Soutien total. Les artistes qui durent, au délà des modes, ce n'est pas par hasard. Il faut déplorer l'attitude des médias du service public. Pas une seule émission hommage sur France Inter digne de ce nom à Catherine Ribeiro. Heureusement, Radio Libertaire a fait de belles émissions. Jann Halexander a été diffusé à dose homéopathique avec 'A Table' sur France Inter mais ça remonte. Et oui la rémunération des plates-formes c'est un foutage de gueule absolu. Quant à la situation du spectacle vivant, elle est dramatique et les causes sont multiples.
Aujourd'hui, on demande aux artistes de scène d'être des couteaux suisses. Il faut tout savoir faire. À commencer par se vendre. Tu peux être le ou la meilleur, si tu n'es pas dans le circuit, que tu ne connais pas ou n'as pas rencontré les bonnes personnes aux longs bras dans le métier, tu peux finir par crever dans ton coin pour qu'on finisse par te glorifier, parfois, tel Alain Leprest il n'y a pas si longtemps. Hors, la création , si elle est indispensable à un-e créateur-trice, parce que c'est son souffle, sa vibration, sa passion, c'est aussi un travail dévorant, exigeant, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent encore aujourd'hui. Cela ne se fait pas avec désinvolture, en trois secondes et demi. Et pour faire une chanson, avec un texte et une musique de qualité, on donne de sa pulpe, de son énergie, sans compter. Il reste malheureusement très peu d'interprètes purs. Il y a désormais comme une obligation d'écrire / composer, et aussi de chanter. Hors, tout le monde ne possède pas tous ces talents. Ce qui donne lieu à beaucoup de médiocrité dans la chanson en général, celle qu'on nous fait bouffer à satiété sur toutes les radios et télés mainstream. On a fait croire à toute une génération avec les télés réalités, la nouvelle star etc, que tout le monde pouvait devenir artiste, qu'il s'agissait juste d'être « connu » . Mais ce n'est pas vrai. On peut être connu et faire de la merde. Juste parce qu'on est porté par des sociétés qui ne pensent qu'à se remplir les poches. Il manque désormais des maisons de productions qui produisent des artistes simplement parce qu'ils ont du talent. Ne sont plus recherchés que les moyens d'en tirer le plus d'argent possible, ce qui en a fait des fabriquant de stars filantes de quelques mois ou quelques années, jetables et malléables à merci. Pourtant, nombreux sont les artistes magnifiques, comme Jann Halexander, qui se débattent en indépendants et restent dans un relatif anonymat, quand ils mériteraient largement d'être écoutés, soutenus, distribués etc. parce qu'ils ont vraiment quelque chose à dire, à partager, à mettre en lumière dans cette noirceur médiocre qui nous envahit. Si le public avait un peu plus de curiosité, de liberté de penser, il irait découvrir des merveilles dans des petites salles, des lieux alternatifs, et ça changerait la donne pour tout le monde.
Charlotte, je suis entièrement d’accord avec ton commentaire, qui reflète une réalité que trop d’artistes, comme Jann Halexander, affrontent au quotidien. La scène, aujourd’hui, exige des artistes qu’ils soient des touche-à-tout, des entrepreneurs autant que des créateurs, alors même que la création en elle-même est une activité dévorante, exigeante, et profondément intime. Comme tu l’as si justement dit, créer une chanson de qualité, c’est donner de sa pulpe, de son énergie, sans compter. Et cette sincérité, cette authenticité, sont souvent ce qui manque dans les circuits dominants, où la quête effrénée du profit écrase trop souvent la recherche du talent pur. Tu as parfaitement décrit l’impact des télé-réalités et des illusions qu’elles vendent à des générations entières : cette idée fallacieuse qu’être « connu » suffit à faire de quelqu’un un artiste. Mais le véritable art, lui, ne se mesure ni en vues ni en likes. Il demande du temps, de l’investissement, une profondeur que ces systèmes commerciaux n’encouragent pas. Aujourd’hui, les grandes productions fabriquent des figures éphémères, interchangeables, prêtes à être jetées dès que leur attrait commercial s’épuise. Ce faisant, elles ignorent des artistes comme Jann Halexander, qui portent en eux une lumière sincère, une voix qui résonne au-delà des modes et des tendances. Jann est l’exemple même de l’artiste indépendant qui refuse de céder à cette superficialité. Il crée, il chante, il partage, souvent à contre-courant, avec une intégrité qui force le respect. Comme tu l’as si bien dit, cela demande aussi du public une curiosité et une liberté de penser. Il suffirait que davantage de gens se tournent vers ces petites salles, ces lieux alternatifs, pour découvrir les merveilles qui sont là, à portée de main, mais que trop peu osent chercher. Je suis moi-même cinéphile, mais je déteste les multiplexes. J’aime ces petites salles de quartier, ces lieux d’art et d’essai, où l’ambiance feutrée, presque nostalgique, et cette odeur si particulière évoquent le vrai cinéma. Jann Halexander a cette capacité rare de recréer cette atmosphère dans ses concerts. Ses prestations dégagent une intimité palpable, une proximité qui invite à ressentir profondément, à établir une connexion sincère avec l’artiste et son univers. Son art rappelle ces lieux où l’on savoure chaque instant, loin du brouhaha et de la superficialité des grandes structures. Il nous transporte dans un espace où l’essentiel reprend toute sa place.
Comme mon ami Jann, j'écris, je crée, j'informe parce que c'est pour moi aussi une nécessité qui est vitale. Alors écrire quelques mots, composer quelques vers pour quelques personnes de qualité et sensibles, c'est pour moi un grand cadeau. Joyeuses fêtes Charlotte. Yoann
« Le monde entier est un théâtre, Et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Ils ont leurs entrées et leurs sorties, Et chacun, dans sa vie, joue plusieurs rôles. » Jann, comme moi, et à l’image de William Shakespeare, avons choisi de réenchanter le monde. Nous avons décidé de ne pas simplement jouer les rôles que l’on voudrait nous imposer, mais de réécrire les scènes, de briser les conventions, et d’offrir une lumière nouvelle à ce théâtre universel. Réenchanter, c’est refuser la banalité, c’est insuffler du rêve et de la profondeur dans ce qui pourrait sembler mécanique ou vide. Dans un monde où les projecteurs illuminent trop souvent des artifices et des masques sans âme, nous optons pour une autre voie : celle de l’authenticité, du mystère, et de la réinvention. Car si chacun a ses entrées et ses sorties, si chacun joue plusieurs rôles, pourquoi ne pas choisir de sublimer ces instants, de leur donner une signification, une portée universelle ? Nous, comme d'autres artistes et créateurs, croyons fermement que le rôle d’un acteur ou d’un poète sur cette vaste scène n’est pas seulement de divertir, mais d’éclairer, d’interroger, et parfois même de bouleverser. Réenchanter le monde, c’est rappeler que derrière chaque rôle, il y a une vérité profonde, une histoire unique, et une infinité de possibles. Alors, nous jouons nos rôles, non comme des marionnettes, mais comme des artisans de la beauté, de la réflexion, et de la liberté. Et nous invitons chacun, spectateur ou acteur, à rejoindre cette quête pour redonner à la vie toute sa poésie et sa grandeur.
Être HPI, comme on le dit souvent aujourd’hui, ne se résume pas à une intelligence mesurable ou à une simple case dans laquelle on peut s’inscrire. C’est un état d’être, une intensité permanente, un ressenti du monde à fleur de peau, où tout semble amplifié : la beauté, la douleur, les émotions. C’est une sensibilité qui peut parfois sembler insupportable, mais qui, dans le même souffle, offre des perspectives uniques sur la vie. Comme Jann Halexander, je ne conçois pas l’art comme un simple passe-temps ou une carrière classique. Pour nous, l’art est une manière d’être au monde, un moyen de survivre dans un univers qui peut être à la fois fascinant et accablant. Créer, pour Jann comme pour moi, c’est une nécessité, une façon de canaliser cette énergie débordante, ces émotions qui déferlent, et de les transformer en quelque chose de tangible, de beau, de partageable. Jann a cette capacité rare de mettre son intensité dans chaque note, chaque mot, chaque geste. Son art n’est pas une distraction ; c’est son souffle vital, son moyen de donner du sens à ce trop-plein de vie que nous partageons en tant qu’hypersensibles. Et c’est aussi pour cela qu’il touche si profondément ceux qui prennent le temps de l’écouter, de ressentir, de se connecter à son univers. Être HPI et être artiste, c’est une danse permanente entre l’ombre et la lumière, entre la richesse intérieure et la fatigue que cette richesse peut engendrer. Mais c’est aussi ce qui nous pousse, Jann et moi, à réenchanter le monde, à chercher le sublime dans le quotidien, à transformer cette hypersensibilité en une force créatrice. Parce que l’art, pour nous, n’est pas un métier. C’est une façon d’être. C’est la manière dont nous restons debout, dont nous faisons face, dont nous illuminons un chemin, aussi fragile soit-il, dans l’obscurité du monde.
@CharlotteGrenat J'ai été aux concerts de Jann Halexander à Angers à l'Autrement Café, c'était en 2007, de mémoire. Je quitte peu Cholet, j'ai pu le voir à Paris, ça remonte, en 2010. Il est passé sur France Inter, France 3, il a sorti des films un peu barrés à ses débuts qui lui ont valu les honneurs de la presse branchée, mais a n'a pas duré. Et puis il y a ses engagements sociétaux aussi, avec des prises de position courageuses. Il a un public très varié, difficile peut-être à identifier. Comme lui, d'ailleurs. C'est la bête noire des faiseurs d'étiquettes. Moi je retiens ses concerts, étonnants, difficiles à décrire. Où la poésie est là. Mais je ne le vois pas comme un chanteur des petits lieux intimistes, je crois qu'il déteste être réduit à ça. Il a fait de très belles salles avec des centaines de places (Café de la Danse, Théâtre Michel, Lincoln). Simplement il fait des salles aux jauges variées.
🙂🙂🙂
❤🧡💚💛💙💜🖤🤎🤍
Soutien aux Artistes ! Y.L
Soutien total. Les artistes qui durent, au délà des modes, ce n'est pas par hasard. Il faut déplorer l'attitude des médias du service public. Pas une seule émission hommage sur France Inter digne de ce nom à Catherine Ribeiro. Heureusement, Radio Libertaire a fait de belles émissions. Jann Halexander a été diffusé à dose homéopathique avec 'A Table' sur France Inter mais ça remonte. Et oui la rémunération des plates-formes c'est un foutage de gueule absolu. Quant à la situation du spectacle vivant, elle est dramatique et les causes sont multiples.
Merci 🙏 J.H
Bravo Jann , tu manie ta carrière avec une main de maître, tout mon respect !
Merci 🙏 J.H
Merci pour lui !
Son dernier album est de très belle qualité : rien à jeter !
Merci pour lui !
Merci ❤ J.H
Aujourd'hui, on demande aux artistes de scène d'être des couteaux suisses. Il faut tout savoir faire. À commencer par se vendre. Tu peux être le ou la meilleur, si tu n'es pas dans le circuit, que tu ne connais pas ou n'as pas rencontré les bonnes personnes aux longs bras dans le métier, tu peux finir par crever dans ton coin pour qu'on finisse par te glorifier, parfois, tel Alain Leprest il n'y a pas si longtemps. Hors, la création , si elle est indispensable à un-e créateur-trice, parce que c'est son souffle, sa vibration, sa passion, c'est aussi un travail dévorant, exigeant, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent encore aujourd'hui. Cela ne se fait pas avec désinvolture, en trois secondes et demi. Et pour faire une chanson, avec un texte et une musique de qualité, on donne de sa pulpe, de son énergie, sans compter. Il reste malheureusement très peu d'interprètes purs. Il y a désormais comme une obligation d'écrire / composer, et aussi de chanter. Hors, tout le monde ne possède pas tous ces talents. Ce qui donne lieu à beaucoup de médiocrité dans la chanson en général, celle qu'on nous fait bouffer à satiété sur toutes les radios et télés mainstream. On a fait croire à toute une génération avec les télés réalités, la nouvelle star etc, que tout le monde pouvait devenir artiste, qu'il s'agissait juste d'être « connu » . Mais ce n'est pas vrai. On peut être connu et faire de la merde. Juste parce qu'on est porté par des sociétés qui ne pensent qu'à se remplir les poches. Il manque désormais des maisons de productions qui produisent des artistes simplement parce qu'ils ont du talent. Ne sont plus recherchés que les moyens d'en tirer le plus d'argent possible, ce qui en a fait des fabriquant de stars filantes de quelques mois ou quelques années, jetables et malléables à merci.
Pourtant, nombreux sont les artistes magnifiques, comme Jann Halexander, qui se débattent en indépendants et restent dans un relatif anonymat, quand ils mériteraient largement d'être écoutés, soutenus, distribués etc. parce qu'ils ont vraiment quelque chose à dire, à partager, à mettre en lumière dans cette noirceur médiocre qui nous envahit. Si le public avait un peu plus de curiosité, de liberté de penser, il irait découvrir des merveilles dans des petites salles, des lieux alternatifs, et ça changerait la donne pour tout le monde.
Charlotte, je suis entièrement d’accord avec ton commentaire, qui reflète une réalité que trop d’artistes, comme Jann Halexander, affrontent au quotidien. La scène, aujourd’hui, exige des artistes qu’ils soient des touche-à-tout, des entrepreneurs autant que des créateurs, alors même que la création en elle-même est une activité dévorante, exigeante, et profondément intime. Comme tu l’as si justement dit, créer une chanson de qualité, c’est donner de sa pulpe, de son énergie, sans compter. Et cette sincérité, cette authenticité, sont souvent ce qui manque dans les circuits dominants, où la quête effrénée du profit écrase trop souvent la recherche du talent pur.
Tu as parfaitement décrit l’impact des télé-réalités et des illusions qu’elles vendent à des générations entières : cette idée fallacieuse qu’être « connu » suffit à faire de quelqu’un un artiste. Mais le véritable art, lui, ne se mesure ni en vues ni en likes. Il demande du temps, de l’investissement, une profondeur que ces systèmes commerciaux n’encouragent pas. Aujourd’hui, les grandes productions fabriquent des figures éphémères, interchangeables, prêtes à être jetées dès que leur attrait commercial s’épuise. Ce faisant, elles ignorent des artistes comme Jann Halexander, qui portent en eux une lumière sincère, une voix qui résonne au-delà des modes et des tendances.
Jann est l’exemple même de l’artiste indépendant qui refuse de céder à cette superficialité. Il crée, il chante, il partage, souvent à contre-courant, avec une intégrité qui force le respect. Comme tu l’as si bien dit, cela demande aussi du public une curiosité et une liberté de penser. Il suffirait que davantage de gens se tournent vers ces petites salles, ces lieux alternatifs, pour découvrir les merveilles qui sont là, à portée de main, mais que trop peu osent chercher.
Je suis moi-même cinéphile, mais je déteste les multiplexes. J’aime ces petites salles de quartier, ces lieux d’art et d’essai, où l’ambiance feutrée, presque nostalgique, et cette odeur si particulière évoquent le vrai cinéma. Jann Halexander a cette capacité rare de recréer cette atmosphère dans ses concerts. Ses prestations dégagent une intimité palpable, une proximité qui invite à ressentir profondément, à établir une connexion sincère avec l’artiste et son univers. Son art rappelle ces lieux où l’on savoure chaque instant, loin du brouhaha et de la superficialité des grandes structures. Il nous transporte dans un espace où l’essentiel reprend toute sa place.
Comme mon ami Jann, j'écris, je crée, j'informe parce que c'est pour moi aussi une nécessité qui est vitale. Alors écrire quelques mots, composer quelques vers pour quelques personnes de qualité et sensibles, c'est pour moi un grand cadeau. Joyeuses fêtes Charlotte. Yoann
« Le monde entier est un théâtre,
Et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs.
Ils ont leurs entrées et leurs sorties,
Et chacun, dans sa vie, joue plusieurs rôles. »
Jann, comme moi, et à l’image de William Shakespeare, avons choisi de réenchanter le monde. Nous avons décidé de ne pas simplement jouer les rôles que l’on voudrait nous imposer, mais de réécrire les scènes, de briser les conventions, et d’offrir une lumière nouvelle à ce théâtre universel. Réenchanter, c’est refuser la banalité, c’est insuffler du rêve et de la profondeur dans ce qui pourrait sembler mécanique ou vide.
Dans un monde où les projecteurs illuminent trop souvent des artifices et des masques sans âme, nous optons pour une autre voie : celle de l’authenticité, du mystère, et de la réinvention. Car si chacun a ses entrées et ses sorties, si chacun joue plusieurs rôles, pourquoi ne pas choisir de sublimer ces instants, de leur donner une signification, une portée universelle ?
Nous, comme d'autres artistes et créateurs, croyons fermement que le rôle d’un acteur ou d’un poète sur cette vaste scène n’est pas seulement de divertir, mais d’éclairer, d’interroger, et parfois même de bouleverser. Réenchanter le monde, c’est rappeler que derrière chaque rôle, il y a une vérité profonde, une histoire unique, et une infinité de possibles.
Alors, nous jouons nos rôles, non comme des marionnettes, mais comme des artisans de la beauté, de la réflexion, et de la liberté. Et nous invitons chacun, spectateur ou acteur, à rejoindre cette quête pour redonner à la vie toute sa poésie et sa grandeur.
Être HPI, comme on le dit souvent aujourd’hui, ne se résume pas à une intelligence mesurable ou à une simple case dans laquelle on peut s’inscrire. C’est un état d’être, une intensité permanente, un ressenti du monde à fleur de peau, où tout semble amplifié : la beauté, la douleur, les émotions. C’est une sensibilité qui peut parfois sembler insupportable, mais qui, dans le même souffle, offre des perspectives uniques sur la vie.
Comme Jann Halexander, je ne conçois pas l’art comme un simple passe-temps ou une carrière classique. Pour nous, l’art est une manière d’être au monde, un moyen de survivre dans un univers qui peut être à la fois fascinant et accablant. Créer, pour Jann comme pour moi, c’est une nécessité, une façon de canaliser cette énergie débordante, ces émotions qui déferlent, et de les transformer en quelque chose de tangible, de beau, de partageable.
Jann a cette capacité rare de mettre son intensité dans chaque note, chaque mot, chaque geste. Son art n’est pas une distraction ; c’est son souffle vital, son moyen de donner du sens à ce trop-plein de vie que nous partageons en tant qu’hypersensibles. Et c’est aussi pour cela qu’il touche si profondément ceux qui prennent le temps de l’écouter, de ressentir, de se connecter à son univers.
Être HPI et être artiste, c’est une danse permanente entre l’ombre et la lumière, entre la richesse intérieure et la fatigue que cette richesse peut engendrer. Mais c’est aussi ce qui nous pousse, Jann et moi, à réenchanter le monde, à chercher le sublime dans le quotidien, à transformer cette hypersensibilité en une force créatrice.
Parce que l’art, pour nous, n’est pas un métier. C’est une façon d’être. C’est la manière dont nous restons debout, dont nous faisons face, dont nous illuminons un chemin, aussi fragile soit-il, dans l’obscurité du monde.
@CharlotteGrenat J'ai été aux concerts de Jann Halexander à Angers à l'Autrement Café, c'était en 2007, de mémoire. Je quitte peu Cholet, j'ai pu le voir à Paris, ça remonte, en 2010.
Il est passé sur France Inter, France 3, il a sorti des films un peu barrés à ses débuts qui lui ont valu les honneurs de la presse branchée, mais a n'a pas duré. Et puis il y a ses engagements sociétaux aussi, avec des prises de position courageuses.
Il a un public très varié, difficile peut-être à identifier. Comme lui, d'ailleurs. C'est la bête noire des faiseurs d'étiquettes.
Moi je retiens ses concerts, étonnants, difficiles à décrire. Où la poésie est là. Mais je ne le vois pas comme un chanteur des petits lieux intimistes, je crois qu'il déteste être réduit à ça. Il a fait de très belles salles avec des centaines de places (Café de la Danse, Théâtre Michel, Lincoln). Simplement il fait des salles aux jauges variées.