La remise en question est toujours saine, mais si le sujet est bien maîtrisé par l'intervenant sous l'angle économique, il ne l'est à mon avis absolument pas sous les angles politiques (recherche de souveraineté) et technologique. À l'entendre on croirait que la RetD n'a pas déjà eut lieu dans de très nombreux domaines et que des solutions viables et rationnelles n'existe pas déjà depuis des années sans que personne ne s'y intéresse mis à part de grands groupes qui ne réfléchissent qu'en terme de profit immédiat. Dommage on passe à côté du sujet
Bonne remarque. Il y a une autre lacune dans l'analyse. à utilité sociale égale quelle est la solution la plus pérenne et la moins carbonnée. C'est de cela dont il s'agit: offrir une utilité avec le moins d'externalité négative.
D'habitude j'aime beaucoup les vidéos de Xerfi mais là je trouve qu'il y a un manque de cohérence dans l'analyse : pourquoi s'appuyer sur des KPI du capitalisme pour estimer l'efficacité d'une économie au but contraire ? C'est comme chercher à mesurer un liquide en grammes. De même, si l'occasion existe c'est bien parce qu'un produit neuf a été acheté au départ, donc au lieu de parler d'un marché qui supplante l'autre on pourrait parler de marché additionnel : multiplication de profits sur un même produit sur sa durée de vie. J'aurais tendance à dire des lacunes sur l'économie circulaire : > Parler du recyclage en économie circulaire est erroné : le monde du recyclage n'est pas efficace et c'est normal, il est financé par les entreprises polluantes. Ces même entreprises qui n'ont pas remis en question leur mode de production depuis plus de 40 ans et font tout pour l'éviter car ce serait un changement majeur couteux (si piloté correctement). > Démultiplication des couts de transport : la base de l'économie circulaire réside dans les circuits courts donc à faible cout logistique et émission de CO². > Engouement pour le luxe ? Dont les codes résident dans la dépense excessive en produits superflus ? Là on vient d'occulter complètement la raison d'apparition de l'économie circulaire qui est l'écologie par l'économie des ressources. En général un défenseur de l'économie circulaire ne choisit pas de la pratiquer un temps pour ensuite faire l'inverse et acheter une Ferrari. Bref, j'ai plus l'impression de voir un analyse sur le Greenwashing qui parle d'économie circulaire que de l'économie circulaire elle-même. Bien dommage.
![La promotion par l'incompétence : la kakistocratie [Isabelle Barth]](http://i.ytimg.com/vi/iLeKH6LiPn8/mqdefault.jpg)
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La remise en question est toujours saine, mais si le sujet est bien maîtrisé par l'intervenant sous l'angle économique, il ne l'est à mon avis absolument pas sous les angles politiques (recherche de souveraineté) et technologique.
À l'entendre on croirait que la RetD n'a pas déjà eut lieu dans de très nombreux domaines et que des solutions viables et rationnelles n'existe pas déjà depuis des années sans que personne ne s'y intéresse mis à part de grands groupes qui ne réfléchissent qu'en terme de profit immédiat.
Dommage on passe à côté du sujet
Bonne remarque. Il y a une autre lacune dans l'analyse. à utilité sociale égale quelle est la solution la plus pérenne et la moins carbonnée. C'est de cela dont il s'agit: offrir une utilité avec le moins d'externalité négative.
D'habitude j'aime beaucoup les vidéos de Xerfi mais là je trouve qu'il y a un manque de cohérence dans l'analyse : pourquoi s'appuyer sur des KPI du capitalisme pour estimer l'efficacité d'une économie au but contraire ? C'est comme chercher à mesurer un liquide en grammes.
De même, si l'occasion existe c'est bien parce qu'un produit neuf a été acheté au départ, donc au lieu de parler d'un marché qui supplante l'autre on pourrait parler de marché additionnel : multiplication de profits sur un même produit sur sa durée de vie.
J'aurais tendance à dire des lacunes sur l'économie circulaire :
> Parler du recyclage en économie circulaire est erroné : le monde du recyclage n'est pas efficace et c'est normal, il est financé par les entreprises polluantes. Ces même entreprises qui n'ont pas remis en question leur mode de production depuis plus de 40 ans et font tout pour l'éviter car ce serait un changement majeur couteux (si piloté correctement).
> Démultiplication des couts de transport : la base de l'économie circulaire réside dans les circuits courts donc à faible cout logistique et émission de CO².
> Engouement pour le luxe ? Dont les codes résident dans la dépense excessive en produits superflus ? Là on vient d'occulter complètement la raison d'apparition de l'économie circulaire qui est l'écologie par l'économie des ressources. En général un défenseur de l'économie circulaire ne choisit pas de la pratiquer un temps pour ensuite faire l'inverse et acheter une Ferrari.
Bref, j'ai plus l'impression de voir un analyse sur le Greenwashing qui parle d'économie circulaire que de l'économie circulaire elle-même. Bien dommage.
Quand j'entends ça ça me rend malade j'ai pas l'impression que les gens se rendent compte dans quell3 merde on se trouve
Le noyau du modèle économique qui est la croissance surexcitée est le vrai problème, l'enjeu écologique est lourd.