Die Zufriedenheit Wie sanft, wie ruhig fühl' ich hier Des Lebens Freuden ohne Sorgen! Und sonder Ahnung leuchtet mir Willkommen jeder Morgen. Mein frohes, mein zufried'nes Herz Tanzt nach der Melodie der Haine, Und angenehm ist selbst mein Schmerz, Wenn ich vor Liebe weine. Wie sehr lach' ich die Großen aus, Die Blutvergießer, Helden, Prinzen! Denn mich beglückt ein kleines Haus, Sie nicht einmal Provinzen. Wie wüten sie nicht wider sich, Die göttergleichen Herr'n der Erden! Doch brauchen sie mehr Raum als ich, Wenn sie begraben werden?
Barbara Schlick étudie le chant à l'École supérieure de musique de Wurtzbourg (de), puis dans la classe de Hilde Wesselmann à Essen. Dès ses débuts, elle s'intéresse tout particulièrement à l'oratorio et au lied. En 1966, elle est soliste avec l'ensemble baroque du trompettiste Adolf Scherbaum et acquiert au fil des ans une solide réputation comme interprète de la musique baroque et classique. En 1971, elle entreprend une tournée en Russie, suivi en 1972 d'une tournée aux États-Unis. En 1975-1976, elle se rend en Israël et, de nouveau, en Amérique. En 1980, elle participe à une production de l'opéra Orfeo ed Euridice de Joseph Haydn au Stadttheater Bern. Pendant les années 1980, elle travaille et enregistre beaucoup en France, notamment avec les ensembles de musique baroque dirigés par Philippe Herreweghe, La Chapelle Royale et Collegium Vocale de Gand, interprétant surtout Bach, mais aussi en Allemagne avec la Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert sous la direction de Hermann Max, avec qui elle interprète principalement des œuvres des cousins et fils de Jean-Sébastien Bach, dont Johann Christoph Friedrich Bach, Carl Philipp Emanuel Bach, et de nombreuses compositions de Georg Philipp Telemann. Fort sollicitée, elle chante aussi pendant cette période avec des ensembles dirigés par Frans Brüggen, William Christie, Michel Corboz, Reinhard Goebel, René Jacobs et Sigiswald Kuijken. Elle a enregistré de nombreux disques, dont certains avec Ton Koopman et le Amsterdam Baroque Orchestra, lors du projet de l'intégrale des cantates de Johann Sebastian Bach. Elle apparaît au programme de toutes les manifestations importantes vouées à la musique baroque aussi bien à Londres qu'à Amsterdam où elle a par ailleurs chanté le Requiem de Mozart. Elle a aussi été soliste au Festival de Bordeaux, de même qu'à Paris, Bruges, Berlin et Munich. En 1988, elle chante au York Early Music Festival (en), et en 1989 et 1994, au Göttingen International Handel Festival (en) à Göttingen. Barbara Schlick a en outre enseigné pendant onze ans au Hochschule für Musik de Wurtzbourg. Depuis 1997, elle est professeur de chant au Hochschule für Musik und Tanz Köln à Wuppertal et a travaillé jusqu'en 2002 en tant que conférencière invitée au Conservatorium Maastricht. Elle a été juge au Festival de musique ancienne de Bruges en 1990, 1996, 1999, 2002, 2006 et 2008.
Wie unglücklich bin ich nit Wie unglücklich bin ich nit, Wie schmachtend sind meine Tritt' Wenn ich mich nach dir lenke. Nur die Seufzer trösten mich, Alle Schmerzen häufen sich, Wenn ich auf dich gedenke.
Komm, liebe Zither Komm, liebe Zither, komm, du Freundin stiller Liebe, Du sollst auch meine Freundin sein. Komm, dir vertraue ich die geheimsten meiner Triebe, Nur dir vertrau ich meine Pein. Sag' ihr an meiner Statt, ich darf's ihr noch nicht sagen, Wie ihr so ganz mein Herz gehört. Sag' ihr an meiner Statt, ich darf's ihr noch nicht klagen, Wie sich für sie mein Herz verzehrt.
Ridente la calma Ridente la calma nell'alma si desti; Né resti più segno di sdegno e timor. Tu vieni, frattanto, a stringer mio bene, Le dolce catene sí grate al mio cor. Ridente la calma nell'alma si desti; Né resti un segno di sdegno e timor.
Die Zufriedenheit im niedrigen Stande Ich trachte nicht nach solchen Dingen, Die hoch und zu gefährlich sind; Mein Geist sucht nirgends durchzudringen, Als wo er leichte Bahne findt. Ich ruhe sanft bis an den Morgen, Wenn mancher, welcher voller Sorgen Nach eitler Hoffnung ängstlich ringt, Der blinden Göttin Weihrauch bringt.
Oiseaux, si tous les ans Oiseaux, si tous les ans Vous changez de climats, Dès que le triste hiver Dépouille nos bocages; Ce n'est pas seulement Pour changer de feuillages, Ni pour éviter nos frimats; Mais votre destinée Ne vous permet d'aimer, Qu'à la saison des fleurs. Et quand elle est passée, Vous la cherchez ailleurs, Afin d'aimer toute l'année.
Ich würd' auf meinem Pfad Ich würd' auf meinem Pfad' mit Tränen Oft hin zum fernen Ende seh'n, Säh' ich nicht Kenner meiner Leiden So mitleidsvoll am Wege steh'n. Den Sonnenbrand, der mich entkräftet, Den Blitz, der meinem Scheitel droht, Den sieht mein Freund und tritt mir näher Und ruft: »Ich kenne deine Not.« Zwar schmerzt es mich, daß er den Jammer Mit ansieht und, zur Hälfte schwach, Nichts weiter kann, als mit mir trauern. Doch ruft mein Herz: »Er weint dir nach.« Dann brech' ich mutig durch die Dornen: »Er sieht mich bluten,« sprech' ich dann. Und wenn ich einst, verblutet, falle, Dann sag' er: »Der stieg felsenan.«
Dans un bois Dans un bois solitaire et sombre Je me promenais l'autr' jour, Un enfant y dormait à l'ombre, C'était le redoutable Amour. J'approche, sa beauté me flatte, Mais je devais m'en défier ; Il avait les traits d'une ingrate, Que j'avais juré d'oublier. Il avait la bouche vermeille, Le teint aussi frais que le sien, Un soupir m'échappe, il s'éveille ; L'Amour se réveille de rien. Aussitôt déployant ses aîles Et saisissant son arc vengeur, L'une de ses flêches, cruelles En partant, il me blesse au cœur. Va ! va, dit-il, aux pieds de Sylvie, De nouveau languir et brûler ! Tu l'aimeras toute la vie, Pour avoir osé m'éveiller.
БРАВО!!!
БЛАГОДАРЮ!!!
❤
Just love the wonderful voice of Barbara Schlick . Many thanks for uploading .
Merveilleux du premier au dernier souffle. Bravo Madame.
grandiose Aufnahme!!!
Die Zufriedenheit
Wie sanft, wie ruhig fühl' ich hier
Des Lebens Freuden ohne Sorgen!
Und sonder Ahnung leuchtet mir
Willkommen jeder Morgen.
Mein frohes, mein zufried'nes Herz
Tanzt nach der Melodie der Haine,
Und angenehm ist selbst mein Schmerz,
Wenn ich vor Liebe weine.
Wie sehr lach' ich die Großen aus,
Die Blutvergießer, Helden, Prinzen!
Denn mich beglückt ein kleines Haus,
Sie nicht einmal Provinzen.
Wie wüten sie nicht wider sich,
Die göttergleichen Herr'n der Erden!
Doch brauchen sie mehr Raum als ich,
Wenn sie begraben werden?
Barbara Schlick étudie le chant à l'École supérieure de musique de Wurtzbourg (de), puis dans la classe de Hilde Wesselmann à Essen. Dès ses débuts, elle s'intéresse tout particulièrement à l'oratorio et au lied.
En 1966, elle est soliste avec l'ensemble baroque du trompettiste Adolf Scherbaum et acquiert au fil des ans une solide réputation comme interprète de la musique baroque et classique. En 1971, elle entreprend une tournée en Russie, suivi en 1972 d'une tournée aux États-Unis. En 1975-1976, elle se rend en Israël et, de nouveau, en Amérique. En 1980, elle participe à une production de l'opéra Orfeo ed Euridice de Joseph Haydn au Stadttheater Bern.
Pendant les années 1980, elle travaille et enregistre beaucoup en France, notamment avec les ensembles de musique baroque dirigés par Philippe Herreweghe, La Chapelle Royale et Collegium Vocale de Gand, interprétant surtout Bach, mais aussi en Allemagne avec la Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert sous la direction de Hermann Max, avec qui elle interprète principalement des œuvres des cousins et fils de Jean-Sébastien Bach, dont Johann Christoph Friedrich Bach, Carl Philipp Emanuel Bach, et de nombreuses compositions de Georg Philipp Telemann. Fort sollicitée, elle chante aussi pendant cette période avec des ensembles dirigés par Frans Brüggen, William Christie, Michel Corboz, Reinhard Goebel, René Jacobs et Sigiswald Kuijken. Elle a enregistré de nombreux disques, dont certains avec Ton Koopman et le Amsterdam Baroque Orchestra, lors du projet de l'intégrale des cantates de Johann Sebastian Bach.
Elle apparaît au programme de toutes les manifestations importantes vouées à la musique baroque aussi bien à Londres qu'à Amsterdam où elle a par ailleurs chanté le Requiem de Mozart. Elle a aussi été soliste au Festival de Bordeaux, de même qu'à Paris, Bruges, Berlin et Munich. En 1988, elle chante au York Early Music Festival (en), et en 1989 et 1994, au Göttingen International Handel Festival (en) à Göttingen.
Barbara Schlick a en outre enseigné pendant onze ans au Hochschule für Musik de Wurtzbourg. Depuis 1997, elle est professeur de chant au Hochschule für Musik und Tanz Köln à Wuppertal et a travaillé jusqu'en 2002 en tant que conférencière invitée au Conservatorium Maastricht.
Elle a été juge au Festival de musique ancienne de Bruges en 1990, 1996, 1999, 2002, 2006 et 2008.
;¡Hermosos Lieder!
Beautiful, music, beautiful voice. Heartfelt thanks to Abner Schmuller for providing the lyrics.
Wie unglücklich bin ich nit
Wie unglücklich bin ich nit,
Wie schmachtend sind meine Tritt'
Wenn ich mich nach dir lenke.
Nur die Seufzer trösten mich,
Alle Schmerzen häufen sich,
Wenn ich auf dich gedenke.
Komm, liebe Zither
Komm, liebe Zither, komm, du Freundin stiller Liebe,
Du sollst auch meine Freundin sein.
Komm, dir vertraue ich die geheimsten meiner Triebe,
Nur dir vertrau ich meine Pein.
Sag' ihr an meiner Statt, ich darf's ihr noch nicht sagen,
Wie ihr so ganz mein Herz gehört.
Sag' ihr an meiner Statt, ich darf's ihr noch nicht klagen,
Wie sich für sie mein Herz verzehrt.
Ridente la calma
Ridente la calma nell'alma si desti;
Né resti più segno di sdegno e timor.
Tu vieni, frattanto, a stringer mio bene,
Le dolce catene sí grate al mio cor.
Ridente la calma nell'alma si desti;
Né resti un segno di sdegno e timor.
Die Zufriedenheit im niedrigen Stande
Ich trachte nicht nach solchen Dingen,
Die hoch und zu gefährlich sind;
Mein Geist sucht nirgends durchzudringen,
Als wo er leichte Bahne findt.
Ich ruhe sanft bis an den Morgen,
Wenn mancher, welcher voller Sorgen
Nach eitler Hoffnung ängstlich ringt,
Der blinden Göttin Weihrauch bringt.
Oiseaux, si tous les ans
Oiseaux, si tous les ans
Vous changez de climats,
Dès que le triste hiver
Dépouille nos bocages;
Ce n'est pas seulement
Pour changer de feuillages,
Ni pour éviter nos frimats;
Mais votre destinée
Ne vous permet d'aimer,
Qu'à la saison des fleurs.
Et quand elle est passée,
Vous la cherchez ailleurs,
Afin d'aimer toute l'année.
Ich würd' auf meinem Pfad
Ich würd' auf meinem Pfad' mit Tränen
Oft hin zum fernen Ende seh'n,
Säh' ich nicht Kenner meiner Leiden
So mitleidsvoll am Wege steh'n.
Den Sonnenbrand, der mich entkräftet,
Den Blitz, der meinem Scheitel droht,
Den sieht mein Freund und tritt mir näher
Und ruft: »Ich kenne deine Not.«
Zwar schmerzt es mich, daß er den Jammer
Mit ansieht und, zur Hälfte schwach,
Nichts weiter kann, als mit mir trauern.
Doch ruft mein Herz: »Er weint dir nach.«
Dann brech' ich mutig durch die Dornen:
»Er sieht mich bluten,« sprech' ich dann.
Und wenn ich einst, verblutet, falle,
Dann sag' er: »Der stieg felsenan.«
Dans un bois
Dans un bois solitaire et sombre
Je me promenais l'autr' jour,
Un enfant y dormait à l'ombre,
C'était le redoutable Amour.
J'approche, sa beauté me flatte,
Mais je devais m'en défier ;
Il avait les traits d'une ingrate,
Que j'avais juré d'oublier.
Il avait la bouche vermeille,
Le teint aussi frais que le sien,
Un soupir m'échappe, il s'éveille ;
L'Amour se réveille de rien.
Aussitôt déployant ses aîles
Et saisissant son arc vengeur,
L'une de ses flêches, cruelles
En partant, il me blesse au cœur.
Va ! va, dit-il, aux pieds de Sylvie,
De nouveau languir et brûler !
Tu l'aimeras toute la vie,
Pour avoir osé m'éveiller.
das so etwas views hat 😂
zu geil😂
Bolzplatz Kind 👶🏿
Her voice sounds a bit like Lenneke Ruiten