Michel Agier: L'Homme déplacé, une anthropologie de la frontière

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  • เผยแพร่เมื่อ 22 ก.ย. 2018
  • Frontières, migrations, déplacements humains, camps, logiques urbaines. Par un des meilleurs spécialistes de ces sujets, l'anthropologue Michel Agier, Directeur de Recherche à l’IRD (Institut de recherche pour le développement) et Directeur d’études à l’EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales).
    Entretien mené par Martine Lecœur

ความคิดเห็น • 5

  • @Linnocencedexister
    @Linnocencedexister 3 ปีที่แล้ว

    Lucrèce disait ceci il y a plus de 2000 ans :
    « Mais, pour nous-même, était-ce un mal de ne pas naitre ?
    Quiconque est né peut vivre et se cramponne à l’être,
    Autant que l’y retient la douce volupté ;
    Mais qui regrettera ce qu’il n’a pas gouté ?
    Et qu’importe à qui n’est entré dans aucun nombre,
    N’ayant pas vu le jour, d’être resté dans l’ombre ? »
    J'ajoute : quiconque est né, vit selon ce qu'il est, et agira selon sa compréhension dans le monde et les conditions qui lui sont imposées comme n'importe quel animal/machine. Et est-ce la douce volupté qui régit la vie du handicapé ou de l'être qui souffre d'exister ? Pourquoi Lucrèce ne culpabilise-t-il pas ses parents ? Est-ce un oubli, un tabou, la crainte, l'amour, l'acceptation docile ?
    Nous avons tous été contraints d'exister, nous sommes donc tous innocents d'exister et innocents de tous nos actes, et surtout ce qui arrangerait tout c'est que nous devrions être des invités de nos parents et de leurs associés qui deviennent les nôtres une fois que nous avons été fabriqués (aléatoirement et dangereusement pour chacun d'entre nous).

  • @Linnocencedexister
    @Linnocencedexister 3 ปีที่แล้ว

    La notion de territoire, donc de nation et de frontières, est issue de notre animalité. Si nous voulons que l'humain contrôle sa part animale, la notion de frontière devra disparaitre. Mais il y a du boulot pour franchir le pas. Il faudrait déjà reconnaitre que nous sommes des animaux avec un petit plus. Ce petit plus n'est pourtant pas évident chez tous les membres de notre espèce! Dans les droits humains, si l'on dévide le fil on a tous les éléments pour supprimer les frontières; l'égalité interdit la frontière. Un être humain, c'est essentiellement de l'eau sur pieds, et l'eau circule sans frontière partout sur la planète. Chaque personne est constituée d'une eau dont la provenance est mondiale, l'eau est un bien commun mondial que nous absorbons tous les jours. Quand une personne meurt, son eau retourne par évaporation tout autour de la planète. Étant constitués d'une eau, bien commun mondial, ne sommes-nous pas nous-mêmes un bien commun mondial? Ce bien commun mondial que nous devrions être n'est-il pas la base des droits humains? Ce bien commun n'est-il pas devenu un mal commun pour la planète?

    • @fonduaunoircover9405
      @fonduaunoircover9405 หลายเดือนก่อน

      Pourquoi toujours vouloir nier notre nature sur tout les sujets ...

    • @Linnocencedexister
      @Linnocencedexister หลายเดือนก่อน

      @@fonduaunoircover9405 Nul n'est tenu d'obéir à sa nature. Mais je ne nie pas notre nature animale (puisque c'est ce dont je parle) et le fonctionnement de notre cerveau qui n'est qu'une boite noire, un automate. D'ailleurs les lois interdisent ce que nous appelons crimes, et il y en a de nombreux, mais qui sont tout à fait naturels. Donc, pourquoi ne pas pousser notre raison naturelle dans tous ses retranchements? Pourquoi nier certaines vérités et refuser, dénier, ou tabouiser certaines autres? Par exemple *l'innocence d'exister permanente* de tout le monde, ainsi que l'impossibilité du libre arbitre et de la responsabilité individuelle?

  • @jessicarinaldi7742
    @jessicarinaldi7742 3 ปีที่แล้ว

    Sous la surface ...
    Limpide analyse de vie nomade de M. Agier le souci de ravitaillement est un peu abstrait