L'un de nos penseurs les plus brillants, pourquoi le voit-on moins souvent que BHL dans les médias ? Virez le pantin, et remplacez-le par de vrais philosophes !
Pourquoi ceux qui ont le pouvoir donneraient du temps d'antenne à quelqu'un comme Lordon ? BHL on voit à peut près à quoi il peut leur servir mais Lordon ?
Merci pour le partage. Frédéric Lordon a sorti un nouveau bouquin depuis - La malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique - assez génial (comme d'hab).
oé mais l' histoire nous apprend aussi qua ça n'est pas les logiciens qui font marcher les foules Mais les passionnés ! même menteurs ils entrainent.. tandis que les logiciens même vrais laissent le monde froid ! donc..?
Avec tous les guillemets et toutes les précautions oratoires qu'on puisse imaginer, j'aimerais voir la confrontation de Lordon avec Zizek qui pose également l'inébranlable séduction du capitalisme par le désir.
Et si le design (la science de la conception) pouvait servir à créer ce nouveau désir d'une autre société, tout en concevant aussi l'architecture de ce nouveau modèle de société... Plutôt que de concevoir des produits du capitalisme (plus désirables), le design peut aussi concevoir des systèmes et notamment la forme d'un autre état dont parle Frédéric Lordon, c'est à dire un autre mode de gouvernance qui devra nécessairement exister à l'échelle mondiale.
Oui et l'accès à l'art, la culture, est la base de tout ça! Il faut remettre en question ce que l'on voit meme, et se demander si d'autres formes de réalité ne sont pas possibles Quand on réfléchit à l'idée de modernité, de style moderne, de la mode en général, de ce qui vieillit rapidement, ou ce qui reste incontournable, on peut arriver aux pensées contestataires, et à ne pas subir la volonté d'une minorité, qui décide des formes du monde, de la façon dont doit etre l'architecture, l'urbanisme, la facon de s'habiller, etc
Armel LE COZ Excellent ! A force de condamner les outils du capitalisme on en oublie de se les approprier afin de le combattre. D'ailleurs les capitalistes ne se gênent pas, ils utilisent les outils révolutionnaires, pour les vendre...
Bravo foutons en l'air les banques, revenons au troc, on s'en fou des voitures, des médias, des téléphones portables, de l'électricité, revenons à la base, le travail agricole et artisanal porteur des vrais richesses et valeurs, avec le cheval, les outils agricoles, les semences de terroir, pour une vie saine et libre, nous n'aurons donc plus besoin d'une médecine coûteuse....A nous le choix...votez pour Lordon gage d'une vie meilleure sans patron exploiteur de la misère d'un peuple asservi, affamé, malade et mal soigné.
Quelle malhonnêteté intellectuelle que de prétendre que le capitalisme est créateur de richesses. Les plus grandes innovations technologiques n'ont pas été conçues dans un but marchand, mais humaniste. C'est le capitalisme qui est venu se greffer dessus pour sélectionner qui en profitera et qui en pâtira
Pourquoi Frédéric Lordon ne cite t'il pas Cornélius Castoriadis dont il s'inspire visiblement ou du moins dont il reprend des idées et qu'il ne devrait pas ignorer?
+SALVO RINO Pauvre con tout les penseurs pense avec, contre et contre-avec les penseurs plus anciens. En science Einstein n'aurait pas existé sans Newton tout en le dépassant.
Après "l'affranchissement de la servitude hiérarchique" et le "soulagement de la terreur salariale", je ne vois pas ce qui empêcherait qui le veut de s'emparer d'une idée, de la designer, de la produire, à l'aide de ceux que ça intéresse, pour ensuite proposer ce produit aux autres (gratuitement ou contre troc ou vente peu importe). Bref, je ne vois pas pourquoi les humains ne pourraient pas continuer à chercher des objets de désir et de confort, librement, sans névrose ni contrainte.
On est là TRÈS TRÈS au dessus d’un con comme Zemmour...
6 ปีที่แล้ว
La puissance au moins égale voir supérieur au capital et a même de le défaire c'est l'environnement et le climat. Les crises écologique ont effondré beaucoup de civilisation par le passé.
Le prolétariat dont Lardon se targue de faire la théorie, s'occupe très bien de sa "culture" si c'est ce dont vous voulez parler, et sans un Frédéric Lardon, ni un terriblivan qui en ferrait la publicité......
15.00 Les hommes ne sont pas ce qu'on voudraient qu'ils soient, et s'ils l'étaient, - Ils ne serainet pas des humains. - Ce serait une forme de violence. Votre exposé en lui même est hautement paradoxale. Question existentielle liée à l'appréhension du temps par des formulation d'espace-temps sémantique et physique , tel que Univers. L'humain engendre ses enfants l'univers engendre ses parents définissant une perspective / perception de la temporalité " opposées " à l'image de deux arc courbés face à l'autre. Imran Hossein décrit bien cette vision impliqué dans le calcul des distances. La perception Hébreuse étant elle, pour le dire, dans la spirale, 666999 >000 Je pense que c'est le sujet, avec la thématique du monétaire-de la gestion centralisée- , ils faut lire celà sous l'angle d'Asimoov. Et affirmer la création humaine.
UnitedNewThinkers Non je ne cite pas d'autres personnes, j'écris d'ailleurs " je communique ma pensée " le texte ci-dessus , si vous faites références à ce que j'ai écrit : " 15.00 Les hommes .... création humaine." est bien de moi et commente ce qui se dit dans la vidéo à la 15 ième minute.
D'accord je comprend maintenant, et je reviens à mon premier propos, comment intégrez-vous cette formule : "666999>000" dans votre argument? Que cela veut-il dire? et puis "Question existentielle liée à l'appréhension du temps par des formulation d'espace-temps sémantique et physique , tel que Univers. L'humain engendre ses enfants l'univers engendre ses parents définissant une perspective / perception de la temporalité " opposées " à l'image de deux arc courbés face à l'autre. Imran Hossein décrit bien cette vision impliqué dans le calcul des distances. La perception Hébreuse étant elle, pour le dire, dans la spirale, 666999 >000 Je pense que c'est le sujet, avec la thématique du monétaire-de la gestion centralisée- , ils faut lire celà sous l'angle d'Asimoov. Et affirmer la création humaine." J'ai des opinion sur les sujets très intéressants que vous adressez mais j'ai du mal à comprendre votre logique.
@@sharivan1812 commerce équitable, syndicat patronal, école libre, flower power, constitution européenne, manif de droite, révolution non-violente, patron de gauche, travailleur indépendant, Union pour un Mouvement Populaire, Crédit Mutuel, Banque Populaire...
La Chine en fait quand on réfléchit bien à un système différent du nôtre fondé sur un parti avec un système de désignation qui lui assure finalement plus de stabilité que dans nos démocraties.Nous devons développée nos relations aussi bien économiques que culturelles avec ce grand pays.
"un système de désignation qui lui assure finalement plus de stabilité que dans nos démocraties.Nous devons développée nos relations aussi bien économiques que culturelles avec ce grand pays." quand la pseudo-extrême gauche rejoint l'extrême droite... Le régime chinois est un régime de type stalinien en voie de revenir au capitalisme, qui écrase son peuple et notamment les travailleurs. Il est l'héritier des trahisons par Mao et Cie des luttes ouvrières en 1927, quand ils ont pris le pouvoir après la deuxième guerre mondiale, ils ont défendu les capitalistes nationaux contre les grèvistes au nom du 'bloc des quatre classes", massacré les trotskystes et tous autres opposants plus à gauche, tout ça pour finir par se vendre aux américains en 1971, tenter d'envahir le Vietnam en 79.
Lordon dispose de la liberté d'expression qu'il voudrait nier aux autres après l'avènement du communisme. C'est une grande faiblesse de nos sociétés de laisser parler les pousse-au-crime.
+sly stone Lordon n'a jamais prétendu vouloir nier aux autres leur liberté d'expression après l'avènement d'un société communiste. En outre, à aucun moment Lordon n'a "pousser au crime".
Du début à la fin, la perspective de Lardon est la suivante : sauvons le concept d'Etat de l'infamie capitaliste ET de l’irresponsabilité (infantilité) "anarcho-autonome". Frédéric Lardon fait le philosophe sans JUSTIFIER une seule seconde son point de départ (commencement) onto-philosophique, spinoziste, quand il a en vue une "réflexion sur le concept d'Etat". Le problème, c'est qu'il réfléxionne sur "un concept", des "idées", il ne parle pas le seul langage humain qui soit : le langage des relations des choses entre elles, comme si Spinoza était allé au bout du monde. La preuve en est que, d'après Lardon, il faut "partir d'un concept d'Etat suffisamment large" pour réfléchir responsable sur "la révolution", somme toute bien matérielle, mais latino-américaine... Si un jour elle sera française, attention : "ce ne sera pas un pic-nique"... En substance, Lardon dit ceci : les hommes sont sujets aux passions, donc, en Europe, nous devons répondre à "la question de savoir que faire de l'Etat dans un procéssus révolutionnaire" en reconnaissant "qu'il n'y a pas de régulation de la violence (c'est la question qui obsède Lardon) à l'échelle macroscopique sans un appareil institutionnel dont la puissance par construction doit l'emporter sur toutes les puissances morbides". "Conceptuellement parlant" l'Etat zapatiste aurait quelque chose à voir avec le notre... Il y a des choses dans l'Etat zapatiste qui "tombent sous le concept d'Etat", dit-il... Conceptuellement ? Mais ce concept Lardon affirme donc, inconsciemment, qu'il ne réside que dans sa tête... En effet, quelle est cette conceptualité d’éther que Lardon semble évoquer dans son parallèle entre les Chiapas et la métropole européenne ? Comment défaire la violence et la réaction, qui ont part dans "tout processus révolutionnaire", se demande Lardon ? Ce : "pour tout processus révolutionnaire", cette pré-proposition générale, est un pur produit discursif, logique, du commencement spéculatif, philosophique, du discours de Lardon. Ce sera du type : "pour tout processus révolutionnaire ON ne peut pas faire l'impasse sur la question de l'Etat car ON s'empêcherait de résoudre des contradictions de nature anthropologique". Cette "nature anthropologique", pour Lardon, il faut la saisir avec la philosophie de Spinoza, en se représentant tout à la fois : ce que les hommes sont (être), ce que les hommes doivent être (devoir-être) et ce qu'ils peuvent (puissance). Comment Lardon justifie-t-il le rapport (spéculatif) qu'il propose - tout au long de son intervention - entre "désir" et "autorité" (institutionnelle) ? Par la "ligne du réalisme anthropologique". Lardon se targue de "prendre le plus grand nombre par le désir" ; mais part où se prend-t-il, lui, pour se donner l'illusion de son échelle macroscopique (et de son matérialisme) ? Je vous laisse deviner... Bref, la question qu'il faut poser à Lardon est celle de l'orientation politique de la question du désir dans (la théorie politique d') un "procéssus révolutionnaire", dont il faut être sûr que l'on en a fait la théorie concrète plutôt que la projection fantasmée... Sans parler de la manière dont Lardon se pose et résout la question de savoir : comment sortir du capitalisme ? (...) Rien n'est dit sur le problème de la conscience de classe, de la segmentation de la division du travail, des rapports sociaux de genre, de race ou de classe ; le monde est interprété en termes de désir. Lardon, économiste passé chez les philosophes, reconduit le projet idéaliste d'une anthropologie et d'un humanisme réel.
Institutions, ce n'est pas nécessairement l’État, et quand il parle d'un concept d'état assez large, il ne s'agit déjà plus d'un état. Il peut s'agir de structures acceptées par consensus avec les gardes-fous nécessaires. Les communautés me semblent un point de départ crédible pour la réalisation de l'émancipation anarchiste et sont déjà largement en cours de réalisation. Reste la lutte des classes et la résistance à la précarisation et la libéralisation en cours pour provoquer l'insécurité qui fera sembler nécessaire l'Etat et rendra naturelle la défiance entre les citoyens. La communauté peut se réaliser avec des institutions, du moment que le pouvoir est toujours dans les mains de chaque individu. La Police n'est pas nécessaire, la coopération des individus me parait suffisante pour contrôler les désirs potentiels de domination des uns. Ce qui me fait plus peur, c'est le désir de domination qui vient de l'extérieur et sa puissance infinie. L'impérialisme américain pour commencer. Je ne fais confiance qu'en l'éducation populaire pour réaliser la révolution.
La lutte des classes ne consiste pas dans l'abolition d'une aliénation de l'humanité, aliénation qui aurait lieu dans les rapports sociaux capitalistes ou "dans un certaine forme d'Etat" et/ou "d'organisation de LA société"... Vous parlez de "réalisation de la communauté dans les insitutions", "d'émancipation anarchiste" et d'Etat... c'est du communisme-fiction du même acabit que celui de Lardon. ON se pose la question programmatique a priori par excellence ("dans le cadre d'un procéssus révolutionanaire") de la "régulation de la violence", de la "nécessité de la police" (comme vous dites) ou de "la régulation de la violence à l'échelle micro", pour conclure avec les mots de Lardon que cette "régulation" n'a pas lieu à une échelle micro mais à une échelle macro (ou comment démonter la nécessité de l'Etat, même si on a comme exemple un "Etat zapatiste"....) Micro-Macro, on dirait une marque de Chips...
***** Pourtant au delà de la lutte des classes, ne faut-il pas essayer d'entrevoir une fin des rapports de domination, tout simplement ? Il faut que je lise Marx car s'émanciper en tant qu'individus au regard des rapports de domination me semble quand même un objectif central de nos vies. Le problème est toujours de savoir où ça commence. Quand je parle de communautés, ça consiste en la réalisation de l'alternative plutôt qu'en sa théorisation : la transition citoyenne, l'économie de coopération, la décroissance, les ZAD Lordon est plutôt sur un schéma réformiste. En soi je ne trouve pas ça mal, au contraire, je pense qu'il faut être sur tous les fronts. Mais développe ce que tu attends des Hommes et en quoi la pensée de Lordon s'y oppose. J'ai souvent l'impression que certains anar ou coco ne peuvent encadrer les idées réformistes telles que le revenu de base car à leurs yeux, ce serait compromettre la révolution (l'insurrection). Mais dans ce cas, doit-on laisser éclater les rapports de violence jusqu'à ce que la violence éclate d'en bas ? Je trouve ça complètement dangereux et à mon avis, toutes les approches doivent être employées conjointement et se battre entre révolutionnaires est tout bonnement contre-productif et nous empêche d'avoir la moindre efficacité.
Il est clair que la lutte des classes au sens de Marx et des féministes marxistes ensuite, consiste, de façon générale, dans l'abolition des rapports d'exploitations (la contradiction travail-capital et la contradiction homme-femme sont consubstantielles) / l'hypothèse de l'Etat va de pair avec l'hypothèse de la valeur d'échange, je veux dire par là que vous ne pouvez pas, en théorie, conserver l'Etat sans conserver en même temps les rapports sociaux capitalistes, les rapports d'exploitations ; attention ! je parle d'Etat, pas d'institutions... Vous dites "réformisme", vous vous situez sur le plan de l'action politique, mais vous n'êtes pas "indemne" de théorie (il n'y a pas la théorisation d'un coté et la réalisation de l'autre). Quand vous parlez d'un "réformisme stratégique" disons, où "toutes les approches doivent être employées" (dont l'approche réformiste) vous abstrayez le concept d'Etat du procéssus réel, social et historique, dans lequel il est pris, duquel il provient (les concepts ne nous servent pas à parler des choses, en ce qui concerne la société, ils en sont les produits, d'où le sens de la "critique" chez Marx) : mais c'est précisément l'effet sur la pensée du concept d'Etat ! Bien sûr ! Précisément parce que l'Etat démocratique que nous connaissons doit prétendre se trouver "en dehors", à "l'extérieur", en "arbitre" de la lutte des classes, comme extérieur à la lutte des classes, comme s'il était finalement là pour mettre peu à peu un terme à toute cette histoire d'inégalité et d'exploitation...mauvais pied duquel l'humanité serait partie... cela ne veut évidemment pas dire que cet Etat est extérieur à la lutte des classes ; il est donc bien dans la suite des choses que lorsque nous employons le concept nous pensons à une chose "extérieure" ; l'idéologie est la représentation par laquelle nous nous approprions notre existence réelle, il n'y a pas d'en dehors de l'idéologie, la lutte des classes est aussi une lutte idéologique ; l'Etat est une émanation de la société de classe, et il ne joue évidemment pas systématiquement en faveur de la classe ouvrière, puisqu'il parle de "dialogue social" ou qu'il soutient la création d'emploi et les entreprises : l'Etat n'est pas contre le capitalisme, et être contre la finance, ce n'est pas être contre les rapports sociaux capitalistes ; "l'Homme" (je ne parle pas de l'entité naturelle, mais du concept) est un piège épistémologique et politique à la fois. De même que "la finance" comme "ennemie", sur le plan économique et politique, est "ennemie" de "l'humanité-travailleuse", c'est à dire d'une humanité vouée au travail.
Je pense comprendre ce que tu veux dire. Nos structures portent en elles les germes de la violence et tant qu'on ne les supprimera pas, la violence perdurera. A partir de là, on ferait mieux de ne plus voter ou tenter de réformer les structures verticales. Cependant j'avoue être preneur de n'importe quelles mesures qui pourront atténuer la violence et nous amener vers plus d'équité, de liberté et nous rapprocher de l'idéal anarchiste. Par exemple, le revenu de base, même inscrit dans le cadre actuel (même s'il pourrait être purement coopératif et horizontal), apporterait une amélioration conséquente des conditions humaines et permettrait à chacun, libéré de l'insécurité financière et de la contrainte du travail (de l'emploi avilissant, des journées de 7 à 10h de travail, etc.) de tendre vers cet idéal, de se construire en tant qu'individu et plus en tant que sujet. A vrai dire, je ne crois pas que l'humanité à l'heure actuelle soit prête à être libérée, elle vit dans la peur permanente, peur cultivée certes, et il faudrait qu'elle embrasse d'elle-même la prochaine étape de son évolution, plutôt qu'être plongée dedans par d'autres par une unique insurrection qui serait plutôt un coup d'état qu'autre chose. Une fois supprimées les structures, les gens apeurés recréeront d'eux-même celles-ci, si elles ne sont pas prêtes à être autonomes, responsables, conscientes, bienveillantes et sincères. En gros, si elles vivent toujours dans la peur de l'autre.
Peut être est ce toi qui n’est pas assez intelligent pour le comprendre, c’est pour ça que tu commente toujours la même chose sans jamais rien comprendre (alors qu’il parle un bon français)
Magistral
Merci pour le partage
Très éclairant sur beaucoup de point majeur
L'un de nos penseurs les plus brillants, pourquoi le voit-on moins souvent que BHL dans les médias ? Virez le pantin, et remplacez-le par de vrais philosophes !
"Mais passons à la question suivante car nous avons peu de temps, et tout de suite une page de publicité"
Pourquoi ceux qui ont le pouvoir donneraient du temps d'antenne à quelqu'un comme Lordon ? BHL on voit à peut près à quoi il peut leur servir mais Lordon ?
La télé le corromprait
Merci pour le partage. Frédéric Lordon a sorti un nouveau bouquin depuis - La malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique - assez génial (comme d'hab).
"Le processus révolutionnaire est une dynamique passionnelle collective" ( F. Lordon )
De la réflexion à l'état pur ... Savoir , pour pouvoir..
j'espère...parce que souvent ça ressemble quand même à savoir pour savoir...ou dire de faire ;)
oé mais l' histoire nous apprend aussi qua ça n'est pas les logiciens qui font marcher les foules Mais les passionnés ! même menteurs ils entrainent.. tandis que les logiciens même vrais laissent le monde froid ! donc..?
Incroyable puissance intellectuelle
Un génie!
Ben c'est un économiste coco ...on voit comment ses solutions ont super-bien marché en URSS ...
@Raptor Jesus don't feed the troll
BRILLANT
esthétique design, confort corporel libération de la servitude et de la terreur salariale, réappropriation de le vie individuelle et collective
Avec tous les guillemets et toutes les précautions oratoires qu'on puisse imaginer, j'aimerais voir la confrontation de Lordon avec Zizek qui pose également l'inébranlable séduction du capitalisme par le désir.
Merci :-)
les anar avec nous!!!
Et si le design (la science de la conception) pouvait servir à créer ce nouveau désir d'une autre société, tout en concevant aussi l'architecture de ce nouveau modèle de société...
Plutôt que de concevoir des produits du capitalisme (plus désirables), le design peut aussi concevoir des systèmes et notamment la forme d'un autre état dont parle Frédéric Lordon, c'est à dire un autre mode de gouvernance qui devra nécessairement exister à l'échelle mondiale.
Hein ? Vous êtes designer, c ça ?
Oui et l'accès à l'art, la culture, est la base de tout ça! Il faut remettre en question ce que l'on voit meme, et se demander si d'autres formes de réalité ne sont pas possibles
Quand on réfléchit à l'idée de modernité, de style moderne, de la mode en général, de ce qui vieillit rapidement, ou ce qui reste incontournable, on peut arriver aux pensées contestataires, et à ne pas subir la volonté d'une minorité, qui décide des formes du monde, de la façon dont doit etre l'architecture, l'urbanisme, la facon de s'habiller, etc
Armel LE COZ Excellent ! A force de condamner les outils du capitalisme on en oublie de se les approprier afin de le combattre. D'ailleurs les capitalistes ne se gênent pas, ils utilisent les outils révolutionnaires, pour les vendre...
Les Trabans et autres Zils ne faisaient bander personne !
Bravo foutons en l'air les banques, revenons au troc, on s'en fou des voitures, des médias, des téléphones portables, de l'électricité, revenons à la base, le travail agricole et artisanal porteur des vrais richesses et valeurs, avec le cheval, les outils agricoles, les semences de terroir, pour une vie saine et libre, nous n'aurons donc plus besoin d'une médecine coûteuse....A nous le choix...votez pour Lordon gage d'une vie meilleure sans patron exploiteur de la misère d'un peuple asservi, affamé, malade et mal soigné.
Quelle malhonnêteté intellectuelle que de prétendre que le capitalisme est créateur de richesses. Les plus grandes innovations technologiques n'ont pas été conçues dans un but marchand, mais humaniste. C'est le capitalisme qui est venu se greffer dessus pour sélectionner qui en profitera et qui en pâtira
+le fourmilier de combat exactement! mais le lavage de cerveau dominant nous dit le contraire
Malheureusement, oui... Mais bon, je suis sûr qu'à un moment ou à un autre, il y aura une prise de conscience.
La prise de conscience existe déjà à petite échelle
Vous êtes sérieux? Si oui allez vite consulter.
Pourquoi Frédéric Lordon ne cite t'il pas Cornélius Castoriadis dont il s'inspire visiblement ou du moins dont il reprend des idées et qu'il ne devrait pas ignorer?
+Tibo parce que tout le monde comprendrait enfin qu'il n' est qu'un baratineur et un adepte du copié-collé ;
+SALVO RINO Pauvre con tout les penseurs pense avec, contre et contre-avec les penseurs plus anciens. En science Einstein n'aurait pas existé sans Newton tout en le dépassant.
Après "l'affranchissement de la servitude hiérarchique" et le "soulagement de la terreur salariale", je ne vois pas ce qui empêcherait qui le veut de s'emparer d'une idée, de la designer, de la produire, à l'aide de ceux que ça intéresse, pour ensuite proposer ce produit aux autres (gratuitement ou contre troc ou vente peu importe). Bref, je ne vois pas pourquoi les humains ne pourraient pas continuer à chercher des objets de désir et de confort, librement, sans névrose ni contrainte.
1.30
" parce que leur défaut fait dommages " .
Je suis le seul à penser qu'il a un peu le même genre de voix que Zemmour ?^^ Mais les idées sont bien différentes :)
Blasphème. Un genie et connard de sioniste raciste..pléonasme.
On est là TRÈS TRÈS au dessus d’un con comme Zemmour...
La puissance au moins égale voir supérieur au capital et a même de le défaire c'est l'environnement et le climat. Les crises écologique ont effondré beaucoup de civilisation par le passé.
1112 vues et 2 commentaires (dont le mien). Les idées ne font plus recette.et Gangnam style est plus proche des préoccupations des gens... ;)
Le prolétariat dont Lardon se targue de faire la théorie, s'occupe très bien de sa "culture" si c'est ce dont vous voulez parler, et sans un Frédéric Lardon, ni un terriblivan qui en ferrait la publicité......
15.00
Les hommes ne sont pas ce qu'on voudraient qu'ils soient,
et s'ils l'étaient,
- Ils ne serainet pas des humains.
- Ce serait une forme de violence.
Votre exposé en lui même est hautement paradoxale.
Question existentielle liée à l'appréhension du temps par des formulation d'espace-temps sémantique et physique , tel que Univers.
L'humain engendre ses enfants
l'univers engendre ses parents
définissant une perspective / perception de la temporalité " opposées " à l'image de deux arc courbés face à l'autre.
Imran Hossein décrit bien cette vision impliqué dans le calcul des distances.
La perception Hébreuse étant elle, pour le dire, dans la spirale,
666999
>000
Je pense que c'est le sujet,
avec la thématique du monétaire-de la gestion centralisée- , ils faut lire celà sous l'angle d'Asimoov.
Et affirmer la création humaine.
Intéressant, comment intégrez-vous ces formules dans l'argument ci-dessus qui traite de la nature de l'homme?
je n'intègre rien du tout, je ne me souvient déjà plus de quoi ces gens parlaient, je communique ma pensée.
Ah vous étiez en train de citer d'autres personnes, je pensais que le texte ci-dessus vous appartenait dans son intégralité.
UnitedNewThinkers Non je ne cite pas d'autres personnes,
j'écris d'ailleurs " je communique ma pensée "
le texte ci-dessus , si vous faites références à ce que j'ai écrit : " 15.00
Les hommes .... création humaine."
est bien de moi et commente ce qui se dit dans la vidéo à la 15 ième minute.
D'accord je comprend maintenant, et je reviens à mon premier propos, comment intégrez-vous cette formule : "666999>000" dans votre argument? Que cela veut-il dire? et puis
"Question existentielle liée à l'appréhension du temps par des formulation d'espace-temps sémantique et physique , tel que Univers.
L'humain engendre ses enfants
l'univers engendre ses parents
définissant une perspective / perception de la temporalité " opposées " à l'image de deux arc courbés face à l'autre.
Imran Hossein décrit bien cette vision impliqué dans le calcul des distances.
La perception Hébreuse étant elle, pour le dire, dans la spirale,
666999
>000
Je pense que c'est le sujet,
avec la thématique du monétaire-de la gestion centralisée- , ils faut lire celà sous l'angle d'Asimoov.
Et affirmer la création humaine."
J'ai des opinion sur les sujets très intéressants que vous adressez mais j'ai du mal à comprendre votre logique.
7.53 :
" Pensez vous que chaque individus mondialement souhaite vivre dans une communeauté Mondiale , technologique, par l'internet ? "
AA : Armée Anarchiste ! :D
non sens total... Et pourquoi pas "société anarchiste"?
Jacques Peny7
@@sharivan1812 commerce équitable, syndicat patronal, école libre, flower power, constitution européenne, manif de droite, révolution non-violente, patron de gauche, travailleur indépendant, Union pour un Mouvement Populaire, Crédit Mutuel, Banque Populaire...
9.52
Disjonction dans la formulation,
différentiel individu Vs Collectif dans les idées attribuées contradictoire.
tait toi.....
je parle pas, j'écris.
Arrête de lire.. noob.
Laurent Franssen trop fort ' ignard
bruno botas Vous êtes un robots? vous êtes incapable de ne pas lire?
Expliquez-nous.
questu racompte?
Althusser à quoi ? Althusser à rien !
la chine a l'époque de la révolution culturelle, une société sans état??! n'etai-ce pas plutôt l'état le plus centralisateur qui n'ait jamais existé?!
L'imagination cela existe.
+Jean PAUL Justy ????
La Chine en fait quand on réfléchit bien à un système différent du nôtre fondé sur un parti avec un système de désignation qui lui assure finalement plus de stabilité que dans nos démocraties.Nous devons développée nos relations aussi bien économiques que culturelles avec ce grand pays.
"un système de désignation qui lui assure finalement plus de stabilité
que dans nos démocraties.Nous devons développée nos relations aussi bien
économiques que culturelles avec ce grand pays."
quand la pseudo-extrême gauche rejoint l'extrême droite...
Le régime chinois est un régime de type stalinien en voie de revenir au capitalisme, qui écrase son peuple et notamment les travailleurs. Il est l'héritier des trahisons par Mao et Cie des luttes ouvrières en 1927, quand ils ont pris le pouvoir après la deuxième guerre mondiale, ils ont défendu les capitalistes nationaux contre les grèvistes au nom du 'bloc des quatre classes", massacré les trotskystes et tous autres opposants plus à gauche, tout ça pour finir par se vendre aux américains en 1971, tenter d'envahir le Vietnam en 79.
On est bien d'accord. Et les cadres privilégiés du parti qui étaient parfois d'anciens capitalistes privés se croyaient tout permis
Lordon dispose de la liberté d'expression qu'il voudrait nier aux autres après l'avènement du communisme. C'est une grande faiblesse de nos sociétés de laisser parler les pousse-au-crime.
+sly stone Lordon n'a jamais prétendu vouloir nier aux autres leur liberté d'expression après l'avènement d'un société communiste. En outre, à aucun moment Lordon n'a "pousser au crime".
Ah ? Et quand Lordon a dit ça ?
Du début à la fin, la perspective de Lardon est la suivante : sauvons le concept d'Etat de l'infamie capitaliste ET de l’irresponsabilité (infantilité) "anarcho-autonome".
Frédéric Lardon fait le philosophe sans JUSTIFIER une seule seconde son point de départ (commencement) onto-philosophique, spinoziste, quand il a en vue une "réflexion sur le concept d'Etat". Le problème, c'est qu'il réfléxionne sur "un concept", des "idées", il ne parle pas le seul langage humain qui soit : le langage des relations des choses entre elles, comme si Spinoza était allé au bout du monde.
La preuve en est que, d'après Lardon, il faut "partir d'un concept d'Etat suffisamment large" pour réfléchir responsable sur "la révolution", somme toute bien matérielle, mais latino-américaine... Si un jour elle sera française, attention : "ce ne sera pas un pic-nique"...
En substance, Lardon dit ceci : les hommes sont sujets aux passions, donc, en Europe, nous devons répondre à "la question de savoir que faire de l'Etat dans un procéssus révolutionnaire" en reconnaissant "qu'il n'y a pas de régulation de la violence (c'est la question qui obsède Lardon) à l'échelle macroscopique sans un appareil institutionnel dont la puissance par construction doit l'emporter sur toutes les puissances morbides".
"Conceptuellement parlant" l'Etat zapatiste aurait quelque chose à voir avec le notre...
Il y a des choses dans l'Etat zapatiste qui "tombent sous le concept d'Etat", dit-il...
Conceptuellement ? Mais ce concept Lardon affirme donc, inconsciemment, qu'il ne réside que dans sa tête...
En effet, quelle est cette conceptualité d’éther que Lardon semble évoquer dans son parallèle entre les Chiapas et la métropole européenne ?
Comment défaire la violence et la réaction, qui ont part dans "tout processus révolutionnaire", se demande Lardon ?
Ce : "pour tout processus révolutionnaire", cette pré-proposition générale, est un pur produit discursif, logique, du commencement spéculatif, philosophique, du discours de Lardon. Ce sera du type : "pour tout processus révolutionnaire ON ne peut pas faire l'impasse sur la question de l'Etat car ON s'empêcherait de résoudre des contradictions de nature anthropologique".
Cette "nature anthropologique", pour Lardon, il faut la saisir avec la philosophie de Spinoza, en se représentant tout à la fois : ce que les hommes sont (être), ce que les hommes doivent être (devoir-être) et ce qu'ils peuvent (puissance).
Comment Lardon justifie-t-il le rapport (spéculatif) qu'il propose - tout au long de son intervention - entre "désir" et "autorité" (institutionnelle) ? Par la "ligne du réalisme anthropologique".
Lardon se targue de "prendre le plus grand nombre par le désir" ; mais part où se prend-t-il, lui, pour se donner l'illusion de son échelle macroscopique (et de son matérialisme) ? Je vous laisse deviner...
Bref, la question qu'il faut poser à Lardon est celle de l'orientation politique de la question du désir dans (la théorie politique d') un "procéssus révolutionnaire", dont il faut être sûr que l'on en a fait la théorie concrète plutôt que la projection fantasmée...
Sans parler de la manière dont Lardon se pose et résout la question de savoir : comment sortir du capitalisme ? (...) Rien n'est dit sur le problème de la conscience de classe, de la segmentation de la division du travail, des rapports sociaux de genre, de race ou de classe ; le monde est interprété en termes de désir. Lardon, économiste passé chez les philosophes, reconduit le projet idéaliste d'une anthropologie et d'un humanisme réel.
Institutions, ce n'est pas nécessairement l’État, et quand il parle d'un concept d'état assez large, il ne s'agit déjà plus d'un état. Il peut s'agir de structures acceptées par consensus avec les gardes-fous nécessaires. Les communautés me semblent un point de départ crédible pour la réalisation de l'émancipation anarchiste et sont déjà largement en cours de réalisation. Reste la lutte des classes et la résistance à la précarisation et la libéralisation en cours pour provoquer l'insécurité qui fera sembler nécessaire l'Etat et rendra naturelle la défiance entre les citoyens. La communauté peut se réaliser avec des institutions, du moment que le pouvoir est toujours dans les mains de chaque individu. La Police n'est pas nécessaire, la coopération des individus me parait suffisante pour contrôler les désirs potentiels de domination des uns. Ce qui me fait plus peur, c'est le désir de domination qui vient de l'extérieur et sa puissance infinie. L'impérialisme américain pour commencer.
Je ne fais confiance qu'en l'éducation populaire pour réaliser la révolution.
La lutte des classes ne consiste pas dans l'abolition d'une aliénation de l'humanité, aliénation qui aurait lieu dans les rapports sociaux capitalistes ou "dans un certaine forme d'Etat" et/ou "d'organisation de LA société"... Vous parlez de "réalisation de la communauté dans les insitutions", "d'émancipation anarchiste" et d'Etat... c'est du communisme-fiction du même acabit que celui de Lardon. ON se pose la question programmatique a priori par excellence ("dans le cadre d'un procéssus révolutionanaire") de la "régulation de la violence", de la "nécessité de la police" (comme vous dites) ou de "la régulation de la violence à l'échelle micro", pour conclure avec les mots de Lardon que cette "régulation" n'a pas lieu à une échelle micro mais à une échelle macro (ou comment démonter la nécessité de l'Etat, même si on a comme exemple un "Etat zapatiste"....) Micro-Macro, on dirait une marque de Chips...
***** Pourtant au delà de la lutte des classes, ne faut-il pas essayer d'entrevoir une fin des rapports de domination, tout simplement ? Il faut que je lise Marx car s'émanciper en tant qu'individus au regard des rapports de domination me semble quand même un objectif central de nos vies. Le problème est toujours de savoir où ça commence. Quand je parle de communautés, ça consiste en la réalisation de l'alternative plutôt qu'en sa théorisation : la transition citoyenne, l'économie de coopération, la décroissance, les ZAD
Lordon est plutôt sur un schéma réformiste. En soi je ne trouve pas ça mal, au contraire, je pense qu'il faut être sur tous les fronts. Mais développe ce que tu attends des Hommes et en quoi la pensée de Lordon s'y oppose. J'ai souvent l'impression que certains anar ou coco ne peuvent encadrer les idées réformistes telles que le revenu de base car à leurs yeux, ce serait compromettre la révolution (l'insurrection). Mais dans ce cas, doit-on laisser éclater les rapports de violence jusqu'à ce que la violence éclate d'en bas ? Je trouve ça complètement dangereux et à mon avis, toutes les approches doivent être employées conjointement et se battre entre révolutionnaires est tout bonnement contre-productif et nous empêche d'avoir la moindre efficacité.
Il est clair que la lutte des classes au sens de Marx et des féministes marxistes ensuite, consiste, de façon générale, dans l'abolition des rapports d'exploitations (la contradiction travail-capital et la contradiction homme-femme sont consubstantielles) / l'hypothèse de l'Etat va de pair avec l'hypothèse de la valeur d'échange, je veux dire par là que vous ne pouvez pas, en théorie, conserver l'Etat sans conserver en même temps les rapports sociaux capitalistes, les rapports d'exploitations ; attention ! je parle d'Etat, pas d'institutions... Vous dites "réformisme", vous vous situez sur le plan de l'action politique, mais vous n'êtes pas "indemne" de théorie (il n'y a pas la théorisation d'un coté et la réalisation de l'autre). Quand vous parlez d'un "réformisme stratégique" disons, où "toutes les approches doivent être employées" (dont l'approche réformiste) vous abstrayez le concept d'Etat du procéssus réel, social et historique, dans lequel il est pris, duquel il provient (les concepts ne nous servent pas à parler des choses, en ce qui concerne la société, ils en sont les produits, d'où le sens de la "critique" chez Marx) : mais c'est précisément l'effet sur la pensée du concept d'Etat ! Bien sûr ! Précisément parce que l'Etat démocratique que nous connaissons doit prétendre se trouver "en dehors", à "l'extérieur", en "arbitre" de la lutte des classes, comme extérieur à la lutte des classes, comme s'il était finalement là pour mettre peu à peu un terme à toute cette histoire d'inégalité et d'exploitation...mauvais pied duquel l'humanité serait partie... cela ne veut évidemment pas dire que cet Etat est extérieur à la lutte des classes ; il est donc bien dans la suite des choses que lorsque nous employons le concept nous pensons à une chose "extérieure" ; l'idéologie est la représentation par laquelle nous nous approprions notre existence réelle, il n'y a pas d'en dehors de l'idéologie, la lutte des classes est aussi une lutte idéologique ; l'Etat est une émanation de la société de classe, et il ne joue évidemment pas systématiquement en faveur de la classe ouvrière, puisqu'il parle de "dialogue social" ou qu'il soutient la création d'emploi et les entreprises : l'Etat n'est pas contre le capitalisme, et être contre la finance, ce n'est pas être contre les rapports sociaux capitalistes ; "l'Homme" (je ne parle pas de l'entité naturelle, mais du concept) est un piège épistémologique et politique à la fois. De même que "la finance" comme "ennemie", sur le plan économique et politique, est "ennemie" de "l'humanité-travailleuse", c'est à dire d'une humanité vouée au travail.
Je pense comprendre ce que tu veux dire. Nos structures portent en elles les germes de la violence et tant qu'on ne les supprimera pas, la violence perdurera. A partir de là, on ferait mieux de ne plus voter ou tenter de réformer les structures verticales.
Cependant j'avoue être preneur de n'importe quelles mesures qui pourront atténuer la violence et nous amener vers plus d'équité, de liberté et nous rapprocher de l'idéal anarchiste.
Par exemple, le revenu de base, même inscrit dans le cadre actuel (même s'il pourrait être purement coopératif et horizontal), apporterait une amélioration conséquente des conditions humaines et permettrait à chacun, libéré de l'insécurité financière et de la contrainte du travail (de l'emploi avilissant, des journées de 7 à 10h de travail, etc.) de tendre vers cet idéal, de se construire en tant qu'individu et plus en tant que sujet. A vrai dire, je ne crois pas que l'humanité à l'heure actuelle soit prête à être libérée, elle vit dans la peur permanente, peur cultivée certes, et il faudrait qu'elle embrasse d'elle-même la prochaine étape de son évolution, plutôt qu'être plongée dedans par d'autres par une unique insurrection qui serait plutôt un coup d'état qu'autre chose. Une fois supprimées les structures, les gens apeurés recréeront d'eux-même celles-ci, si elles ne sont pas prêtes à être autonomes, responsables, conscientes, bienveillantes et sincères. En gros, si elles vivent toujours dans la peur de l'autre.
Belle brochette de zozos! Et Lordon toujours aussi abscons mais beaucoup en l'écoutant croient être intelligents parce qu'ils ne comprennent rien.
Peut être est ce toi qui n’est pas assez intelligent pour le comprendre, c’est pour ça que tu commente toujours la même chose sans jamais rien comprendre (alors qu’il parle un bon français)
Ce n'est pas parce que vous ne comprenez pas qu'il n'y a rien à comprendre. Ne généralisez pas votre bêtise.
TA GUEULE !!!