Philippe Muray, LES DIEUX SONT TOMBÉS SUR LA TERRE
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- เผยแพร่เมื่อ 4 ก.พ. 2019
- «C’est sans doute la plus grande originalité de cet ouvrage qu’il ne suggère aucune solution à tout ce qui, sous l’aspect d’un désastre sans cesse accéléré, a fini par se substituer à la société. On prendra plaisir, j’en suis persuadé, à remarquer que je ne voyais déjà, en 1991, nulle issue à cette situation. On pourra aussi observer, toujours avec plaisir, que je ne me préoccupais guère de convaincre ceux qui ne l’auraient déjà été par eux-mêmes surabondamment de la pertinence d’une telle vision. On se félicitera de constater que je n’envisage pas la plus minime lueur d’espoir dans cette nuit électronique où tous les charlatans sont gris et où les marchands d’illusions voient la vie en rose sur le web.
C’est une grande infortune que de vivre en des temps si abominables. Mais c’est un malheur encore pire que de ne pas tenter, au moins une fois, pour la beauté du geste, de les prendre à la gorge. Avant de passer du discours à l’action, ou de la pensée à l’examen des êtres concrets, c’est-à-dire de l’essai au roman, donc à l’auscultation de ce qui pourrait subsister d’existence autonome dans les conditions de survie de cette cité planétaire que j’avais baptisée Cordicopolis mais qu’il faut désormais nommer Carnavalgrad : ici finit L’Empire ; ici débute Onferme.
Août 1998.» (Philippe Muray, Préface, L’enfance du Bien)
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Bande sonore originale: Robert Farmer - We will not be shipwrecked on a vain reality
We will not be shipwrecked on a vain reality by Robert Farmer is licensed under a Attribution-NonCommercial-ShareAlike License.
Site: freemusicarchive.org/music/Rob...
#PhilippeMuray #LEmpireDuBien #Essai
" Sois humble car tu es fait de boue; sois noble car tu es fait d'étoile" Auteur inconnu .
Il est des étoiles, hélas, qui cherchent à briller, dans le firmament ! Il en est d'autres qui ne demandent qu' à éclairer, ou à être éclairées. Ce sont ces dernières qui font sourire un Ciel, de nuit .
Comme j'ai cherché,, un temps, à briller, j'apprécie d'autant mieux, les êtres qui me ramènent, de part leur simplicité, à mon humilité.
Appuyer sur la touche "étoile" permet d'exprimer sa gratitude , en validant, et la beauté du Verbe et la tonalité de la voix. C'est ma manière de dire merci .
Laissez-moi vous remercier à mon tour, avec bien moins de réussite en comparaison, cependant. Votre intervention chaleureuse m'a beaucoup réjoui !
Merci, c'est très bien lu et la guitare en fond coule parfaitement.
Merci pour l'intérêt !
Magnifique lecture.. Merci pour ce bon moment..
Du Murray pur jus. Merci pour cette sublime découverte. Je dois avoir à peu près lu toute son oeuvre, mais ce roman faisait exception. Il résume en quelques pages la très douce et sournoise barbarie de notre monde contemporain en état de liquéfaction...... "C’est une grande infortune que de vivre en des temps si abominables." C'est vrai, mais qui en a conscience aujourd'hui? Il ne reste plus rien, la désagrégation de nos sociétés est quasi totale, plus le moindre sentiment d'appartenance collectif ni de projet de société. "Sois un gentil zombie et surtout laisse les autres vivoter en paix", tel est le message qui est instillé en filigrane de l'idéologie dominante.
"Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination" disait si bien Gomez Davilà.
Les élites au pouvoir semblent n'avoir même plus honte de s'en réjouir, se félicitant de marcher à grands pas sur des populations aliénées, somme toute tellement dociles et pacifiées qu'elles applaudissent aux mots creux et avariés qui leur sont jetés. La justesse avec laquelle Orwell et Huxley ont vu se profiler ce qui aujourd'hui prédomine est effrayante... En tout cas, Novalis, et quand bien même il n'est plus qu'à nous regarder couler avec amertume, tes interventions m'animent d'une plus grande gratitude: celle de savoir que parmi les malades patientent les clairvoyants. Merci de tout coeur!
Merci à toi. Les dystopies de ces deux géants de la littérature que tu cites étaient en effet on ne peut plus prémonitoires... Et même si pour ma part je pense aussi que nous ne sommes pas au bout de nos peines et que nous allons continuer de descendre, je crois en ces prophéties chrétiennes (notamment à celles de la vénérable Luisa Piccarreta, Marthe Robin etc..) qui annoncent que nos pays, in fine, renaitront de leurs cendres...
On trouve refuge (quel autre nom donner d'ailleurs?) entre les pages des livres, qui me paraissent à eux seuls plus solides que toutes les patries du monde. C'est un espoir qui, comme les autres chez moi, a fini par s'éteindre. Je me suis si longtemps resservi la même platée de lendemains tièdes, que j'ai fini par m'en dégoûter. Il me semble que la grande marche de l'histoire se décide sans nous...
La patrie est aussi le symbole de ce qui nous constitue individuellement. De toutes façons, pour le croyant en Christ que je suis, honnêtement, ma seule vraie patrie est au Ciel.
Je t'entends bien, Novalis.
txte boulversant parlant de ce qui se passe actuellement d une maniere exacte et la plupart des gens sont indifferents.......toutes mes amitiés
Oui, malheureusement. Saluons cependant notre commun effort de n'en faire pas partie.
Bonjour, merci encore comme d'habitude parfait, pour la réflexion, j'ai continué le cheminement avec l'émission " homo festivus" avec Maxence Caron et enfin j'ai pris le chemin de traverse avec le Grand Cornelus CASTORIADIS "post-scriptum sur l'insignifiant"
Je vous remercie pour m'avoir permis de revisiter leur pensées 📜🌅
Comme toujours, Akila, merci en retour pour tout l'intérêt que vous témoignez à ma chaîne ! Je suis heureux, réellement, de participer, à ma maigre manière, bien sûr, à vous lancer sur des pistes.
Je suis tombée amoureuse de ta voix
Qu'est-ce que c'est beau le talent.
c'est magique de t'écouter, celine, houellebecq, muray, continue !
Merci, merci beaucoup!
Merci infini de cette bouleversante et réaliste lecture !!!! .
C'est moi qui vous remercie!
notre monde mentalemenl clochardisé ....philippe muray
Tous les jeux nous sont offerts
Tous les genoux sont aux fers....
.... S'ils faisaient le contraire, ils ne sortiraient plus de prison.
c'est dégoûtant a la fin tous ces gémissements.
Waahahooo . .. !
Terrible, pire que Houellebecq ...mais vos commentaires sont tres interessant également, merci pour ce texte. Quand a eté écrit ce texte?
Le texte a originellement été publié en 1991. Oui, c'est autrement plus désespérant que Houellebecq. Cependant, je trouve étonnamment frappant de justesse le constat fait il y a un peu moins de 30 ans maintenant sur l'évolution des sociétés occidentales.
À toi
Cet occident tend à ressembler a ce livre "Les Monades urbaines de Robert Silverberg"
La science-fiction trouve dans le réel matière à construire sa trame narrative, qui n'est jamais si totalement éloignée des projections de la conscience collective. Que vous trouviez une ressemblance entre cette lecture et le livre de Silverberg n'est pas étonnant.
Un peu rapide
C’est étrange ... je lis ces pages du Muray sur un tout autre ton... bcp plus ironique.
Je n'ai pas le monopole du ton, vous savez :)
Oui moi aussi, un mélange de lassitude et d'ironie, limite punk ! Sinon ça devient encore moral.