Leïla el-Wakil - Le rapport au monde de l’architecture vernaculaire :une source d’inspiration

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  • เผยแพร่เมื่อ 9 ก.พ. 2025
  • L’architecture sans architectes redécouverte à l’occasion de l’exposition de Bernard Rudofsky au MOMA de New York (1964-1965) fait l’effet d’une bombe dans les milieux érudits de l’histoire de l’architecture.
    Les quelques deux cents photographies d’architecture vernaculaire qui sont exposées s’affichent comme le contrepoint de l’architecture savante enseignée dans les écoles d’architecture. Le public érudit prend connaissance des savoir-faire des bâtisseurs de terrain du monde entier. Soixante ans après ce premier choc entre traditions constructives populaires et culture architecturale savante, les deux mondes se sont rapprochés. Les qualités de simplicité, de frugalité, de durabilité de l’architecture vernaculaire ont fait l’objet de recherches et d’enseignements permettant de procurer à l’architecture sans architectes un statut « académique ». L’heure actuelle pourrait être celle de la réconciliation entre deux mondes trop longtemps clivés. De nombreuses jeunes agences d’architectes, préoccupées de l’impact environnemental des constructions nouvelles, reconnaissent l’intérêt des pratiques vernaculaires et s’en inspirent.
    Leïla el-Wakil est historienne de l’architecture (Dr ès Lettres et prof. d’histoire de l’architecture) et architecte (EAUG).
    Diplômée en 1979 de l’École d’architecture de l’Université de Genève, elle soutient son doctorat ès Lettres en histoire de l’art en 1986. Cette double formation permet à Leïla el-Wakil de développer ses réflexions et compétences scientifiques sur les questions et enjeux d’histoire de l’architecture, des arts appliqués, du patrimoine et de la mise en valeur architecturale et culturelle via le tourisme. Elle est professeure associée au sein de l’Unité d’histoire de l’art de l’Université de Genève.
    Leïla el-Wakil a développé ses activités de recherche et d’expertise autour du patrimoine genevois, du patrimoine suisse et du patrimoine international. Ses compétences lui ont permis d’obtenir des prix et récompenses et une reconnaissance locale et internationale. Ses ouvrages et nombreux articles ont été publiés dans des revues scientifiques.
    Parallèlement à sa carrière universitaire, Leïla el-Wakil s’est impliquée dans la vie culturelle associative de la Cité et de la Suisse, faisant partie de nombreux comités de sociétés savantes et de protection du patrimoine. Elle a créé et fait partie du comité de SOS Patrimoine CEG, association militante et de défense du patrimoine genevois.
    Elle effectue actuellement ses recherches en Suisse, en Europe et en Egypte. Elle a élargi depuis plusieurs années son action au patrimoine égyptien et du Sud de la Méditerranée et a travaillé conjointement avec l’UNESCO dans le cadre de projets de sauvegarde du patrimoine bâti.
    Pro Helvetia a choisi Leïla el-Wakil pour être la curatrice du Salon Suisse de la Biennale de Venise 2016

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