mais Konbini a été créé par le système . ils font leur taf avec zèle tout comme les sois disant chasseurs de fakes news grassement subventionnés et récompensés par leur maître....
Sophie, Merci pour votre travail rigoureux et bien informé. Avec vos documentaires vous contribuez à protéger des enfants, des parents, des adolescents et adultes, parfois même malgré eux. Merci de prendre le courage de le faire publiquement en vous exposant parfois à la violence verbale de personnes endoctrinées. Nous vous suivons depuis la Belgique, la Suisse et le Canada. Vous meritez beaucoup de reconnaissance.
Merci Sophie pour tout ton travail. Soutien particulier à Danielle qui est très forte et courageuse de témoigner. Remerciements aussi à Magali Pignard et à tout son travail de synthèse concernant les revues systématiques au sujet de la transition et son attention particulière sur la corrélation entre autisme et incongruence de genre. Enfin, merci Pamela Grignon pour votre bienveillance. Ça fait chaud au coeur d'entendre les thérapeutes TCC prendre la parole sur sujet. Bravo à vous. Merci infiniment, Matisse
Émission instructive. Diagnostiquée tardivement à 44 ans, j'ai vécu une jeunesse à l'abri des réseaux asociaux et me suis tournée vers l'étude du principe de genre dans les philosophies spirituelles pour intégrer cette notion et y ai trouvé des réponses. L'acceptation de son corps sexué dans l'autisme sans déficience intellectuelle type Asperger est un chemin plus long même si cela ne sera de mon point de vue jamais totalement l'épanouissement. Contrairement à Magali que j'apprécie énormément comme personne j'ai développé un certain oeil esthète pour les vêtements. Je pense que les vêtements des poupées Barbie que je trouvais fascinants visuellement ont joué leur rôle mais peu d'intérêt pour la poupée que j'étudiais plus comme une petite anthropologue 😅 Merci Sophie pour votre travail
@@magalipignard4382 tout est OK pour moi Magali. J'avais bien compris que vous parliez de votre expérience concernant la mode et les difficultés d'agencer les couleurs et les formes. Ne soyez pas désolée, surtout pas :)
@@netanelgutenberg4725 Oui. après des années de thérapies des plus conventionnelles et moins conventionnelles et un enième burn out proche du suicide m'a fait posé le constat "je dois être bête, car après tout l'argent dépensé dans des suivis thérapeutiques, je me suis dit j'ai un problème autre qu'en plus les comorbidités d'anxiété généralisée". La psychiatre qui me suit toujours à ce jour n'a pas été contre pour que je fasse des bilans en neurospychologie, elle a donc fait un courrier. Reste l'étape de trouver un neuropsychologue, par chance, une personne venait de s'installer et sortait de son cursus d'étude donc j'ai pris RDV avec elle et ai passé les bilans WAIS et avec anamnèse de l'enfance (ma version et celle des parents également). Au compte rendu du bilan, elle m'a fait part de ses soupçons d'un syndrome autistique (je m'y attendais pas du tout) et m'a orienté vers le CRA de ma région mais 5 ans d'attente à l'époque pour les adultes car pas prioritaire. J'ai erré pendant 2 ans pour trouver une structure qui pouvait me recevoir pour des bilans plus poussés, j'ai trouvé le Centre d'expertise Asperger Aide France en région Parisienne. C'est un centre privé donc rien n'est remboursé. Les psychologues et neuropsy sont formés à l'autisme de haut niveau et le syndrome Asperger selon la lignée de Tony Atwood, psychologue expert international du syndrome Asperger et de l'autisme. J'ai donc pris rendez-vous et ai passé les bilans avec entretiens avec une neuropsychologue qui a soumis son rapport au psychiatre du Centre pour valider ou non le diagnostic. Le psychiatre m'a reçu nous avons échangé ensemble, a lu le rapport et comme il en voit tous les jours ou presque, il a l'habitude de déterminer le camouflage comportemental expliquant mon passé chaotique de prise en charge. Celui ci a été validé à l'âge de 44 ans mais sachez qu'après le diagnostic, aucun suivi n'est proposé, ce sera à vous de trouver un professionnel apte à vous suivre en TCC adaptée si le diagnostic est posé. Du courage il en faut. Bien à vous.
Excellent plateau. Merci Sophie et merci aux intervenantes. La « formation » à la sexualité est effectivement essentielle. Les changements à la puberté et plus tard. Le corps, son ressenti, ses émotions et plus encore. Les rapports aux autres. Trop peu de personnes autistes ou même proches, parents, y ont accès en France.
En réalité il existe des associations et espaces composés de psychologues et de pair-aidant•es sur les questions de genre et d'autisme. Mais il semble que nous ayons été oublié dans ces enquêtes, échanges, etc.
Vous parlez d'idéologie transgenre, mais pas d'idéologie cis-genre. Pourquoi serait-ce problématique que les personnes autistes choisissent des identités qui leur conviennent, construites sur leurs ressentis et leurs questionnements ? Il me semble que c'est profondément validiste de penser que le fait que la transidentité puisse être liée à l'autisme soit problématique. Il me semble aussi que c'est profondément validiste de penser que les personnes autistes serait moins capables que les personnes alistiques de comprendre et de construire leur propre identité. En effet, les personnes autistes sont souvent moins sensibles aux normes sociales, et donc aussi aux stéréotypes de genre. De mon point de vue, c'est plus une force de caractère que une vulnérabilité à des conceptions marginales du genre et des rapports sociaux en général. Si l'on prend le sujet dans l'autre sens, on peut supposer que les autistes contribuent plus à la construction de "l'idéologie transgenre" qu'au maintient de la conception actuelle du genre, en proportion par rapport aux personnes alistiques. Est-ce que le fait que les personnes autistes puissent participer à la conception de normes sociales plus inclusives vous gêne ? Peut-on plutôt en faire une source de fierté ?
merci pour ton commentaire parce qu'au vu du nombre de commentaires transphobes, je commençais à perdre foi en l'humanité. c'est d'autant plus grave pour une chaîne YT qui parle de psychologie, mais en réalité la psychiatrie et la psychologie a souvent été validiste aussi
Le genre comme on l’entendait, il y a quelques années était quelque chose de pluriel qui en effet avait de multiples expressions. Sauf que là on parle de sexe, de mutilations génitales et de consentement non éclairé chez des enfants.
Alors non : il n’y a pas d’un côté “Asperger” et de l’autre “l’autisme”, combien de fois va-t-il falloir le répéter ? Le spectre autistique n’est pas linéaire avec d’un côté les gens “très autistes” et de l’autre les gens “peu autistes”. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Il faut visualiser le spectre plutôt comme un camembert, dont chaque tranche serait un aspect de l’autisme (sensitivité sensorielle, difficultés sociales, etc). Chaque personne autiste a son propre camembert. C’est pour ça qu’on a adopté le schéma des “support levels” en anglais; les niveaux de soutien. On ne dit pas qu’une personne autiste est “Asperger” ou “autiste léger” ou “autiste de haut niveau” mais bien qu’elle a un niveau de soutien plus faible ou plus élevé. Je suis moi-même autiste diagnostiquée à l’âge de 26 ans et je suis choquée d’entendre encore tant d’âneries en France…
Ce commentaire est symptômatique de la qualité de votre esprit critique : en dessous de zéro. Mais merci cependant car il permet de contribuer à la visibilité de cette émission.
Bonjour je souhaiterais partager mon expérience car je suis autiste asperger (j'ai été diagnostiquée à 34 ans). Toute ma vie (aujourd'hui y compris) j'ai été garçon manqué, dans mes activités, ma manière de me vêtir, mes réactions, ma manière de parler.... bref. Pourtant je suis femme et fière de l'être. Quand je vois ce mouvement de transidentité qu'il y a aujourd'hui j'ai vraiment peur car si j'avais été jeune, ado et qu'il y avait eut ce mouvement à l'époque on m'aurait peut-être orienté vers de la transidentité (amis, entourage...) et cela aurait pu m'influencer et commettre l'irréparable. Une transition physique est irréversible ! IRREVERSIBLE ! Pour un mauvais diagnostic j'aurais tout perdu. Car aussi je précise à cette époque de l'adolescence le corps change et moi je l'ai beaucoup rejeté mais pas parce que je me sentais homme ou quoi. Je ne rejetais sans vraiment savoir pourquoi car non diagnostiquée à l'époque. Mais une personne autiste peut-être traumatisée par un changement d'horaire de bus (moi en l'occurrence je le suis) alors imaginez votre corps qui change. Quelle expérience horrible ! Mais c'est le changement qui fait peur et que l'on rejette pas le genre. J'invite donc les parents à être vraiment vigilants et d'aller voir un neurologue qui est spécialisé sur ce type de questionnement
6:26 hein ? Les femmes autistes ne performent pas le genre féminin ? C'est justement une grosse partie du problème du diagnostic tardif ; les femmes autistes se suradaptent tellement que tout le monde passe à côté jusqu'au burn-out à 30 ou 40 ans qui te conduit chez le psy... C'est normal qu'on galère avec le genre pour une bonne partie quand on a une condition qui altère notre compréhension et notre comportement social, c'est le principe du genre... c'est un concept social 🤦🏻♀️
Bonjour, concernant les études, rappelons qu'une revue de littérature est un exercice minutieux. Les ressources fondées sur les preuves peuvent être catégorisées à l'aide d'une pyramide des preuves. Une revue systématique analyse toutes les études disponibles qui répondent à des critères prédéfinis, et ce, de manière reproductible : un autre chercheur, suivant la même méthodologie, devrait obtenir le même résultat. Les revues systématiques examinent la méthode des études et leur fiabilité (risque de biais) en suivant un processus rigoureux et reproductible. C'est pourquoi elles se situent au sommet de la pyramide des preuves. Donc quand on cherche des preuves sur un sujet, l'objectif est toujours d'aller sur ces méta-analyses pour évacuer la faiblesse des preuves. Concernant le sujet des transitions, un résumé des revues systématiques réalisés par Magali Pignard est accessible ici : docs.google.com/spreadsheets/d/1oIFotRuAZ_gijoorQHk44Ble0HnjIjxO_t_swUfMVn8/edit?usp=sharing Pour le contexte français, voici un autre document synthétisant les méta-analyses. docs.google.com/document/d/1xlS96zj2Y7CG6VJzZNrd3Muy5VxqBQQz/edit?usp=sharing&ouid=106007038663574957877&rtpof=true&sd=true Au sujet des profils : Ces dernières années : explosion des cas : au moins ⅔ d’adolescentes (de Graaf et al., 2018), souvent sans antécédents de dysphorie de genre (GD), souvent avec plusieurs conditions/troubles associés (Thompson et al., 2022) tels qu’anxiété et/dépression, et/ou TND (troubles du neurodéveloppement), notamment autisme (Butler et al., 2018), et avec davantage d’abus sexuels dans l’enfance comparé à la population générale (Thoma et al., 2021). Forte représentation de jeunes homosexuels/bisexuels (en savoir plus : études mentionnant les taux/orientation sexuelle, par l’association LGB alliance France). Spécifiquement, concernant l’autisme et la transidentité (manque d’études sur ce sujet, l’explosion de cas allant plus vite que la recherche) : • Comment les traits autistiques peuvent être confondus avec de la dysphorie de genre, par Christina Buttons (2023), journaliste indépendante et personne autiste. www.paari.fr/comment-les-traits-autistiques-peuvent-etre-confondus-avec-la-dysphorie-de-genre/ • Gender dysphoria and autism spectrum disorder: A narrative review, Van der Miesen, Hurley, de Vries, 2016. www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/09540261.2015.1111199?scroll=top&needAccess=true • Autisme et Dysphorie de genre, Texte rédigé par Magali Pignard à partir d’une revue de littérature réalisée par Christina Buttons, journaliste américaine indépendante et personne autiste (oct. 2023). drive.google.com/file/d/1dXi8j0HTzm2ROjL0G64xzs_jZJEJzcT_/view?usp=sharing “Gender Dysphoria” and Autism Spectrum Disorder: Turban et al., 2018 www.jaacap.org/article/S0890-8567(17)31682-9/abstract Je vous invite à lire ces documents. Et d'une manière plus générale, si vous souhaitez faire des recherches sur un sujet, je vous invite à suivre les analyses extraites des hiérarchisations des preuves avec au sommet les méta-analyses et revues systématiques et à la base les études de cas unique et enfin les opinions d'experts. Il y avait jadis des vulgarisateurs sur yt qui nous apprenaient à manier la lecture des évidences et à en évaluer la pertinence. Ils étaient fort bavards sur tout type de sujet, démontrant-là leur bravour infinie face à une société obscurantiste. Où est passée cette loquacité à propos des transitions ? La réprobation unanime de la critique des transitions se fait au mépris des évidences. Et pourtant, c'est nous les complotistes
Bonjour, concernant les études, rappelons qu'une revue de littérature est un exercice minutieux. Les ressources fondées sur les preuves peuvent être catégorisées à l'aide d'une pyramide des preuves. Une revue systématique analyse toutes les études disponibles qui répondent à des critères prédéfinis, et ce, de manière reproductible : un autre chercheur, suivant la même méthodologie, devrait obtenir le même résultat. Les revues systématiques examinent la méthode des études et leur fiabilité (risque de biais) en suivant un processus rigoureux et reproductible. C'est pourquoi elles se situent au sommet de la pyramide des preuves. Donc quand on cherche des preuves sur un sujet, l'objectif est toujours d'aller sur ces méta-analyses pour évacuer la faiblesse des preuves. Concernant le sujet des transitions, un résumé des revues systématiques réalisés par Magali Pignard est accessible ici : docs.google.com/spreadsheets/d/1oIFotRuAZ_gijoorQHk44Ble0HnjIjxO_t_swUfMVn8/edit?usp=sharing Pour le contexte français, voici un autre document synthétisant les méta-analyses. docs.google.com/document/d/1xlS96zj2Y7CG6VJzZNrd3Muy5VxqBQQz/edit?usp=sharing&ouid=106007038663574957877&rtpof=true&sd=true Au sujet des profils : Ces dernières années : explosion des cas : au moins ⅔ d’adolescentes (de Graaf et al., 2018), souvent sans antécédents de dysphorie de genre (GD), souvent avec plusieurs conditions/troubles associés (Thompson et al., 2022) tels qu’anxiété et/dépression, et/ou TND (troubles du neurodéveloppement), notamment autisme (Butler et al., 2018), et avec davantage d’abus sexuels dans l’enfance comparé à la population générale (Thoma et al., 2021). Forte représentation de jeunes homosexuels/bisexuels (en savoir plus : études mentionnant les taux/orientation sexuelle, par l’association LGB alliance France). Spécifiquement, concernant l’autisme et la transidentité (manque d’études sur ce sujet, l’explosion de cas allant plus vite que la recherche) : * Comment les traits autistiques peuvent être confondus avec de la dysphorie de genre, par Christina Buttons (2023), journaliste indépendante et personne autiste. www.paari.fr/comment-les-traits-autistiques-peuvent-etre-confondus-avec-la-dysphorie-de-genre/ * Gender dysphoria and autism spectrum disorder: A narrative review, Van der Miesen, Hurley, de Vries, 2016. www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/09540261.2015.1111199?scroll=top&needAccess=true * Autisme et Dysphorie de genre, Texte rédigé par Magali Pignard à partir d’une revue de littérature réalisée par Christina Buttons, journaliste américaine indépendante et personne autiste (oct. 2023). drive.google.com/file/d/1dXi8j0HTzm2ROjL0G64xzs_jZJEJzcT_/view?usp=sharing “Gender Dysphoria” and Autism Spectrum Disorder: Turban et al., 2018 www.jaacap.org/article/S0890-8567(17)31682-9/abstract Je vous invite à lire ces documents. Et d'une manière plus générale, si vous souhaitez faire des recherches sur un sujet, je vous invite à suivre les analyses extraites des hiérarchisations des preuves avec au sommet les méta-analyses et revues systématiques et à la base les études de cas unique et enfin les opinions d'experts. Il y avait jadis des vulgarisateurs sur yt qui nous apprenaient à manier la lecture des évidences et à en évaluer la pertinence. Ils étaient fort bavards sur tout type de sujet, démontrant-là leur bravour infinie face à une société obscurantiste. Où est passée cette loquacité à propos des transitions ? La réprobation unanime de la critique des transitions se fait au mépris des évidences. Et pourtant, c'est nous les complotistes.
Bonjour, concernant les études, rappelons qu'une revue de littérature est un exercice minutieux. Les ressources fondées sur les preuves peuvent être catégorisées à l'aide d'une pyramide des preuves. Une revue systématique analyse toutes les études disponibles qui répondent à des critères prédéfinis, et ce, de manière reproductible : un autre chercheur, suivant la même méthodologie, devrait obtenir le même résultat. Les revues systématiques examinent la méthode des études et leur fiabilité (risque de biais) en suivant un processus rigoureux et reproductible. C'est pourquoi elles se situent au sommet de la pyramide des preuves. Donc quand on cherche des preuves sur un sujet, l'objectif est toujours d'aller sur ces méta-analyses pour évacuer la faiblesse des preuves. Concernant le sujet des transitions, un résumé des revues systématiques réalisés par Magali Pignard est accessible ici : docs.google.com/spreadsheets/d/1oIFotRuAZ_gijoorQHk44Ble0HnjIjxO_t_swUfMVn8/edit?usp=sharing Pour le contexte français, voici un autre document synthétisant les méta-analyses. docs.google.com/document/d/1xlS96zj2Y7CG6VJzZNrd3Muy5VxqBQQz/edit?usp=sharing&ouid=106007038663574957877&rtpof=true&sd=true Au sujet des profils : Ces dernières années : explosion des cas : au moins ⅔ d’adolescentes (de Graaf et al., 2018), souvent sans antécédents de dysphorie de genre (GD), souvent avec plusieurs conditions/troubles associés (Thompson et al., 2022) tels qu’anxiété et/dépression, et/ou TND (troubles du neurodéveloppement), notamment autisme (Butler et al., 2018), et avec davantage d’abus sexuels dans l’enfance comparé à la population générale (Thoma et al., 2021). Forte représentation de jeunes homosexuels/bisexuels (en savoir plus : études mentionnant les taux/orientation sexuelle, par l’association LGB alliance France). Spécifiquement, concernant l’autisme et la transidentité (manque d’études sur ce sujet, l’explosion de cas allant plus vite que la recherche) : * Comment les traits autistiques peuvent être confondus avec de la dysphorie de genre, par Christina Buttons (2023), journaliste indépendante et personne autiste. www.paari.fr/comment-les-traits-autistiques-peuvent-etre-confondus-avec-la-dysphorie-de-genre/ * Gender dysphoria and autism spectrum disorder: A narrative review, Van der Miesen, Hurley, de Vries, 2016. www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/09540261.2015.1111199?scroll=top&needAccess=true * Autisme et Dysphorie de genre, Texte rédigé par Magali Pignard à partir d’une revue de littérature réalisée par Christina Buttons, journaliste américaine indépendante et personne autiste (oct. 2023). drive.google.com/file/d/1dXi8j0HTzm2ROjL0G64xzs_jZJEJzcT_/view?usp=sharing “Gender Dysphoria” and Autism Spectrum Disorder: Turban et al., 2018 www.jaacap.org/article/S0890-8567(17)31682-9/abstract Je vous invite à lire ces documents. Et d'une manière plus générale, si vous souhaitez faire des recherches sur un sujet, je vous invite à suivre les analyses extraites des hiérarchisations des preuves avec au sommet les méta-analyses et revues systématiques et à la base les études de cas unique et enfin les opinions d'experts. Il y avait jadis des vulgarisateurs sur yt qui nous apprenaient à manier la lecture des évidences et à en évaluer la pertinence. Ils étaient fort bavards sur tout type de sujet, démontrant-là leur bravour infinie face à une société obscurantiste. Où est passée cette loquacité à propos des transitions ? La réprobation unanime de la critique des transitions se fait au mépris des évidences. Et pourtant, c'est nous les complotistes.
J'espère que vous avez des sources scientifiques bien solides pour traiter les autistes de "personnes influençables". C'est de la psycho de comptoir ! 🤦🏻♀️ Ah, non, pardon. Des neurosciences de comptoir.
@@travaux.4c320quand on est en difficulté sur la théorie de l’esprit on est forcément plus influençable, on ne comprends pas forcément l’intention des personnes (positive ou négative). Je travaille la dessus av des pros depuis que mon fils est petit et il est toujours très influençable. Il y a une corrélation évidente entre un déficit de la théorie de l’esprit et l’influence. Cf expériences sur les fausses croyances chez les enfants TSA.
Moi-même je suis autiste, spectre autistique du à un AVC... Et je reviens de loin, et je n'ai pas basculé dans la dérive transidentitaire, non binarisme etc. Je n'ai pas eu besoin de cela, quoique j'aurais pu être dysphorique sévère et être manipulable (heureusement que je suis né en 1999, avant l'explosion Twitter, Instagram etc). Mais j'ai accepté que j'étais un garçon, et que ça ne m'empêchait pas d'avoir mon caractère, mon esprit, sans me qualifier de "non binaire" ou quoi (ce qui n'a pas de sens et c'est de l'amalgame basé sur le "genre" encore une fois). Et voilà, je suis simplement un jeune homme qui a un caractère de ce qu'il y a de plus humain sans genre ou quoi 🌟. Si on nous fichait la paix...
Heuuu.. on ne devient pas autiste, on né autiste. L'autisme n'est pas une maladie, c'est une particularité . On ne devient pas autiste, c'est fou de dire ça.
Super intéressant! sinon juste pour faire le casse pied: le regard sur les hommes sur leur corp est devenu aussi severe que le regard sur les femme ses 20 dernières années on est plus en 1980 ou seul la femme devait faire attention a son physique. En 2024 il ya plus d'homme que de femme sur le territoire français et ce lié a l'immigration (malgré les regroupement familliaux). Et il y a aujourd'hui en France plus de contrainte sur le mâle humain dans la perfection qu'il doit montrer a la société pour trouver une partenaire que le contraire (là ou en Russie c'est l'inverse, c'etait deja le cas avant la guerre, comme beaucoups d'homme mourait betement a cause de l'alcool et bien ça metait une pression de fou sur les femme pour trouver un homme, la guerre a du empirer le phénomène)
Comment ça les applications développées pour les alters c'est n'importe quoi ? o_o C'est grave d'être psy et de tenir ce genre de discours... Quand on a réellement un TDI, ce genre d'application aide énormément à s'explorer, se connaître, communiquer entre les différentes parties, et donc guérir. C'est honteux de dire des choses pareilles quand on s'occupe de la santé mentale de personnes déjà très fragiles et stigmatisées... En dehors de ça, vous avez bien souligné les problématiques diverses qui gravitent autour de la question de la transidentité. Il manque juste une notion, et j'en reviens au TDI : les autistes dissocient plus facilement que la population générale et sont aussi plus souvent exposés aux violences dont ils ne peuvent s'extraire (et encore moins verbaliser), pas étonnant dans ce cas qu'il y ait également beaucoup d'autistes qui développent un TDI (diagnostiqué ou non). Or, qui dit TDI dit potentiellement alters du sexe opposé, et gros questionnements sur sa propre identité de genre. J'en avais déjà parlé en commentaire sous une ancienne vidéo mais voilà, je me suis dit que c'était important de le rappeler. J'ai moi-même longtemps songé à transitionner (entre mes 7 ans et la trentaine), avant de comprendre tous les mécanismes psychologiques imbriqués qui sous-tendaient ce désir qui fluctuait selon quel alter se manifestait.
Bonjour , sensible au sujet du spectre de l'autisme ....sachant que 3% de la population de dit LGBTQ+ comprenant transidentité, dans votre présentation du direct , vous dites 20% serait touché par la disphorie de genre ? ?
Oui: le livre "Transmania" aux éditions MAGNUS ,est jalonné de références scientifiques et témoignages directs qui peuvent apporter un éclairage inattendu, en tout cas édifiants. J"ai fuis le sujet depuis 40 ans mais ce livre est extraordinairement instructif.
@@renaud3832 bonjour. Je ne pensais pas que mon com serait effacé. Apparemment, on n'aime pas le débat scientifique contradictoire ici... Quant à être _pas content_ Je vois mal en effet les raisons de se contenter d'un débat vérolé par la post-vérité, les fake news, le complotisme, et le détournement. C'est pourtant ce que semble être le livre _Transmania_ Bien à vous.
@@dederlinsomniak, "débat scientifique contradictoire" ??? Ah pardon, j'avais cru que vous aviez posté une vidéo du Fou Allié. J'ai dû me tromper alors...
38:47 mais jamais, au grand jamais, on ne parlera en evoquant ces comportements "neuro typiques" des femmes, centres sur le paraitre, le consumerisme, le classement social par l'attractivite sexuelle, de matriarcat toxique. Ca ne peut, bien evidemment, pas exister...
Je ne suis pas sure que ce soit une injonction matriarcale, se classer par le paraitre et l'injonction de l'attractivité sexuelle c'est typiquement patriarcal justement.
Pourquoi faudrait-il parler des femmes non TSA (ne pas etre TSA ne veux pas dire etre neuro typique, meme avec des guillemets) alors que le sujet est Autisme et Transidentité ?
@@DragonBleuTV et pourtant, il s'agit bien de la souffrance infligee par des femmes a d'autres femmes a travers des archetypes parfaitement assumes. Je vois difficilement comment l'attribuer au patriarcat quand aucun homme n'est implique. A un moment donne, chacune reste responsable de ses choix et de son positionnement, a moins qu'on ne cherche a se deresponsabiliser.
@@madmegyou Pourquoi ne faudrait-il pas en parler? De toute évidence ces archetypes assumés, propagés et supportés par des femmes, entre femmes, et elles font souffrir des femmes (TSA mais pas que, probablement).
@@ginabean9434Je trouve que vous répondez vachement à côté des sujets, je vous invite à relire autant ce que vous écrivez (avant de soumettre la réponse si possible) que ce que les personnes répondent. Et peut être aussi de faire quelques recherches, le concept du patriarcat n'a, par exemple, jamais été uniquement le fait d'hommes, c'est plutôt sociétal, collectif, même si ça n'a beaucoup de sens ici, les injonctions à la féminité sont clairement aussi le fait d'hommes ! (Double bottage en touche quoi 😆)
A quel moment, le principe du "Rien Sans Nous Sur Nous" est perçu comme un danger et non une critique fondamentale des postures problématiques des collectifs de parents et expert TSA? L'inclusion n'est pas juste une adaptation, une médiation ou un outils, mais bien un changement de paradygme face à une oppression qui est le validisme. Et oui ce slogan est aussi mobilisé par des personnes ayant des troubles psychiques pour se positionner contre la psychophobie contrairement à ce que vous dites, et heureusement que des chercheureuses en sciences sociales et médecines revoient leurs modalités pour considérer les personnes pour qui elles travaillent en fait! Vous n'abordez à aucun moment comment dans les cercles psy, on a produit des injonctions stéréotypés envers les personnes LGBT+, les personnes TSA et toutes les personnes porteuses de troubles psychologiques et/ou psychiatrique. C'est à mon sens à partir de la qu'on se doit de travailler en tant que psy pour pouvoir accompagner au mieux les personnes quelqu'elles soient. Ce ne sont pas les personnes Trans qui structure les représentations de genre, mais bien une dynamique patriarcale oppressive, à aucun moment vous partez de là. Les personnes non conforme au genre, qu'elles soient Trans ou non et toutes les femmes se prennent la violence de ce système en pleine figure et au-dela, toutes les personnes se la prennent aussi à moindre messure, même celle bénéficiant des privilèges de ce système oppressif. La liberté fondamentale d'être comme on est, comme on le souhaite, devrait rassembler et non diviser. De plus les discours actuels réactionnaire et concervateur de Moutot et Stern dans lesquels vous vous retrouvez sont remplit d'adultisme, de mépris pour les jeunes (ces jeunes influençables, pas matures, et dont il faut restreindre leurs droits) dans la même perspective que le mépris pour les personnes TSA. Si vous ne voyez pas le mépris soulevez par vos postures, à aucun moment vous pourrez poser sereinement sur la table la question des injonctions aux normes de genre, présentes dans tout les espaces de la société, y compris les espaces LGBT+ et féministes, même si c'est bien ces espaces là, et à partir de là que socialement on a pu faire bouger des lignes. Les lesbiennes, les gays, les trans, les non-binaires, les asexuels, les femmes et les hommes hétéros non conforme à leurs genres, les personnes TSA sont les personnes qui ouvrent des brèches dans ce système oppressif qui génère tant de violences et d'inégalités. Alors merci à Elleux d'exister.
_"une oppression qui est le validisme"_ Sans aucun doute a mettre a la charge de la societe: Il suffit de comparer l'esperance de vie d'un individu animal handicape par rapport a celle d'un individu valide avec celle d'un individu humain, pour se rendre compte a quel point la societe pese de tout son poids pour discriminer les individus humains handicapes... Crachez dans la soupe que vous n'avez jamais participe a fabriquer pendant qu'il en reste, c'est un autre privilege absurde dont vous beneficier. _"C'est à mon sens à partir de la qu'on se doit de travailler en tant que psy"_ Votre avis n'a aucune importance: la loi du 31 janvier 2022 interdit tout autre approche que l'accompagnement affirmatif. Un medecin qui cherche a soigner une personne dysphorique de genre s'expose a deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, c'est la loi. Mais vous n'etes pas du tout dans le fantasme victimaire. _"Ce ne sont pas les personnes Trans qui structure les représentations de genre"_ C'est pas faute d'essayer pourtant. Je veux dire, qui a besoin de la notion de genre? Un sexe biologique, des orientations sexuelles et basta! Les seuls qui ont besoin et entretiennent les representations de genre sont ceux qui veulent s'y opposer, s'en distinguer et s'en servir pour se forger une identite. _"Les personnes non conforme au genre, qu'elles soient Trans ou non et toutes les femmes se prennent la violence de ce système en pleine figure et au-dela, toutes les personnes se la prennent aussi à moindre messure, même celle bénéficiant des privilèges de ce système oppressif."_ Donc ca n'a rien de specifique aux personnes trans ou aux femmes et ils ne subissent donc pas de discrimination particuliere, puisque tout le monde est victime de ce "systeme oppressif" En 2 paragraphes, vous venez d'affirmer une chose et son contraire... Quelle est l'unite de mesure de la "violence systemique"? Comment la mesurez-vous? Sur quelles etudes empiriques vous basez-vous pour affirmer que "toutes les personnes se la prennent aussi à moindre messure"? _"mépris pour les jeunes (ces jeunes influençables, pas matures, et dont il faut restreindre leurs droits) dans la même perspective que le mépris pour les personnes TSA. "_ Nouvelle comparaison de pommes et d'ananas: un enfant est un adulte en devenir, une personne qui souffre de TSA souffre de TSA. _"La jeunesse, toutes les jeunesses, sont le temps kafkaïen où la larve humiliée, couchée sur le dos, n'a pas plus de raison de ramener sa fraise que de chances de se remettre toute seule sur ses pattes. L'humanité est un cafard. La jeunesse est son ver blanc."_ P. Desproges. On pourrait remonter jusqu'a la tyranie de Platon. Un peu d'humilite, donc: l'adulte que vous deviendrez peut-etre pourrait avoir une opinion du jeune que vous etes probablement (sur la base de la maturite du raisonnement) que vous ne soupconnez pas encore. Il s'agira pourtant de la meme personne. _"Si vous ne voyez pas le mépris soulevez par vos postures"_ La probleme c'est d'ignorer qu'il fait reponse au vide sideral intello-culturel qui nimbe la reflexion post-moderniste et a la fierte sectaire de cet obscurantisme, tellement auto-satisfaite qu'elle ne cherche meme pas a se confronter aux idees du monde: elle cancel comme la bonne graine de totalitarisme qu'elle est. Refuser de comprendre et assimiler les bases d'ou on vient, c'est condamner l'histoire a tourner en rond sur place. Ce que vous ressentez comme du mepris est le retour critique du niveau de la proposition, ni plus ni moins. _"poser sereinement sur la table la question des injonctions aux normes de genre,"_ Vous voulez dire que si des femmes se font retirer les seins et poser un pseudo penis c'est pour lutter contre les injonctions aux normes de genre... ? Le transactivisme c'est la validation ultime des sterotypes de genre, justement: Changer son corps jusqu'a ce qu'il soit conforme avec un genre ressenti (ou induit: qui sait?) Merci de demontrer a quel point la neutralisation du danger et le controle des individus est deja effective.
@@ginabean9434 Je m'arrête simplement à votre argument nulissime de l'"appel à la nature" quand je pointe le validisme (chez les humains). C'est méconnaître les études en éthologie que d'essentialiser toutes les autres espèces animales comme des être sans scrupules avec les handicapés de leurs propres espèces". La variabilité dans les espèces vivantes, et particulièrement les espèces plus proche de la notre est forte vis-à-vis de ce point. Ce n'est pas parce qu'il y a la loi 2005 qu'il n'y a pas de validisme. Dans tout votre propos c'est un argument central : il y aurai la "nature" et tout les autres qui ne comprennent rien aux bases de la biologie et qui sont des individualistes exacerbés. L'illustration même du mépris dont je parlais.
@@Tchurmet _"votre argument nulissime de l'"appel à la nature"_ c'est interessant mais inadequat: l'appel a la nature consiste a considerer que qqchose est MEILLEUR parce qu'il est naturel. J'affirme qu'il n'y a pas de difference fondamentale entre un animal et un animal humain dans le champ "naturel". Les differences observables sont donc imputables en bien ou en mal aux systemes sociaux construits autour des individus. Systemes qui restent une partie integrante de la "nature" ceci dit: tout est naturel, rien ne l'est et l'invocation de la nature pour justifier un positionnement moral est toujours une erreur de raisonnement basique. Vous remarquerez, svp, qu'a aucun moment je n'invoque la nature et que donc vous vous meprenez donc sur l'identification de ce paralogisme (a moins que vous consideriez que l'etre humain n'est pas un animal?) _"essentialiser toutes les autres espèces animales comme des être sans scrupules avec les handicapés de leurs propres espèces"_ Ca n'est evidemment pas ce que je fais, je constate que votre "systeme oppressif" que vous vous gardez bien de definir et que j'englobe donc dans son acception la plus large, avec tout ce qu'il comprend de technique, de science, de morale ou de politique et de moyens divers et varies, protege et aide les humains invalides infiniment plus qu'il ne les impacte negativement. Je le fais en evitant de me baser sur mes impressions mais plutot sur un indicateur simple mesurable et observable: l'esperance de vie de ces dits individus par rapport a l'esperance de vie d'un groupe temoin d'individus valides de la meme espece. Et de la comparer avec celles d'individus souffrant des memes handicaps dans des societes animales, les plus proches possibles des notres (je ne les essentialise pas, vous pouvez les individualiser a l'envie et choisir ceux qui vous arrangent, ca ne changera rien au constat). Les facteurs environnementaux entrainant la mort des dits individus sont multiples (predation, absence de soins, etc.). Ils ne sont evidement pas systematiquement dus a "des être sans scrupules avec les handicapés de leurs propres espèces". Il sera alors trivial de constater a quel point les individus humains en situation de handicap beneficient plus des bienfaits du systeme qui est cense les oppresser que n'importe quel individu de n'importe quelle autre societe animale. Je n'affirme donc pas que le validisme n'existe pas. J'affirme qu'ici et maintenant le resultat est a somme largement positive pour les personnes qui souffrent de handicap et, que ce soit de facon consciente ou pas, que votre discours participe d'une entreprise d'invisibilisation d'un pan considerable des benefices propres de ce systeme, comme si ces benefices etaient "naturels" (justement :-) ) et ne provenaient pas d'efforts conscients volontaires repetes et institutionnalises au sein de ce systeme pour les faire survenir. La menace de l'infamie ne saurait eclipser la mise en evidence des fautes de raisonnement. Je ne vous connais pas, je ne saurais donc vous mepriser, je ne peux que tenter d'exposer des raisonnement falacieux et de m'opposer a des idees que j'estime pernicieuses. Je ne doute pas que vos intentions soient bonnes. Vous conaissez le dicton: le chemin vers l'enfer est pave de bonnes intentions.
@@ginabean9434tout ce fatras est la preuve du vide conceptuel à l'intérieur. On assène des termes pompeux en proclamant qu'ils sont "la " vérité, les autres étant priés de se convertir ou d'être relégués parmi les "méchants ".
"L'autodétermination" ? Quelle méconnaissance de la réalité. Le diagnostic d'autisme est un diagnostic pluridisciplinaire (ce qui veut dire que plusieurs praticiens interviennent : Psy, neuropsy, psychomot, orthophoniste, psychiatre et croisent leurs conclusions). On se "s'autodétermine" pas, on est diagnostiqué. Même si l'accès à ces diagnostics est compliqué, les délais d'attente pouvant aller jusqu'à 2 ou 3 ans ;)
C'est mignon de me faire un simulacre de mansplaining, mais je suis autiste avec TDA diagnostiquée, handicapée avec RQTH et tout le toutim donc je sais parfaitement comment ça fonctionne lol. Justement, je n'ai pas eu à apprendre à mon psy que j'étais autiste, pour qu'il me valide un diagnostic que je lui aurais amené moi-même, contrairement au diag trans. Ensuite, dans la mesure où le parcours trans implique ALD31 et parcours médicalisé remboursé, il s'agit bel et bien d'une pathologie (et l'autisme est un trouble, synonyme de pathologie dans le dico Robert, n'en déplaise à startegosfull ^^'). Mais si ça vous encague on peut aussi changer tout ça et dé-rembourser tout le bazar ! La sécurité sociale rembourse rarement des "soins" à quelqu'un qui n'est pas "malade", en fait.
@@melomania vous êtes au courant qu'avoir vos diag ça ne vous donne pas un totem d'immunité contre la bêtise ? Vous vous basez sur l'ALD31 et le dico 😂 renseignez vous un minimum au lieu d'étaler votre validisme intériorisé et votre transphobie. Au passage, impossible de vous "mansplain" me concernant. Utilisez ce terme pour justifier vos dires c'est vraiment pas vous aider. Et je n'ai pas besoin de sortir mon CV pro et diag pour prouver mes propos, parce que vous passerez vraiment pour une idiote.
Le mepris pour keira bell( detrans) dans la dernière video de Cassandre c'est ouf!!😬😱 Quand on écoute les vidéos de Cassandre, d Alistair, de Léo, on arrive dans un monde complètement fou . Avec leur ton doctoral, elles expliquent les pourquoi et les comment des "hommes trans" donc d'elles mêmes , c'est lunaire...
Je ne sais pas si vous faites référence au même Alistair, mais mon cœur s'est brisé en voyant la transformation. Le travail effectué sur sa chaîne TH-cam a été une excellente ressource pour m'aider à comprendre mes amis atteints de TSA. Je prie pour que tous ceux qui ont subi des préjudices soient remboursés, au moins sous la forme d'un règlement juridique financier massif, pour avoir blessé les plus vulnérables d'entre nous, qui sont un atout pour notre société. J'ai travaillé dans le domaine, et le fait de cibler les personnes autistes me blesse profondément. Je prie pour que justice soit rendue à toutes les victimes. Merci Danielle, merci Magali, merci Pamela (comme c'est rassurant de savoir qu'il y a des psy comme vous !), et Sophie Robert pour votre courage. Nous avons besoin de vous !
Je trouve toujours surprenant les gens qui ne se remettent pas en question une seconde, en croyant tout savoir de la vie des autres par leur propre vie. Ici, on parle donc des gens "qui se disent trans", mais tout les autres "psychiatrisations" sont des vérités absolues. Ici, quand une intervenante parle d'un ex "homme trans", on dit "elle" jusqu'à la nausée, comme pour bien montrer"qu' "elle" ne peut pas être un homme, ne serait-ce que dans le regard des autres. Ici, une autre intervenante s'imagine que parce qu'elle a été en désaccord avec les stéréotypes du genre quand elle était ado... elle aurait pu croire être trans et que c'est juste des femmes comme elle qui se définissent aujourd'hui trans. Je connais une histoire, moi aussi. C'est l'histoire d'une femme trans qui a fait son coming out à... 2 ans, et personne ne l'a écouté. Pour expliquer sa transidentité, elle a eu dans son enfance de nombreux intérêts spécifiques, vecteurs d'expression de sa transidentité, et a ainsi developpé son cerveau à jongler sur les intérêts spécifique. Dans l'incertitude de pouvoir être comprise et de faire une transition, elle a developpé aussi des démarches et une gestualité gauche qui sont aussi des signes de TSA. Au bout d'un moment, les gens qui ne la respectait pas, sa famille, elle n'a plus supporter l'hypocrisie d'être prise dans leurs bras, le contact physique. Elle a fuit le regard de ceux qui lui renvoyer en miroir une vision d'elle-même qu'elle ne voulait pas. D'une façon où d'une autre, cette femme trans a développé les traits du TSA sous ses propres yeux, par réponse à un environnement qui se décalait et qui lui était hostille. Elle a été diagnostiqué TSA. Et sur un regard extérieur, comme le votre, "il" est TSA. POINT. Mais l'explication de son TSA, grace à sa mémoire exeptionnelle, même si la mémoire est faillible et que autrui peut "décider" de ne pas croire, d'en faire abstraction... lui permet de douter d' "être" TSA. Pour elle, c'est une construction sociale. Et... on est des êtres sociaux. Si cette construction sociale lui permet d'être mieux intégré socialement, c'est cool. Mais on ne peux pas s'intégrer contre soi-même. Peut-être que dans 1000 ans, on découvrira que le TSA est une réaction à ne pas être accepter en tant que trans. Qui sait ? Refoulé, oublié, dressé à une place psychiatrisé qui convenait mieux à l'acceptance générale. ça ne voudras pas dire qu'il aurait fallut forcer les trans, ou les TSA à la transition. Il y a des traumas qui n'arrivent à se surpasser. Rien que une soirée au bataclan conduit des gens à l'euthanasie. Vous imaginez devoir oublier toute votre vie parce que "les trans devrait être éradiqué", quand ses propos ont été dit par votre soeur jumelle à votre propos quand vous aviez 10 ans ? Mieux vaut être TSA. Mieux vaut fermer sa gueule ou se suicider. Alors on pourra toujours se moquer du mutisme des autistes, en oubliant collectivement que le mutisme n'est pas un "être", on se tait quand on se fait taper pour ce qu'on dit. Et la main qui frappe, c'est parfois celle douce, qui prétend que pour ton bien tu devrais te taire. C'est des mots qui frappent, c'est des mots qui rendent muets. Qui tentent de fabriquer de gentils imbéciles à qui on peut dicter comment se comporter, leur consentement, parce que leur envies et besoins sont diabolisés. Mais qu'est-ce que vous avez en tête, les transphobes, pour ne pas comprendre que lorsque vous prétendez que les trans sont des autogynéphiles ou pédophiles, pour ne pas comprendre qu'en bout de chaine, il y a des enfants qui vont se suicider PARCE QU'ILS auront cru qu'être trans c'est être des autogynéphiles pédophiles. Merci de les aidez aussi bien. Vous avez raison. Il vaut mieux qu'ils se suicident à 10 ans grace à vos mises en garde plutôt qu'ils envahissent des toilettes.
@@cleruredesprit3633 Le respect implique le principe de réciprocité. Ne viens pas réclamer de l'empathie alors que tu en es complètement dénué. Et que tu déformes les propos des gens quand tu ne les injuries et diffames pas carrément. C'est systématique avec les endoctriné-es de ce mouvement idéologique obscurantiste. Impossible d'échanger en conscience avec vous. Vous êtes odieux, vous calomniez tout le monde, vous attribuez des propos imaginaires aux gens. Vous mentez. Et ensuite vous réclamez de...l'empathie.
La vérité des études, c’est que les chirurgies augmentent le taux de suicide, puisque c’est semble-t-il ce qui vous paraît pertinent. Il faut donc arrêter les chirurgies. CQFD.
@@lilithtrump2359la dysphorie oui, les transidentités non. Toustes les trans n'ont pas de dysphorie. La dysphorie est multifactorielle, ne répondant pas forcément aux réalités trans.
heu tu voulais dire transidentité, mais il existe en revanche une transexuation, qui est une forme d'intersexuation et qui n'a rien à voir avec les normes genrées.
Toujours plus de malthusianisme : #DirectAN Amendement 1341 déposé par @laernoes propose d'ouvrir l'aide à mourir aux mineurs. « Cet amendement ne vas pa assez loin. L’aide à mourir des enfants ne devrait pas seulement être ouverte ; elle devrait être activement encouragée dès l’âge de 18 mois, et le changement de sexe aussi ».
évidement, ce n'est pas Konbini qui fera une vidéo sur le sujet ! bravo
mais Konbini a été créé par le système . ils font leur taf avec zèle tout comme les sois disant chasseurs de fakes news grassement subventionnés et récompensés par leur maître....
Sophie, Merci pour votre travail rigoureux et bien informé. Avec vos documentaires vous contribuez à protéger des enfants, des parents, des adolescents et adultes, parfois même malgré eux. Merci de prendre le courage de le faire publiquement en vous exposant parfois à la violence verbale de personnes endoctrinées. Nous vous suivons depuis la Belgique, la Suisse et le Canada. Vous meritez beaucoup de reconnaissance.
Excellente interview. En particulier, la décomposition des concepts d'interoception et de proprioception. Je vous remercie !
Merci Sophie pour tout ton travail. Soutien particulier à Danielle qui est très forte et courageuse de témoigner. Remerciements aussi à Magali Pignard et à tout son travail de synthèse concernant les revues systématiques au sujet de la transition et son attention particulière sur la corrélation entre autisme et incongruence de genre. Enfin, merci Pamela Grignon pour votre bienveillance. Ça fait chaud au coeur d'entendre les thérapeutes TCC prendre la parole sur sujet.
Bravo à vous.
Merci infiniment,
Matisse
Témoignages extrêmement intéressants et courageux, merci à vous 4!
Émission instructive. Diagnostiquée tardivement à 44 ans, j'ai vécu une jeunesse à l'abri des réseaux asociaux et me suis tournée vers l'étude du principe de genre dans les philosophies spirituelles pour intégrer cette notion et y ai trouvé des réponses. L'acceptation de son corps sexué dans l'autisme sans déficience intellectuelle type Asperger est un chemin plus long même si cela ne sera de mon point de vue jamais totalement l'épanouissement.
Contrairement à Magali que j'apprécie énormément comme personne j'ai développé un certain oeil esthète pour les vêtements. Je pense que les vêtements des poupées Barbie que je trouvais fascinants visuellement ont joué leur rôle mais peu d'intérêt pour la poupée que j'étudiais plus comme une petite anthropologue 😅
Merci Sophie pour votre travail
J ai un peu trop généralisé je pense, je suis bien consciente que ce que j'ai dit ne s applique pas a tous désolée
@@magalipignard4382 tout est OK pour moi Magali. J'avais bien compris que vous parliez de votre expérience concernant la mode et les difficultés d'agencer les couleurs et les formes. Ne soyez pas désolée, surtout pas :)
Nathalie pouvez vous m' expliquer votre parcours pour avoir le diagnostic TSA..si vous le voulez bien sûr ...je vis un cauchemar
@@netanelgutenberg4725 Oui. après des années de thérapies des plus conventionnelles et moins conventionnelles et un enième burn out proche du suicide m'a fait posé le constat "je dois être bête, car après tout l'argent dépensé dans des suivis thérapeutiques, je me suis dit j'ai un problème autre qu'en plus les comorbidités d'anxiété généralisée". La psychiatre qui me suit toujours à ce jour n'a pas été contre pour que je fasse des bilans en neurospychologie, elle a donc fait un courrier. Reste l'étape de trouver un neuropsychologue, par chance, une personne venait de s'installer et sortait de son cursus d'étude donc j'ai pris RDV avec elle et ai passé les bilans WAIS et avec anamnèse de l'enfance (ma version et celle des parents également). Au compte rendu du bilan, elle m'a fait part de ses soupçons d'un syndrome autistique (je m'y attendais pas du tout) et m'a orienté vers le CRA de ma région mais 5 ans d'attente à l'époque pour les adultes car pas prioritaire. J'ai erré pendant 2 ans pour trouver une structure qui pouvait me recevoir pour des bilans plus poussés, j'ai trouvé le Centre d'expertise Asperger Aide France en région Parisienne. C'est un centre privé donc rien n'est remboursé. Les psychologues et neuropsy sont formés à l'autisme de haut niveau et le syndrome Asperger selon la lignée de Tony Atwood, psychologue expert international du syndrome Asperger et de l'autisme. J'ai donc pris rendez-vous et ai passé les bilans avec entretiens avec une neuropsychologue qui a soumis son rapport au psychiatre du Centre pour valider ou non le diagnostic. Le psychiatre m'a reçu nous avons échangé ensemble, a lu le rapport et comme il en voit tous les jours ou presque, il a l'habitude de déterminer le camouflage comportemental expliquant mon passé chaotique de prise en charge. Celui ci a été validé à l'âge de 44 ans mais sachez qu'après le diagnostic, aucun suivi n'est proposé, ce sera à vous de trouver un professionnel apte à vous suivre en TCC adaptée si le diagnostic est posé. Du courage il en faut. Bien à vous.
Excellent plateau. Merci Sophie et merci aux intervenantes. La « formation » à la sexualité est effectivement essentielle. Les changements à la puberté et plus tard. Le corps, son ressenti, ses émotions et plus encore. Les rapports aux autres. Trop peu de personnes autistes ou même proches, parents, y ont accès en France.
En réalité il existe des associations et espaces composés de psychologues et de pair-aidant•es sur les questions de genre et d'autisme. Mais il semble que nous ayons été oublié dans ces enquêtes, échanges, etc.
Quel bonheur de vous écouter 💜
Vous parlez d'idéologie transgenre, mais pas d'idéologie cis-genre.
Pourquoi serait-ce problématique que les personnes autistes choisissent des identités qui leur conviennent, construites sur leurs ressentis et leurs questionnements ?
Il me semble que c'est profondément validiste de penser que le fait que la transidentité puisse être liée à l'autisme soit problématique. Il me semble aussi que c'est profondément validiste de penser que les personnes autistes serait moins capables que les personnes alistiques de comprendre et de construire leur propre identité.
En effet, les personnes autistes sont souvent moins sensibles aux normes sociales, et donc aussi aux stéréotypes de genre. De mon point de vue, c'est plus une force de caractère que une vulnérabilité à des conceptions marginales du genre et des rapports sociaux en général.
Si l'on prend le sujet dans l'autre sens, on peut supposer que les autistes contribuent plus à la construction de "l'idéologie transgenre" qu'au maintient de la conception actuelle du genre, en proportion par rapport aux personnes alistiques.
Est-ce que le fait que les personnes autistes puissent participer à la conception de normes sociales plus inclusives vous gêne ? Peut-on plutôt en faire une source de fierté ?
merci pour ton commentaire parce qu'au vu du nombre de commentaires transphobes, je commençais à perdre foi en l'humanité. c'est d'autant plus grave pour une chaîne YT qui parle de psychologie, mais en réalité la psychiatrie et la psychologie a souvent été validiste aussi
❤
@@anh_nv validiste et psychophobe oui !
Le genre comme on l’entendait, il y a quelques années était quelque chose de pluriel qui en effet avait de multiples expressions. Sauf que là on parle de sexe, de mutilations génitales et de consentement non éclairé chez des enfants.
Alors non : il n’y a pas d’un côté “Asperger” et de l’autre “l’autisme”, combien de fois va-t-il falloir le répéter ? Le spectre autistique n’est pas linéaire avec d’un côté les gens “très autistes” et de l’autre les gens “peu autistes”. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Il faut visualiser le spectre plutôt comme un camembert, dont chaque tranche serait un aspect de l’autisme (sensitivité sensorielle, difficultés sociales, etc). Chaque personne autiste a son propre camembert. C’est pour ça qu’on a adopté le schéma des “support levels” en anglais; les niveaux de soutien. On ne dit pas qu’une personne autiste est “Asperger” ou “autiste léger” ou “autiste de haut niveau” mais bien qu’elle a un niveau de soutien plus faible ou plus élevé. Je suis moi-même autiste diagnostiquée à l’âge de 26 ans et je suis choquée d’entendre encore tant d’âneries en France…
Pauline
Svp expliquez mieux car moi je vis un cauchemar actuel et l'hôpital Salpêtrière paris 13 ème est incompétent et désagréable...pas d empathie
Bonjour, merci pour cette vidéo. A la fin, il est cité un webinaire du "C3R" (?). Qu'est-ce que le C3R et peut-on avoir accès à ce webinaire ? Merci.
Je crois qu'il s'agit de celui-ci : gncra.fr/evenement/webinaire-autisme-au-feminin/
@@DragonBleuTV Merci beaucoup
Très intéressant . Bravo pour cette émission.
Sophie magali.danielle et pamela ..comment vous contacter afin que vous donniez conseils sur une situation actuelle que je vis infernale ....
A partir du moment où une des intervenantes est proche d'Ypomoni et de l'onservatoire de la Petite Sirène, cela montre la qualité de désinformation...
Ce commentaire est symptômatique de la qualité de votre esprit critique : en dessous de zéro. Mais merci cependant car il permet de contribuer à la visibilité de cette émission.
@@DragonBleuTV quel esprit critique quand il s'agit de votre position orientée avec aucun débat contradictoire ?
Bonjour je souhaiterais partager mon expérience car je suis autiste asperger (j'ai été diagnostiquée à 34 ans). Toute ma vie (aujourd'hui y compris) j'ai été garçon manqué, dans mes activités, ma manière de me vêtir, mes réactions, ma manière de parler.... bref. Pourtant je suis femme et fière de l'être. Quand je vois ce mouvement de transidentité qu'il y a aujourd'hui j'ai vraiment peur car si j'avais été jeune, ado et qu'il y avait eut ce mouvement à l'époque on m'aurait peut-être orienté vers de la transidentité (amis, entourage...) et cela aurait pu m'influencer et commettre l'irréparable. Une transition physique est irréversible ! IRREVERSIBLE ! Pour un mauvais diagnostic j'aurais tout perdu.
Car aussi je précise à cette époque de l'adolescence le corps change et moi je l'ai beaucoup rejeté mais pas parce que je me sentais homme ou quoi. Je ne rejetais sans vraiment savoir pourquoi car non diagnostiquée à l'époque. Mais une personne autiste peut-être traumatisée par un changement d'horaire de bus (moi en l'occurrence je le suis) alors imaginez votre corps qui change. Quelle expérience horrible ! Mais c'est le changement qui fait peur et que l'on rejette pas le genre.
J'invite donc les parents à être vraiment vigilants et d'aller voir un neurologue qui est spécialisé sur ce type de questionnement
6:26 hein ? Les femmes autistes ne performent pas le genre féminin ? C'est justement une grosse partie du problème du diagnostic tardif ; les femmes autistes se suradaptent tellement que tout le monde passe à côté jusqu'au burn-out à 30 ou 40 ans qui te conduit chez le psy...
C'est normal qu'on galère avec le genre pour une bonne partie quand on a une condition qui altère notre compréhension et notre comportement social, c'est le principe du genre... c'est un concept social 🤦🏻♀️
C'est justement ce qui est dit dans l'émission.
Les sources ?
Bonjour, concernant les études, rappelons qu'une revue de littérature est un exercice minutieux. Les ressources fondées sur les preuves peuvent être catégorisées à l'aide d'une pyramide des preuves.
Une revue systématique analyse toutes les études disponibles qui répondent à des critères prédéfinis, et ce, de manière reproductible : un autre chercheur, suivant la même méthodologie, devrait obtenir le même résultat. Les revues systématiques examinent la méthode des études et leur fiabilité (risque de biais) en suivant un processus rigoureux et reproductible. C'est pourquoi elles se situent au sommet de la pyramide des preuves.
Donc quand on cherche des preuves sur un sujet, l'objectif est toujours d'aller sur ces méta-analyses pour évacuer la faiblesse des preuves.
Concernant le sujet des transitions, un résumé des revues systématiques réalisés par Magali Pignard est accessible ici :
docs.google.com/spreadsheets/d/1oIFotRuAZ_gijoorQHk44Ble0HnjIjxO_t_swUfMVn8/edit?usp=sharing
Pour le contexte français, voici un autre document synthétisant les méta-analyses.
docs.google.com/document/d/1xlS96zj2Y7CG6VJzZNrd3Muy5VxqBQQz/edit?usp=sharing&ouid=106007038663574957877&rtpof=true&sd=true
Au sujet des profils :
Ces dernières années : explosion des cas : au moins ⅔ d’adolescentes (de Graaf et al., 2018), souvent sans antécédents de dysphorie de genre (GD), souvent avec plusieurs conditions/troubles associés (Thompson et al., 2022) tels qu’anxiété et/dépression, et/ou TND (troubles du neurodéveloppement), notamment autisme (Butler et al., 2018), et avec davantage d’abus sexuels dans l’enfance comparé à la population générale (Thoma et al., 2021). Forte représentation de jeunes homosexuels/bisexuels (en savoir plus : études mentionnant les taux/orientation sexuelle, par l’association LGB alliance France).
Spécifiquement, concernant l’autisme et la transidentité (manque d’études sur ce sujet, l’explosion de cas allant plus vite que la recherche) :
• Comment les traits autistiques peuvent être confondus avec de la dysphorie de genre, par Christina Buttons (2023), journaliste indépendante et personne autiste.
www.paari.fr/comment-les-traits-autistiques-peuvent-etre-confondus-avec-la-dysphorie-de-genre/
• Gender dysphoria and autism spectrum disorder: A narrative review, Van der Miesen, Hurley, de Vries, 2016.
www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/09540261.2015.1111199?scroll=top&needAccess=true
• Autisme et Dysphorie de genre, Texte rédigé par Magali Pignard à partir d’une revue de littérature réalisée par Christina Buttons, journaliste américaine indépendante et personne autiste (oct. 2023).
drive.google.com/file/d/1dXi8j0HTzm2ROjL0G64xzs_jZJEJzcT_/view?usp=sharing
“Gender Dysphoria” and Autism Spectrum Disorder:
Turban et al., 2018
www.jaacap.org/article/S0890-8567(17)31682-9/abstract
Je vous invite à lire ces documents. Et d'une manière plus générale, si vous souhaitez faire des recherches sur un sujet, je vous invite à suivre les analyses extraites des hiérarchisations des preuves avec au sommet les méta-analyses et revues systématiques et à la base les études de cas unique et enfin les opinions d'experts.
Il y avait jadis des vulgarisateurs sur yt qui nous apprenaient à manier la lecture des évidences et à en évaluer la pertinence. Ils étaient fort bavards sur tout type de sujet, démontrant-là leur bravour infinie face à une société obscurantiste. Où est passée cette loquacité à propos des transitions ? La réprobation unanime de la critique des transitions se fait au mépris des évidences. Et pourtant, c'est nous les complotistes
Bonjour, concernant les études, rappelons qu'une revue de littérature est un exercice minutieux. Les ressources fondées sur les preuves peuvent être catégorisées à l'aide d'une pyramide des preuves.
Une revue systématique analyse toutes les études disponibles qui répondent à des critères prédéfinis, et ce, de manière reproductible : un autre chercheur, suivant la même méthodologie, devrait obtenir le même résultat. Les revues systématiques examinent la méthode des études et leur fiabilité (risque de biais) en suivant un processus rigoureux et reproductible. C'est pourquoi elles se situent au sommet de la pyramide des preuves.
Donc quand on cherche des preuves sur un sujet, l'objectif est toujours d'aller sur ces méta-analyses pour évacuer la faiblesse des preuves.
Concernant le sujet des transitions, un résumé des revues systématiques réalisés par Magali Pignard est accessible ici :
docs.google.com/spreadsheets/d/1oIFotRuAZ_gijoorQHk44Ble0HnjIjxO_t_swUfMVn8/edit?usp=sharing
Pour le contexte français, voici un autre document synthétisant les méta-analyses.
docs.google.com/document/d/1xlS96zj2Y7CG6VJzZNrd3Muy5VxqBQQz/edit?usp=sharing&ouid=106007038663574957877&rtpof=true&sd=true
Au sujet des profils :
Ces dernières années : explosion des cas : au moins ⅔ d’adolescentes (de Graaf et al., 2018), souvent sans antécédents de dysphorie de genre (GD), souvent avec plusieurs conditions/troubles associés (Thompson et al., 2022) tels qu’anxiété et/dépression, et/ou TND (troubles du neurodéveloppement), notamment autisme (Butler et al., 2018), et avec davantage d’abus sexuels dans l’enfance comparé à la population générale (Thoma et al., 2021). Forte représentation de jeunes homosexuels/bisexuels (en savoir plus : études mentionnant les taux/orientation sexuelle, par l’association LGB alliance France).
Spécifiquement, concernant l’autisme et la transidentité (manque d’études sur ce sujet, l’explosion de cas allant plus vite que la recherche) :
* Comment les traits autistiques peuvent être confondus avec de la dysphorie de genre, par Christina Buttons (2023), journaliste indépendante et personne autiste.
www.paari.fr/comment-les-traits-autistiques-peuvent-etre-confondus-avec-la-dysphorie-de-genre/
* Gender dysphoria and autism spectrum disorder: A narrative review, Van der Miesen, Hurley, de Vries, 2016.
www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/09540261.2015.1111199?scroll=top&needAccess=true
* Autisme et Dysphorie de genre, Texte rédigé par Magali Pignard à partir d’une revue de littérature réalisée par Christina Buttons, journaliste américaine indépendante et personne autiste (oct. 2023).
drive.google.com/file/d/1dXi8j0HTzm2ROjL0G64xzs_jZJEJzcT_/view?usp=sharing
“Gender Dysphoria” and Autism Spectrum Disorder:
Turban et al., 2018
www.jaacap.org/article/S0890-8567(17)31682-9/abstract
Je vous invite à lire ces documents. Et d'une manière plus générale, si vous souhaitez faire des recherches sur un sujet, je vous invite à suivre les analyses extraites des hiérarchisations des preuves avec au sommet les méta-analyses et revues systématiques et à la base les études de cas unique et enfin les opinions d'experts.
Il y avait jadis des vulgarisateurs sur yt qui nous apprenaient à manier la lecture des évidences et à en évaluer la pertinence. Ils étaient fort bavards sur tout type de sujet, démontrant-là leur bravour infinie face à une société obscurantiste. Où est passée cette loquacité à propos des transitions ? La réprobation unanime de la critique des transitions se fait au mépris des évidences. Et pourtant, c'est nous les complotistes.
Bonjour, concernant les études, rappelons qu'une revue de littérature est un exercice minutieux. Les ressources fondées sur les preuves peuvent être catégorisées à l'aide d'une pyramide des preuves.
Une revue systématique analyse toutes les études disponibles qui répondent à des critères prédéfinis, et ce, de manière reproductible : un autre chercheur, suivant la même méthodologie, devrait obtenir le même résultat. Les revues systématiques examinent la méthode des études et leur fiabilité (risque de biais) en suivant un processus rigoureux et reproductible. C'est pourquoi elles se situent au sommet de la pyramide des preuves.
Donc quand on cherche des preuves sur un sujet, l'objectif est toujours d'aller sur ces méta-analyses pour évacuer la faiblesse des preuves.
Concernant le sujet des transitions, un résumé des revues systématiques réalisés par Magali Pignard est accessible ici :
docs.google.com/spreadsheets/d/1oIFotRuAZ_gijoorQHk44Ble0HnjIjxO_t_swUfMVn8/edit?usp=sharing
Pour le contexte français, voici un autre document synthétisant les méta-analyses.
docs.google.com/document/d/1xlS96zj2Y7CG6VJzZNrd3Muy5VxqBQQz/edit?usp=sharing&ouid=106007038663574957877&rtpof=true&sd=true
Au sujet des profils :
Ces dernières années : explosion des cas : au moins ⅔ d’adolescentes (de Graaf et al., 2018), souvent sans antécédents de dysphorie de genre (GD), souvent avec plusieurs conditions/troubles associés (Thompson et al., 2022) tels qu’anxiété et/dépression, et/ou TND (troubles du neurodéveloppement), notamment autisme (Butler et al., 2018), et avec davantage d’abus sexuels dans l’enfance comparé à la population générale (Thoma et al., 2021). Forte représentation de jeunes homosexuels/bisexuels (en savoir plus : études mentionnant les taux/orientation sexuelle, par l’association LGB alliance France).
Spécifiquement, concernant l’autisme et la transidentité (manque d’études sur ce sujet, l’explosion de cas allant plus vite que la recherche) :
* Comment les traits autistiques peuvent être confondus avec de la dysphorie de genre, par Christina Buttons (2023), journaliste indépendante et personne autiste.
www.paari.fr/comment-les-traits-autistiques-peuvent-etre-confondus-avec-la-dysphorie-de-genre/
* Gender dysphoria and autism spectrum disorder: A narrative review, Van der Miesen, Hurley, de Vries, 2016.
www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/09540261.2015.1111199?scroll=top&needAccess=true
* Autisme et Dysphorie de genre, Texte rédigé par Magali Pignard à partir d’une revue de littérature réalisée par Christina Buttons, journaliste américaine indépendante et personne autiste (oct. 2023).
drive.google.com/file/d/1dXi8j0HTzm2ROjL0G64xzs_jZJEJzcT_/view?usp=sharing
“Gender Dysphoria” and Autism Spectrum Disorder:
Turban et al., 2018
www.jaacap.org/article/S0890-8567(17)31682-9/abstract
Je vous invite à lire ces documents. Et d'une manière plus générale, si vous souhaitez faire des recherches sur un sujet, je vous invite à suivre les analyses extraites des hiérarchisations des preuves avec au sommet les méta-analyses et revues systématiques et à la base les études de cas unique et enfin les opinions d'experts.
Il y avait jadis des vulgarisateurs sur yt qui nous apprenaient à manier la lecture des évidences et à en évaluer la pertinence. Ils étaient fort bavards sur tout type de sujet, démontrant-là leur bravour infinie face à une société obscurantiste. Où est passée cette loquacité à propos des transitions ? La réprobation unanime de la critique des transitions se fait au mépris des évidences. Et pourtant, c'est nous les complotistes.
Les sources sont dans la description de la vidéo.
Sujet très intéressant et très bien traité, merci a Danielle d'avoir eu le courage de témoigner.
Juste une question...
Est-ce possible que ce soit dû au fait qu'une personne autiste est plus influençable ???
Oui ça joue aussi, parmi tout un ensemble de paramètres.
😲 Quel aplomb de répondre à l'affirmative à une proposition sans fondement !
J'espère que vous avez des sources scientifiques bien solides pour traiter les autistes de "personnes influençables". C'est de la psycho de comptoir ! 🤦🏻♀️ Ah, non, pardon. Des neurosciences de comptoir.
@@travaux.4c320quand on est en difficulté sur la théorie de l’esprit on est forcément plus influençable, on ne comprends pas forcément l’intention des personnes (positive ou négative). Je travaille la dessus av des pros depuis que mon fils est petit et il est toujours très influençable. Il y a une corrélation évidente entre un déficit de la théorie de l’esprit et l’influence. Cf expériences sur les fausses croyances chez les enfants TSA.
Moi-même je suis autiste, spectre autistique du à un AVC... Et je reviens de loin, et je n'ai pas basculé dans la dérive transidentitaire, non binarisme etc.
Je n'ai pas eu besoin de cela, quoique j'aurais pu être dysphorique sévère et être manipulable (heureusement que je suis né en 1999, avant l'explosion Twitter, Instagram etc).
Mais j'ai accepté que j'étais un garçon, et que ça ne m'empêchait pas d'avoir mon caractère, mon esprit, sans me qualifier de "non binaire" ou quoi (ce qui n'a pas de sens et c'est de l'amalgame basé sur le "genre" encore une fois).
Et voilà, je suis simplement un jeune homme qui a un caractère de ce qu'il y a de plus humain sans genre ou quoi 🌟. Si on nous fichait la paix...
Heuuu.. on ne devient pas autiste, on né autiste. L'autisme n'est pas une maladie, c'est une particularité .
On ne devient pas autiste, c'est fou de dire ça.
@@richommenicolas6165 Merci pour votre témoignage 😌🙏
Super intéressant! sinon juste pour faire le casse pied: le regard sur les hommes sur leur corp est devenu aussi severe que le regard sur les femme ses 20 dernières années on est plus en 1980 ou seul la femme devait faire attention a son physique. En 2024 il ya plus d'homme que de femme sur le territoire français et ce lié a l'immigration (malgré les regroupement familliaux). Et il y a aujourd'hui en France plus de contrainte sur le mâle humain dans la perfection qu'il doit montrer a la société pour trouver une partenaire que le contraire (là ou en Russie c'est l'inverse, c'etait deja le cas avant la guerre, comme beaucoups d'homme mourait betement a cause de l'alcool et bien ça metait une pression de fou sur les femme pour trouver un homme, la guerre a du empirer le phénomène)
Comment ça les applications développées pour les alters c'est n'importe quoi ? o_o C'est grave d'être psy et de tenir ce genre de discours... Quand on a réellement un TDI, ce genre d'application aide énormément à s'explorer, se connaître, communiquer entre les différentes parties, et donc guérir. C'est honteux de dire des choses pareilles quand on s'occupe de la santé mentale de personnes déjà très fragiles et stigmatisées...
En dehors de ça, vous avez bien souligné les problématiques diverses qui gravitent autour de la question de la transidentité. Il manque juste une notion, et j'en reviens au TDI : les autistes dissocient plus facilement que la population générale et sont aussi plus souvent exposés aux violences dont ils ne peuvent s'extraire (et encore moins verbaliser), pas étonnant dans ce cas qu'il y ait également beaucoup d'autistes qui développent un TDI (diagnostiqué ou non). Or, qui dit TDI dit potentiellement alters du sexe opposé, et gros questionnements sur sa propre identité de genre. J'en avais déjà parlé en commentaire sous une ancienne vidéo mais voilà, je me suis dit que c'était important de le rappeler. J'ai moi-même longtemps songé à transitionner (entre mes 7 ans et la trentaine), avant de comprendre tous les mécanismes psychologiques imbriqués qui sous-tendaient ce désir qui fluctuait selon quel alter se manifestait.
Sûrement des infos dans le dernier livre transmania de dora moutot
Ou avez eu vos chiffres ?
T'as oublié un mot non?
Les sources sont dans la description de la video.
Bonjour , sensible au sujet du spectre de l'autisme ....sachant que 3% de la population de dit LGBTQ+ comprenant transidentité, dans votre présentation du direct , vous dites 20% serait touché par la disphorie de genre ? ?
Oui: le livre "Transmania" aux éditions MAGNUS ,est jalonné de références scientifiques et témoignages directs qui peuvent apporter un éclairage inattendu, en tout cas édifiants. J"ai fuis le sujet depuis 40 ans mais ce livre est extraordinairement instructif.
@@Burtel th-cam.com/video/8qQTijkc6d0/w-d-xo.html
@@dederlinsomniak,
"Pas content ! Pas content !" 🤣🤣
@@renaud3832 bonjour.
Je ne pensais pas que mon com serait effacé.
Apparemment, on n'aime pas le débat scientifique contradictoire ici...
Quant à être _pas content_
Je vois mal en effet les raisons de se contenter d'un débat vérolé par la post-vérité, les fake news, le complotisme, et le détournement.
C'est pourtant ce que semble être le livre _Transmania_
Bien à vous.
@@dederlinsomniak, "débat scientifique contradictoire" ??? Ah pardon, j'avais cru que vous aviez posté une vidéo du Fou Allié. J'ai dû me tromper alors...
38:47 mais jamais, au grand jamais, on ne parlera en evoquant ces comportements "neuro typiques" des femmes, centres sur le paraitre, le consumerisme, le classement social par l'attractivite sexuelle, de matriarcat toxique. Ca ne peut, bien evidemment, pas exister...
Je ne suis pas sure que ce soit une injonction matriarcale, se classer par le paraitre et l'injonction de l'attractivité sexuelle c'est typiquement patriarcal justement.
Pourquoi faudrait-il parler des femmes non TSA (ne pas etre TSA ne veux pas dire etre neuro typique, meme avec des guillemets) alors que le sujet est Autisme et Transidentité ?
@@DragonBleuTV et pourtant, il s'agit bien de la souffrance infligee par des femmes a d'autres femmes a travers des archetypes parfaitement assumes. Je vois difficilement comment l'attribuer au patriarcat quand aucun homme n'est implique. A un moment donne, chacune reste responsable de ses choix et de son positionnement, a moins qu'on ne cherche a se deresponsabiliser.
@@madmegyou Pourquoi ne faudrait-il pas en parler? De toute évidence ces archetypes assumés, propagés et supportés par des femmes, entre femmes, et elles font souffrir des femmes (TSA mais pas que, probablement).
@@ginabean9434Je trouve que vous répondez vachement à côté des sujets, je vous invite à relire autant ce que vous écrivez (avant de soumettre la réponse si possible) que ce que les personnes répondent. Et peut être aussi de faire quelques recherches, le concept du patriarcat n'a, par exemple, jamais été uniquement le fait d'hommes, c'est plutôt sociétal, collectif, même si ça n'a beaucoup de sens ici, les injonctions à la féminité sont clairement aussi le fait d'hommes !
(Double bottage en touche quoi 😆)
A quel moment, le principe du "Rien Sans Nous Sur Nous" est perçu comme un danger et non une critique fondamentale des postures problématiques des collectifs de parents et expert TSA? L'inclusion n'est pas juste une adaptation, une médiation ou un outils, mais bien un changement de paradygme face à une oppression qui est le validisme. Et oui ce slogan est aussi mobilisé par des personnes ayant des troubles psychiques pour se positionner contre la psychophobie contrairement à ce que vous dites, et heureusement que des chercheureuses en sciences sociales et médecines revoient leurs modalités pour considérer les personnes pour qui elles travaillent en fait!
Vous n'abordez à aucun moment comment dans les cercles psy, on a produit des injonctions stéréotypés envers les personnes LGBT+, les personnes TSA et toutes les personnes porteuses de troubles psychologiques et/ou psychiatrique. C'est à mon sens à partir de la qu'on se doit de travailler en tant que psy pour pouvoir accompagner au mieux les personnes quelqu'elles soient.
Ce ne sont pas les personnes Trans qui structure les représentations de genre, mais bien une dynamique patriarcale oppressive, à aucun moment vous partez de là. Les personnes non conforme au genre, qu'elles soient Trans ou non et toutes les femmes se prennent la violence de ce système en pleine figure et au-dela, toutes les personnes se la prennent aussi à moindre messure, même celle bénéficiant des privilèges de ce système oppressif.
La liberté fondamentale d'être comme on est, comme on le souhaite, devrait rassembler et non diviser.
De plus les discours actuels réactionnaire et concervateur de Moutot et Stern dans lesquels vous vous retrouvez sont remplit d'adultisme, de mépris pour les jeunes (ces jeunes influençables, pas matures, et dont il faut restreindre leurs droits) dans la même perspective que le mépris pour les personnes TSA.
Si vous ne voyez pas le mépris soulevez par vos postures, à aucun moment vous pourrez poser sereinement sur la table la question des injonctions aux normes de genre, présentes dans tout les espaces de la société, y compris les espaces LGBT+ et féministes, même si c'est bien ces espaces là, et à partir de là que socialement on a pu faire bouger des lignes.
Les lesbiennes, les gays, les trans, les non-binaires, les asexuels, les femmes et les hommes hétéros non conforme à leurs genres, les personnes TSA sont les personnes qui ouvrent des brèches dans ce système oppressif qui génère tant de violences et d'inégalités. Alors merci à Elleux d'exister.
"Une dynamique patriarcale oppressive" 🤣🤣
_"une oppression qui est le validisme"_ Sans aucun doute a mettre a la charge de la societe:
Il suffit de comparer l'esperance de vie d'un individu animal handicape par rapport a celle d'un individu valide avec celle d'un individu humain, pour se rendre compte a quel point la societe pese de tout son poids pour discriminer les individus humains handicapes...
Crachez dans la soupe que vous n'avez jamais participe a fabriquer pendant qu'il en reste, c'est un autre privilege absurde dont vous beneficier.
_"C'est à mon sens à partir de la qu'on se doit de travailler en tant que psy"_ Votre avis n'a aucune importance: la loi du 31 janvier 2022 interdit tout autre approche que l'accompagnement affirmatif. Un medecin qui cherche a soigner une personne dysphorique de genre s'expose a deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, c'est la loi. Mais vous n'etes pas du tout dans le fantasme victimaire.
_"Ce ne sont pas les personnes Trans qui structure les représentations de genre"_ C'est pas faute d'essayer pourtant. Je veux dire, qui a besoin de la notion de genre? Un sexe biologique, des orientations sexuelles et basta! Les seuls qui ont besoin et entretiennent les representations de genre sont ceux qui veulent s'y opposer, s'en distinguer et s'en servir pour se forger une identite.
_"Les personnes non conforme au genre, qu'elles soient Trans ou non et toutes les femmes se prennent la violence de ce système en pleine figure et au-dela, toutes les personnes se la prennent aussi à moindre messure, même celle bénéficiant des privilèges de ce système oppressif."_ Donc ca n'a rien de specifique aux personnes trans ou aux femmes et ils ne subissent donc pas de discrimination particuliere, puisque tout le monde est victime de ce "systeme oppressif" En 2 paragraphes, vous venez d'affirmer une chose et son contraire... Quelle est l'unite de mesure de la "violence systemique"? Comment la mesurez-vous? Sur quelles etudes empiriques vous basez-vous pour affirmer que "toutes les personnes se la prennent aussi à moindre messure"?
_"mépris pour les jeunes (ces jeunes influençables, pas matures, et dont il faut restreindre leurs droits) dans la même perspective que le mépris pour les personnes TSA. "_ Nouvelle comparaison de pommes et d'ananas: un enfant est un adulte en devenir, une personne qui souffre de TSA souffre de TSA. _"La jeunesse, toutes les jeunesses, sont le temps kafkaïen où la larve humiliée, couchée sur le dos, n'a pas plus de raison de ramener sa fraise que de chances de se remettre toute seule sur ses pattes. L'humanité est un cafard. La jeunesse est son ver blanc."_ P. Desproges. On pourrait remonter jusqu'a la tyranie de Platon. Un peu d'humilite, donc: l'adulte que vous deviendrez peut-etre pourrait avoir une opinion du jeune que vous etes probablement (sur la base de la maturite du raisonnement) que vous ne soupconnez pas encore. Il s'agira pourtant de la meme personne.
_"Si vous ne voyez pas le mépris soulevez par vos postures"_ La probleme c'est d'ignorer qu'il fait reponse au vide sideral intello-culturel qui nimbe la reflexion post-moderniste et a la fierte sectaire de cet obscurantisme, tellement auto-satisfaite qu'elle ne cherche meme pas a se confronter aux idees du monde: elle cancel comme la bonne graine de totalitarisme qu'elle est. Refuser de comprendre et assimiler les bases d'ou on vient, c'est condamner l'histoire a tourner en rond sur place. Ce que vous ressentez comme du mepris est le retour critique du niveau de la proposition, ni plus ni moins.
_"poser sereinement sur la table la question des injonctions aux normes de genre,"_ Vous voulez dire que si des femmes se font retirer les seins et poser un pseudo penis c'est pour lutter contre les injonctions aux normes de genre... ? Le transactivisme c'est la validation ultime des sterotypes de genre, justement: Changer son corps jusqu'a ce qu'il soit conforme avec un genre ressenti (ou induit: qui sait?)
Merci de demontrer a quel point la neutralisation du danger et le controle des individus est deja effective.
@@ginabean9434 Je m'arrête simplement à votre argument nulissime de l'"appel à la nature" quand je pointe le validisme (chez les humains). C'est méconnaître les études en éthologie que d'essentialiser toutes les autres espèces animales comme des être sans scrupules avec les handicapés de leurs propres espèces". La variabilité dans les espèces vivantes, et particulièrement les espèces plus proche de la notre est forte vis-à-vis de ce point. Ce n'est pas parce qu'il y a la loi 2005 qu'il n'y a pas de validisme. Dans tout votre propos c'est un argument central : il y aurai la "nature" et tout les autres qui ne comprennent rien aux bases de la biologie et qui sont des individualistes exacerbés. L'illustration même du mépris dont je parlais.
@@Tchurmet _"votre argument nulissime de l'"appel à la nature"_ c'est interessant mais inadequat: l'appel a la nature consiste a considerer que qqchose est MEILLEUR parce qu'il est naturel. J'affirme qu'il n'y a pas de difference fondamentale entre un animal et un animal humain dans le champ "naturel". Les differences observables sont donc imputables en bien ou en mal aux systemes sociaux construits autour des individus. Systemes qui restent une partie integrante de la "nature" ceci dit: tout est naturel, rien ne l'est et l'invocation de la nature pour justifier un positionnement moral est toujours une erreur de raisonnement basique. Vous remarquerez, svp, qu'a aucun moment je n'invoque la nature et que donc vous vous meprenez donc sur l'identification de ce paralogisme (a moins que vous consideriez que l'etre humain n'est pas un animal?)
_"essentialiser toutes les autres espèces animales comme des être sans scrupules avec les handicapés de leurs propres espèces"_ Ca n'est evidemment pas ce que je fais, je constate que votre "systeme oppressif" que vous vous gardez bien de definir et que j'englobe donc dans son acception la plus large, avec tout ce qu'il comprend de technique, de science, de morale ou de politique et de moyens divers et varies, protege et aide les humains invalides infiniment plus qu'il ne les impacte negativement. Je le fais en evitant de me baser sur mes impressions mais plutot sur un indicateur simple mesurable et observable: l'esperance de vie de ces dits individus par rapport a l'esperance de vie d'un groupe temoin d'individus valides de la meme espece. Et de la comparer avec celles d'individus souffrant des memes handicaps dans des societes animales, les plus proches possibles des notres (je ne les essentialise pas, vous pouvez les individualiser a l'envie et choisir ceux qui vous arrangent, ca ne changera rien au constat). Les facteurs environnementaux entrainant la mort des dits individus sont multiples (predation, absence de soins, etc.). Ils ne sont evidement pas systematiquement dus a "des être sans scrupules avec les handicapés de leurs propres espèces".
Il sera alors trivial de constater a quel point les individus humains en situation de handicap beneficient plus des bienfaits du systeme qui est cense les oppresser que n'importe quel individu de n'importe quelle autre societe animale.
Je n'affirme donc pas que le validisme n'existe pas. J'affirme qu'ici et maintenant le resultat est a somme largement positive pour les personnes qui souffrent de handicap et, que ce soit de facon consciente ou pas, que votre discours participe d'une entreprise d'invisibilisation d'un pan considerable des benefices propres de ce systeme, comme si ces benefices etaient "naturels" (justement :-) ) et ne provenaient pas d'efforts conscients volontaires repetes et institutionnalises au sein de ce systeme pour les faire survenir.
La menace de l'infamie ne saurait eclipser la mise en evidence des fautes de raisonnement. Je ne vous connais pas, je ne saurais donc vous mepriser, je ne peux que tenter d'exposer des raisonnement falacieux et de m'opposer a des idees que j'estime pernicieuses. Je ne doute pas que vos intentions soient bonnes. Vous conaissez le dicton: le chemin vers l'enfer est pave de bonnes intentions.
@@ginabean9434tout ce fatras est la preuve du vide conceptuel à l'intérieur. On assène des termes pompeux en proclamant qu'ils sont "la " vérité, les autres étant priés de se convertir ou d'être relégués parmi les "méchants ".
C'est quand même la seule pathologie basée sur l'autodétermination... une personne bipolaire ou schizophrène ne se diagnostique pas elle-même !
Vous parlez de quoi ? De l'autisme ? Ce n'est pas une pathologie. Les transidentités ? Pas non plus une pathologie.
"L'autodétermination" ? Quelle méconnaissance de la réalité. Le diagnostic d'autisme est un diagnostic pluridisciplinaire (ce qui veut dire que plusieurs praticiens interviennent : Psy, neuropsy, psychomot, orthophoniste, psychiatre et croisent leurs conclusions). On se "s'autodétermine" pas, on est diagnostiqué. Même si l'accès à ces diagnostics est compliqué, les délais d'attente pouvant aller jusqu'à 2 ou 3 ans ;)
C'est mignon de me faire un simulacre de mansplaining, mais je suis autiste avec TDA diagnostiquée, handicapée avec RQTH et tout le toutim donc je sais parfaitement comment ça fonctionne lol. Justement, je n'ai pas eu à apprendre à mon psy que j'étais autiste, pour qu'il me valide un diagnostic que je lui aurais amené moi-même, contrairement au diag trans.
Ensuite, dans la mesure où le parcours trans implique ALD31 et parcours médicalisé remboursé, il s'agit bel et bien d'une pathologie (et l'autisme est un trouble, synonyme de pathologie dans le dico Robert, n'en déplaise à startegosfull ^^'). Mais si ça vous encague on peut aussi changer tout ça et dé-rembourser tout le bazar ! La sécurité sociale rembourse rarement des "soins" à quelqu'un qui n'est pas "malade", en fait.
@@melomania vous êtes au courant qu'avoir vos diag ça ne vous donne pas un totem d'immunité contre la bêtise ? Vous vous basez sur l'ALD31 et le dico 😂 renseignez vous un minimum au lieu d'étaler votre validisme intériorisé et votre transphobie.
Au passage, impossible de vous "mansplain" me concernant. Utilisez ce terme pour justifier vos dires c'est vraiment pas vous aider.
Et je n'ai pas besoin de sortir mon CV pro et diag pour prouver mes propos, parce que vous passerez vraiment pour une idiote.
@@startegosfullj’adore, vous êtes passé complément à côté du deuxième propos sur la pathologie et vous avez attaqué la personne elle-même.
Et oui, la responsable? La psy trance. C’était pourtant évident.
Naaaan, il a osé, le bougre.
Le mepris pour keira bell( detrans) dans la dernière video de Cassandre c'est ouf!!😬😱 Quand on écoute les vidéos de Cassandre, d Alistair, de Léo, on arrive dans un monde complètement fou . Avec leur ton doctoral, elles expliquent les pourquoi et les comment des "hommes trans" donc d'elles mêmes , c'est lunaire...
Je ne sais pas si vous faites référence au même Alistair, mais mon cœur s'est brisé en voyant la transformation. Le travail effectué sur sa chaîne TH-cam a été une excellente ressource pour m'aider à comprendre mes amis atteints de TSA. Je prie pour que tous ceux qui ont subi des préjudices soient remboursés, au moins sous la forme d'un règlement juridique financier massif, pour avoir blessé les plus vulnérables d'entre nous, qui sont un atout pour notre société. J'ai travaillé dans le domaine, et le fait de cibler les personnes autistes me blesse profondément. Je prie pour que justice soit rendue à toutes les victimes. Merci Danielle, merci Magali, merci Pamela (comme c'est rassurant de savoir qu'il y a des psy comme vous !), et Sophie Robert pour votre courage. Nous avons besoin de vous !
@@rpink8531 oui c'est Alistair Paradoxae
Je trouve toujours surprenant les gens qui ne se remettent pas en question une seconde, en croyant tout savoir de la vie des autres par leur propre vie.
Ici, on parle donc des gens "qui se disent trans", mais tout les autres "psychiatrisations" sont des vérités absolues.
Ici, quand une intervenante parle d'un ex "homme trans", on dit "elle" jusqu'à la nausée, comme pour bien montrer"qu' "elle" ne peut pas être un homme, ne serait-ce que dans le regard des autres.
Ici, une autre intervenante s'imagine que parce qu'elle a été en désaccord avec les stéréotypes du genre quand elle était ado... elle aurait pu croire être trans et que c'est juste des femmes comme elle qui se définissent aujourd'hui trans.
Je connais une histoire, moi aussi. C'est l'histoire d'une femme trans qui a fait son coming out à... 2 ans, et personne ne l'a écouté.
Pour expliquer sa transidentité, elle a eu dans son enfance de nombreux intérêts spécifiques, vecteurs d'expression de sa transidentité, et a ainsi developpé son cerveau à jongler sur les intérêts spécifique. Dans l'incertitude de pouvoir être comprise et de faire une transition, elle a developpé aussi des démarches et une gestualité gauche qui sont aussi des signes de TSA. Au bout d'un moment, les gens qui ne la respectait pas, sa famille, elle n'a plus supporter l'hypocrisie d'être prise dans leurs bras, le contact physique. Elle a fuit le regard de ceux qui lui renvoyer en miroir une vision d'elle-même qu'elle ne voulait pas. D'une façon où d'une autre, cette femme trans a développé les traits du TSA sous ses propres yeux, par réponse à un environnement qui se décalait et qui lui était hostille. Elle a été diagnostiqué TSA. Et sur un regard extérieur, comme le votre, "il" est TSA. POINT. Mais l'explication de son TSA, grace à sa mémoire exeptionnelle, même si la mémoire est faillible et que autrui peut "décider" de ne pas croire, d'en faire abstraction... lui permet de douter d' "être" TSA. Pour elle, c'est une construction sociale. Et... on est des êtres sociaux. Si cette construction sociale lui permet d'être mieux intégré socialement, c'est cool. Mais on ne peux pas s'intégrer contre soi-même.
Peut-être que dans 1000 ans, on découvrira que le TSA est une réaction à ne pas être accepter en tant que trans. Qui sait ? Refoulé, oublié, dressé à une place psychiatrisé qui convenait mieux à l'acceptance générale. ça ne voudras pas dire qu'il aurait fallut forcer les trans, ou les TSA à la transition. Il y a des traumas qui n'arrivent à se surpasser.
Rien que une soirée au bataclan conduit des gens à l'euthanasie. Vous imaginez devoir oublier toute votre vie parce que "les trans devrait être éradiqué", quand ses propos ont été dit par votre soeur jumelle à votre propos quand vous aviez 10 ans ? Mieux vaut être TSA. Mieux vaut fermer sa gueule ou se suicider. Alors on pourra toujours se moquer du mutisme des autistes, en oubliant collectivement que le mutisme n'est pas un "être", on se tait quand on se fait taper pour ce qu'on dit. Et la main qui frappe, c'est parfois celle douce, qui prétend que pour ton bien tu devrais te taire. C'est des mots qui frappent, c'est des mots qui rendent muets. Qui tentent de fabriquer de gentils imbéciles à qui on peut dicter comment se comporter, leur consentement, parce que leur envies et besoins sont diabolisés.
Mais qu'est-ce que vous avez en tête, les transphobes, pour ne pas comprendre que lorsque vous prétendez que les trans sont des autogynéphiles ou pédophiles, pour ne pas comprendre qu'en bout de chaine, il y a des enfants qui vont se suicider PARCE QU'ILS auront cru qu'être trans c'est être des autogynéphiles pédophiles. Merci de les aidez aussi bien. Vous avez raison. Il vaut mieux qu'ils se suicident à 10 ans grace à vos mises en garde plutôt qu'ils envahissent des toilettes.
La dysphorie du genre est un trouble.
@@lilithtrump2359 Le manque d'empathie aussi, vous devriez consulter
@@cleruredesprit3633
Le respect implique le principe de réciprocité.
Ne viens pas réclamer de l'empathie alors que tu en es complètement dénué.
Et que tu déformes les propos des gens quand tu ne les injuries et diffames pas carrément.
C'est systématique avec les endoctriné-es de ce mouvement idéologique obscurantiste.
Impossible d'échanger en conscience avec vous.
Vous êtes odieux, vous calomniez tout le monde, vous attribuez des propos imaginaires aux gens.
Vous mentez.
Et ensuite vous réclamez de...l'empathie.
La vérité des études, c’est que les chirurgies augmentent le taux de suicide, puisque c’est semble-t-il ce qui vous paraît pertinent. Il faut donc arrêter les chirurgies. CQFD.
@@lilithtrump2359la dysphorie oui, les transidentités non. Toustes les trans n'ont pas de dysphorie. La dysphorie est multifactorielle, ne répondant pas forcément aux réalités trans.
Excellente émission. La transition n'existe pas c'est un mensonge
heu tu voulais dire transidentité, mais il existe en revanche une transexuation, qui est une forme d'intersexuation et qui n'a rien à voir avec les normes genrées.
Toujours plus de malthusianisme :
#DirectAN Amendement 1341 déposé par @laernoes propose d'ouvrir l'aide à mourir aux mineurs.
« Cet amendement ne vas pa assez loin. L’aide à mourir des enfants ne devrait pas seulement être ouverte ; elle devrait être activement encouragée dès l’âge de 18 mois, et le changement de sexe aussi ».