Je suis impressionnée par les réponses des personnes interrogées qui sont souvent très justes et compréhensives vis-à-vis des troubles mentaux! Comme quoi, les gens ne sont pas si bêtes! Merci Brut d’aller interroger des personnes normales et sensées, et non pas des zigotos farfelus qui feraient le buzz (on en voit trop souvent dans les médias des gens avec des points de vue extrêmes et intolérants).
Une idée reçue très répandue : associer la maladie au handicap, et inversement. Le handicap N'EST PAS une maladie. Sinon, ce serait le même mot. Une personne autiste, par exemple, n'est pas malade, et il y en a qui ne sont pas sous suivi médicamenteux, mais juste psy (c'est mon cas). Je ne suis pas malade, je suis en parfaite santé, physique et mentale, j'ai juste une manière différente d'aborder la vie et les rapports sociaux.
Je pourrais dire la même chose que la fin de ton commentaire mais tiens bizarrement je suis diagnostiqué bipolaire. Ni soutien psy, ni psychiatre, pas de traitement, peu d'amis pour en parler mais je peux me débrouiller comme si ça n'était qu'un handicap. Mais non moi c'est purement maladif à ce qu'il paraît. Ce que je constate de dommage c'est que les bipolaires ou schizo n'aient pas accès aux soins psychologiques aussi facilement que les personnes autistes. Le CMP est là mais franchement d'aucune utilité pour ceux qui souhaitent pas de médicaments et qui ont rien fait de dangereux. Pourtant les personnes touchées sont sensibles et dépressives premièrement, donc pensent autant différemment qu'une personne autiste qu'un alliste, cet échange avec un monde qu'on peine à déchiffrer isole dans une souffrance incommensurable et des croyances, que contrairement aux autistes qui ont des signaux d'alerte, on ne peut pas se faire autant aider. Le cerveau qui passe son temps a faire des crises existentielles se dérègle dans un cas pathologique qu'on appelle psychose. Et donc pourquoi on doit faire la distinction entre handicap autiste et les malades mentaux quand ceux ci peuvent vivre normalement avec du soutien sans médication ? C'est ça qui me déplore, c'est que "parce que je suis autiste" tu peux te sentir hyper différent des autres ou le proclamer pour avoir un traitement de faveur vu comment tout l'effet de mode se passe sur l'asperger et la neuroatypie.
@@Ambient-Track pardon si ce que j'ai pu dire t'a autant troublé ! Il est vrai que le handicap peut être une maladie, une maladie peut entraîner un handicap, et inversement. Ce que je voulais dire, cependant, c'est que je ne souhaite pas les voir associés de manière systématique, car il y a de nombreux cas où il n'y a aucun lien entre les deux. Si demain je chope un rhume, je serais malade, mais cela n'aura aucun lien avec mon handicap. En revanche, le nanisme, par exemple, est à la fois un handicap et une maladie, puisque cela a un impact sur la santé de la personne. Enfin, je n'ai jamais prétendu que la France était exempte de tout reproche, loin de là, même ! Mon diagnostic a été posé l'année de mes 18 ans, avant ça, les psys mettaient mes difficultés sur un souci familial remontant à mes 3 ans, alors que j'en avais rien à faire ! Non, toutes les difficultés ne sont pas liées à un soi-disant traumatisme de l'enfance, il faut arrêter avec ça ! (Vérifier est important, car ça peut être vrai, mais ce n'est pas systématique.) Bref, je ne faisais que parler par rapport à ma propre sensibilité, en aucun cas je ne voulais que ça puisse provoquer une réaction aussi épidermique ! Je te présente toutes mes excuses si mes propos ont pu t'offenser ou te blesser, ce n'était aucunement mon intention. Prends soin de toi.
@@Ambient-Track alors, déjà, oui, je suis pour qu'on s'entende 😄 Ensuite, je veux bien te donner mon opinion sur tes interrogations, mais je ne suis ni psy, ni médecin, ce n'est donc qu'une opinion fondée sur des recherches personnelles, des observations, de la déduction et du vécu, mais pas forcément juste à tous points de vue, car je ne suis pas professionnelle. Je travaille avec d'autres personnes handicapées, et il y en a qui sont schizophrènes et d'autres bipolaires, puisque tu en parles. Et, tout comme l'autisme, cela peut recouvrir de nombreuses formes, et il y a, je pense, autant de particularités qu'il y a de personnes concernées. Je pense que l'aspect "maladie" concerne les personnes qui ont besoin d'un suivi médicamenteux pour être stabilisées. Il y a des autistes qui ont un traitement médical, d'autres non. Certains de mes collègues ont un traitement, d'autres non, et quelques-uns ont pu être hospitalisés à un moment de leur vie, mais ce n'est pas forcément la majorité. Quand j'étais au lycée, j'ai fait mon TPE (Travail Personnel Encadré) sur la schizophrénie. A l'époque, je ne savais pas que j'étais handicapée. J'ai découvert, au cours de mes recherches, que 1% de la population était schizophrène, et qu'il existait environ 7 formes de schizophrénie. Au sein de ces 7 formes, seulement une peut être potentiellement dangereuse, et cela ne concerne qu'environ 1% de cette forme, et dans ce cas, les personnes sont avant tout dangereuses envers elles-mêmes plutôt qu'envers les autres (ce qui va à l'encontre de ce qui est relayé dans les médias et les œuvres de fiction qui se sont attaquées au sujet). Autrement dit, je pense qu'il y a une bonne part de méconnaissance au sujet des troubles, des maladies mentales et du handicap non visible, particulièrement en France qui est vraiment en retard par rapport à la Belgique, au Canada ou aux Etats-Unis. Il y a quelques années, j'ai été en Irlande, je voyageais dans le cadre d'un groupe de plusieurs nationalités, et nous avions des cours d'anglais le matin, et des activités proposées l'après-midi. Nous étions logés chez l'habitant, avec des personnes de nationalités différentes pour nous encourager à parler anglais. La femme chez qui je logeais était surprise que je ne sorte pas le soir, que je ne socialise que peu, et quand je lui ai dit que j'étais autiste-Asperger, elle a tout de suite compris et n'a plus insisté, elle s'est même montrée très compréhensive. C'était en 2014, et à l'époque, on parlait beaucoup moins du handicap qu'aujourd'hui, du moins en France. Je me souviens de cet événement, car ça m'a vraiment marquée, la compréhension immédiate de cette femme. Donc voilà... Je ne sais pas si j'ai répondu à tout, ni si mon opinion est la bonne, mais peut-être faut-il se pencher sur les avancées des autres pays plutôt que sur les préjugés qui existent encore en France. D'ailleurs, quand j'avais 14 ans, mon beau-père a trouvé ce que j'avais, et quand lui et ma mère en ont parlé à la psy que je voyais à l'époque, elle a aussitôt rejeté l'idée, car je parle, je suis ouverte, fluide dans mes propos, et que je ne corresponds pas au stéréotype de l'autisme. Cela a donc ralenti mon diagnostic, et je ne l'ai su qu'après avoir été diagnostiquée. Je n'en veux pas à cette psy, car elle m'a aidée concrètement dans les problèmes que je rencontrais au quotidien, et je sais qu'elle n'a pas eu la formation nécessaire pour reconnaître un handicap aussi subtil. Bonne journée à toi 😁
C'est très difficile quand la souffrance s'en prend au mental. Et de rester équilibré mentalement dans ce monde c'est tout un enjeu ! ☺️👍 Et oui c'est tout à fait ça !! Y'a des hauts et des bas ! Mais avec le temps ça passe !! ☺️👍
" Mais avec le temps ça passe !!". Ben non, justement... Et comme le dit un interviewé au début : "tout le monde devrait aller voir un psy au moins une fois par an". De la même façon qu'on reste pas dix ans sans aller chez le dentiste... en pensant que les caries vont passer avec le temps...
le truc des médicaments à l'hôpital ce n'est pas toujours vrai, j'ai toujours eu plus de médicaments à l'exterieur qu'à l'hôpital, justement parce que la vie dehors est bien plus compliqué. après ça dépend vraiment des troubles de chacun mais j'aimerais qu'il y ai une vision moins négative des médicaments car c'est vraiment une pression que l'on subit de l'entourage quand on est malade, les questions incessantes et les différentes injonctions qui sont parfois tourner de manière positive mais qui mettent en fait la pression.
"Je te propose un deal: Ta chaîne youtube fonctionne super bien sur le marché francophone, je te propose de l'exporter dans d'autres pays pour plus d'audience "
Je suis impressionnée par les réponses des personnes interrogées qui sont souvent très justes et compréhensives vis-à-vis des troubles mentaux! Comme quoi, les gens ne sont pas si bêtes! Merci Brut d’aller interroger des personnes normales et sensées, et non pas des zigotos farfelus qui feraient le buzz (on en voit trop souvent dans les médias des gens avec des points de vue extrêmes et intolérants).
Vidéo vraiment instructive, merci Brut ;)
Une idée reçue très répandue : associer la maladie au handicap, et inversement. Le handicap N'EST PAS une maladie. Sinon, ce serait le même mot.
Une personne autiste, par exemple, n'est pas malade, et il y en a qui ne sont pas sous suivi médicamenteux, mais juste psy (c'est mon cas). Je ne suis pas malade, je suis en parfaite santé, physique et mentale, j'ai juste une manière différente d'aborder la vie et les rapports sociaux.
Je pourrais dire la même chose que la fin de ton commentaire mais tiens bizarrement je suis diagnostiqué bipolaire. Ni soutien psy, ni psychiatre, pas de traitement, peu d'amis pour en parler mais je peux me débrouiller comme si ça n'était qu'un handicap. Mais non moi c'est purement maladif à ce qu'il paraît.
Ce que je constate de dommage c'est que les bipolaires ou schizo n'aient pas accès aux soins psychologiques aussi facilement que les personnes autistes. Le CMP est là mais franchement d'aucune utilité pour ceux qui souhaitent pas de médicaments et qui ont rien fait de dangereux.
Pourtant les personnes touchées sont sensibles et dépressives premièrement, donc pensent autant différemment qu'une personne autiste qu'un alliste, cet échange avec un monde qu'on peine à déchiffrer isole dans une souffrance incommensurable et des croyances, que contrairement aux autistes qui ont des signaux d'alerte, on ne peut pas se faire autant aider. Le cerveau qui passe son temps a faire des crises existentielles se dérègle dans un cas pathologique qu'on appelle psychose.
Et donc pourquoi on doit faire la distinction entre handicap autiste et les malades mentaux quand ceux ci peuvent vivre normalement avec du soutien sans médication ?
C'est ça qui me déplore, c'est que "parce que je suis autiste" tu peux te sentir hyper différent des autres ou le proclamer pour avoir un traitement de faveur vu comment tout l'effet de mode se passe sur l'asperger et la neuroatypie.
@@Ambient-Track pardon si ce que j'ai pu dire t'a autant troublé !
Il est vrai que le handicap peut être une maladie, une maladie peut entraîner un handicap, et inversement. Ce que je voulais dire, cependant, c'est que je ne souhaite pas les voir associés de manière systématique, car il y a de nombreux cas où il n'y a aucun lien entre les deux. Si demain je chope un rhume, je serais malade, mais cela n'aura aucun lien avec mon handicap.
En revanche, le nanisme, par exemple, est à la fois un handicap et une maladie, puisque cela a un impact sur la santé de la personne.
Enfin, je n'ai jamais prétendu que la France était exempte de tout reproche, loin de là, même ! Mon diagnostic a été posé l'année de mes 18 ans, avant ça, les psys mettaient mes difficultés sur un souci familial remontant à mes 3 ans, alors que j'en avais rien à faire ! Non, toutes les difficultés ne sont pas liées à un soi-disant traumatisme de l'enfance, il faut arrêter avec ça ! (Vérifier est important, car ça peut être vrai, mais ce n'est pas systématique.)
Bref, je ne faisais que parler par rapport à ma propre sensibilité, en aucun cas je ne voulais que ça puisse provoquer une réaction aussi épidermique ! Je te présente toutes mes excuses si mes propos ont pu t'offenser ou te blesser, ce n'était aucunement mon intention.
Prends soin de toi.
@@Ambient-Track alors, déjà, oui, je suis pour qu'on s'entende 😄
Ensuite, je veux bien te donner mon opinion sur tes interrogations, mais je ne suis ni psy, ni médecin, ce n'est donc qu'une opinion fondée sur des recherches personnelles, des observations, de la déduction et du vécu, mais pas forcément juste à tous points de vue, car je ne suis pas professionnelle.
Je travaille avec d'autres personnes handicapées, et il y en a qui sont schizophrènes et d'autres bipolaires, puisque tu en parles. Et, tout comme l'autisme, cela peut recouvrir de nombreuses formes, et il y a, je pense, autant de particularités qu'il y a de personnes concernées.
Je pense que l'aspect "maladie" concerne les personnes qui ont besoin d'un suivi médicamenteux pour être stabilisées. Il y a des autistes qui ont un traitement médical, d'autres non. Certains de mes collègues ont un traitement, d'autres non, et quelques-uns ont pu être hospitalisés à un moment de leur vie, mais ce n'est pas forcément la majorité.
Quand j'étais au lycée, j'ai fait mon TPE (Travail Personnel Encadré) sur la schizophrénie. A l'époque, je ne savais pas que j'étais handicapée.
J'ai découvert, au cours de mes recherches, que 1% de la population était schizophrène, et qu'il existait environ 7 formes de schizophrénie. Au sein de ces 7 formes, seulement une peut être potentiellement dangereuse, et cela ne concerne qu'environ 1% de cette forme, et dans ce cas, les personnes sont avant tout dangereuses envers elles-mêmes plutôt qu'envers les autres (ce qui va à l'encontre de ce qui est relayé dans les médias et les œuvres de fiction qui se sont attaquées au sujet).
Autrement dit, je pense qu'il y a une bonne part de méconnaissance au sujet des troubles, des maladies mentales et du handicap non visible, particulièrement en France qui est vraiment en retard par rapport à la Belgique, au Canada ou aux Etats-Unis.
Il y a quelques années, j'ai été en Irlande, je voyageais dans le cadre d'un groupe de plusieurs nationalités, et nous avions des cours d'anglais le matin, et des activités proposées l'après-midi. Nous étions logés chez l'habitant, avec des personnes de nationalités différentes pour nous encourager à parler anglais. La femme chez qui je logeais était surprise que je ne sorte pas le soir, que je ne socialise que peu, et quand je lui ai dit que j'étais autiste-Asperger, elle a tout de suite compris et n'a plus insisté, elle s'est même montrée très compréhensive.
C'était en 2014, et à l'époque, on parlait beaucoup moins du handicap qu'aujourd'hui, du moins en France. Je me souviens de cet événement, car ça m'a vraiment marquée, la compréhension immédiate de cette femme.
Donc voilà... Je ne sais pas si j'ai répondu à tout, ni si mon opinion est la bonne, mais peut-être faut-il se pencher sur les avancées des autres pays plutôt que sur les préjugés qui existent encore en France.
D'ailleurs, quand j'avais 14 ans, mon beau-père a trouvé ce que j'avais, et quand lui et ma mère en ont parlé à la psy que je voyais à l'époque, elle a aussitôt rejeté l'idée, car je parle, je suis ouverte, fluide dans mes propos, et que je ne corresponds pas au stéréotype de l'autisme. Cela a donc ralenti mon diagnostic, et je ne l'ai su qu'après avoir été diagnostiquée.
Je n'en veux pas à cette psy, car elle m'a aidée concrètement dans les problèmes que je rencontrais au quotidien, et je sais qu'elle n'a pas eu la formation nécessaire pour reconnaître un handicap aussi subtil.
Bonne journée à toi 😁
Top vidéo, merci Brut !
C'est très difficile quand la souffrance s'en prend au mental. Et de rester équilibré mentalement dans ce monde c'est tout un enjeu ! ☺️👍
Et oui c'est tout à fait ça !! Y'a des hauts et des bas ! Mais avec le temps ça passe !! ☺️👍
" Mais avec le temps ça passe !!". Ben non, justement... Et comme le dit un interviewé au début : "tout le monde devrait aller voir un psy au moins une fois par an". De la même façon qu'on reste pas dix ans sans aller chez le dentiste... en pensant que les caries vont passer avec le temps...
@lauryg.4951 je pense sincèrement qu'avec le temps tout passe. De plus, je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas voir de psy. ✨
Mais pourquoi ils ont mis du vent dans les cheveux de la psy
👍
le truc des médicaments à l'hôpital ce n'est pas toujours vrai, j'ai toujours eu plus de médicaments à l'exterieur qu'à l'hôpital, justement parce que la vie dehors est bien plus compliqué. après ça dépend vraiment des troubles de chacun mais j'aimerais qu'il y ai une vision moins négative des médicaments car c'est vraiment une pression que l'on subit de l'entourage quand on est malade, les questions incessantes et les différentes injonctions qui sont parfois tourner de manière positive mais qui mettent en fait la pression.
marjorie est qqn d'interessante
j'aimerai parler avec elle
Mal - a - dit : ...
Le langage des oiseaux....
j'ai bcp parlé avec une femme schizophrene elle ne m'a jamais agressé
"Je te propose un deal: Ta chaîne youtube fonctionne super bien sur le marché francophone, je te propose de l'exporter dans d'autres pays pour plus d'audience "
Victime de violence ? 😅 non mais… mon ex m’a carrément envoyé des gens pour me battre alors que lui était sain et sauf sur son balcon
Pfff... ça manque de témoignages
Rien ne dit que les personnes interrogées ne soient pas concernées directement, y compris sans en avoir conscience.
@@Millendall Exact. Mais je pense surtout que cela manque de témoignages de personnes directement touchées par la maladie...