collectif (en théorie) et la réception est toujours individuelle, intime, unique. on peut se retrouver, mais rarement coïncider. Quant à la notion de contrainte c'est tellement évident, sans contrainte pas de dépassement, sans histoire pas de futur. C'est une porte ouverte enfoncée mais que dire d'autre
On sent qu’ILM a donné quelques conseils pour les « cégéi » !!! ;)
Ton bonjour serai le bienvenu sur un format de 10h
L'absence de bonjour nous avait tous perdus pour ta dernière vidéo. Cette fois, nous en avons deux pour le premier d'un !
Pour la question des arts d'agrément (donc celui des « simples sensations » qui s'opposent aux « modes de connaissance »), je pense que la meilleure réponse a été donnée par Samuel Beckett et David Lynch, qui reprennent la merde dont Kant les qualifie pour écrire et filmer la connaissance que le philosophe met sur un piédestal.
Peut-être qu'un jour je donnerai plus de détails, peut-être que je ferai même une vidéo « Je RÉPONDS à AnalGénocide !», mais il faudrait d'abord que je puisse lire un chapitre de Kant, et le comprendre, ce qui n'est pas gagné. En attendant, lisez peut-être _Premier Amour_ (tout petit mais génial) et _Molloy_ (tout dense mais génial) et regardez _Lost Highway_ et _Mulholland Drive_
Très bonne vidéo sinon, merci beaucoup !
9:28 Pourrais-tu nous donner le lien vers ce magnifique ego-portrait ? Je souhaiterai l’imprimer en 12x7m afin de donner du style à la façade de ma maison !
Il n'y a plus personne en salle suite à la Covid-19
AKIRA : Hold my beer.
ces effets spéciaux américains dés l'intro, je n'étais pas prêt
IncrusteCut mais pourquoi je découvre ça que maintenant
Je pense que Padawam serait content de ta scène d'intro avec ton un insert sur les cartes; tu as travaillé la présentation.
Rien que pour le double AG je like...
Ça commence par une introduction scénarisée, et bientôt on aura une trame narrative entre les épisodes avec Moisi qui parcours le multivers afin de distribuer la pensée critique.
Pour le tableau de la fin je sais pas, mais son auteur a écrit un bouquin qui ne procure pas beaucoup de plaisir, mais qui a apporté des connaissances qui sont restées dans les esprits de beaucoup de gens.
Un double boooonjouuur pour rattraper l'absence de la dernière video... que demander de plus😍
ne pourrais pas imaginer que Kant dirait que l'art contemporain peut être considéré comme de l'art mais aussi comme de l’artisanat et cela dépendamment du fait que l'un (l'art) serait effectivement basé sur le détournement et le changement des codes de l'art et non sur leur simple destruction et sur le reniement de codes et du passé (artisanat)
Après le CNC récupère une partie des revenus de la VOD, même si certes moins grande que celle sur les tickets de cinéma, mais c'est peut être à revoir.
Et merci pour la référence de Kant!
Mais Disney + paye-t-il ses impôts en France ? Joue-t-il le jeu ?
Je sais que le CNC prend une part sur les abonnements Netflix, mais je ne sais pas s'ils arrivent vraiment à la récupérer.
@@AntoineGoya clairement disney+ paye ses impôts en France sur ce qui est acheté sur la plate-forme française. Après que derrière ils essayent pas de filouter pour en payer le moins possible c'est impossible à dire dans quelle mesure mais c'est probable...
Jour! Si j'étais vous, j'irai puiser dans "Re-création, Mystique et Art" de Talib Freddy. Permet de remettre les points sur les I sur toute la question de l'art... et de la mystique. Hugh Cordial.
Extrait:
La Création est le “début” du monde, début de la chronologie ; le rapport
Créateur-Création est donc Dogmatique, purement Spiritualiste.
Il n’est :
- ni Mythique comme les Cosmogonies primitives, en lesquelles la Nature a dû
“précéder” l’Humanité, qui en émerge à peine.
- ni Historique, ce que Kant soulignait bien.
Donc, le déballage d’arguments laïques pour justifier ou accomoder le récit
biblique à la théorie de l’évolution est un tas de futilités insensé.
Pour les civilisés, il y aura la Re-Création, la “fin” du monde ; c’est l’Eschatologie,
où le Jugement dernier domine. Tout comme la Genèse civilisée, la “fin des temps”,
qui n’est que la fin de notre Temps d’ici-bas, mal ordonné à l’Eternité, le
rétablissement des choses, ou “Apocastase”, est Dogmatique et non pas Mythique ou
Historique. En effet, “après” la Re-Création, on a simplement la Création mieux
subordonnée au Créateur, le Temps mieux ordonné à l’Eternité (par la Perpétuité Immortalité).
Le couple Mystique-Art constitue le domaine propre de la Re-Création dans
l’activité Civilisée, du Travail Civilisé, de l’Humanité spiritualiste Ici-Bas. C’est le
travail directement, spécifiquement, consacré à l’eschatologie pour elle-même. C’est
le pont entre la Création présente et la Re-Création “finale”.
•••
Mais au cours de la Civilisation, la Création “présente” apparaît sous une forme qui
évolue, se perfectionne ; et l’image de la Re-Création se purifie ; si bien que le
pont à jeter, par le moyen de la Mystique-Art entre le Présent et la Fin se
“spiritualise” par bonds, parallèlement. Et rétroactivement, l’idée de la Genèse se
modifie de la même manière. C’est à cela que tient toute l’histoire de la Mystique et de
l’Art, et de leur rapport mutuel, depuis la “simplicité” Antique (-600) jusqu’à la
“pureté” Moderne (+1850). Et entre la simplicité initiale et la pureté finale, il y a la
relation bien connue, selon laquelle “les extrêmes se rejoignent”.
(...)
www.eglise-realiste.org/pdf/Art_Mystique_ed.pdf
mdr g pa lu
Le tableau de la fin (sans doute de notre chancelier préféré ?) s'inscrit clairement dans l'art mécanique. N'est ici représenté que ce que l'auteur voit, sans rien n'y ajouter, sauf peut-être ces tâches étranges sur les façades, du lierre brumeux ? des infiltrations d'eau ? des ombres spectrales ? La troisième hypothèse semble plus convaincante et corroborerait les théories liant le parti n*zi avec les extra-terrestres. Une piste à creuser.
Ah ah ! Un tableau de A. H. (qui était d'ailleurs bien meilleur peintre et plus artiste que nombre de nos étudiants actuels en beaux-arts...), savoureuse espièglerie.
En revanche, je consteste l'idée de réduire Rimbaud à un pur avant-gardiste contempteur des règles ; il est avant tout un versificateur virtuose (aussi bien en latin qu'en français), et ses poèmes les plus réputés - hors prose (Le dormeur du val, Le Bateau ivre, Les chercheuses de poux, Voyelles...) - sont parfaitement métrés et très conformes aux règles de l'art. C'est toute la différence entre un maître qui cherche à s'affranchir des règles parce qu'il en connaît les arcanes, et un bousilleur sans talent (autre que celui de hâbleur iconoclaste de foire) ni savoir-faire (absence de compétences pratiques élémentaires) qui brandit l'argument de la liberté pour dissimuler son impéritie crasse et flouer le public.
Netflix est au cinéma ce que mac donald est à la gastronomie.
Je n'ai encore jamais lus entièrement la critique de la faculté de jugé, mais tu m'as convaincue de le faire. J'imaginque que de de la part de Kant, je peut m'attendre à une belle confrontation au textes, difficile de de pas véritablement penser en lisant Kant.
Tu as oublié DG l'émo l'oncle et Méjère la tante.
Sinon , nous pouvons lire Mulan. C' est autres chose que Disney.
On a sortie les FX pour le Bonjour le plus Dark de l’histoire de la chaîne.
Pour les séries et les films sur Netflix je suis d'accord avec toi mais uniquement dans une certaine mesure car moi par exemple quand je regarde un film ( et je le fait rarement au cinéma) bah j'essaie vraiment de m'immerger dedans je rentre dans l'ambiance du film et clairement quand je zappe un film c'est vraiment que j'aime pas je fonctionne chez moi comme au cinéma et évidement je peux être distrait à tout moment ou devoir faire autre chose mais à ce moment là j'essaie de rentrer à nouveau dans le film une fois l'autre chose faite et pour moi c'est aux spectateurs de faire se travail d'impression c'est pas de la faute des plates-formes comme Netflix que je vois comme un meilleur moyen de découvrir de nouvelle œuvres
Donc je viens de réviser mon cours d'esthétique avec cette vidéo. Merci, vraiment.
Bonjour Moizi, je suis la quatrième réincarnation de Kant
Puisque tu souhaites apprendre je peux t’octroyer gracieusement une conversation philosophique.
Emmanuel
Vous n'oublier pas que Mickeal J qui n'a pas grandit dans sa tête.
Très intéressant. Oui le son est meilleur en intérieur, et pas que par rapport aux bestioles.
Ouais, Régis ! Je regarde cela toooouuuuuuuuuuut de suite.
le prix que propose disney est horriblement chère. D'un autre coté le cinéma devrait peut-être se réinventer, le prix de la place est tout de même élevé, pour un confort de visionnage qui n'est pas forcement au rendez-vous : impossible de régler le volume, la lumière, impossible de mettre pause (si ont le souhaite), obligé de passer à la caisse un prix exorbitant si l'ont veut pouvoir manger ou boire quelque chose, impossible de discuter avec ces amis (pour ne pas gêner les autres).
payer en VOD un film pour le voir dans "mes conditions" ne me poserais aucun problème si le prix n'était pas aussi élevé.
Y a un petit côté Boris l'Animal dans l'intro, j'aime bien
20:31 Si on garde en tête que l'on peut considérer les JV comme de l'art: Doom, Dark Souls ou GTA sont des mètres étalons dans leur genres respectif (doom like, souls like, etc). Soit on les considère comme des beaux-arts, soit une catégorie d'art d'agrément doit être ajoutée entre les deux. Un "art d'agrément qui tent vers les beaux-arts", si on veut, puisqu'ils sont des modèles sans pour autant être le travail d'un seul génie et qui ont pour but initial de divertir.
En espérant que c'était assez clair.
Des bisous.
Petite clarification parce que la vidéo laisse entendre que c'est le cas: Duchamp et Malevitch ne sont pas des artistes "contemporains" mais "modernes" (pas la même période, pas du tout les mêmes courants, les mêmes enjeux et les mêmes paradigmes théoriques)
Des effets spéciaux, deux lieux de tournage, différents costumes et accessoires (lunettes)... ça pue le financement CNC.
Je vais me procurer le livre de Kant. bien joué ! Il ira se ranger aux cotés de mes ouvrages de Platon. C'est prodigieux de partir de Disney et d'arriver sur la définition conceptuelle de l'art par Kant. Bravo.
très intéressante vidéo ! :) comme toujours ! Tu as piqué ma curiosité avec Kant. Ta conclusion est....sublime ! XD
Tout dépend de ce que tu veux dire par "jeux vidéo" et par "architecture" et "poésie". Est-ce que tu parles des jeux eux-mêmes? De leur consommation/du ressenti en y jouant? De leur création? Et tout dépend encore du jeu dont on parle.
Tu es un saint. On peut être d'accord ou pas avec toi, mais avoir l'énergie, la patience, la bonté suffisante pour suivre les tweets de regis ou de mj sans avoir des envies de meurtre, ça tutoie le niveau divin.
Question sérieuse, la propagande (politique, idéologique,...) peut-elle être qualifiée d'art ?
Je pense que selon ce que j'ai compris de la vision de Kant, un jeu vidéo peut très bien être un "beaux-art" qui pousse ceux qui y jouent à avoir une réflexion sur les sujets abordés etc.
Par exemple, en jouant à Subnautica, en plus des sensations qu'on peut avoir, il y a des réflexions sur la violence, la destruction et la préservation de l'environnement, etc (et elles passent par le gameplay, pas par une intégration d'un film dans le jeu).
Bien sûr, je reconnais que la plupart des jeux sont plutôt dans la catégorie "divertissement" ou de "mécanique".
La grande difficulté en jeu vidéo pour pousser à la réflexion c'est que la seule intervention d'un artiste dans la création ne suffit pas : l'interactivité fait qu'il faut que le joueur ne fasse pas de l'obstruction à cette réflexion. Pour reprendre mon exemple : il est tout à fait possible de jouer à Subnautica et de n'en retirer qu'un simple divertissement.
On retrouve le problème que tu évoques à propos des téléfilms au final où les conditions et l'ambiance lors du visionnage changent drastiquement l'expérience. Mais je ne pense pas qu'on puisse utiliser comme argument pour dire que les téléfilms, ou certains jeux vidéos donc, ne sont pas des oeuvres d'art : ça s'applique à tous les autres types d'arts, si on en fait l'expérience dans de mauvaises condition on risque de n'en percevoir que la surface (aller voir un film d'horreur avec une bande de potes qui ne veulent qu'un divertissement pour passer le temps par exemple)