De 1960 à aujourd'hui, 5 temps forts de l'histoire du Congo

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  • เผยแพร่เมื่อ 9 ก.พ. 2025
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    24 novembre 1965, arrivée de Mobutu au pouvoir
    À l’aube des 60 ans d’anniversaire de l’indépendance du Congo, l’heure est à la commémoration. Ou plutôt à l’éducation. Celle de l’histoire de la colonisation de la Belgique sur le peuple congolais. L’occasion de faire la lumière sur cette période encore largement méconnue et tue. Au travers d’articles et d’émissions spéciales, la RTBF vous propose plusieurs portes d’entrée pour comprendre les enjeux et les conséquences de cette sombre partie de l’histoire.
    Mais cet anniversaire est également le moment d’en apprendre davantage sur l’histoire du Congo de manière générale. Cet article propose de retracer cinq temps fort de l’histoire du pays après son indépendance, donc après les années 60. Réalisé avec l’aide du professeur en science politique à l’ULiège, Bob Kabamba, il donne une vision non-exhaustive de l’histoire contemporaine et des réalités actuelles de la République Démocratique du Congo.
    Ce jour-là, Mobutu Sese Seko - né Joseph-Désiré Mobutu - accède au pouvoir et devient président d’un État qu’il rebaptisera le Zaïre et qui portera ce nom jusqu’à la fin de son règne plus de trente ans plus tard. Bob Kabamba raconte : "Mobutu a perpétré l’État colonial et est parvenu à préserver et à consolider l’œuvre de Léopold II. Sous son règne, le Congo est devenu un acteur important sur la scène internationale". À cette époque, le Congo a pris son indépendance de la Belgique depuis près de cinq ans. Les rébellions furent nombreuses et plusieurs provinces comme le Kassaï et le Katanga ont déclaré leur indépendance. En novembre 1965, le pays connaît une sorte d’accalmie. "Mobutu est arrivé à un moment propice où tout avait été mis en place pour lui. Il n’a pas eu grand-chose d’autre à faire que prendre le pouvoir."
    Dans un premier temps, toute la communauté internationale donne son feu vert à la prise de pouvoir du nouveau chef d’État qui ne lâchera son siège que sous la contrainte à la fin des années 90. Mais au fil du temps, les méthodes de Mobutu et de son régime sont décriées et son non-respect des droits de l’Homme pointé du doigt.
    Archive de la Sonuma de Mobutu à Bruxelles à l’occasion de l’expo 58. Il y parle de son métier de journaliste au Congo :
    Une dizaine d’années après avoir accédé à la tête du pays, Mobutu et son régime connaissent la consécration de leur règne. "C’est l’aboutissement. Le summum du développement du Zaïr. À l’époque, on considère que le pays est aussi développé que la Belgique et que toutes les autres puissances. Le PIB est plus qu’intéressant par rapport à aujourd’hui et les Congolais.e.s vivaient beaucoup mieux", détaille le professeur en science politique. Mobutu est parvenu à consolider le modèle colonial de Léopold II et contrôle l’entièreté du pays. La plupart des entreprises anciennement aux mains des étrangers sont nationalisées, l’armée et l’économie sont à sa somme et l’Église catholique a été mise au pas. En 1974, c’est tout le patrimoine congolais qui réside dans les mains de Mobutu.
    "Cet évènement est intimement lié au génocide du Rwanda. C’est en tout cas l’une des conséquences du génocide", analyse Bob Kabamba. La rébellion du Front Patriotique Rwandais (FPR) et Paul Kagame viennent tout juste de parvenir à prendre le pouvoir au Rwanda et de déclencher par la même occasion le départ de milliers de réfugiés rwandais hutus vers les pays limitrophes - dont une bonne partie à l’est du Congo. "Ces mêmes réfugiés vont tenter d’organiser une rébellion pour attaquer le Rwanda et le reprendre. Kagame l’anticipe et la contre en créant lui-même une défense avec l’appui de Congolais.e.s et de plusieurs autres pays étrangers. La mission initiale de cette manœuvre était de préserver le Rwanda de la menace de ces groupes ennemis. Mais la rébellion va se propager jusqu’à Kinshasa et aboutir au départ de Mobutu après 34 ans sans partage du pouvoir."
    À lire également: De A à Z : comprendre la colonisation belge au Congo
    En huit mois les rebelles prennent possession du Congo avec l’appui des armées des pays limitrophes tels que le Rwanda, le Burundi ou l’Ouganda. Mobutu est chassé du pays. Laurent-Désiré Kabila lui succède de 1997 à 2001 et devient président de la République Démocratique du Congo. Son fils, Joseph Kabila prendra le pouvoir après sa mort.
    Après des élections compliquées, Félix Tsishekedi remplace Joseph Kabila à la tête de la RDC et met fin à plus de vingt ans de règne de la famille Kabila. "Certain.e.s estiment que cette date marque le début d’une nouvelle ère pour la RDC, mais ce n’est pas mon ressenti, explique Bob Kabamba. Je ne vois pas l’arrivée de Tshisekedi au pouvoir comme étant une rupture avec le règne des Kabila. Pour moi il y a un continuum avec ce qui a commencé en 1997." Pour le politologue, Kabila et ses hommes sont, en réalité, toujours au pouvoir. Il illustre notammen
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ความคิดเห็น • 1

  • @ReoAard
    @ReoAard 4 ปีที่แล้ว

    Merci.