Un sous titrage optionnel en allemand est prévu en septembre 2024, après ceux optionnels en anglais et espagnol prévus fin juin. Ils s'ajouteront à ceux déjà existants en breton standard et en français (par défaut). La traduction, surtout pour parler de tendresse, c'est passionnant💗. Yann
Pouchi Poucha, la Bretagne au monde : aux sous titres facultatifs breton et français ont été ajoutés anglais, espagnol et allemand. C'est Ambre, la chanteuse, qui s'est chargée de la traduction allemande. Yann Le Meur
J'ai écouté pouchi poucha ...très agréable à écouter...une belle voix et un mixage instrumental bien fignolé...bravo les musicos... récupérer l'original est déjà une prouesse en soi et la réalisation de ce clip en est tout autant. J'ignorais qu'il exista une autre version que celle de Stivell.👍👍👍👏👏👏
Brav tre! Distinget. Bizarre, je n'ai pas reconnu l'air chanté par Stivell, sans doute à cause du tempo. Très bon(ne)s musiciens(ne)s. Mais pourquoi parler de "funeste transformation en paillarde"? Ne soyons pas trop puritains/pudibonds: les chansons paillardes ont aussi leur charme! Rabelais, paillard s'il en fut, n'en reste pas moins un grand créateur, même dans sa partie paillarde (pas la seule, il est vrai). Je me souviens avoir rendu visite à Ivonig Lavenant, à St Herbot, vers 1972: il m'avait dit, furieux:" Biken ne pedin ba-du mañ ar Stivell-se! Kannañ traoù ken spontus!" Cette version lui aurait plu!
La ressemblance entre l’air d’Alan Stivell et celui de Pouchi Poucha ne saurait exister puisque précisément ce n’est pas le même qui est utilisé. Voir à ce sujet le livret « Pouchi Poucha, sur les traces de « Pardon Speied » », édité par Kenleur. Je pense que la gauloiserie rabelaisienne est loin d’égaler le degré de paillardise atteint avec efficacité par les créateurs des paroles obscènes de Pardon Speied. L’histoire originelle de la chanson était sans doute celle de l’inosant de cette fameuse et gentille chanson montagnarde connue sous le nom de « Pardon Koloreg ». C’est une supposition. Cf. le livret. Si je peux trouver regrettable que les paroles supposées d’origine aient été effacées (ce que je trouve naturellement funeste) au profit exclusif de propos salaces, et si j’ai pour ma part une préférence pour des chansons plus romanesques, je me garderai de condamner les formes paillardes d’expression populaires transgressives qui ont toute leur place dans notre tradition. Mais il était selon moi impératif de fournir, non une version soft comme il en existe une du « Curé de Camaret », mais une version tendre et féminisée de Pardon Speied, allant avec l’air d’origine et sa ritournelle « Chilaou-li Pouchi Poucha ». Il en faut pour tous les gouts, en amour comme en ragout (Jean Baron). En tous les cas, je peux témoigner que la version paillarde de Pardon Speied est par chez moi énormément appréciée (c’est un monument) et qu’elle a été enrichie par des apports linguistiques populaires de haut vol et très inventifs. Pudibond, Ivonig Lavanant, grand chanteur de Saint-Herbot (qui apprit à mon père la jolie chanson poétique « War vordig an dour » qui mériterait le traitement musical qui a été offert à Pouchi Poucha) ? Mon ami Yann Moulin (92 ans), rimodeller châteauneuvien sans pareil, qui connut très bien Ivonig, me racontait l’autre jour qu’une fois, alors que d’aucuns vantaient derrière son dos ses anciennes performances physiques au profit du bien-être féminin, il se retourna, droit dans ses sabots et le doigt levé, en scandant martialement : « Bet n’eus bet graet, met ne ra ken ». Yann Le Meur
______________ Traduction allemande (Ambre Thiémé) ______________ Ich ging zur Prozession von Spezet Und traf dort einen jungen Mann Der Kelte war zärtlich, sinnlich Und vor allem ein raffinierter Tänzer Ich ging zu ihm, Wahrlich, so reizend fand ich ihn Er erzählte mir, er sei Dudelsackspieler Doch war er kein Säufer Ich war von Gefühlen überwältigt Es war Liebe auf den ersten Blick So gingen wir auf ein kleines Feld Und ich umarmte den Jungen liebevoll Dem Burschen gab ich einen Kuss Wie zärtlich waren seine Lippen Mein geliebter Dudelsackspieler flürsterte mir zu Von seinem Wunsch, mich am Sonntagmorgen zu sehen
______________ Traduction anglaise (Francis Favereau) ______________ I went to a Celtic pardon in Spezet And there met at once a young fellow The Breton Celt was sensual, tender And moreover was a delicate dancer I moved and had a chat with him So cute I had found this lad to be He told me that he was a bagpiper Howewer the chap was no boozer I was overwhelmed by emotion And then I fell in love with him We went both of us into a small field And there I hugged the boy lovingly To the youngster I had given a kiss His lips to me were so soft, lovely, My galant piper had whispered to me His wish on Sunday morn' to see me
______________ Traduction espagnole (Rebeca Maher) ______________ Fui a la fiesta del Perdón en Spézet Conocí a un muchacho O Galego era tierno y sensual Y sobre todo un bailarín delicado Había quedado con él Me parecía, de verdad, de una belleza ejemplar Me había dicho que era gaitero Y sin embargo no bebía La emoción me inundó Y luego el flechazo ocurrió Nos fuimos, sí, a un campito Con todo mi amor, lo abracé Y le di un beso al muchacho Cómo eran de suaves sus labios Mi amor de gaitero me susurró Que deseaba verme el domingo por la mañana
Vielen Dank. Merci beaucoup. Für die Übersetzung. ❤
Brav kaer, hag ar sakso
Daet eo braw ganeoc'h, ur wezh c'hoazh, Ambre hag Aziliz.
Pegen kaer...!
Gourc'hemennoù d'ar baotred ha rac'h...
Bravo pour clip
Belle poésie et belle musique
Daniel et Maryvonne
Danke für diesen wunderschönen Gruß aus der Bretagne. Welch schöne Stimme.
Un sous titrage optionnel en allemand est prévu en septembre 2024, après ceux optionnels en anglais et espagnol prévus fin juin. Ils s'ajouteront à ceux déjà existants en breton standard et en français (par défaut). La traduction, surtout pour parler de tendresse, c'est passionnant💗. Yann
Le sous-titre en allemand est disponible (+ anglais et espagnol)
Bravo à tous c est magnifique.
Grand Merci de tous à toi tout seul
Pouchi Poucha, la Bretagne au monde : aux sous titres facultatifs breton et français ont été ajoutés anglais, espagnol et allemand. C'est Ambre, la chanteuse, qui s'est chargée de la traduction allemande. Yann Le Meur
J'ai écouté pouchi poucha ...très agréable à écouter...une belle voix et un mixage instrumental bien fignolé...bravo les musicos... récupérer l'original est déjà une prouesse en soi et la réalisation de ce clip en est tout autant. J'ignorais qu'il exista une autre version que celle de Stivell.👍👍👍👏👏👏
Bravo !...
Magnifique. Et très belle chanteuse !
Très belle chanson. Félicitations à tous
Brao ken-ken. A-du on gant Iffig koulskoude, an distagadur a zo musik ar yezh
"an distagadur EO muZik ar yezh" ha gwell 'vehe bet komz a "sanadur" a gav" genin. Ha perak pas ket gober get "sonerezh" ?
Magnifique 👏
pegen brav !
Magnifique ! A partager et faire connaître ...
Super! Félicitations!
C'est sublime !
très jolie cette mélodie et l'orchestre très bien! moi qui suis spézettoise!
Cette chanson est dédiée aux filles de Spézet, merc'hed Speied.
Totalement sous le charme !
Magnifique 😍
Top !!😃
Brav tre! Distinget. Bizarre, je n'ai pas reconnu l'air chanté par Stivell, sans doute à cause du tempo. Très bon(ne)s musiciens(ne)s. Mais pourquoi parler de "funeste transformation en paillarde"? Ne soyons pas trop puritains/pudibonds: les chansons paillardes ont aussi leur charme! Rabelais, paillard s'il en fut, n'en reste pas moins un grand créateur, même dans sa partie paillarde (pas la seule, il est vrai). Je me souviens avoir rendu visite à Ivonig Lavenant, à St Herbot, vers 1972: il m'avait dit, furieux:" Biken ne pedin ba-du mañ ar Stivell-se! Kannañ traoù ken spontus!" Cette version lui aurait plu!
La ressemblance entre l’air d’Alan Stivell et celui de Pouchi Poucha ne saurait exister puisque précisément ce n’est pas le même qui est utilisé. Voir à ce sujet le livret « Pouchi Poucha, sur les traces de « Pardon Speied » », édité par Kenleur.
Je pense que la gauloiserie rabelaisienne est loin d’égaler le degré de paillardise atteint avec efficacité par les créateurs des paroles obscènes de Pardon Speied. L’histoire originelle de la chanson était sans doute celle de l’inosant de cette fameuse et gentille chanson montagnarde connue sous le nom de « Pardon Koloreg ». C’est une supposition. Cf. le livret.
Si je peux trouver regrettable que les paroles supposées d’origine aient été effacées (ce que je trouve naturellement funeste) au profit exclusif de propos salaces, et si j’ai pour ma part une préférence pour des chansons plus romanesques, je me garderai de condamner les formes paillardes d’expression populaires transgressives qui ont toute leur place dans notre tradition. Mais il était selon moi impératif de fournir, non une version soft comme il en existe une du « Curé de Camaret », mais une version tendre et féminisée de Pardon Speied, allant avec l’air d’origine et sa ritournelle « Chilaou-li Pouchi Poucha ». Il en faut pour tous les gouts, en amour comme en ragout (Jean Baron).
En tous les cas, je peux témoigner que la version paillarde de Pardon Speied est par chez moi énormément appréciée (c’est un monument) et qu’elle a été enrichie par des apports linguistiques populaires de haut vol et très inventifs.
Pudibond, Ivonig Lavanant, grand chanteur de Saint-Herbot (qui apprit à mon père la jolie chanson poétique « War vordig an dour » qui mériterait le traitement musical qui a été offert à Pouchi Poucha) ?
Mon ami Yann Moulin (92 ans), rimodeller châteauneuvien sans pareil, qui connut très bien Ivonig, me racontait l’autre jour qu’une fois, alors que d’aucuns vantaient derrière son dos ses anciennes performances physiques au profit du bien-être féminin, il se retourna, droit dans ses sabots et le doigt levé, en scandant martialement : « Bet n’eus bet graet, met ne ra ken ».
Yann Le Meur
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Traduction allemande (Ambre Thiémé)
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Ich ging zur Prozession von Spezet
Und traf dort einen jungen Mann
Der Kelte war zärtlich, sinnlich
Und vor allem ein raffinierter Tänzer
Ich ging zu ihm,
Wahrlich, so reizend fand ich ihn
Er erzählte mir, er sei Dudelsackspieler
Doch war er kein Säufer
Ich war von Gefühlen überwältigt
Es war Liebe auf den ersten Blick
So gingen wir auf ein kleines Feld
Und ich umarmte den Jungen liebevoll
Dem Burschen gab ich einen Kuss
Wie zärtlich waren seine Lippen
Mein geliebter Dudelsackspieler flürsterte mir zu
Von seinem Wunsch, mich am Sonntagmorgen zu sehen
🤩👏
Il s'en passe des choses au pardon de Spézet.
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Traduction anglaise (Francis Favereau)
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I went to a Celtic pardon in Spezet
And there met at once a young fellow
The Breton Celt was sensual, tender
And moreover was a delicate dancer
I moved and had a chat with him
So cute I had found this lad to be
He told me that he was a bagpiper
Howewer the chap was no boozer
I was overwhelmed by emotion
And then I fell in love with him
We went both of us into a small field
And there I hugged the boy lovingly
To the youngster I had given a kiss
His lips to me were so soft, lovely,
My galant piper had whispered to me
His wish on Sunday morn' to see me
Kantu lasaia , esanguratsua,kolorez berteriko melodiak . Lan bikaina , ederra benetan .
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Traduction espagnole (Rebeca Maher)
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Fui a la fiesta del Perdón en Spézet
Conocí a un muchacho
O Galego era tierno y sensual
Y sobre todo un bailarín delicado
Había quedado con él
Me parecía, de verdad, de una belleza ejemplar
Me había dicho que era gaitero
Y sin embargo no bebía
La emoción me inundó
Y luego el flechazo ocurrió
Nos fuimos, sí, a un campito
Con todo mi amor, lo abracé
Y le di un beso al muchacho
Cómo eran de suaves sus labios
Mi amor de gaitero me susurró
Que deseaba verme el domingo por la mañana