Merci pour cette vidÃĐo qui me motive à peut-Être sauter le pas et tenter de proposer une thÃĻse à l'avenir. Mais il y a un point que je n'ai pas compris dans votre retour d'expÃĐrience : on ne doit pas s'attendre à faire ami-ami avec les autres doctorants, il y aura toujours un mur entre nous, c'est ça ?
Je trouve top que tu pointes le noeud du problÃĻme qui est somme toute d'une part, le manque de confiance et d estime de soi, et d autre part, une insatisfaction de soi, de sa vie et une quÊte insatiable de reconnaissance chez les doctorants. Qu'est-ce qui empÊche le docteur ou doctorant de se prendre au sÃĐrieux ? Super question ! Lui-mÊme (et les discours intÃĐriorisÃĐs et autocritiques intÃĐrieurs) probablement. Piste à dÃĐvelopper peut-Être pour une vidÃĐo ou des accompagnements: Comment se satisfaire de soi ? Comment accÃĐder, en interne à la certitude de sa propre valeur lorsque on n'en n'est pas entiÃĻrement et viscÃĐralement convaincu ? Là , ce qui me vient comme rÃĐponse c est celle de psychanalyste Nasio :"il faut faire, et en faisant, se faire" ð
@@paulhenessy2474 Merci pour votre message ð Oui, câest exactement ça. Une insatisfaction constante, un besoin de validation externe et un regard intÃĐrieur souvent impitoyable hÃĐlas. Cela donne un cocktail explosif qui maintient les doctorants dans une posture dâillÃĐgitimitÃĐ permanente. Comment se satisfaire de soi ? Câest la question, et surtout : comment cesser dâattendre une validation extÃĐrieure pour exister intellectuellement ? Parce que tant quâon attend dâÊtre lÃĐgitime aux yeux des autres, on reste à genoux. ÂŦ Il faut faire, et en faisant, se faire Âŧ : jâadore. Câest cela, mais à condition de faire sans supplier le monde acadÃĐmique de nous dire quâon a le droit dâÊtre là . Là , on commence à toucher du doigt quelque chose dâintÃĐressant. Je verrai pour creuser ce point dans un prochain ÃĐpisode :) Merci encore !
Merci beaucoup cette rÃĐponse, la validation externe, c'est un terme super juste ! Il semble bien que ce soit ce besoin de validation qui fasse retour sur soi autorisant ou non le doctorant à se sentir lÃĐgitime. C'est top de nommer ce phÃĐnomÃĻne trÃĻs inconfortable qui est prÃĐsent chez de nombreux collÃĻgues. Merci ! Deux citations supplÃĐmentaires m'ont parlÃĐ quand j'ÃĐtais en thÃĻse : "si tu te compares à une idÃĐal c est normal que tu te sentes nul.le" (sÃĐrie en thÃĐrapie) et "rien ne m'aura semblÃĐ plus difficile à conquÃĐrir que la confiance" Patrick bourdet (pdg transclasse citÃĐ dans un bouquin de bronner). Le zen m'a aussi guidÃĐ, les mots de Jacques Castermane (à ÃĐcouter sur TH-cam) : il faut pratiquer en abandonnant le dÃĐsir de la rÃĐussite et la crainte d'ÃĐchouer (il parle du zen mais ça s applique à la recherche, ça permet de se dÃĐtendre et d'oser chercher et faire en se dÃĐgageant du "quand dira-t-on ?") ð
Vous avez pleinement raison
@@kiabuhabacuc8212 âšïļ Je ne sais pas, mais cela ne peut quâaider je lâespÃĻre. Merci pour votre commentaire :)
Merci beaucoup, ça me donne le courage d'aller au bout
@@benmugabo9248 Jâen suis trÃĻs heureuse, force à vous ! Câest largement à votre portÃĐe âĨïļ
Merci pour cette vidÃĐo qui me motive à peut-Être sauter le pas et tenter de proposer une thÃĻse à l'avenir. Mais il y a un point que je n'ai pas compris dans votre retour d'expÃĐrience : on ne doit pas s'attendre à faire ami-ami avec les autres doctorants, il y aura toujours un mur entre nous, c'est ça ?
Je trouve top que tu pointes le noeud du problÃĻme qui est somme toute d'une part, le manque de confiance et d estime de soi, et d autre part, une insatisfaction de soi, de sa vie et une quÊte insatiable de reconnaissance chez les doctorants.
Qu'est-ce qui empÊche le docteur ou doctorant de se prendre au sÃĐrieux ? Super question ! Lui-mÊme (et les discours intÃĐriorisÃĐs et autocritiques intÃĐrieurs) probablement.
Piste à dÃĐvelopper peut-Être pour une vidÃĐo ou des accompagnements:
Comment se satisfaire de soi ? Comment accÃĐder, en interne à la certitude de sa propre valeur lorsque on n'en n'est pas entiÃĻrement et viscÃĐralement convaincu ?
LÃ , ce qui me vient comme rÃĐponse c est celle de psychanalyste Nasio :"il faut faire, et en faisant, se faire" ð
@@paulhenessy2474 Merci pour votre message ð
Oui, câest exactement ça. Une insatisfaction constante, un besoin de validation externe et un regard intÃĐrieur souvent impitoyable hÃĐlas. Cela donne un cocktail explosif qui maintient les doctorants dans une posture dâillÃĐgitimitÃĐ permanente.
Comment se satisfaire de soi ? Câest la question, et surtout : comment cesser dâattendre une validation extÃĐrieure pour exister intellectuellement ? Parce que tant quâon attend dâÊtre lÃĐgitime aux yeux des autres, on reste à genoux.
ÂŦ Il faut faire, et en faisant, se faire Âŧ : jâadore. Câest cela, mais à condition de faire sans supplier le monde acadÃĐmique de nous dire quâon a le droit dâÊtre là . Là , on commence à toucher du doigt quelque chose dâintÃĐressant. Je verrai pour creuser ce point dans un prochain ÃĐpisode :)
Merci encore !
Merci beaucoup cette rÃĐponse, la validation externe, c'est un terme super juste ! Il semble bien que ce soit ce besoin de validation qui fasse retour sur soi autorisant ou non le doctorant à se sentir lÃĐgitime. C'est top de nommer ce phÃĐnomÃĻne trÃĻs inconfortable qui est prÃĐsent chez de nombreux collÃĻgues. Merci !
Deux citations supplÃĐmentaires m'ont parlÃĐ quand j'ÃĐtais en thÃĻse : "si tu te compares à une idÃĐal c est normal que tu te sentes nul.le" (sÃĐrie en thÃĐrapie) et "rien ne m'aura semblÃĐ plus difficile à conquÃĐrir que la confiance" Patrick bourdet (pdg transclasse citÃĐ dans un bouquin de bronner).
Le zen m'a aussi guidÃĐ, les mots de Jacques Castermane (à ÃĐcouter sur TH-cam) : il faut pratiquer en abandonnant le dÃĐsir de la rÃĐussite et la crainte d'ÃĐchouer (il parle du zen mais ça s applique à la recherche, ça permet de se dÃĐtendre et d'oser chercher et faire en se dÃĐgageant du "quand dira-t-on ?") ð
Un des trucs les plus justes que j'ai jamais entendu
@@lead4964 Merci pour ce retour, je suis trÃĻs heureuse de lire ça :) ð