Argile Café Plum

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  • เผยแพร่เมื่อ 28 มิ.ย. 2023
  • Lakhdar Hanou, avec son oud, conteur des orients, puise dans les récits des tablettes d'argile de l'époque Mésopotamienne - à laquelle on doit les premières apparitions de l'écrit - et dans les poèmes de Babel du poète syrien Adonis.
    Un prétexte pour composer une musique narrative, comme Amaru, premier des déluges en forme de requiem oriental; ou pour escorter L’épopée de Gilgamesh par des rythmes enjoués et des improvisations.
    Dans Argile, Lakhdar Hanou s'entoure notamment de celles qu'il nomme alkahinat (les prêtresses en arabe). Le chant éthéré de Leïla Zitouni évoque une ancienne divinité païenne. Les arrangements classiques et contemporains, délivrés par le jeu intense et profond du violoncelle de Lucile Gambini, entrent en résonance avec les sonorités traditionnelles du Ney de Marylou Planchon, expression du souffle vital.
    Ces invocations sont accompagnées par le oud, l'effleurement des mains sur les peaux des percussions de Paco Labat et les mélodies enivrantes de l'accordéon de Simon Barbe, capables d'assister ces prêtresses dans cette création aux sonorités classico-orientales.
    Cette œuvre musicale ramène quelques vérités aux féminins et fait résonner l'essence d'argile dont nous sommes tous pétris.

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