Comment réussir sa reconversion de maraîcher en permaculture / Jérôme Boisneau avec Gwladys Xavier
ฝัง
- เผยแพร่เมื่อ 29 เม.ย. 2021
- Tu veux échanger de vive voix avec Jérôme sur ton projet, il te propose des sessions de mentoring.
Lien - tinallagi.com/fr/mentor/jerom...
Site internet - tinallagi.com
---
Jérôme Boisneau discute avec Gwladys Xavier. Ingénieur, il a décidé de tout plaquer pour être plus heureux. Il s'est formé en permaculture et a embarqué son épouse et ses 3 enfants dans cette nouvelle aventure.
Aujourd'hui, il est agriculteur et maraîcher en permaculture. Il te donne ses conseils. Comment démarrer ? Quel est le salaire ? Les inconvénients ? Comment se former ?
---
Nous sommes Tinallagi.
Pour changer de vie, rien de mieux que de s’inspirer de l’expérience des autres, de ceux qui ont réussi ce que tu rêves de faire. Avec Tinallagi, tu vas pouvoir discuter avec ceux qui ont réalisé ton rêve.
Tu peux nous suivre sur les réseaux sociaux
FACEBOOK : bit.ly/37W6Sr9
INSTAGRAM : bit.ly/2LipGcr
Musique : Go Beyond / David_Fesliyan
Vidéo trailer : www.videezy.com/
A très vite !
Gwladys et Pradeep
Merci pour cette vidéo qui me parle puisque que ds 2,5mois je quitte mon boulot pour une reconversion professionnelle ds le but s’ouvrir un jour ma ferme!quand on vous entend vs avez l’air si heureu et détendue j’espère ressentir la même chose!
Au boulot les gars
Un grand merci pour ce témoignage 🤗
Merci !!!
Il aurait été bien d'évoquer la possibilité de louer des terres au lieu de les acheter de suite. D'autant que l'activité de maraîchage permet de la déplacer facilement. Plusieurs types de baux existent : le fermage, le metayage, le commodat, et même le bail emphytéotique.
L'investissement est bien moins lourd pour se lancer dans ce cas.
Par contre le montant évoqué pour L'investissement matériel est sous évalué pour la moyenne des maraîchers (on est plutôt sur du 75 000 pour de la micro ferme en bio intensif : serres, irrigation, baches/filets, plants/engrais, chambre froide, station de lavage, véhicule utilitaire, matériel agricole etc)
Oui, c'est une autre option ! Merci d'ajouter ces autres possibilités. Jérôme a fait le choix d'acheter son terrain donc on a parlé de son expérience !!! C'est super de voir d'autres manière de réaliser le projet avec moins de lourdeur !!!! Un grand merci pour ces infos précieuses !!! Oui, c'est aussi très chouette de revoir le montant de l'investissement !!! Jérôme a créé son projet il y a quelques années déjà ! Avez-vous également lancé une activité de maraîchage ?
@@tinallagi il me semble justement important de souligner qu'UN retour d'expérience ne traduit pas la réalité pour toute la filière. Chacun compose avec SON projet et sa réalité propre y compris sa vision.
Je suis installée en céréales depuis longtemps avec un second projet de création de pépinière jardin-forêt et actuellement en préparation du BPREA et en stage dans une micro ferme maraîchère en bio intensif. Étant double actif avec une formation initiale en ingénierie je passe un diplôme agricole pour les différents besoins de mon 2e projet.
tout faux, on ne dép^lace pas une serre facilement, il faut plusieurs années pour apprendre à connaitre sa terre...
De plus 1 hectare de terre 3000 euros, le reste des investissements c'est minimum 60000 euros.
@@charabotte1 je suis exploitante depuis 20 ans je sais donc de quoi je parle. Le prix des terres est très variable selon les régions et même localement. Une serre se déplace si besoin et il faut absolument évoquer le contexte compliqué de l'accès aux terres des hors cadre familiaux qui font comme ils peuvent. Certains louent des terres qu'ils achètent ensuite et ne se déplacent pas.
Le montant de l'investissement est aussi variable selon son modèle économique et ses moyens de départ, y compris celui d'emprunter.
@@charabotte1 et si on a besoin de "des années pour connaître sa terre" c'est qu'on manque de connaissances agronomiques.
Juste une simple question pour une personne solo, qui est capable d'investir etc ... mais est ce que cela serait toujours possible de vivre de ça??? ou mieux vaut il être accompagné dune deuxième personne qui pourrait toujours assurer au cas ou??
21:30 attendez que vos enfants soient au collège, en général les collèges sont loin à la campagne. De plus c'est bien la premiere fois que j'entends un maraicher dire que c'est un metier qui permet d'avoir du temps pour passer avec sa famille.
Il explique juste qu'il ne subit pas des horaires fixes puisqu'il est son propre patron.
Mon père gère une entreprise, les comptes de toute la famille, les travaux d'une grande baraque, 9 gosses, les soucis de famille, le sport de tlm en semaine, les trajets (dont école, collège ET lycée en même temps), les compétitions le WE, les courses...
A moi-même on me le dirait sans que j'en sois témoin je n'y croirai pas, mais je l'ai sous les yeux cet exemple et j'ai vécu tout ça.
Je passe sur les manques affectifs des gamins puisqu'évidemment on n'avait pas notre soûl étant 9, mais pour 2-3 enfants c'aurait été le pied, et cela reste faisable pour un homme vigoureux et déterminé.
@@immanishumanitatis2212 il est maraîcher ?
@@charabotte1 non pour sûr, boîte informatique, mais il est à la fois gérant, technicien, transporteur, comptable, standardiste et ingénieur lol.
Ca plus le reste.
C'est un sacré palmarès.
Évidemment la relation avec les enfants en pâtit mais bon, c'est le choix de la mère ici....
Quoi qu'il en soit, quand on est auto-entrepreneur on a plus de flexibilité sur les horaires, ok le maraîcher préférera travailler pendant les heures de soleil qui ne sont pas infinies, mais il me semble que cela laisse quand même assez de place aux aléas.
@@immanishumanitatis2212 un maraîcher travaille quand il pleut quand il fait soleil quand il y a une tempête, quand il neige... Il livre il fait les marchés la compta... Il fait 16 heures par jour de mars à novembre. En été quand il y a des restrictions d'arrosage il travaille également la nuit car interdiction d'arroser le jour. Dans les serres il fait jusqu'à 50 degrés. Le travail est extrêmement physique, beaucoup ont des problèmes graves de santé après qq années : dos, articulations... Malheureusement les émeutes agricoles des derniers mois n'ont pas fait prendre conscience aux concitoyens de la réalité des métiers agricoles.
@@charabotte1 c'est que malheureusement j'ai d'autres sons de cloche, cela dépend des exploitations.
Bien des gens comprennent la situation de CERTAINS exploitants, et la déplorent, mais ils continuent à voter MACRON !!!!!
Cela dit, la population en tant que bloc homogène ne se soulèvera jamais, voire ne l'a jamais fait.
N'attendez rien d'autre qu'un remplacement d'une bourgeoisie par une autre à la rigueur.
Le peuple, Français ou non, est abruti.
On refuse de se cultiver politiquement, on jouit, on consomme, et après, on S'ÉTONNE.
Les agriculteurs doivent se prendre par la main et construire des solutions pour baiser le système.
C cool.jai envi de me lancer mais j'ai pas de tune
Commencez pas voir ce dont vous avez besoin pour démarrer. Ensuite, pouvez-vous épargner un peu chaque mois ?
Salut,
Voir avec des collectifs, des gens motivés pour se lancer en commun, quelqu'un qui prête un terrain...
Mettre une annonce sur désobéissance fertile... Par exemple!!
Sinon, de quel côté êtes vous !? Je cherche des gens motivés pour se lancer dans le maraîchage !
J'ai le terrain, de l'eau, et beaucoup de motivation.... C'est dans le Lot!!
Merci pour l'idée !! En créant un groupe motivé, ça peut fonctionner !!!
Bonjour bravo pour votre optimiste mais faut parler aussi des charge financière et des revers en cas de maladie accident…retraite
Le modèle économique doit être bien réfléchi pour être rentable et des organismes existent pour accompagner. La protection sociale existe du fait de nos cotisations à condition d'être exploitant à titre principal. Les cotisants solidaires ne sont pas protégés sauf en transition pro lorsqu'ils sont couverts par pôle emploi en parallèle le temps de se lancer complètement.
Il ne faut pas décourager les personnes qui veulent entreprendre. Il existe des solutions à tout lorsqu'on est sur sa voie
Pouvez-vous expliciter ? C'est en effet intéressant d'aborder aussi ces points. Merci à vous !
Bonjour désolé mais tous n est pas rose faut le faire savoir et faut pas que des personnes croient que vive au grand air est la solution
@@tinallagi Le métier est dur, je suis bien d'accord et certainement celui avec la production laitière qui restent les plus marqués par la pénibilité adossé à des revenus faibles ramenés aux nombre d'heures de travail.
Et venir sur un tel projet pour les mauvaises raisons (fuir ses problèmes, son patron, la ville etc) ne fera qu'amener de la difficulté et faire passer du fantasme à la désillusion très rapidement.
Par contre, toute personne qui rêve sérieusement ira tester son projet en conditions réelles avant de se lancer. Des organismes existent aussi pour accompagner et soutenir financièrement: les ADEAR, les chambres d'agriculture, FEVE, Terres de Liens, les foncières pour l'accès aux terres, et bien d'autres localement.
Des constantes également : ne pas mener seul.e dans la durée une telle activité et bien mener sa commercialisation pour vendre au meilleur prix (tres bon pouvoir d'achat en periurbain, en rase campagne il faut diversifier sa clientèle et élargir la zone de chalandise).
Le contact du vivant au quotidien est merveilleux mais le modèle économique doit être bien posé et le projet rationnalisé.
Bonjour, super intéressant merci , c'est juste dommage qu'il ne parle pas de quelle formation il a effectué, globalement ça reste un peu flou pour moi :$
BPREA je pense
Il a effectué sa formation il y a plusieurs années quand la permaculture était encore peu connue.
Il est fortement souhaitable de passer par le bprea et ensuite de faire éventuellement des formations complémentaires selon le projet.