Bonjour à tous ! J'espère que vous avez aimé cette interview avec Audrey. C'était important pour nous de donner la parole à une personne ayant choisi de ne pas se faire diagnostiquer car ça montre un nouveau point de vue qui n'avait pas été abordé jusqu'à présent. Audrey propose une formation en ligne ainsi que de l'accompagnement pour personnes hyper sensibles. Pour en savoir plus, RDV sur : www.cap-impulsion.com
J'ai 53 ans je sors d un premier rdv avec l'hôpital Salpêtrière paris 13 ème.le médecin me dit vous n' êtes pas autiste car vous souriez vous me regardez et vous communiquez 🤨.. Votre vidéo me redonne courage .car je suis en colère .j'ai énormément de traits autistiques...je revois ce médecin dans 2 mois. Il a intérêt de réfléchir car je contesterai son diagnostic...c'est honteux de ne pas entendre toute la souffrance que je lui ai avoué ..😭
oui i i i et juste vous dire que dans la "conversation", il m'a semblé que vous parliez du coeur (et juste elle le dit en même temps que je vous l'écris) et que vous dialoguiez naturellement... et voilà qu'Audrey vous dit ce que j'écris... Bonne continuation !
Je suis admiratrice de comme cette femme arrive à s’écouter pour se comprendre! Néanmoins ,le désespoir me domine, car les témoignages ce sont toujours de gents qui deviennent entrepreneurs autour de l’autisme! Il y a beaucoup de monde ,donc assez de place pour tous ces potentiels entrepreneurs! Mais montrez-moi que c’est possible aussi de se reconstruire dans d’autres directions professionnels…merci
Merci pour le témoignage d'Audrey qui démontre encore une fois que les neurodivergences bien accueillies peuvent être une belle force et non une tare. J'irai explorer les propositions d'Audrey, j'avoue tout de même avoir peur de faire face à des conseils d'une personne avec certains privilèges acquis. Une grande majorité des neurodivergents vivent une grande précarité avec des effets collatéraux à long terme qu'il peut être vraiment difficile de dépasser. Effet de spirale infernale. ( finances précaires / réseau familial-social absent / problèmes de santé somatique et psychique ) sans tomber dans le pathos, il me paraît important que 1% donne la parole à cette réalité là aussi. Belle suite à 1% et à Audrey pour ses projets !
Tout à fait. Aussi pertinent soit le témoignage d'Audrey (j'en suis à la moitié de l'itw), il me paraît intervenir un peu tôt dans le catalogue d'1%. Cela fait deux fois que nous sont proposés des parcours d'entrepreneurs avec business en ligne s'adressant au même public que ce média, et si je n'ai dans l'absolu rien contre, il me semble que gagner patiemment la confiance de son auditoire avant de lui proposer ce type de contenu est plus juste. Pour ma part, j'avoue avoir lâché le visionnage une première fois après quelques minutes avant de me raviser...
Merci pour votre message. Il y a sur Un Pourcent tous types de personnes qui interviennent et interviendront, toutes classes sociales confondues. Mais en une heure ou moins, difficile de parler de toute la vie des personnes interviewées, donc ça ne se voit pas forcément.
Merci de le mentionner ! C’est aussi ce qu’on se disait avec mon chéri… Malheureusement c’est souvent les plus en galère qu’on ne voit pas. Même moi qui ait eu des moments de vie où j’arrivais à me montrer sur TH-cam (et encore c’était loin d’une vie décente..), aujourd’hui je suis tellement au plus bas que je n’ai pas réussi à être sur mes réseaux depuis un bail (alors que j’adore ça !). Vie précaire, logement vraiment inadéquat etc… la santé qui en prend forcément un coup. Et on doit malheureusement être très nombreux à vivre ça et c’est le plus invisible. En mode survie. Et pourtant j’ai mille projets en tête mais très loin de pouvoir les concrétiser
Merci beaucoup. Encore un magnifique témoignage. Plus je vois vos reportage plus je me reconnais..... Et a la base je suis la chaîne par rapport à mon fils qui est TSA..... De belles prises de conscience. Merci 🙏🏻✨
Bonjour Un pourcent, Je me permets un petit bémol sur ce que vend par ailleurs Audrey (je ne vais pas parler du fait qu'elle ne passe par la case diag, ce que je peux comprendre). Mais la vigilance est de mise auprès des personnes en situation de vulnérabilité/handicap - souvent déjà précaires - face à des personnes avec des discours de développement personnel (technique individualiste qui peut être parfois OK pour les personnes sans trop de gros, gros soucis). Et être de bonne foi ne veut pas dire être efficace (je ne doute pas qu'Audrey soit de bonne foi et veuille aider les gens). Le 'quand on veut, on peut' peut être très culpabilisant quand on n'a pas les moyens financiers ou les ressources cognitives, quand on n'a pas accès aux soins dont on a besoin depuis longtemps, quand on a été rejeté·e, déçu·e ou maltraité·e par la médecine... j'ai perdu du temps et de l'argent avec des méthodes de ce type. Si vous ne 'pouvez' pas, c'est pas grave. Et ca ne veut pas dire que c'est votre faute ou que vous ne le voulez pas assez. Ca peut aussi être parce que la méthode proposée/vendue n'a pas démontrée d'efficacité propre, que le système de santé n'est pas à la hauteur, etc. ! Exigez de connaitre précisément les promesses qu'on vous fait, sur quoi elles se basent (souvent sur des principes 'new age' infondés), combien de temps vous vous laissez pour tester une méthode qui n'a pas prouvé son efficacité (attention à l'escalade de l'engagement*) et parlez-en autour de vous, ce que vous risquez de perdre comme temps et comme argent, écoutez votre besoin de cohérence aussi (si vous buguez ou ne comprenez pas un concept flou, c'est parce que c'est flou, pas parce que vous êtes pas assez 'éveillé' pour comprendre), cherchez aussi des retours d'expériences négatives sur les réseaux sociaux pour vous faire votre propre opinion et ensuite faire un choix 'éclairé'... les solutions miracles aux pb complexes n'existent pas. Aiguisez votre 'esprit critique' méthodiquement avant tout ! (voir le podcast 'Votre cerveau' de Radio France, saison 1 et 2 au top !). * escalade de l'engagement : appelée aussi biais d'engagement, décrit un certain type de comportement humain > un groupe ou un individu continue de prendre des décisions allant dans le sens d'une décision initiale, et ce, même si cette décision initiale a conduit à un échec.
Hello Merci beaucoup pour votre commentaire et je vous rejoins sur les points que vous mettez en avant. Effectivement cette interview a marqué un certain tournant dans la ligne directrice du média : quiconque parle d'accompagnement ou de médecine doit être diplômé de formations reconnues (un check est fait avec l'équipe et d'autres professionnels si nécessaire) et si la personne est autiste elle doit avoir reçu un diagnostic officiel. Il nous a fallu cette expérience pour se positionner sur ce point qui méritait notre attention. Encore merci pour votre avis et on est toujours ouverts aux commentaires constructifs quelle que soit la vidéo dont n'hésitez pas si vous avez d'autres feedback! ~ Phil
Merci pour cette interview 🙏 Quel plaisir de te retrouver Audrey et de voir ta comprehension sur Toi qui a évolué. Je te sens beaucouo plus calme et en paix qu 'au moment ou je t 'ai decouvert . Et finalement sans surprise 😆 après ma comprehension de mon hypersensiblilite et multipotentielle pt TDAH , je viens de conscientiser plusiéurrs traits autistiuqes ! Hâte qu 'on se rencontre !
J'encourage VRAIMENT cette personne à continuer de faire ce qu'elle fait. Elle est vraie ! Quand je dis que les autistes (j'en suis) changeront le monde ;)
Elle ne s'est pas écoutée et s'est éloignée d'elle-même mais on aimerait en savoir plus sur ses troubles autistiques? Elle parle plus de sa reconversion et de son business. Le dignostic permet aussi de préciser les choses non ?
Ma chance a été de naître dans une famille grouillante d'atypie. Quand petite je demandais à mon père "pourquoi ?" ci ou ça, il me renvoyait la question "tu en penses quoi toi ?". Cela m'a appris à chausser très tôt mes lunettes spécifiques pour voir le monde de mon point de vue, et comprendre qu'il y avait autant de réalités que d'individus. La norme est une invention sociétale et l'hypersensibilité (moi je dis parle de ma sensitivité) rend cet arbitraire autoritaire (puisque le plus grand nombre a toujours raison) insupportable parce que sans sens. Du coup je dirais qu'il faut une sacrée dose de foi en soi, et savoir faire le tri (comme le dit Audrey), pour arriver à mener sa coquille de noix vers les eaux qui nous sont clémentes, sans lâcher notre barre, c'est à dire notre conviction profonde qu'il n'y a que nous pour savoir ce qui nous va et ce qui nous dessert.
Très chouette point de vue qui peut aider également les personnes qui n'ont pas les moyens aussi d'avoir ces diagnostics. C'est important de se voir au delà du TSA. Et faire ce qui est bon pour soi.
Est-ce que s’auto diagnostiquer autiste, et s’en prévaloir, est valable ? Est-ce qu’on est légitime à s’autoproclamer autiste avec un niveau d’atteinte dont on peut se flatter ? Est-ce que ne pas se faire diagnostiquer autiste, ce n’est pas avoir peur d’être déçue de ne pas l’être et devoir faire face à son énigme perso le fameux « qui suis-je dans ma différence » ? Est-ce que je suis autiste donc je suis ? Ou je suis, parce que je suis autiste ? Se dire autiste, ce n’est pas un peu endosser cette étiquette ? Je dis ça en tant que petite-fille d’autiste, fille d’un très possiblement autiste, cousine germaine d’une jeune femme autiste et maman d’un enfant autiste et possiblement autiste et en galère avec moi-même…
Un très grand merci pour cette entrevue avec une personne très authentique. Ça fait du bien de l'écouter. Je découvre votre chaîne et j'aimerais faire un petit commentaire constructif. Le cliquetis des boucles d'oreilles de votre invité était très agressant. Peut-être pourriez-vous ajouter à votre liste de vérification pré-entrevue l'item : vérifier s'il y a des bruits produits par des bijoux de l'invité. Ça peut sembler extrême, mais étant donné qu'une grande partie de votre auditoire est sûrement très sensible à ce type de stimuli, ça pourrait vous être utile. Récemment, j'étais au resto avec ma soeur et je lui décrivais tout ce qui m'agressait : parfum de la serveuse, musique de fond, cliquetis des fourchettes sur les assiettes, cacophonie des voix humaines, lumières DEL qui faisaient mal aux yeux, napperon avec des dessins dessus (je tourne toujours mon napperon du côté blanc), banc inconfortable et glaçons dans l'eau (ça fait trop froid à boire). C'en était comique et juste le fait de le dire, je me suis sentie mieux. La phrase d'Audrey qui m'a le plus impactée est : "J'ai créé mon univers sur mesure". Quand je me crée une attitude sur le monde extérieur qui est un jeu, comme dans le resto, c'est plus amusant que si je me dis : "Mais comment font-ils pour endurer ça? Pourquoi est-ce qu'ils mettent de la musique, c'est idiot." Je demande parfois des accommodements quand ça semble facile pour tous. J'apprends à me respecter de plus en plus à 63 ans.
Merci pour la remarque ! Oui effectiment, on fait de notre mieux à ce niveau là mais j'ai soit pas vu soit pensé que ça n'allait pas poser problème. On continue d'y faire attention, merci pour la note !
J’ai eu presque le même parcours, à part que j’ai 2 enfants et que mon premier “burn out” (depression grave plutôt) je l’ai eu à 30 ans . Mais la décision de vivre autrement est venue qu’à 40 ans
J'aime bien aimé découvrir vots points du vue, façon d'envisager, de vivre... et cela me relie avec un projet un peu dans le tiroir que j'avais nommé "l'art de soi". Merci et ke la vie vous soit belle !
Vivre le moment présent, à été pour moi une sorte de révélation. Être là (physiquement et mentalement), tout en étant là (étant conscient de son contexte physique et ce qu'il se passe dans sa tête), m'a permis d'interagir le plus adéquatement possible. Seulement, cela n'est pas forcément évident, ne vient pas tout seul d'un clic, mais est un entraînement de tous les moments.
Entrer dans le Respect de Soi : comprendre ses besoins et les accepter. Ne plus les nier et façonner sa Vie pour se sentir Soi pleinement en sécurité et Vivante . 💖🎉💖⭐💝⭐💖🎉💖
pour la structure de la parole, je ne suis que 50% d'accord. Si je parle librement, 1 chance sur 2 pour que j'ai beaucoup de mal à structurer. je fais 3 phrases là où il faut 3 mois. TDAH = le cerveau n'arrive pas à organiser les choses (ou avec beaucoup beaucoup d'efforts) et donc souvent, la parole ne s'organise pas très bien non plus. En vidéo, c'est carrément incoutable si plus de 40 secondes. On peut progresser avec la pratique, mais quand même, on est pas tous logé à la même enseigne pour ça.
Je pense que de toute façon on rendu a un point ou tout le monde est sur diagnostiqué. Avoir des traits ces pas comme être autiste dans le genre avoir une vision tunnel se balancer et d'être apeine verbale. Des traits ces des traits. Mi ce qui me dérange leplus c'est que j'ai vu autistes sans espoirs non verbales s'automutiller presqu'a la mort avec des parents sans vie sociale acause de l'eur enfant. C'Est vu comme de la neurodivergence aussi mais je crois que l'on pourais très vivre sans ce genre de cas là. La société en as pas besoin. Et ça me fait peur aupoint de renoncer à la viede parent juste acause de la façon que mes traits se présentaient pendant une bonne partie de ma vie. Pour moi ca c'est de l'autisme. Elle elle a juste l'air d'avoir des traits. C'est d'autre chose qui mérite un autre genre de diagnostique comme traits autitiques et non autiste. Je ne sais pas si quelqu'un me comprend. avoir été toujours aussi fonctionnel qu'elle dans ma vie j'orais été heureux. Ce qui me rend maleureux ladedans c'est que j'ai été surement un autiste niveau 2 une bonne partie de ma vie. Niveau 2 et 3 c'est sans espoir. ça s'appel être handicappé non neurodivergent.
Bonjour à toi. Je suis autiste niveau 2. Je n'ai pas encore visionné l'interwiew mais il y a des personnes qui arrivent à bien masquer, cela ne veux pas dire qu'il n'y a pas de souffrance. L'automutilation, je connais bien, et pourtant je suis verbale. Si tu as des questions en tout cas, je suis toujours contente de dialoguer.
@@joana.en.pyjautiste Je suis niveau 2 et peut être pire. J'ai vécu comme un méchant a un point ou si quel qu'un chose ne change pas je me suicide. J'ai découver le neurofeedback dynamique a 19 ou 24 capteurs. Il y a un centre a Montréal Depusi plusieurs protocles plus tardje peux dire qu'une chance que ca existe. J'étais au bout du rouleau. Passer a voir quasiment dans une paille à retrouver ma vision périphérique et plusieurs de mes sans que ce soit dure envahissant ou baser sur la punition ça m'a vraiment ébloui. J'avais juste a écouter un vidéo assis bien tranquil rien deplus. J,aiencredans mon ceurd souffrances indéniables qui ont fait que je me pénalise pour pas les refaires a une autre génération puis un et un autre. Je ne peux pas dire rien de positif à propos du spectre. Je suis juste chanceux de ne pas avoir fini interné ou décédé à 25 ans. J'en ai presque 35 aujourd'hui. Je suis content que quel qu'un le voit du meme point de vue que moi. J'en peut plus des autistic proud ou des psychiatres qui disent le contrairent. Je les hai comme personne. J'ai meme des fois des pulsions de rage contre ceux qui sont proud. Mon plaisir c'est de les ramener au faite qu'il y en qui sont niveau 3 et qui font que faire subir a leur famille. C'est un des pires hendicape de la terre a ce niveau là. Rien à être fier de l'être. Juste des souffrances qui sont enterré avec nous dans notre tombe.
Ne pas se faire diagnostiquer est pas juste un truc de développement perso C'est aussi risquer de perdre des aides qu'à d ta situation t'empêche de travailler et que t'es pas riche C'est aussi préférer ne pas être diag pour ne pas être sous l'emprise d'un corps médical et social toxique....
Je ne vois pas ce que son témoignage nous apporte.. Pour ma part, cela sent trop le développement personnel où tout est tellement soi-disant simple, il suffit de le vouloir,. etc... Elle-même se perd finalement dans les spirales infinies de son business..
le diagnostique est une formalité administrative et n'est pas une obligation . je suis autiste Asperger sans diagnostique officiel et je n'en ai pas besoin. en Belgique c'est hors de prix en plus .cela ne change rien à ce que je suis de l'avoir ou pas . un diagnostique officiel à 60 ans pour quoi faire ???
Factuellement, non. L'autisme est un fait neurodéveloppemental objectivé par des tests et observations cliniques. Il y a parfois de faux négatifs, parfois de faux positifs, ce qui est déplorable (mais souvent corrigible). De fait, utiliser les termes de la science sans en passer par les tests de la science, c'est risquer de se tromper lourdement. Je le fais souvent moi-même lorsque j'ai le nez qui coule et la gorge qui gratte. Je dis que j'ai un rhume, ou une grippe, sans trop savoir, parce que ça n'a finalement pas grande importance. En revanche, dans le cas d'un diagnostic portant sur une condition neurodéveloppementale que l'on porte à vie, se tromper peut-être préjudiciable. En outre, nombre de personnes vont au diagnostic par nécessité, pas pour des raisons identitaires. Cette nécessité étant la marque de difficultés suffisamment importantes pour qu'elles aient un impact fort sur la vie quotidienne et l'autonomie. Dès lors que ces difficultés sont surmontables bien qu'elles existent, on parle de "traits", tout au plus. Être en-deça du seuil de diagnostic, c'est être manifestement en-deça du seuil de difficulté handicapant. Être un peu mauvais en orthographe ne signifie pas être dyslexique pour autant. Si l'on ne veut pas du diagnostic, alors pourquoi s'accaparer le terme qui lui est inhérent ? Il me semble que c'est prendre le risque de se tromper sur soi, de tromper autrui, et d'induire les personnes concernées ou non en erreur quant à la réalité que recouvre le TSA, en l'occurrence, en en donnant une image distordue lorsque l'on s'exprime en public sur le sujet. Oui le diagnostic peut coûter cher ou nécessiter une longue et angoissante attente. Oui la phase d'autodiag est souvent nécessaire pour les adultes et les personnes plus à même de masquer, mais ce genre de "formalités" a d'abord vocation à ouvrir des pistes d'aide et de soins pour des personnes qui ne peuvent pas s'en passer, au contraire d'autres... Entendez que je ne vous juge aucunement et ignore parfaitement par quoi vous êtes passé. Peut-être le diagnostic est-il inutile pour vous à vôtre âge. Mais attention au biais du survivant. Ce n'est pas parce que quelqu'un a traversé 60 années d'existence avec un TSA, même avec de lourdes difficultés, qu'elle est représentative de toutes les personnes avec TSA. On connaît les tristes statistiques concernant cette population et les risque qu'elle encourt.
Beaucoup de gens pensent que les autistes tardivement découverts se collent une étiquette ... C'est souvent l'effet produit sur l'entourage par leur "coming out", sur des personnes qui ne sont pas suffisamment informées ou que cela inquiète. L'autisme était autrefois catégorisé par les psychologues et les médecins comme une pathologie ; il est aujourd'hui classé dans le DSM-5 comme trouble qui comprend trois niveaux (le fameux "spectre"), cela fait partie des "neuro-atypies".
Autisme lourd quand il handicape beaucoup, léger quand il est moins invasif et visible, avec tous les degrés possibles. D'où le terme "spectre autistique". De haut niveau car l'autisme n'empêche pas forcément un bon développement du langage et de la réflexion (intelligence réflexive).
Merci @UnPourcentMedia il y a tellement de choses où je me reconnais dans ce que dit Audrey, c'est très touchant et très troublant à la fois. Je suis effectivement en train d'essayer de trouver toutes les étiquettes qui me correspondent mais est-ce que ça ira mieux après ? Je sens qu'il me faut du changement dans mon entourage car même entourée, je me sens tellement seule... beaucoup de peurs se réveillent en pensant à de gdes décisions que je pourrais prendre... je ne sais pas comment l'exprimer clairement mais en fait tout ce que dit Audrey évoque pour les femmes de la quarantaine : c'est moi. Je progresse très doucement (à mon sens) depuis 1an et le chemin de deconstruction va certainement être long... je vais me motivée pour regarder les episodes de " the game" Merci @AudreyPrevot
Le diagnostic n'est pas une baguette magique. C'est une étape importante, obligatoire même si l'on souhaite bénéficier de certaines aides, mais l'important, c'est d'adapter sa vie en fonction de ses besoins et possibilités.
Bonjour à tous ! J'espère que vous avez aimé cette interview avec Audrey. C'était important pour nous de donner la parole à une personne ayant choisi de ne pas se faire diagnostiquer car ça montre un nouveau point de vue qui n'avait pas été abordé jusqu'à présent.
Audrey propose une formation en ligne ainsi que de l'accompagnement pour personnes hyper sensibles. Pour en savoir plus, RDV sur : www.cap-impulsion.com
J'ai 53 ans je sors d un premier rdv avec l'hôpital Salpêtrière paris 13 ème.le médecin me dit vous n' êtes pas autiste car vous souriez vous me regardez et vous communiquez 🤨..
Votre vidéo me redonne courage .car je suis en colère .j'ai énormément de traits autistiques...je revois ce médecin dans 2 mois. Il a intérêt de réfléchir car je contesterai son diagnostic...c'est honteux de ne pas entendre toute la souffrance que je lui ai avoué ..😭
oui i i i et juste vous dire que dans la "conversation", il m'a semblé que vous parliez du coeur (et juste elle le dit en même temps que je vous l'écris) et que vous dialoguiez naturellement... et voilà qu'Audrey vous dit ce que j'écris... Bonne continuation !
Force à vous :) c'est jamais facile, on le sait
Je suis admiratrice de comme cette femme arrive à s’écouter pour se comprendre!
Néanmoins ,le désespoir me domine, car les témoignages ce sont toujours de gents qui deviennent entrepreneurs autour de l’autisme! Il y a beaucoup de monde ,donc assez de place pour tous ces potentiels entrepreneurs! Mais montrez-moi que c’est possible aussi de se reconstruire dans d’autres directions professionnels…merci
Bonjour, la plupart des personnes interviewées sur Un Pourcent ont des carrières professionnelles dans d'autres domaines que l'autisme ☺
Merci pour le témoignage d'Audrey qui démontre encore une fois que les neurodivergences bien accueillies peuvent être une belle force et non une tare. J'irai explorer les propositions d'Audrey, j'avoue tout de même avoir peur de faire face à des conseils d'une personne avec certains privilèges acquis. Une grande majorité des neurodivergents vivent une grande précarité avec des effets collatéraux à long terme qu'il peut être vraiment difficile de dépasser. Effet de spirale infernale. ( finances précaires / réseau familial-social absent / problèmes de santé somatique et psychique ) sans tomber dans le pathos, il me paraît important que 1% donne la parole à cette réalité là aussi. Belle suite à 1% et à Audrey pour ses projets !
Tout à fait. Aussi pertinent soit le témoignage d'Audrey (j'en suis à la moitié de l'itw), il me paraît intervenir un peu tôt dans le catalogue d'1%.
Cela fait deux fois que nous sont proposés des parcours d'entrepreneurs avec business en ligne s'adressant au même public que ce média, et si je n'ai dans l'absolu rien contre, il me semble que gagner patiemment la confiance de son auditoire avant de lui proposer ce type de contenu est plus juste.
Pour ma part, j'avoue avoir lâché le visionnage une première fois après quelques minutes avant de me raviser...
Merci pour votre message. Il y a sur Un Pourcent tous types de personnes qui interviennent et interviendront, toutes classes sociales confondues. Mais en une heure ou moins, difficile de parler de toute la vie des personnes interviewées, donc ça ne se voit pas forcément.
Merci de le mentionner ! C’est aussi ce qu’on se disait avec mon chéri…
Malheureusement c’est souvent les plus en galère qu’on ne voit pas. Même moi qui ait eu des moments de vie où j’arrivais à me montrer sur TH-cam (et encore c’était loin d’une vie décente..), aujourd’hui je suis tellement au plus bas que je n’ai pas réussi à être sur mes réseaux depuis un bail (alors que j’adore ça !). Vie précaire, logement vraiment inadéquat etc… la santé qui en prend forcément un coup. Et on doit malheureusement être très nombreux à vivre ça et c’est le plus invisible. En mode survie. Et pourtant j’ai mille projets en tête mais très loin de pouvoir les concrétiser
Impressionnant !!! Je n’ai pas d’autres mots
Je suis scotchée de cette interview et vous remercie 1000 fois pour ce que vous faites
Merci à vous !
Quelle personnalité lumineuse ! Je suis admirative !
Merci beaucoup. Encore un magnifique témoignage.
Plus je vois vos reportage plus je me reconnais..... Et a la base je suis la chaîne par rapport à mon fils qui est TSA.....
De belles prises de conscience. Merci 🙏🏻✨
Merci à vous ! 🙌
Bonjour Un pourcent,
Je me permets un petit bémol sur ce que vend par ailleurs Audrey (je ne vais pas parler du fait qu'elle ne passe par la case diag, ce que je peux comprendre).
Mais la vigilance est de mise auprès des personnes en situation de vulnérabilité/handicap - souvent déjà précaires - face à des personnes avec des discours de développement personnel (technique individualiste qui peut être parfois OK pour les personnes sans trop de gros, gros soucis). Et être de bonne foi ne veut pas dire être efficace (je ne doute pas qu'Audrey soit de bonne foi et veuille aider les gens).
Le 'quand on veut, on peut' peut être très culpabilisant quand on n'a pas les moyens financiers ou les ressources cognitives, quand on n'a pas accès aux soins dont on a besoin depuis longtemps, quand on a été rejeté·e, déçu·e ou maltraité·e par la médecine... j'ai perdu du temps et de l'argent avec des méthodes de ce type.
Si vous ne 'pouvez' pas, c'est pas grave. Et ca ne veut pas dire que c'est votre faute ou que vous ne le voulez pas assez. Ca peut aussi être parce que la méthode proposée/vendue n'a pas démontrée d'efficacité propre, que le système de santé n'est pas à la hauteur, etc. !
Exigez de connaitre précisément les promesses qu'on vous fait, sur quoi elles se basent (souvent sur des principes 'new age' infondés), combien de temps vous vous laissez pour tester une méthode qui n'a pas prouvé son efficacité (attention à l'escalade de l'engagement*) et parlez-en autour de vous, ce que vous risquez de perdre comme temps et comme argent, écoutez votre besoin de cohérence aussi (si vous buguez ou ne comprenez pas un concept flou, c'est parce que c'est flou, pas parce que vous êtes pas assez 'éveillé' pour comprendre), cherchez aussi des retours d'expériences négatives sur les réseaux sociaux pour vous faire votre propre opinion et ensuite faire un choix 'éclairé'... les solutions miracles aux pb complexes n'existent pas.
Aiguisez votre 'esprit critique' méthodiquement avant tout ! (voir le podcast 'Votre cerveau' de Radio France, saison 1 et 2 au top !).
* escalade de l'engagement : appelée aussi biais d'engagement, décrit un certain type de comportement humain > un groupe ou un individu continue de prendre des décisions allant dans le sens d'une décision initiale, et ce, même si cette décision initiale a conduit à un échec.
Hello
Merci beaucoup pour votre commentaire et je vous rejoins sur les points que vous mettez en avant.
Effectivement cette interview a marqué un certain tournant dans la ligne directrice du média : quiconque parle d'accompagnement ou de médecine doit être diplômé de formations reconnues (un check est fait avec l'équipe et d'autres professionnels si nécessaire) et si la personne est autiste elle doit avoir reçu un diagnostic officiel.
Il nous a fallu cette expérience pour se positionner sur ce point qui méritait notre attention.
Encore merci pour votre avis et on est toujours ouverts aux commentaires constructifs quelle que soit la vidéo dont n'hésitez pas si vous avez d'autres feedback!
~ Phil
Je me retrouve tellement dans tout tout ce que dit cette femme 🙏🏻
Merci pour cette interview 🙏
Quel plaisir de te retrouver Audrey et de voir ta comprehension sur Toi qui a évolué. Je te sens beaucouo plus calme et en paix qu 'au moment ou je t 'ai decouvert .
Et finalement sans surprise 😆 après ma comprehension de mon hypersensiblilite et multipotentielle pt TDAH , je viens de conscientiser plusiéurrs traits autistiuqes !
Hâte qu 'on se rencontre !
J'encourage VRAIMENT cette personne à continuer de faire ce qu'elle fait. Elle est vraie ! Quand je dis que les autistes (j'en suis) changeront le monde ;)
Elle ne s'est pas écoutée et s'est éloignée d'elle-même mais on aimerait en savoir plus sur ses troubles autistiques? Elle parle plus de sa reconversion et de son business. Le dignostic permet aussi de préciser les choses non ?
Je me suis faite la même réflexion!
Bravo , continue
Ça fait du bien ! Et fais nous sortir de l’ombre :)
Merci surtout de représenter aussi l’autisme au féminin 😊
Ma chance a été de naître dans une famille grouillante d'atypie. Quand petite je demandais à mon père "pourquoi ?" ci ou ça, il me renvoyait la question "tu en penses quoi toi ?". Cela m'a appris à chausser très tôt mes lunettes spécifiques pour voir le monde de mon point de vue, et comprendre qu'il y avait autant de réalités que d'individus. La norme est une invention sociétale et l'hypersensibilité (moi je dis parle de ma sensitivité) rend cet arbitraire autoritaire (puisque le plus grand nombre a toujours raison) insupportable parce que sans sens. Du coup je dirais qu'il faut une sacrée dose de foi en soi, et savoir faire le tri (comme le dit Audrey), pour arriver à mener sa coquille de noix vers les eaux qui nous sont clémentes, sans lâcher notre barre, c'est à dire notre conviction profonde qu'il n'y a que nous pour savoir ce qui nous va et ce qui nous dessert.
Merci énormément pour ce témoignage et cet échange... porteur et lumineux... 🙏⭐️
Très chouette point de vue qui peut aider également les personnes qui n'ont pas les moyens aussi d'avoir ces diagnostics. C'est important de se voir au delà du TSA. Et faire ce qui est bon pour soi.
Est-ce que s’auto diagnostiquer autiste, et s’en prévaloir, est valable ?
Est-ce qu’on est légitime à s’autoproclamer autiste avec un niveau d’atteinte dont on peut se flatter ?
Est-ce que ne pas se faire diagnostiquer autiste, ce n’est pas avoir peur d’être déçue de ne pas l’être et devoir faire face à son énigme perso le fameux « qui suis-je dans ma différence » ?
Est-ce que je suis autiste donc je suis ? Ou je suis, parce que je suis autiste ?
Se dire autiste, ce n’est pas un peu endosser cette étiquette ?
Je dis ça en tant que petite-fille d’autiste, fille d’un très possiblement autiste, cousine germaine d’une jeune femme autiste et maman d’un enfant autiste et possiblement autiste et en galère avec moi-même…
Un très grand merci pour cette entrevue avec une personne très authentique. Ça fait du bien de l'écouter. Je découvre votre chaîne et j'aimerais faire un petit commentaire constructif. Le cliquetis des boucles d'oreilles de votre invité était très agressant. Peut-être pourriez-vous ajouter à votre liste de vérification pré-entrevue l'item : vérifier s'il y a des bruits produits par des bijoux de l'invité. Ça peut sembler extrême, mais étant donné qu'une grande partie de votre auditoire est sûrement très sensible à ce type de stimuli, ça pourrait vous être utile. Récemment, j'étais au resto avec ma soeur et je lui décrivais tout ce qui m'agressait : parfum de la serveuse, musique de fond, cliquetis des fourchettes sur les assiettes, cacophonie des voix humaines, lumières DEL qui faisaient mal aux yeux, napperon avec des dessins dessus (je tourne toujours mon napperon du côté blanc), banc inconfortable et glaçons dans l'eau (ça fait trop froid à boire). C'en était comique et juste le fait de le dire, je me suis sentie mieux. La phrase d'Audrey qui m'a le plus impactée est : "J'ai créé mon univers sur mesure". Quand je me crée une attitude sur le monde extérieur qui est un jeu, comme dans le resto, c'est plus amusant que si je me dis : "Mais comment font-ils pour endurer ça? Pourquoi est-ce qu'ils mettent de la musique, c'est idiot." Je demande parfois des accommodements quand ça semble facile pour tous. J'apprends à me respecter de plus en plus à 63 ans.
Merci pour la remarque ! Oui effectiment, on fait de notre mieux à ce niveau là mais j'ai soit pas vu soit pensé que ça n'allait pas poser problème.
On continue d'y faire attention, merci pour la note !
quelle puissance dans vos résiliences !
J’ai eu presque le même parcours, à part que j’ai 2 enfants et que mon premier “burn out” (depression grave plutôt) je l’ai eu à 30 ans . Mais la décision de vivre autrement est venue qu’à 40 ans
J'aime bien aimé découvrir vots points du vue, façon d'envisager, de vivre... et cela me relie avec un projet un peu dans le tiroir que j'avais nommé "l'art de soi". Merci et ke la vie vous soit belle !
Très intéressant, merci !! :)
Vivre le moment présent, à été pour moi une sorte de révélation. Être là (physiquement et mentalement), tout en étant là (étant conscient de son contexte physique et ce qu'il se passe dans sa tête), m'a permis d'interagir le plus adéquatement possible. Seulement, cela n'est pas forcément évident, ne vient pas tout seul d'un clic, mais est un entraînement de tous les moments.
Super ! 😊
Entrer dans le Respect de Soi : comprendre ses besoins et les accepter.
Ne plus les nier et façonner sa Vie pour se sentir Soi pleinement en sécurité et Vivante .
💖🎉💖⭐💝⭐💖🎉💖
Merci beaucoup
pour la structure de la parole, je ne suis que 50% d'accord. Si je parle librement, 1 chance sur 2 pour que j'ai beaucoup de mal à structurer. je fais 3 phrases là où il faut 3 mois. TDAH = le cerveau n'arrive pas à organiser les choses (ou avec beaucoup beaucoup d'efforts) et donc souvent, la parole ne s'organise pas très bien non plus. En vidéo, c'est carrément incoutable si plus de 40 secondes. On peut progresser avec la pratique, mais quand même, on est pas tous logé à la même enseigne pour ça.
Je pense que de toute façon on rendu a un point ou tout le monde est sur diagnostiqué. Avoir des traits ces pas comme être autiste dans le genre avoir une vision tunnel se balancer et d'être apeine verbale. Des traits ces des traits. Mi ce qui me dérange leplus c'est que j'ai vu autistes sans espoirs non verbales s'automutiller presqu'a la mort avec des parents sans vie sociale acause de l'eur enfant. C'Est vu comme de la neurodivergence aussi mais je crois que l'on pourais très vivre sans ce genre de cas là. La société en as pas besoin. Et ça me fait peur aupoint de renoncer à la viede parent juste acause de la façon que mes traits se présentaient pendant une bonne partie de ma vie. Pour moi ca c'est de l'autisme. Elle elle a juste l'air d'avoir des traits. C'est d'autre chose qui mérite un autre genre de diagnostique comme traits autitiques et non autiste. Je ne sais pas si quelqu'un me comprend. avoir été toujours aussi fonctionnel qu'elle dans ma vie j'orais été heureux. Ce qui me rend maleureux ladedans c'est que j'ai été surement un autiste niveau 2 une bonne partie de ma vie. Niveau 2 et 3 c'est sans espoir. ça s'appel être handicappé non neurodivergent.
Bonjour à toi. Je suis autiste niveau 2. Je n'ai pas encore visionné l'interwiew mais il y a des personnes qui arrivent à bien masquer, cela ne veux pas dire qu'il n'y a pas de souffrance. L'automutilation, je connais bien, et pourtant je suis verbale. Si tu as des questions en tout cas, je suis toujours contente de dialoguer.
@@joana.en.pyjautiste Je suis niveau 2 et peut être pire. J'ai vécu comme un méchant a un point ou si quel qu'un chose ne change pas je me suicide. J'ai découver le neurofeedback dynamique a 19 ou 24 capteurs. Il y a un centre a Montréal Depusi plusieurs protocles plus tardje peux dire qu'une chance que ca existe. J'étais au bout du rouleau. Passer a voir quasiment dans une paille à retrouver ma vision périphérique et plusieurs de mes sans que ce soit dure envahissant ou baser sur la punition ça m'a vraiment ébloui. J'avais juste a écouter un vidéo assis bien tranquil rien deplus. J,aiencredans mon ceurd souffrances indéniables qui ont fait que je me pénalise pour pas les refaires a une autre génération puis un et un autre. Je ne peux pas dire rien de positif à propos du spectre. Je suis juste chanceux de ne pas avoir fini interné ou décédé à 25 ans. J'en ai presque 35 aujourd'hui. Je suis content que quel qu'un le voit du meme point de vue que moi. J'en peut plus des autistic proud ou des psychiatres qui disent le contrairent. Je les hai comme personne. J'ai meme des fois des pulsions de rage contre ceux qui sont proud. Mon plaisir c'est de les ramener au faite qu'il y en qui sont niveau 3 et qui font que faire subir a leur famille. C'est un des pires hendicape de la terre a ce niveau là. Rien à être fier de l'être. Juste des souffrances qui sont enterré avec nous dans notre tombe.
Je crois qu'on devrait tous setir comme avec raison. th-cam.com/video/w3wpECdgLgA/w-d-xo.html
Totalement d'accord avec toi sur le surdiagnostic d'autisme.
Ne pas se faire diagnostiquer est pas juste un truc de développement perso
C'est aussi risquer de perdre des aides qu'à d ta situation t'empêche de travailler et que t'es pas riche
C'est aussi préférer ne pas être diag pour ne pas être sous l'emprise d'un corps médical et social toxique....
J’ai l’impression que c’est moi qui parle …. C est étonnant
Je ne vois pas ce que son témoignage nous apporte..
Pour ma part, cela sent trop le développement personnel où tout est tellement soi-disant simple, il suffit de le vouloir,. etc... Elle-même se perd finalement dans les spirales infinies de son business..
le diagnostique est une formalité administrative et n'est pas une obligation . je suis autiste Asperger sans diagnostique officiel et je n'en ai pas besoin. en Belgique c'est hors de prix en plus .cela ne change rien à ce que je suis de l'avoir ou pas . un diagnostique officiel à 60 ans pour quoi faire ???
Factuellement, non. L'autisme est un fait neurodéveloppemental objectivé par des tests et observations cliniques.
Il y a parfois de faux négatifs, parfois de faux positifs, ce qui est déplorable (mais souvent corrigible). De fait, utiliser les termes de la science sans en passer par les tests de la science, c'est risquer de se tromper lourdement.
Je le fais souvent moi-même lorsque j'ai le nez qui coule et la gorge qui gratte. Je dis que j'ai un rhume, ou une grippe, sans trop savoir, parce que ça n'a finalement pas grande importance. En revanche, dans le cas d'un diagnostic portant sur une condition neurodéveloppementale que l'on porte à vie, se tromper peut-être préjudiciable.
En outre, nombre de personnes vont au diagnostic par nécessité, pas pour des raisons identitaires. Cette nécessité étant la marque de difficultés suffisamment importantes pour qu'elles aient un impact fort sur la vie quotidienne et l'autonomie.
Dès lors que ces difficultés sont surmontables bien qu'elles existent, on parle de "traits", tout au plus. Être en-deça du seuil de diagnostic, c'est être manifestement en-deça du seuil de difficulté handicapant. Être un peu mauvais en orthographe ne signifie pas être dyslexique pour autant.
Si l'on ne veut pas du diagnostic, alors pourquoi s'accaparer le terme qui lui est inhérent ? Il me semble que c'est prendre le risque de se tromper sur soi, de tromper autrui, et d'induire les personnes concernées ou non en erreur quant à la réalité que recouvre le TSA, en l'occurrence, en en donnant une image distordue lorsque l'on s'exprime en public sur le sujet.
Oui le diagnostic peut coûter cher ou nécessiter une longue et angoissante attente. Oui la phase d'autodiag est souvent nécessaire pour les adultes et les personnes plus à même de masquer, mais ce genre de "formalités" a d'abord vocation à ouvrir des pistes d'aide et de soins pour des personnes qui ne peuvent pas s'en passer, au contraire d'autres...
Entendez que je ne vous juge aucunement et ignore parfaitement par quoi vous êtes passé. Peut-être le diagnostic est-il inutile pour vous à vôtre âge. Mais attention au biais du survivant. Ce n'est pas parce que quelqu'un a traversé 60 années d'existence avec un TSA, même avec de lourdes difficultés, qu'elle est représentative de toutes les personnes avec TSA. On connaît les tristes statistiques concernant cette population et les risque qu'elle encourt.
Mais l'autisme est il une étiquette ? J'entends des gens dire que c'est le cas mais je ne penses pas que ce soie le cas.
Beaucoup de gens pensent que les autistes tardivement découverts se collent une étiquette ... C'est souvent l'effet produit sur l'entourage par leur "coming out", sur des personnes qui ne sont pas suffisamment informées ou que cela inquiète. L'autisme était autrefois catégorisé par les psychologues et les médecins comme une pathologie ; il est aujourd'hui classé dans le DSM-5 comme trouble qui comprend trois niveaux (le fameux "spectre"), cela fait partie des "neuro-atypies".
Autisme lourd quand il handicape beaucoup, léger quand il est moins invasif et visible, avec tous les degrés possibles. D'où le terme "spectre autistique".
De haut niveau car l'autisme n'empêche pas forcément un bon développement du langage et de la réflexion (intelligence réflexive).
Ce ne serai t tout simplement pas être ne pas se conformer à un moule ...qui débute a l école?
Merci @UnPourcentMedia il y a tellement de choses où je me reconnais dans ce que dit Audrey, c'est très touchant et très troublant à la fois. Je suis effectivement en train d'essayer de trouver toutes les étiquettes qui me correspondent mais est-ce que ça ira mieux après ? Je sens qu'il me faut du changement dans mon entourage car même entourée, je me sens tellement seule... beaucoup de peurs se réveillent en pensant à de gdes décisions que je pourrais prendre... je ne sais pas comment l'exprimer clairement mais en fait tout ce que dit Audrey évoque pour les femmes de la quarantaine : c'est moi. Je progresse très doucement (à mon sens) depuis 1an et le chemin de deconstruction va certainement être long... je vais me motivée pour regarder les episodes de " the game"
Merci @AudreyPrevot
Le diagnostic n'est pas une baguette magique. C'est une étape importante, obligatoire même si l'on souhaite bénéficier de certaines aides, mais l'important, c'est d'adapter sa vie en fonction de ses besoins et possibilités.