Mendiko suetaz, Pantxo Antxordoki Irulegiko irratian.
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- เผยแพร่เมื่อ 11 ก.พ. 2025
- Irulegiko irratian, Pantxo Antxordoki biologiako erakaslea 2019ko apirilaren 2an, Jojo Bidart irratilariarekin.
Résumé en français ci-dessous :
Le 2 avril 2019,sur les ondes de Radio Irulegi, le biologiste Pantxo Antxordoki répond aux questions du journaliste Jojo Bidart.
Il se dit très angoissé par la fréquence et l'importance des feux pastoraux lors de la saison qui vient de se terminer.
Parmi les effets destructeurs de ces feux, il insiste particulièrement sur deux points.
1 L'érosion accélérée sur les zones incendiées, ainsi que la perte de sels minéraux emportées par les pluies sur des sols dénudés où plus une racine d' arbre ni de broussaille n'est là pour retenir l'eau dans sa course folle. Le coup de fouet à la pousse de l'herbe qui se manifeste parfois masque la dégradation de la fertilité, et la perte de variété végétale qui s'installe à terme par l'effet de la destruction absolue d'un écosystème.
2 La perte effarante de biodiversité chez les plantes bien entendu, mais aussi chez les bactéries, les animaux, du plus petit (y compris les microscopiques) aux plus gros. Ceux d'entre eux qui ne périssent pas dans les flammes ou asphyxiés par la fumée, voient leur milieu de vie dévasté et son condamnés à "aller chercher ailleurs" un lieu où se reproduire et élever leurs petits.
Pantxo Antxordoki nous rappelle ensuite que pourtant, notre survie à nous , humains, dépend entièrement de toutes les autres composantes du monde vivant, végétales et animales, et que "nettoyer" la montagne est synonime de la priver de toute vie.
Il attire également notre attention sur le fait qu'autrefois les feux étaient pratiqués avec une bien plus grande connaissance du milieu et une bien plus grande sagesse. Il y a encore quelques décennies, on brûlait de petites surfaces, on surveillait le feu jusqu'à ce qu'il soit éteint, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui où l'on se cache derrière un "Il nous a échappé" qui cherche à dédouaner ceux qui ont allumé de leur responsabilité. Et surtout, surtout, on brûlait dans le but de nourrir les animaux d'élevage. Aujourd'hui, on brûle souvent des espaces où jamais ne pait un animal d'élevage. On brûle pour "nettoyer" la montagne et ce faisant, comme dit plus haut, on la condamne à mort à plus ou moins long terme.
Si la sagesse ne nous vient pas rapidement, le désert qui se prépare s'installera définitivement.
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