Romain Humeau - Artichaut - Clip Officiel

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  • เผยแพร่เมื่อ 17 ก.ย. 2024
  • Parole et Musique : Romain Humeau
    Edition Poil de Planète/Strictly Confidential
    Réalisé par Romain Humeau pour SeedBombs Music
    Réalisation Clip : Marie d'Angleville et Arnaud Lalanne
    Featuring Ombres dansantes : Salomé Humeau
    ARTICHAUT
    Tournoient les vents noirs dans ton oeil Picasso
    Tout qui penche
    Tout qui lâche
    Un canon tanqué sur la tempe desperado
    Va pour crevasse
    Lumière blanche
    Et si tu t’en vas
    Je t’attends déjà
    Dans l’espace, Hi Ha Ho
    C’est un endroit qui n’existe pas
    Où s’arrachent
    Les coeurs d’artichauts
    Traînant leurs loques en Inferno
    C’est d’la peur en vague, du salaire, vertigo
    Et l’amour qui branle
    Du chapeau
    Qu’ça clique ou qu’ça claque dans leur monde bien débilo
    C’n’est qu’à bout d’Espagne
    De souffle, de châteaux
    Et si tu y vas, moi j’y suis déjà
    Au Karma, Hi Ha Ho
    C’est un endroit de nulle part par là
    Où s’effeuillent
    Les coeurs d’artichauts
    Battant breloques sur caniveaux
    Longtemps
    Il y a si longtemps les ruisseaux
    Le présent
    Les moulins, l’âme et le vent
    Longtemps
    À tous leurs lend’mains fous hurlants
    Tu préfères
    L’avenir d’avant
    Dansent les fantômes sur tes lèvres de murmures
    En route
    Pour la dernière blessure
    Et si tu t’en vas, je t’attends déjà
    Roulette russe, Hi Ha Ho
    C’est un endroit qui n’existe pas
    Plein de gens
    Comme nous
    Artichauts
    Traînant leurs loques en Inferno
    Battant breloques sur caniveaux...

ความคิดเห็น • 17

  • @edwardgashapon15
    @edwardgashapon15 ปีที่แล้ว +1

    Cette chanson, c'est minimum une fois par jour dans mes oreilles Comment ai-je passer à côté de Romain Humeau et Effeil toutes ces années ! 🙄

  • @LeitmotivOfficiel
    @LeitmotivOfficiel 5 ปีที่แล้ว +6

    Superbe album. Morceau aérien... sublime.

  • @gibonstein
    @gibonstein 10 หลายเดือนก่อน

    J'adore ! Le refrain et le pont sont magiques (mélodie+ harmonie).

  • @karimbenamor6468
    @karimbenamor6468 2 ปีที่แล้ว

    Merci Radio Neo pour cette sublime découverte.

  • @jeanfastenackels8419
    @jeanfastenackels8419 3 ปีที่แล้ว

    Très belle mélodie, belle recherche musicale , s'est çà un musicien complet !

  • @excroissanceautonome
    @excroissanceautonome 2 ปีที่แล้ว

    Talentueux ,..et quel plume...!

  • @marionpradie3010
    @marionpradie3010 5 ปีที่แล้ว +1

    Un clip très épuré et simple dans lala beauté du passage, et du son, THE SON.

  • @jacqueslachkar2593
    @jacqueslachkar2593 5 ปีที่แล้ว

    Un des meilleurs morceaux de Mousquetaire #2 mais tout l’album est superbe !

  • @trifoldprimaire
    @trifoldprimaire 3 ปีที่แล้ว

    Magistral

  • @revuepersona5766
    @revuepersona5766 5 ปีที่แล้ว

    J'aime tant ce morceau ! A très vite mousquetaire !!!

  • @isabellehermier-brissaud6724
    @isabellehermier-brissaud6724 5 ปีที่แล้ว

    Une de mes préférées de l'album...mais en fait elles sont toutes mes préférées ! :))

  • @philippeguianvarch3922
    @philippeguianvarch3922 5 ปีที่แล้ว

    bouleversant, quel talent !

  • @plinous
    @plinous 4 ปีที่แล้ว +1

    Superbe. On peut trouver les paroles quelque part ?

  • @momz25320
    @momz25320 5 ปีที่แล้ว

    Je n'ai même ps entendu parler de ce nouveau album quel dommage !!!

    • @olivier7660
      @olivier7660 5 ปีที่แล้ว

      Moi non plus seulement aujourd'hui

  • @valdoror2235
    @valdoror2235 5 ปีที่แล้ว +2

    çà me rappelle le guignon de S.Mallarmé Au-dessus du bétail ahuri des humains
    Bondissaient en clartés les sauvages crinières
    Des mendieurs d'azur le pied dans nos chemins.
    Un noir vent sur leur marche éployé pour bannières
    La flagellait de froid tel jusque dans la chair,
    Qu'il y creusait aussi d'irritables ornières.
    Toujours avec l'espoir de rencontrer la mer,
    Ils voyageaient sans pain, sans bâtons et sans urnes,
    Mordant au citron d'or de l'idéal amer.
    La plupart râla dans les défilés nocturnes,
    S'enivrant du bonheur de voir couler son sang,
    Ô Mort le seul baiser aux bouches taciturnes !
    Leur défaite, c'est par un ange très puissant
    Debout à l'horizon dans le nu de son glaive :
    Une pourpre se caille au sein reconnaissant.
    Ils tètent la douleur comme ils tétaient le rêve
    Et quand ils vont rythmant des pleurs voluptueux
    Le peuple s'agenouille et leur mère se lève.
    Ceux-là sont consolés, sûrs et majestueux ;
    Mais traînent à leurs pas cent frères qu'on bafoue,
    Dérisoires martyrs de hasards tortueux.
    Le sel pareil des pleurs ronge leur douce joue,
    Ils mangent de la cendre avec le même amour,
    Mais vulgaire ou bouffon le destin qui les roue.
    Ils pouvaient exciter aussi comme un tambour
    La servile pitié des races à voix ternes,
    Egaux de Prométhée à qui manque un vautour !
    Non, vils et fréquentant les déserts sans citerne,
    Ils courent sous le fouet d'un monarque rageur,
    Le Guignon, dont le rire inouï les prosterne.
    Amants, il saute en croupe à trois, le partageur !
    Puis le torrent franchi, vous plonge en une mare
    Et laisse un bloc boueux du blanc couple nageur.
    Grâce à lui, si l'un souffle à son buccin bizarre,
    Des enfants nous tordront en un rire obstiné
    Qui, le poing à leur cul, singeront sa fanfare.
    Grâce à lui, si l'une orne à point un sein fané
    Par une rose qui nubile le rallume,
    De la bave luira sur son bouquet damné.
    Et ce squelette nain, coiffé d'un feutre à plume
    Et botté, dont l'aisselle a pour poils vrais des vers,
    Est pour eux l'infini de la vaste amertume.
    Vexés ne vont-ils pas provoquer le pervers,
    Leur rapière grinçant suit le rayon de lune
    Qui neige en sa carcasse et qui passe au travers.
    Désolés sans l'orgueil qui sacre l'infortune,
    Et tristes de venger leurs os de coups de bec,
    Ils convoitent la haine, au lieu de la rancune.
    Ils sont l'amusement des racleurs de rebec,
    Des marmots, des putains et de la vieille engeance
    Des loqueteux dansant quand le broc est à sec.
    Les poètes bons pour l'aumône ou la vengeance,
    Ne connaissant le mal de ces dieux effacés,
    Les disent ennuyeux et sans intelligence.
    " Ils peuvent fuir ayant de chaque exploit assez,
    " Comme un vierge cheval écume de tempête
    " Plutôt que de partir en galops cuirassés.
    " Nous soûlerons d'encens le vainqueur dans la fête :
    " Mais eux, pourquoi n'endosser pas, ces baladins,
    " D'écarlate haillon hurlant que l'on s'arrête ! "
    Quand en face tous leur ont craché les dédains,
    Nuls et la barbe à mots bas priant le tonnerre,
    Ces héros excédés de malaises badins
    Vont ridiculement se pendre au réverbère.