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En fait, le NaNo et tous les autres marathons créatifs (Inktober, etc.), faut bien se rappeler que c'est comme les compétitions et les marathons pour personnes valides. C'est fait par des personnes valides pour des personnes valides. Même si ça n'est pas voulu, ça reste le cas. Nous, on doit adapter les règles, comme on adapte des sports. Les objectifs ne sont pas les mêmes, les conditions ne sont pas les mêmes. Ça ne veut pas dire qu'on est moins biens que les personnes valides (clairement, mais je répète pour celleux qui liront et culpabilisent peut-être
Jimmie Jim Merci infiniment pour ton commentaire, il me fait un bien fou ! Dès que j’ai plus de 5 mn d’autonomie, je reviens vers toi: j’ai des questions à te poser sur certaines choses que tu as évoquées.
Je n'ai pas de maladie chronique, je suis valide, j'adore écrire mais le nanowrimoo n'est pas fait pour moi non plus, j'aime écrire quand j'ai envie, je ne me fixe pas d'obj de mots, de caractères je déteste ça et je bloque! comme quoi les challenges, les nanowrimoo etc valide ou pas c'est pas fait pour tout le monde dans le sens on n'écrit pas tous et toutes de la même manière et c'est vrai que pour les personnes handicapées, avec maladie chronique etc bah c'est encore plus difficile et moins adapté
@Jimmie Jim Me revoilà ! Je suis passé voir ce qu’était le clavier Bepo que je ne connaissais absolument pas. Très intéressant, je le mets dans les choses « potentiellement utiles à tester ». Pour ma part, comme j’ai la chance de pouvoir travailler, je suis obligée d’utiliser le matériel mis à ma disposition. Je passe déjà pour une privilégiée avec mes 4 jours de télétravail par semaine, alors, pour ce type de « bonus », je me débrouille. Je voulais te demander si tu avais testé les quelques préconisations ergonomiques pour taper sans trop douleur sur un clavier (quel qu’il soit)) - mettre le clavier à plat pour éviter la cambrure exagérée des poignets - utiliser les reposes poignets en gel devant le clavier - utiliser un tapis de souris avec repose poignet en gel Il y a également les mitaines compressives ou pas Je voulais également savoir qu’elles techniques tu utilises pour dessiner ? Voilà pour mes questions très pratiques. Pour ma part, je m’accroche à mon travail car, j’ai la chance d’en avoir un et d’être un suffisamment bonne santé pour le conserver, mais, il me permet également d’avoir une source de revenus que j’utilise pour payer ceux qui ont des activités moins lucratives que la mienne. Je me considère comme une « cliqueuse de souris », ce travail bien qu’interessant me semble de plus en plus déconnecté de mes valeurs et principes. Mais, et c’est là toute l’ironie de la situation, je suis obligée de travailler pour pouvoir accéder aux soins, médicaments, médecins, etc. qui peuvent me soigner... Encore merci pour ton message, cela fait du bien de ne pas être la seule « extraterrestre » sur cette planète. Et je le suis depuis ma naissance !! J’espère qu’un jour tous les talents seront reconnus à leur juste valeur.
@@celinerosange8990 Hé ! Pour le clavier Bepo, j'ai personnalisé un clavier Azerty avec des petites gommettes de couleurs pour indiquer les touches Bepo. C'est normalement facile de switcher d'un clavier à un autre dans les préférences de l'ordi. Puis y a des sites qui proposent l'entraînement donc on se retrouve pas totalement perdu-e dans les bois. C'est pas tellement que c'est pas facile de prendre une nouvelle habitude, c'est que l'Azerty est tellement naturel et partout que ça n'est pas évident de se défaire des réflexes avec celui-ci. Pour le reste, ouais, j'ai essayé plein de choses. En général, j'incline tout, que ce soit mon clavier, mon ordi ou ma table à dessin de manière à ce que mes avant-bras reposent sur la table inclinée et pas que les poignets. Dessiner à plat sur une table est vraiment pas bon pour les cervicales, encore plus quand on adore faire de la géométrie comme moi et qu'on passe son temps avec un compas et une règle. Pour l'inclinaison, je n'ai rien acheté, j'ai tout fait à la Mcgyver mais va falloir que je fasse un truc plus sérieux que mon bricolage parce que c'est vraiment ridicule. Pour dessiner, j'ai fait attention à choisir des crayons qui me conviennent. C'est comme les stylos ou ciseaux pour gaucher-e-s, il est facile d'en rigoler jusqu'à se rendre compte de combien c'est génial de trouver quelque chose qui est fait pour nous. Ou on le bidouille, j'adore bidouiller (et heureusement parce qu'on n'a pas le choix). Il m'arrive de récupérer les boudins de silicone de certains stylos pour les mettre sur les crayons pour un maximum de confort. Bon après, y a pas de secret : pas de gestes répétitifs trop longtemps, ne pas encrer si on a mal sinon c'est plus un électrocardiogramme qu'un dessin. Pour écrire, presque la même chose. Vu que ce sont mes notes, j'ai le droit d'écrire comme je veux. J'ai trouvé les stylos bille qui me conviennent parce qu'ils glissent à la perfection sur le papier et j'écris en bien plus gros que ma normale, histoire de ne pas me crisper bêtement. Il m'arrive d'utiliser des trucs moelleux pour reposer les poignets et c'est vrai qu'il y a un soulagement (surtout avec les gestes répétitifs comme la souris que tu mentionnais). Maintenant que je sais tricoter, je vais pouvoir me faire des mitaines spéciales toutes rembourrées aux bons endroits. Les atèles me font plus souffrir qu'autre chose donc team bandages. Après, je suis une question pour la médecine parce que le froid ne m'a jamais soulagé pour les tendinites (quand c'est bien inflammé), ça augmente au contraire la douleur. Et oui c'est bien les tendons qui souffrent et pas les nerfs (ou pas que les nerfs, plutôt). Tout ça pour dire, si quelqu'un lit notre échange et en apprend plus sur ellui : la meilleure manière de trouver ce qui nous convient est d'oser tester et bidouiller. On s'écoute et on voit si y a une solution. Et la chose merveilleuse qu'est internet nous prouve qu'on n'est pas les seul-e-s, quelqu'un a sûrement déjà posé notre question quelque part et avec de la chance a trouvé une réponse. \o/
Coucou, souffrante de lyme chronique, un ami vient de me partager ta chaîne que je ne connaissais pas, je regarde toutes tes vidéos, t'est super et tu aide beaucoup ! :D Personnellement j'écris (mais solo, de mon côté) quand les douleurs sont raisonnables. Et je faisais du montage vidéo pour des directs (donc avec des heures de diffusion à respecter), ce travail était déjà difficile quand j'étais valide, j'ai essayé, je me suis accrochée, j'ai tout donné... Mais j'ai abandonné, je ne pouvais plus tenir ces horaires et ce rythme de folie. ça a été le plus dur pour moi de me dire "je ne suis plus capable". Mais il faut apprendre à se le dire. Repousser ses limites MAIS les connaitre et s'écouter... Merci à toi !
Franchement 20k mots c'est un super score, je trouve l'objectif de 50k du NaNo vraiment énorme. Même sans maladie chronique, entre le travail et l'anxiété, personnellement je n'ai pas dépassé 13k cette année, et ce en perdant pas mal d'heures de sommeil que j'ai eu du mal à rattraper, alors que je savais dès le départ que je ne visais pas les 50k... Par contre au bout d'un moment j'ai décidé d'utiliser le NaNo comme une motivation pour écrire tous les jours, même quelques phrases, ce qui m'a été bénéfique je trouve. Du coup gg à toi et à toustes celleux qui ont tenté le NaNo, quel que soit leur score. Je ne savais pas pour le Camp NaNo d'ailleurs, j'essayerai peut-être parce qu'effectivement ça me semble beaucoup mieux de pouvoir se fixer son propre objectif en fonction de sa santé, de sa disponibilité, de sa façon d'écrire... Et dans tous les cas ce genre de marathon peut être un petit challenge sympa mais ça ne vaut jamais la peine de détériorer sa santé (physique comme mentale) pour ces objectifs.
J'ai vraiment adoré cette vidéo ! Je ne me doutais pas que tu aimais écrire comme ça, c'est génial (moi aussi aha) Franchement, ça m'a vraiment beaucoup intéressée, cette vidéo, c'est la 1ere fois que j'entends parler du NaNo d'une perspective autre que celle d'une personne valide (ce que techniquement je suis moi-même) et vraiment ça apporte beaucoup, ça fait beaucoup se questionner et voir les choses autrement. Pour ma part, j'ai fait le NaNo 2 années consécutives, quand j'étais en 2nde puis en 1ere. J'ai donc géré ma scolarité pendant en même temps que ce Nano qui est, pour tout le monde, très compliqué. C'est dur d'écrire 50000 mots en un mois, c'est dur parce qu'en général après c'est pas fini, parce que ça peut mettre une pression (c'est clair que les stats sont pas ultra présentés). J'ai beaucoup galéré, j'ai forcé pour finir les 2 coups. Mais au final, la leçon du NaNo, c'est que 50000 mots, c'est un chiffre, c'est tout. Et c'est juste un moyen de se motiver,oui la deadline ça motive à fond, et il faut (c'est ultra prescriptif dit comme ça mais c'est juste que j'ai pas de meilleures tournures) juste pas se laisser absorber par ce chiffre. Ensuite, effectivement, y a tout l'aspect santé, et je suis totalement d'accord avec toi : se mettre en danger pour ça, c'est pas vraiment la meilleure solution... c'est ainsi pour ça que ces 2 dernières années (terminale puis 1ere année de prépa), je ne me suis même pas lancée dedans, à cause de ma charge de choses à faire à côté et aussi ma dépression qui rend les choses compliquées et bref j'ai l'impression de bcp parler dans le vide mais super vidéo, le message est vraiment important (moi aussi je galère à me l'appliquer) et bref bonne soirée à toi ! (Et aussi : le Camp NaNo, c'est en avril ET en juin, cool non ;) )
Ça peut être intensément frustrant de pas pouvoir finir des projets à cause de fatigue et douleurs chroniques... J'avais essayé de faire un défi mensuel de dessin en mai et j'avais dû laisser tomber assez rapidement parce que j'avais pas la marge. Cette année j'ai pas essayé de faire Inktober parce que je savais que je risquais de me sentir trop mal à cause de ça. Mais c'est un travail continu de se déculpabiliser, de s'encourager, de respecter son propre rythme, de pas trop se comparer aux valides et c'est super dur si en plus de se le rappeler à soi-même on doit le rappeler à autrui. Ce qui me sauve la mise souvent c'est des ami-e-s qui sont aussi malades chroniques et qui comprennent, qui vont pas me jauger à ma productivité, et qui m'encouragent à célébrer mes accomplissements même quand ça ne cadre pas avec les normes ambiantes validistes. Merci pour cette vidéo et je te souhaite de progresser toujours davantage dans la compassion envers toi-même 💚
Salut. Je suis aussi passionnée d'écriture depuis toujours. Je suis malade chronique en errance médicale et il peut m'arriver d'écrire toute une journée sans faire attention à rien. Ça m'a valu (ça me vaut) beaucoup de tendinites et beaucoup de problèmes. J'ai encore du mal à trouver l'équilibre repos/travail pour mes projets... Merci pour tes vidéos ❤
Je ne connaissais pas le NaNo (peut-être parce que j'écris principalement pour moi pour l'instant), mais ça me semble impossible, ou au moins très compliqué, même pour les valides (dont je fais partie). Faudrait mettre le boulot/les études/la maladie de coté pendant un mois pour réussir à produire les 50k mots, et encore. C'est de la folie ! Mais du coup je le tenterai peut-être un jour. En attendant, ton livre est une excellente idée !
Moi, j'écris des fanfictions et mon dernier projet étant énorme (90 chapitres, en deux parties), j'ai décidé de publier une fois le travail terminé plutôt que de me stresser à publier un chapitre toutes les semaines. Je me suis rendu compte que pour produire la qualité que je me fixe moi-même, il faut que je m'en donne le temps nécessaire. Certaines parties me demandent plusieurs jours, plusieurs semaines de réflexion, comme si je devais vivre personnellement quelque chose pour y parvenir, là où d'autres se font en un claquement de toi. Récemment, j'ai trouvé du travail (ça fait presque un mois) et pendant deux semaines, j'ai été incapable d'écrire. Entre les changements, le temps plein et les nombreuses heures de trajet, je ne pouvais pas me le permettre, et j'ai eu vraiment difficile au début. J'adore mon travail, mais quand je me levais le matin et quand je le quittais le soir, j'avais envie de pleurer tellement j'étais épuisé. Maintenant, je me sens mieux, et je parviens à écrire le weekend. Je ne fais que ça et dormir, j'ai décidé que je me donnais suffisamment la semaine et que je me laissais dormir et faire ce que j'aime (il faut dire aussi que taper au clavier ne donne pas de douleurs). Si bien que j'ai décidé de me présenter à un concours d'écriture. J'avais déjà décidé de me présenter quand il avait été annoncé (juste la thématique) au mois de septembre. Les consignes ont été présentées il y a deux semaines, tout juste quand je commençais à m'habituer à mon nouveau rythme, et quand j'ai vu que le deadline était deux mois plus tard, fin janvier, je me suis dit "ok, je me participe". J'ai commencé à l'écrire et je sais que je serai dans les temps malgré la fatigue. Deux mois pour écrire un texte de maximum 15 000 mots, c'est largement faisable quand on sait quoi écrire. A côté de ça, c'est la seule deadline que je m'impose. Pour mes autres écrits, je sais que je n'aurais plus rien à proposer quand mon histoire en cours de publication sera terminée (fin février), mais je préfère d'abord terminer avant de commencer. Histoire d'être régulier quand je le ferai. Et pouvoir annoncer une date de fin. Et pouvoir m'assurer de la qualité, selon mes exigences. Avant, je ne fonctionnais pas comme ça, et je pouvais publier jusqu'à 8 textes et/ou chapitres par mois... et je ne supportais pas l'idée de laisser passer une semaine sans rien publier, comme si j'avais un contrat invisible avec mes lecteur-rice-s. Ce n'est clairement plus le cas.
Coucou, moi ça a été un peu différent c'était pour mon TPE l'année dernière donc j'avais pas vraiment moyen de modifier mon objectif (enfin si ne pas viser 18...) j'ai tenue les dernières semaines en manquant beaucoup de sommeil (je suis épileptique et j'ai des douleurs chronique) du coup juste après l'oral j'ai fait 3 crises en un mois alors que j'en faisait 1 tout les deux mois auparavant, j'ai également eu beaucoup plus mal et j'ai eu besoin de me déplacer en fauteuil plus souvent. (Bon du coup j'ai eu 20 mais je sais pas si le jeu en valait la chandelle)
@@sammoumoute5983 Personnellement j'en ai quand même gardé de très bon souvenir car j'ai beaucoup appris ! En plus ça m'a rapproché de la personne avec qui je l'ai fait même s'il y a eu beaucoup de disputes... Mais les prof aussi nous ont dit de ralentir... Très bonne soirée aussi !
J'adore aussi écrire depuis toujours (d'ailleurs j'écris un roman en ce moment) et je comptais aussi faire le nano. Sauf qu'entre les cours (qui sont très stressants et épuisants (hypersensibilité, introversion et stress), les rdv médicaux et les révisions pour le bac c'est devenu ingérable très vite... Et j'ai rapidement abandonné... Du coup, je continue mon roman (j'en suis à 30 000 mots) à mon rythme et c'est beaucoup moins stressant et épuisant. Sinon merci pour la vidéo !
J'ai réalisé en groupe un film de fin d'étude sur une période de 12 mois, j'avais en charge une partie beaucoup trop grosse pour une seule personne et beaucoup de responsabilités qui en découlait, au fur et a mesure du projet le rythme est devenu de plus en plus intense jusqu'à dormir sur place 2-3h par nuit... J'ai fait un burn-out après ça, puis une dépression, j'ai mis bien 3 ans à m'en remettre et encore j'ai toujours des grosses séquelles 5 ans plus tard... Le seul coté positif c'est que j'ai eu le temps de réfléchir une fois complétement au fond du gouffre et de me rendre compte que ma condition physique n'était pas normale, ce qui m'a permis plusieurs année plus d'avoir d'avoir mon diag pour le sedh...
Bonjour Margot, Il m’a fallu plus de 5 ans pour admettre que j’étais handicapée et faire les démarches nécessaires pour avoir les adaptations auxquelles je peux prétendre. Exemple très concret, j’ai le statut de travailleur handicapé depuis mars 2017, mais, j’ai dû passer un concours avant de pouvoir bénéficier du tiers temps supplémentaire pour pouvoir composer. Je n’ai pas pu terminer dans le temps imparti aux personnes valides. Je me suis entraînée tous les soirs pendant deux semaines à écrire à la plume, mais, j’ai eu une crampe le jour de l’épreuve... Nous avons des cours et des devoirs sur table pour préparer le concours de 2019. J’ai voulu tenter le temps normal, une catastrophe, même avec les mitaines « compressives » testées pour l’occasion. Elles sont utiles uniquement pour taper sur un clavier. Du coup, j’ai fait le dernier devoir à mon rythme avec le tiers temps. Résultat : moins de stress, une meilleure concentration et... une meilleure note ! Nos capacités sont différentes handicapés ou pas, la norme est faite pour la majorité, mais, ce n’est pas une fatalité quand on a la faculté de s’adapter. J’ai encore plein de choses à dire, mais, je suis en batterie faible. Alors, courage et prends soin de toi.
Petit témoignage de mon Nano cette année : Je suis autodiag dépressif.ve, et je suis en classe prépa. J'ai décidé de faire le Nano sur un coup de tête à quelques jours du début, alors que je savais que mon mois de Novembre allait être un enfer, pcq j'avais mon concours blanc (une semaine de DS de 6h) à la fin du mois, et que j'allais devoir passer bcp de temps à réviser, notamment après des journées très chargées (pcq sociabiliser me demande tjrs bcp d'énergie). Mais j'avais envie d'écrire, et je me disais que le Nano allait me donner un cadre que je devrais respecter pour me forcer à produire et à écrire régulièrement, ce que je n'arrive pas trop à faire en temps normal. Et j'ai tenu... Rien du tout, en fait. Dès le début je savais que 50 000 mots c'était bcp trop, alors je me faisais mes propres objectifs (il me semble que j'avais drastiquement réduit à 10 000 mots) en me disant qu'au moins ça, c'était vivable et gérable. Sauf que j'avançais très lentement, je voyais la courbe qui me disait que je stagnais, je sentais que j'étais à plat tous les soirs et que je repoussais tjrs un peu plus (ce qui me rajoutait juste des tâches au fur et à mesure), et au final, dès le 10 Novembre, j'ai compris que c'était plus gérable. Et clairement, le Nano, ça demande de l'endurance sur du long terme (un mois c'est pas rien) et ça demande bcp d'efforts quotidiens, qu'on a pas forcément les moyens de fournir, surtout quand on a pas l'habitude d'écrire autant dans un temps si condensé. Le format est très vite écrasant et éreintant, et ça devient vite décourageant quand on remplit pas les objectifs. Je sais que personnellement, j'ai trouvé d'autres formats qui me plaisent : j'écris un OS par jour pendant le mois de Décembre, une sorte de calendrier de l'avent, mais je me fixe 200 mots par jour, pcq c'est un format court que j'arrive à gérer. Et autant l'année dernière j'avais du mal à atteindre ces 200 mots, autant cette année la plupart de mes OS font 300 mots, et c'est mille fois plus gratifiant de voir les progrès à son échelle, pas constater qu'on n'arrive pas à atteindre ceux de qqn d'autre, qui ne part pas avec les même difficultés que nous. Pour toustes celleux qui me lisent : adaptez les objectifs, c'est pas grave s'ils sont plus bas que d'autres, on s'en fout, le plus important c'est que vous soyez fier.e.s de vous à la fin. Ça sert à rien de bloquer sur des stats qu'on ne peut pas atteindre, c'est pas gratifiant et ça décourage plus qu'autre chose. Ces marathons sont faits pour s'amuser et pour progresser, pas se détruire. Force et courage et prenez soin de vous
Tiens on a une passion commune ! Moi aussi j'écris de temps en temps, même si c'est des choses plus privées (une sorte de journal intime, mais en plus élaboré). Prend ton temps pour écrire, même si tu ne fait qu'un petit paragraphe de 5 lignes à tout casser, si tu ne peux pas parce tu est fatiguée, relis tout ce que tu as écris (je le fait, c'est assez apaisant). Petit truc, si ça peux t'aider un peu : j'écris toujours avec une tasse de thé noir, ça m'aide à me concentrer sans me fatiguer et en plus c'est très bon ! ^^ En plus il a l'air sympa ton livre, surtout sur ce sujet qui concerne beaucoup de gens, donc prend le temps ... même si dans 10 ans tu y est encore, c'est pas grave, tu vas y arriver - en sang et en sueur, certes mais tu va y arriver. Joli t-shirt en passant ^^
Je ne sais plus quel écrivain, disait que là où le café a tendance à freiner l'inspiration, le thé au contraire la favorise. Et je trouve ça très vrai.
@@SuzeKarak Oui en plus ce thé fait vivre longtemps, car il protège des problèmes cardio-vasculaires, de certains cancers, de l’asthme et du cholesthérol ! ^^ C'était l'instant médecine du jour, merci x)
Je ne l'ai pas fait mais comme toi l'écriture était ma passion avant que le SED attaque beaucoup. Dans tout ce que je fais y'a un impact sur ma santé, je suis capable de rien je m'affaibli trop vite en attendant le déménagement fin janvier et en attendant le fauteuil roulant.
J'ai jamais fait le NaNo (novembre n'est pas un bon mois pour le faire pour moi), mais j'ai fait celui en Juillet sur Camp NaNoWriMo (enfin, à ma façon puisque je n'écrivais pas pour un roman mais pour ma thèse ou bien je lisais des articles et je comptais les pages lues). Non seulement tu peux choisir au début ton objectif et ce que tu comptes (nombre de mots, de pages...) mais tu peux aussi le changer en cours de mois.
Intéressant . Je ne sais pas si ça peut t'aider mais je connais une personne qui a écrit 3 livres. Lorsqu'il avait écrit, il confiait la relecture à des premiers lecteurs volontaires via Google Drive. Peut-être que tu pourrais faire un truc semblable pour alléger le processus d'écriture, une fois que tu auras le premier jet.
Bonjour, Bonjour, Je me pose une question. j'écris actuellement une histoire de science-fiction dans laquelle j'aborde des sujets qui peuvent heurter certaines personnes: eugénisme, maltraitance de personnes handicapées, torture, rejet violent de minorités... : donc des choses assez affreuses. est ce qu'il vaux mieux prévenir que l'histoire contient ce genre de sujet pour prévenir ou pas ?
Moi aussi j'écris depuis que je sais écrire :) Mais je ne ferais pas ce genre de trucs, j'aurais peur que ça ait l'effet inverse de celui escompté : freiner et endommager mes pulsions créatives.
J'ai une dépression, qui est supposée être en voie de guérison. Chaque année, j'échoue au Nano après quelques jours, parce que je n'arrive plus à tenir le rythme, et que l'idée de ne pas réussir à le rattraper me bousille le moral. Cette année, j'ai décidé de ne pas m'imposer trop de choses, et de fixer mon propre objectif à 15000. Ça semblait très bien parti, donc, mais le 1er novembre, j'ai eu une rupture amoureuse, et j'ai fais une rechute de dépression assez forte. Finalement, j'ai passé le mois de novembre à dormir et pleurer, et j'ai réalisé seulement à la fin du mois que j'avais pas écris un seul mot. :(
Bonjour, je suis romancier et scénariste. Si jamais tu as besoin d'un coup de main ou d'un avis, n'hésites pas à me contacter ! (j''aime bien ta chaine :-) aussi je t'encourage dans tes projets d'écriture surtout que ce n'est pas simple de se lancer au début dans un gros travail d’écriture, surtout un roman! Si mon expérience peut te servir, n'hésites pas ! bisous)
Le nano et le inktober me paraissent injonctifs et met de la pression à celles et ceux qui aiment bien écrire et/ou dessiner. Je comprends l'idée principale derrière et les motivations que cela peut apporter aux personnes mais ça donne presque une obligation sociale ou personnelle. Ça ne m'attire pas du tout car j'ai horreur des contraintes et quand on me dit ce que je dois faire.
Je pense la même chose, j'adore écrire et je ne participe pas au nanowrimoo, écrire avec un obj de mots, caractères etc ça ne marche pas du tout pour moi et ça me bloque et ça parait plus comme une contrainte, un travail, plus qu'une liberté et moi pour être créative, écrire j'ai besoin de liberté ^^ en plus qu'on n'écrit pas tous et toutes de la même manière mais ça fait un peu tous et toutes dans le même moule avec ces obj et j'aime pas! Même niveau concours de nouvelles, j'ai participé qu'une fois avec thème imposé dont j'ai écrit un truc mais que j'ai trouvé pas terrible et c'est plus tard que je me suis rendue compte que les thèmes imposés c'est pas pour moi, je préfère les thèmes libres, la liberté sans contrainte pour avoir de l'inspiration, être libre et créative ^^
Hello Je suis une fervente admiratrice et participante du Nano depuis 4 ans, et je viens pour un peu contrebalancer votre avis. Sur le côté obligation et injonction surtout, et "tous dans le même moule"... car ce n'est pas le cas du tout. Moi je suis venue pour l'écriture, mais je suis restée pour la communauté, et les amis ! Le Nano ce n'est pas juste écrire beaucoup en peu de temps, c'est surtout écrire avec le soutien d'une super communauté. Si on joue le jeu (participer au forum, avoir des buddies, aller sur le Discord de son groupe, etc...), on n'a vraiment, vraiment pas l'impression d'écrire tout seul ! Et la communauté est hyper sympathique, marrante, encourageante et surtout bienveillante. Tout le monde ne fait pas les 50k, mais on encourage et félicite tout autant celles et ceux qui ont "perdu" que celles et ceux qui ont "gagné". On se motive entre nous, on s'entraide dès qu'il y a besoin (si on est bloqué dans le scénar, si on a besoin de suggestions, envie de faire relire, etc...) On fait des Word Wars ensemble, des sorte de course sur un temps donné (15, 20, 30min ou plus) où on est censé écrire non stop et à la fin on compare nos scores, mais pas pour dire si quelqu'un a gagné, juste pour se féliciter les uns les autres. Et on est conscient d'être tous et toutes différents. Il y a ceux qui vont faire péter le compteur et faire les 50k en une semaine, voire même un jour, ceux qui se sont mis un objectif à 100k, ceux qui écrivent lentement mais beaucoup et sans arrêt (moi !), ceux qui écrivent moins souvent mais très vite, ceux qui sont rigoristes et qui font pile poil leur 1600 par jour, ceux qui n'écrivent que le weekend, ceux qui écrivent dans les transports, ceux qui écrivent la nuit, ceux qui savent d'avance qu'ils ne feront pas les 50 mais qui sont là chaque année quand même. Bref, que des gens qui adorent écrire, et pour qui le Nano est un prétexte pour se réunir, davantage qu'une compétition. D'ailleurs ce n'est même pas une compétition : il n'y a rien à gagner concrètement. Le seul truc à gagner, c'est la fierté et le plaisir. Si on ressent du plaisir à avoir écrit, alors on a "gagné" dès les premiers mots :)
Alors je ne sais pas si je suis légitime à commenter et à rapporter mon expérience à propos de ça... Mais quand j'ai entendu parler du NaNo je me suis dit que c'était peut-être enfin l'occasion d'écrire mon roman (pareil que toi, j'écris depuis que j'ai 7 ans et je veux en faire mon métier en plus). Sauf qu'en fait en m'arrêtant cinq minutes je me suis rendue compte que je n'aurais jamais les cuillères. Alors je n'ai pas de maladie chronique, et j'espère n'offenser personne, mais je dois quand même dealer avec des troubles anxieux plus ou moins forts en fonction des périodes, ce qui m'épuise complètement + pas mal de trucs lourds à supporter... Et tu vois au début je me disais quand je voyais les gens qui le faisaient le faire alors qu'iels avaient l'air d'avoir une vie bien plus remplie que la mienne (ou bien de "vrais" problèmes, parce que je considère toujours que les miens sont moins légitimes mais bref), je me disais que je n'étais pas courageuse ou quoi. Mais en fait je pense comme tu l'as dit que chaque petit pas est déjà quelque chose. Et qu'on a le droit d'avancer à son rythme. En fonction de ce que nous on vit au quotidien. Et c'est pas facile de ne pas se comparer, de ne pas se blâmer, de ne pas se foutre une pression terrible. Mais c'est ok de savoir s'écouter. Tant pis pour les autres si iels ne comprennent pas. En tout cas bravo pour ça, et merci d'en avoir parlé
Je n'ai pas pus faire inktober par ce que je me suis rendus compte que j'allais pas bien a ce moment là. je pouvais pas dessiner tout les jours. plein de rdv avec des médecins. la galère quoi. ce qui est drôle c'est qu'avant de retomber malade j'ai bien passé deux semaine a faires plusieurs dessins par jours, ou passer une journée sur l'un ou l'autre dès que j'allais bien. J'ai de la chance de pas me mettre beaucoup de pression dans les concours par ce que je n'ai aucun besoin de reussir des objectif donné par d'autre dans ma vie. Mais c'est par ce que je détèste suivre les ordres. Bref j'ai pas réussis, et j'aurai tellement voulus faire le nino masi avec la fatigues du a mes maladies c'était impossible, je devais me reposer l'esprit, pas le mettre a surchauffer si je voulais avoir une chance d'avoir un mois correcte niveau maladie/cuillière. du coup je me sens pas accepté ni représenté dans ses concours. Et je pense qu'il faut pas essayer de faire les objectif, mais voir sur le moment même si on est capable de faire une page, un dessin et de pas s'en vouloir le lendemain. Par ce que ce qui nous arrive n'est pas de notre faute, et a partir du moment où l'on mets notres santé, nos douleurs/ou tout autre symptome pas joyeux) en jeux, C'est essayer encore une fois a répondre a un défis, qui ne nous est pas adressé. comme à peut pret tout les défis de la société. Je pense qu'il faut se sentir légitime a faire notre propre défis sur ce que les autres valides qui nous oublies propose. Ne pas s'isoler, juste proposer des alternatives. Comme pouvoir dormir chez des amis si ça va pas, demander a ce que les gens mettes un masque si ils sont malades... etc... Je pense que c'est aussi très lié a des défis... de vie.
Je ne suis pas malade chronique mais j'adore écrire, j'écris depuis petite depuis mes 11 ans mais le "nanowrimoo" ça ne marche pas sur moi, j'ai jamais essayé mais non merci, j'écris beaucoup pour l'instant des nouvelles et je préfère écrire quand j'en ai envie, je déteste les obj de mots, caractères ça je ne peux pas, ça me bloque
J'écris depuis que je suis gamine,d epuis que je sais écrire en fait... et franchement , je connais ce nano depuis dix ans et je n'ai jamais accroché. Je trouve un peu stupide cette idée d'objectif de mots. Et à l'époque, j'avais pas franchement de gros soucis de santé, je bossais, mais rien à voir... 1600 mots? pour moi c'est rien du tout quand j'ai des idées ( au boulot, c'était fréquent d'en faire le double...) je peux écrire durant 8-10 h, concentrée rien que là dessus en oubliant de manger, de sortir... donc 1600 mots, bref. Par contre, je comprends très bien le souci pour des personnes ayant des soucis de santé. Déjà, j'ai connu une dépression assez costaud après un burn out et là ben écrire, c'était IMPOSSIBLE ! Si j'avais voulu faire le nano durant, bah, j'sais pas ce que ça aurait donné... du blougi boulga... Ensuite, je ne tenais plus sur ma chaise de bureau, grosses douleurs au dos, aux jambes... là aussi, impossible d'écrire. Et franchement de la dépression et de mes douleurs, ça été la chose la plus frustrante, de ne plus savoir écrire... Et là, ça revient, grace à un ordinateur portable, grace aussi à l'acceptation de ma façon de fonctionner (j'attends un diag de TSA) assez monomaniaque : j'écris sur le même thème depuis des années, je peux préférer l'écriture à d'autres activités sociales... sinon, niveau écriture, pour progresser, il est plutot conseillé d'écrire régulièrement, pas des tonnes, mais régulièrement... Quand je bossais, ça pouvait être 30-60 minutes dans la journée... enfin, faut bien comprendre que c'est comme le sport, tu fais pas un marathonde 50 km dès le 1er mois d'entrainement... Non, tu pars sur des trucs courts, faciles, tu t'entraines. L'écriture, c'est pareil. Donc ça ne m'étonne pas du tout ta fatigue énorme. C'est un travail intellectuel ( et physique quand on a des soucis) donc oui ça fatigue, donc oui faut y aller doucement quand on n'est pas en forme... Enfin bref, pour revenir au nano, ce que j'ai remarqué c'est que ça fonctionne très bien pour certaines personnes, valides ou pas ( et j'ai remarqué aussi que beaucoup se contentent d'aller à leur rythme), et pour d'autres pas du tout... l'écriture n'est pas un challenge, je pense, c'est un loisir, de la création... C'est en tout cas ma vision de la chose. Et donc faut surtout pas se mettre de pression ! Surtout si on est un tant soit peu perfectionniste! ca aggrave le sentiment d'échec si on n'y arrive pas. Or, l'écriture, c'est un processus à long terme, pas sur un mois. En tout cas, ce qui est écrit est en effet bien là et tout ce qu'on produit permet de nous améliorer, même si ce n'est pas parfait, même si ce n'est pas fini ! Perso, j'ai écrit je ne sais combien de romans non terminés, mal foutus, je ne parle pas des nouvelles ! Mais, j'crois que j'ai appris à travers tout ce fatras !
À chaque fois que j'ai vraiment essayé le Nano, je l'ai raté. Même en étant valide physiquement, quand tu bosses 70h par semaine c'est la mort. Maintenant, j'utilise le Nano pour me dire okay, je profite de l'ambiance studieuse de mes amies pour COMMENCER un roman, mais si je ne finis pas, tant pis. C'est ma date de début de projet.
Te focaliser sur l'objectif du nombre de mots à atteindre pourrait te limiter dans xe qud tu veux vraiment exprimer dans le livre . Selon mon point de vue , t'as bien fait d'abandonner :) en plus des raisons physiques que t'as cité. Surtout prends ton temps
[IMPORTANT !] Si mon travail t'aide, ou t'a aidé un jour, tu peux me soutenir gratuitement en regardant une publicité sur utip.io/vivreavec
Merci de prendre un peu de ton temps pour m'aider à continuer Vivre Avec ! ♥
En fait, le NaNo et tous les autres marathons créatifs (Inktober, etc.), faut bien se rappeler que c'est comme les compétitions et les marathons pour personnes valides. C'est fait par des personnes valides pour des personnes valides. Même si ça n'est pas voulu, ça reste le cas. Nous, on doit adapter les règles, comme on adapte des sports. Les objectifs ne sont pas les mêmes, les conditions ne sont pas les mêmes. Ça ne veut pas dire qu'on est moins biens que les personnes valides (clairement, mais je répète pour celleux qui liront et culpabilisent peut-être
Jimmie Jim
Merci infiniment pour ton commentaire, il me fait un bien fou !
Dès que j’ai plus de 5 mn d’autonomie, je reviens vers toi: j’ai des questions à te poser sur certaines choses que tu as évoquées.
Je n'ai pas de maladie chronique, je suis valide, j'adore écrire mais le nanowrimoo n'est pas fait pour moi non plus, j'aime écrire quand j'ai envie, je ne me fixe pas d'obj de mots, de caractères je déteste ça et je bloque! comme quoi les challenges, les nanowrimoo etc valide ou pas c'est pas fait pour tout le monde dans le sens on n'écrit pas tous et toutes de la même manière et c'est vrai que pour les personnes handicapées, avec maladie chronique etc bah c'est encore plus difficile et moins adapté
@@celinerosange8990 Pas de soucis !
@Jimmie Jim
Me revoilà !
Je suis passé voir ce qu’était le clavier Bepo que je ne connaissais absolument pas.
Très intéressant, je le mets dans les choses « potentiellement utiles à tester ».
Pour ma part, comme j’ai la chance de pouvoir travailler, je suis obligée d’utiliser le matériel mis à ma disposition.
Je passe déjà pour une privilégiée avec mes 4 jours de télétravail par semaine, alors, pour ce type de « bonus », je me débrouille.
Je voulais te demander si tu avais testé les quelques préconisations ergonomiques pour taper sans trop douleur sur un clavier (quel qu’il soit))
- mettre le clavier à plat pour éviter la cambrure exagérée des poignets
- utiliser les reposes poignets en gel devant le clavier
- utiliser un tapis de souris avec repose poignet en gel
Il y a également les mitaines compressives ou pas
Je voulais également savoir qu’elles techniques tu utilises pour dessiner ?
Voilà pour mes questions très pratiques.
Pour ma part, je m’accroche à mon travail car, j’ai la chance d’en avoir un et d’être un suffisamment bonne santé pour le conserver, mais, il me permet également d’avoir une source de revenus que j’utilise pour payer ceux qui ont des activités moins lucratives que la mienne.
Je me considère comme une « cliqueuse de souris », ce travail bien qu’interessant me semble de plus en plus déconnecté de mes valeurs et principes.
Mais, et c’est là toute l’ironie de la situation, je suis obligée de travailler pour pouvoir accéder aux soins, médicaments, médecins, etc. qui peuvent me soigner...
Encore merci pour ton message, cela fait du bien de ne pas être la seule « extraterrestre » sur cette planète. Et je le suis depuis ma naissance !!
J’espère qu’un jour tous les talents seront reconnus à leur juste valeur.
@@celinerosange8990 Hé ! Pour le clavier Bepo, j'ai personnalisé un clavier Azerty avec des petites gommettes de couleurs pour indiquer les touches Bepo. C'est normalement facile de switcher d'un clavier à un autre dans les préférences de l'ordi. Puis y a des sites qui proposent l'entraînement donc on se retrouve pas totalement perdu-e dans les bois. C'est pas tellement que c'est pas facile de prendre une nouvelle habitude, c'est que l'Azerty est tellement naturel et partout que ça n'est pas évident de se défaire des réflexes avec celui-ci.
Pour le reste, ouais, j'ai essayé plein de choses. En général, j'incline tout, que ce soit mon clavier, mon ordi ou ma table à dessin de manière à ce que mes avant-bras reposent sur la table inclinée et pas que les poignets. Dessiner à plat sur une table est vraiment pas bon pour les cervicales, encore plus quand on adore faire de la géométrie comme moi et qu'on passe son temps avec un compas et une règle. Pour l'inclinaison, je n'ai rien acheté, j'ai tout fait à la Mcgyver mais va falloir que je fasse un truc plus sérieux que mon bricolage parce que c'est vraiment ridicule.
Pour dessiner, j'ai fait attention à choisir des crayons qui me conviennent. C'est comme les stylos ou ciseaux pour gaucher-e-s, il est facile d'en rigoler jusqu'à se rendre compte de combien c'est génial de trouver quelque chose qui est fait pour nous. Ou on le bidouille, j'adore bidouiller (et heureusement parce qu'on n'a pas le choix). Il m'arrive de récupérer les boudins de silicone de certains stylos pour les mettre sur les crayons pour un maximum de confort. Bon après, y a pas de secret : pas de gestes répétitifs trop longtemps, ne pas encrer si on a mal sinon c'est plus un électrocardiogramme qu'un dessin.
Pour écrire, presque la même chose. Vu que ce sont mes notes, j'ai le droit d'écrire comme je veux. J'ai trouvé les stylos bille qui me conviennent parce qu'ils glissent à la perfection sur le papier et j'écris en bien plus gros que ma normale, histoire de ne pas me crisper bêtement.
Il m'arrive d'utiliser des trucs moelleux pour reposer les poignets et c'est vrai qu'il y a un soulagement (surtout avec les gestes répétitifs comme la souris que tu mentionnais). Maintenant que je sais tricoter, je vais pouvoir me faire des mitaines spéciales toutes rembourrées aux bons endroits. Les atèles me font plus souffrir qu'autre chose donc team bandages. Après, je suis une question pour la médecine parce que le froid ne m'a jamais soulagé pour les tendinites (quand c'est bien inflammé), ça augmente au contraire la douleur. Et oui c'est bien les tendons qui souffrent et pas les nerfs (ou pas que les nerfs, plutôt).
Tout ça pour dire, si quelqu'un lit notre échange et en apprend plus sur ellui : la meilleure manière de trouver ce qui nous convient est d'oser tester et bidouiller. On s'écoute et on voit si y a une solution. Et la chose merveilleuse qu'est internet nous prouve qu'on n'est pas les seul-e-s, quelqu'un a sûrement déjà posé notre question quelque part et avec de la chance a trouvé une réponse. \o/
Coucou, souffrante de lyme chronique, un ami vient de me partager ta chaîne que je ne connaissais pas, je regarde toutes tes vidéos, t'est super et tu aide beaucoup ! :D Personnellement j'écris (mais solo, de mon côté) quand les douleurs sont raisonnables. Et je faisais du montage vidéo pour des directs (donc avec des heures de diffusion à respecter), ce travail était déjà difficile quand j'étais valide, j'ai essayé, je me suis accrochée, j'ai tout donné... Mais j'ai abandonné, je ne pouvais plus tenir ces horaires et ce rythme de folie. ça a été le plus dur pour moi de me dire "je ne suis plus capable". Mais il faut apprendre à se le dire. Repousser ses limites MAIS les connaitre et s'écouter... Merci à toi !
Franchement 20k mots c'est un super score, je trouve l'objectif de 50k du NaNo vraiment énorme. Même sans maladie chronique, entre le travail et l'anxiété, personnellement je n'ai pas dépassé 13k cette année, et ce en perdant pas mal d'heures de sommeil que j'ai eu du mal à rattraper, alors que je savais dès le départ que je ne visais pas les 50k... Par contre au bout d'un moment j'ai décidé d'utiliser le NaNo comme une motivation pour écrire tous les jours, même quelques phrases, ce qui m'a été bénéfique je trouve.
Du coup gg à toi et à toustes celleux qui ont tenté le NaNo, quel que soit leur score. Je ne savais pas pour le Camp NaNo d'ailleurs, j'essayerai peut-être parce qu'effectivement ça me semble beaucoup mieux de pouvoir se fixer son propre objectif en fonction de sa santé, de sa disponibilité, de sa façon d'écrire...
Et dans tous les cas ce genre de marathon peut être un petit challenge sympa mais ça ne vaut jamais la peine de détériorer sa santé (physique comme mentale) pour ces objectifs.
J'ai vraiment adoré cette vidéo ! Je ne me doutais pas que tu aimais écrire comme ça, c'est génial (moi aussi aha)
Franchement, ça m'a vraiment beaucoup intéressée, cette vidéo, c'est la 1ere fois que j'entends parler du NaNo d'une perspective autre que celle d'une personne valide (ce que techniquement je suis moi-même) et vraiment ça apporte beaucoup, ça fait beaucoup se questionner et voir les choses autrement.
Pour ma part, j'ai fait le NaNo 2 années consécutives, quand j'étais en 2nde puis en 1ere. J'ai donc géré ma scolarité pendant en même temps que ce Nano qui est, pour tout le monde, très compliqué. C'est dur d'écrire 50000 mots en un mois, c'est dur parce qu'en général après c'est pas fini, parce que ça peut mettre une pression (c'est clair que les stats sont pas ultra présentés). J'ai beaucoup galéré, j'ai forcé pour finir les 2 coups. Mais au final, la leçon du NaNo, c'est que 50000 mots, c'est un chiffre, c'est tout. Et c'est juste un moyen de se motiver,oui la deadline ça motive à fond, et il faut (c'est ultra prescriptif dit comme ça mais c'est juste que j'ai pas de meilleures tournures) juste pas se laisser absorber par ce chiffre.
Ensuite, effectivement, y a tout l'aspect santé, et je suis totalement d'accord avec toi : se mettre en danger pour ça, c'est pas vraiment la meilleure solution... c'est ainsi pour ça que ces 2 dernières années (terminale puis 1ere année de prépa), je ne me suis même pas lancée dedans, à cause de ma charge de choses à faire à côté et aussi ma dépression qui rend les choses compliquées et bref j'ai l'impression de bcp parler dans le vide mais super vidéo, le message est vraiment important (moi aussi je galère à me l'appliquer) et bref bonne soirée à toi !
(Et aussi : le Camp NaNo, c'est en avril ET en juin, cool non ;) )
Ça peut être intensément frustrant de pas pouvoir finir des projets à cause de fatigue et douleurs chroniques... J'avais essayé de faire un défi mensuel de dessin en mai et j'avais dû laisser tomber assez rapidement parce que j'avais pas la marge. Cette année j'ai pas essayé de faire Inktober parce que je savais que je risquais de me sentir trop mal à cause de ça. Mais c'est un travail continu de se déculpabiliser, de s'encourager, de respecter son propre rythme, de pas trop se comparer aux valides et c'est super dur si en plus de se le rappeler à soi-même on doit le rappeler à autrui. Ce qui me sauve la mise souvent c'est des ami-e-s qui sont aussi malades chroniques et qui comprennent, qui vont pas me jauger à ma productivité, et qui m'encouragent à célébrer mes accomplissements même quand ça ne cadre pas avec les normes ambiantes validistes. Merci pour cette vidéo et je te souhaite de progresser toujours davantage dans la compassion envers toi-même 💚
Salut.
Je suis aussi passionnée d'écriture depuis toujours. Je suis malade chronique en errance médicale et il peut m'arriver d'écrire toute une journée sans faire attention à rien. Ça m'a valu (ça me vaut) beaucoup de tendinites et beaucoup de problèmes.
J'ai encore du mal à trouver l'équilibre repos/travail pour mes projets...
Merci pour tes vidéos ❤
Je ne connaissais pas le NaNo (peut-être parce que j'écris principalement pour moi pour l'instant), mais ça me semble impossible, ou au moins très compliqué, même pour les valides (dont je fais partie). Faudrait mettre le boulot/les études/la maladie de coté pendant un mois pour réussir à produire les 50k mots, et encore. C'est de la folie ! Mais du coup je le tenterai peut-être un jour. En attendant, ton livre est une excellente idée !
Moi, j'écris des fanfictions et mon dernier projet étant énorme (90 chapitres, en deux parties), j'ai décidé de publier une fois le travail terminé plutôt que de me stresser à publier un chapitre toutes les semaines. Je me suis rendu compte que pour produire la qualité que je me fixe moi-même, il faut que je m'en donne le temps nécessaire. Certaines parties me demandent plusieurs jours, plusieurs semaines de réflexion, comme si je devais vivre personnellement quelque chose pour y parvenir, là où d'autres se font en un claquement de toi.
Récemment, j'ai trouvé du travail (ça fait presque un mois) et pendant deux semaines, j'ai été incapable d'écrire. Entre les changements, le temps plein et les nombreuses heures de trajet, je ne pouvais pas me le permettre, et j'ai eu vraiment difficile au début. J'adore mon travail, mais quand je me levais le matin et quand je le quittais le soir, j'avais envie de pleurer tellement j'étais épuisé.
Maintenant, je me sens mieux, et je parviens à écrire le weekend. Je ne fais que ça et dormir, j'ai décidé que je me donnais suffisamment la semaine et que je me laissais dormir et faire ce que j'aime (il faut dire aussi que taper au clavier ne donne pas de douleurs). Si bien que j'ai décidé de me présenter à un concours d'écriture.
J'avais déjà décidé de me présenter quand il avait été annoncé (juste la thématique) au mois de septembre. Les consignes ont été présentées il y a deux semaines, tout juste quand je commençais à m'habituer à mon nouveau rythme, et quand j'ai vu que le deadline était deux mois plus tard, fin janvier, je me suis dit "ok, je me participe". J'ai commencé à l'écrire et je sais que je serai dans les temps malgré la fatigue. Deux mois pour écrire un texte de maximum 15 000 mots, c'est largement faisable quand on sait quoi écrire.
A côté de ça, c'est la seule deadline que je m'impose. Pour mes autres écrits, je sais que je n'aurais plus rien à proposer quand mon histoire en cours de publication sera terminée (fin février), mais je préfère d'abord terminer avant de commencer. Histoire d'être régulier quand je le ferai. Et pouvoir annoncer une date de fin. Et pouvoir m'assurer de la qualité, selon mes exigences. Avant, je ne fonctionnais pas comme ça, et je pouvais publier jusqu'à 8 textes et/ou chapitres par mois... et je ne supportais pas l'idée de laisser passer une semaine sans rien publier, comme si j'avais un contrat invisible avec mes lecteur-rice-s. Ce n'est clairement plus le cas.
Coucou, moi ça a été un peu différent c'était pour mon TPE l'année dernière donc j'avais pas vraiment moyen de modifier mon objectif (enfin si ne pas viser 18...) j'ai tenue les dernières semaines en manquant beaucoup de sommeil (je suis épileptique et j'ai des douleurs chronique) du coup juste après l'oral j'ai fait 3 crises en un mois alors que j'en faisait 1 tout les deux mois auparavant, j'ai également eu beaucoup plus mal et j'ai eu besoin de me déplacer en fauteuil plus souvent. (Bon du coup j'ai eu 20 mais je sais pas si le jeu en valait la chandelle)
@@sammoumoute5983 Personnellement j'en ai quand même gardé de très bon souvenir car j'ai beaucoup appris ! En plus ça m'a rapproché de la personne avec qui je l'ai fait même s'il y a eu beaucoup de disputes... Mais les prof aussi nous ont dit de ralentir...
Très bonne soirée aussi !
J'adore aussi écrire depuis toujours (d'ailleurs j'écris un roman en ce moment) et je comptais aussi faire le nano.
Sauf qu'entre les cours (qui sont très stressants et épuisants (hypersensibilité, introversion et stress), les rdv médicaux et les révisions pour le bac c'est devenu ingérable très vite...
Et j'ai rapidement abandonné...
Du coup, je continue mon roman (j'en suis à 30 000 mots) à mon rythme et c'est beaucoup moins stressant et épuisant.
Sinon merci pour la vidéo !
J'ai réalisé en groupe un film de fin d'étude sur une période de 12 mois, j'avais en charge une partie beaucoup trop grosse pour une seule personne et beaucoup de responsabilités qui en découlait, au fur et a mesure du projet le rythme est devenu de plus en plus intense jusqu'à dormir sur place 2-3h par nuit... J'ai fait un burn-out après ça, puis une dépression, j'ai mis bien 3 ans à m'en remettre et encore j'ai toujours des grosses séquelles 5 ans plus tard... Le seul coté positif c'est que j'ai eu le temps de réfléchir une fois complétement au fond du gouffre et de me rendre compte que ma condition physique n'était pas normale, ce qui m'a permis plusieurs année plus d'avoir d'avoir mon diag pour le sedh...
Bonjour Margot,
Il m’a fallu plus de 5 ans pour admettre que j’étais handicapée et faire les démarches nécessaires pour avoir les adaptations auxquelles je peux prétendre.
Exemple très concret, j’ai le statut de travailleur handicapé depuis mars 2017, mais, j’ai dû passer un concours avant de pouvoir bénéficier du tiers temps supplémentaire pour pouvoir composer.
Je n’ai pas pu terminer dans le temps imparti aux personnes valides.
Je me suis entraînée tous les soirs pendant deux semaines à écrire à la plume, mais, j’ai eu une crampe le jour de l’épreuve...
Nous avons des cours et des devoirs sur table pour préparer le concours de 2019.
J’ai voulu tenter le temps normal, une catastrophe, même avec les mitaines « compressives » testées pour l’occasion.
Elles sont utiles uniquement pour taper sur un clavier.
Du coup, j’ai fait le dernier devoir à mon rythme avec le tiers temps.
Résultat : moins de stress, une meilleure concentration et... une meilleure note !
Nos capacités sont différentes handicapés ou pas, la norme est faite pour la majorité, mais, ce n’est pas une fatalité quand on a la faculté de s’adapter.
J’ai encore plein de choses à dire, mais, je suis en batterie faible.
Alors, courage et prends soin de toi.
Petit témoignage de mon Nano cette année :
Je suis autodiag dépressif.ve, et je suis en classe prépa. J'ai décidé de faire le Nano sur un coup de tête à quelques jours du début, alors que je savais que mon mois de Novembre allait être un enfer, pcq j'avais mon concours blanc (une semaine de DS de 6h) à la fin du mois, et que j'allais devoir passer bcp de temps à réviser, notamment après des journées très chargées (pcq sociabiliser me demande tjrs bcp d'énergie). Mais j'avais envie d'écrire, et je me disais que le Nano allait me donner un cadre que je devrais respecter pour me forcer à produire et à écrire régulièrement, ce que je n'arrive pas trop à faire en temps normal.
Et j'ai tenu... Rien du tout, en fait. Dès le début je savais que 50 000 mots c'était bcp trop, alors je me faisais mes propres objectifs (il me semble que j'avais drastiquement réduit à 10 000 mots) en me disant qu'au moins ça, c'était vivable et gérable. Sauf que j'avançais très lentement, je voyais la courbe qui me disait que je stagnais, je sentais que j'étais à plat tous les soirs et que je repoussais tjrs un peu plus (ce qui me rajoutait juste des tâches au fur et à mesure), et au final, dès le 10 Novembre, j'ai compris que c'était plus gérable.
Et clairement, le Nano, ça demande de l'endurance sur du long terme (un mois c'est pas rien) et ça demande bcp d'efforts quotidiens, qu'on a pas forcément les moyens de fournir, surtout quand on a pas l'habitude d'écrire autant dans un temps si condensé. Le format est très vite écrasant et éreintant, et ça devient vite décourageant quand on remplit pas les objectifs.
Je sais que personnellement, j'ai trouvé d'autres formats qui me plaisent : j'écris un OS par jour pendant le mois de Décembre, une sorte de calendrier de l'avent, mais je me fixe 200 mots par jour, pcq c'est un format court que j'arrive à gérer. Et autant l'année dernière j'avais du mal à atteindre ces 200 mots, autant cette année la plupart de mes OS font 300 mots, et c'est mille fois plus gratifiant de voir les progrès à son échelle, pas constater qu'on n'arrive pas à atteindre ceux de qqn d'autre, qui ne part pas avec les même difficultés que nous.
Pour toustes celleux qui me lisent : adaptez les objectifs, c'est pas grave s'ils sont plus bas que d'autres, on s'en fout, le plus important c'est que vous soyez fier.e.s de vous à la fin. Ça sert à rien de bloquer sur des stats qu'on ne peut pas atteindre, c'est pas gratifiant et ça décourage plus qu'autre chose. Ces marathons sont faits pour s'amuser et pour progresser, pas se détruire.
Force et courage et prenez soin de vous
Tiens on a une passion commune ! Moi aussi j'écris de temps en temps, même si c'est des choses plus privées (une sorte de journal intime, mais en plus élaboré). Prend ton temps pour écrire, même si tu ne fait qu'un petit paragraphe de 5 lignes à tout casser, si tu ne peux pas parce tu est fatiguée, relis tout ce que tu as écris (je le fait, c'est assez apaisant).
Petit truc, si ça peux t'aider un peu : j'écris toujours avec une tasse de thé noir, ça m'aide à me concentrer sans me fatiguer et en plus c'est très bon ! ^^
En plus il a l'air sympa ton livre, surtout sur ce sujet qui concerne beaucoup de gens, donc prend le temps ... même si dans 10 ans tu y est encore, c'est pas grave, tu vas y arriver - en sang et en sueur, certes mais tu va y arriver.
Joli t-shirt en passant ^^
Je ne sais plus quel écrivain, disait que là où le café a tendance à freiner l'inspiration, le thé au contraire la favorise. Et je trouve ça très vrai.
@@SuzeKarak Oui en plus ce thé fait vivre longtemps, car il protège des problèmes cardio-vasculaires, de certains cancers, de l’asthme et du cholesthérol ! ^^
C'était l'instant médecine du jour, merci x)
Je ne l'ai pas fait mais comme toi l'écriture était ma passion avant que le SED attaque beaucoup.
Dans tout ce que je fais y'a un impact sur ma santé, je suis capable de rien je m'affaibli trop vite en attendant le déménagement fin janvier et en attendant le fauteuil roulant.
bravo super idée pour ton livre, je t'envoie tout mon courage et apprécie ta démarche
J'ai jamais fait le NaNo (novembre n'est pas un bon mois pour le faire pour moi), mais j'ai fait celui en Juillet sur Camp NaNoWriMo (enfin, à ma façon puisque je n'écrivais pas pour un roman mais pour ma thèse ou bien je lisais des articles et je comptais les pages lues). Non seulement tu peux choisir au début ton objectif et ce que tu comptes (nombre de mots, de pages...) mais tu peux aussi le changer en cours de mois.
Important à savoir ; ce n'est pas (ou pas assez) mis en avant...
Intéressant . Je ne sais pas si ça peut t'aider mais je connais une personne qui a écrit 3 livres. Lorsqu'il avait écrit, il confiait la relecture à des premiers lecteurs volontaires via Google Drive. Peut-être que tu pourrais faire un truc semblable pour alléger le processus d'écriture, une fois que tu auras le premier jet.
Y a un cadre avec jade dans le fond !!
😎😎😎😎😎
Bonjour, Bonjour,
Je me pose une question. j'écris actuellement une histoire de science-fiction dans laquelle j'aborde des sujets qui peuvent heurter certaines personnes: eugénisme, maltraitance de personnes handicapées, torture, rejet violent de minorités... : donc des choses assez affreuses. est ce qu'il vaux mieux prévenir que l'histoire contient ce genre de sujet pour prévenir ou pas ?
Moi aussi j'écris depuis que je sais écrire :) Mais je ne ferais pas ce genre de trucs, j'aurais peur que ça ait l'effet inverse de celui escompté : freiner et endommager mes pulsions créatives.
J'ai une dépression, qui est supposée être en voie de guérison. Chaque année, j'échoue au Nano après quelques jours, parce que je n'arrive plus à tenir le rythme, et que l'idée de ne pas réussir à le rattraper me bousille le moral. Cette année, j'ai décidé de ne pas m'imposer trop de choses, et de fixer mon propre objectif à 15000. Ça semblait très bien parti, donc, mais le 1er novembre, j'ai eu une rupture amoureuse, et j'ai fais une rechute de dépression assez forte. Finalement, j'ai passé le mois de novembre à dormir et pleurer, et j'ai réalisé seulement à la fin du mois que j'avais pas écris un seul mot. :(
Bonjour, je suis romancier et scénariste. Si jamais tu as besoin d'un coup de main ou d'un avis, n'hésites pas à me contacter ! (j''aime bien ta chaine :-) aussi je t'encourage dans tes projets d'écriture surtout que ce n'est pas simple de se lancer au début dans un gros travail d’écriture, surtout un roman! Si mon expérience peut te servir, n'hésites pas ! bisous)
Le nano et le inktober me paraissent injonctifs et met de la pression à celles et ceux qui aiment bien écrire et/ou dessiner. Je comprends l'idée principale derrière et les motivations que cela peut apporter aux personnes mais ça donne presque une obligation sociale ou personnelle. Ça ne m'attire pas du tout car j'ai horreur des contraintes et quand on me dit ce que je dois faire.
Je pense la même chose, j'adore écrire et je ne participe pas au nanowrimoo, écrire avec un obj de mots, caractères etc ça ne marche pas du tout pour moi et ça me bloque et ça parait plus comme une contrainte, un travail, plus qu'une liberté et moi pour être créative, écrire j'ai besoin de liberté ^^ en plus qu'on n'écrit pas tous et toutes de la même manière mais ça fait un peu tous et toutes dans le même moule avec ces obj et j'aime pas! Même niveau concours de nouvelles, j'ai participé qu'une fois avec thème imposé dont j'ai écrit un truc mais que j'ai trouvé pas terrible et c'est plus tard que je me suis rendue compte que les thèmes imposés c'est pas pour moi, je préfère les thèmes libres, la liberté sans contrainte pour avoir de l'inspiration, être libre et créative ^^
@@newjeansfan238 tu as tout dit!
Hello
Je suis une fervente admiratrice et participante du Nano depuis 4 ans, et je viens pour un peu contrebalancer votre avis.
Sur le côté obligation et injonction surtout, et "tous dans le même moule"... car ce n'est pas le cas du tout. Moi je suis venue pour l'écriture, mais je suis restée pour la communauté, et les amis ! Le Nano ce n'est pas juste écrire beaucoup en peu de temps, c'est surtout écrire avec le soutien d'une super communauté. Si on joue le jeu (participer au forum, avoir des buddies, aller sur le Discord de son groupe, etc...), on n'a vraiment, vraiment pas l'impression d'écrire tout seul ! Et la communauté est hyper sympathique, marrante, encourageante et surtout bienveillante. Tout le monde ne fait pas les 50k, mais on encourage et félicite tout autant celles et ceux qui ont "perdu" que celles et ceux qui ont "gagné".
On se motive entre nous, on s'entraide dès qu'il y a besoin (si on est bloqué dans le scénar, si on a besoin de suggestions, envie de faire relire, etc...) On fait des Word Wars ensemble, des sorte de course sur un temps donné (15, 20, 30min ou plus) où on est censé écrire non stop et à la fin on compare nos scores, mais pas pour dire si quelqu'un a gagné, juste pour se féliciter les uns les autres.
Et on est conscient d'être tous et toutes différents. Il y a ceux qui vont faire péter le compteur et faire les 50k en une semaine, voire même un jour, ceux qui se sont mis un objectif à 100k, ceux qui écrivent lentement mais beaucoup et sans arrêt (moi !), ceux qui écrivent moins souvent mais très vite, ceux qui sont rigoristes et qui font pile poil leur 1600 par jour, ceux qui n'écrivent que le weekend, ceux qui écrivent dans les transports, ceux qui écrivent la nuit, ceux qui savent d'avance qu'ils ne feront pas les 50 mais qui sont là chaque année quand même.
Bref, que des gens qui adorent écrire, et pour qui le Nano est un prétexte pour se réunir, davantage qu'une compétition.
D'ailleurs ce n'est même pas une compétition : il n'y a rien à gagner concrètement. Le seul truc à gagner, c'est la fierté et le plaisir. Si on ressent du plaisir à avoir écrit, alors on a "gagné" dès les premiers mots :)
Alors je ne sais pas si je suis légitime à commenter et à rapporter mon expérience à propos de ça... Mais quand j'ai entendu parler du NaNo je me suis dit que c'était peut-être enfin l'occasion d'écrire mon roman (pareil que toi, j'écris depuis que j'ai 7 ans et je veux en faire mon métier en plus). Sauf qu'en fait en m'arrêtant cinq minutes je me suis rendue compte que je n'aurais jamais les cuillères. Alors je n'ai pas de maladie chronique, et j'espère n'offenser personne, mais je dois quand même dealer avec des troubles anxieux plus ou moins forts en fonction des périodes, ce qui m'épuise complètement + pas mal de trucs lourds à supporter... Et tu vois au début je me disais quand je voyais les gens qui le faisaient le faire alors qu'iels avaient l'air d'avoir une vie bien plus remplie que la mienne (ou bien de "vrais" problèmes, parce que je considère toujours que les miens sont moins légitimes mais bref), je me disais que je n'étais pas courageuse ou quoi. Mais en fait je pense comme tu l'as dit que chaque petit pas est déjà quelque chose. Et qu'on a le droit d'avancer à son rythme. En fonction de ce que nous on vit au quotidien. Et c'est pas facile de ne pas se comparer, de ne pas se blâmer, de ne pas se foutre une pression terrible. Mais c'est ok de savoir s'écouter. Tant pis pour les autres si iels ne comprennent pas.
En tout cas bravo pour ça, et merci d'en avoir parlé
Je n'ai pas pus faire inktober par ce que je me suis rendus compte que j'allais pas bien a ce moment là. je pouvais pas dessiner tout les jours. plein de rdv avec des médecins. la galère quoi. ce qui est drôle c'est qu'avant de retomber malade j'ai bien passé deux semaine a faires plusieurs dessins par jours, ou passer une journée sur l'un ou l'autre dès que j'allais bien.
J'ai de la chance de pas me mettre beaucoup de pression dans les concours par ce que je n'ai aucun besoin de reussir des objectif donné par d'autre dans ma vie. Mais c'est par ce que je détèste suivre les ordres.
Bref j'ai pas réussis, et j'aurai tellement voulus faire le nino masi avec la fatigues du a mes maladies c'était impossible, je devais me reposer l'esprit, pas le mettre a surchauffer si je voulais avoir une chance d'avoir un mois correcte niveau maladie/cuillière.
du coup je me sens pas accepté ni représenté dans ses concours. Et je pense qu'il faut pas essayer de faire les objectif, mais voir sur le moment même si on est capable de faire une page, un dessin et de pas s'en vouloir le lendemain. Par ce que ce qui nous arrive n'est pas de notre faute, et a partir du moment où l'on mets notres santé, nos douleurs/ou tout autre symptome pas joyeux) en jeux,
C'est essayer encore une fois a répondre a un défis, qui ne nous est pas adressé. comme à peut pret tout les défis de la société.
Je pense qu'il faut se sentir légitime a faire notre propre défis sur ce que les autres valides qui nous oublies propose. Ne pas s'isoler, juste proposer des alternatives.
Comme pouvoir dormir chez des amis si ça va pas, demander a ce que les gens mettes un masque si ils sont malades... etc... Je pense que c'est aussi très lié a des défis... de vie.
Ah ca me parle tellement ce constat que si tu as souffert pour un objectif faut continuer sinon tu as fais ca pour rien (bonjour mon master)
Alors je viens de regarder 3 pub sur ton Utip mais je vois que le montant de tes dons n'as pas évolué. Tu sais si c'est un bug??
Je ne sais pas du tout :/
Je ne suis pas malade chronique mais j'adore écrire, j'écris depuis petite depuis mes 11 ans mais le "nanowrimoo" ça ne marche pas sur moi, j'ai jamais essayé mais non merci, j'écris beaucoup pour l'instant des nouvelles et je préfère écrire quand j'en ai envie, je déteste les obj de mots, caractères ça je ne peux pas, ça me bloque
Il ne s'agit pas juste d'écrire un livre... Le concept est un marathon...
J'écris depuis que je suis gamine,d epuis que je sais écrire en fait... et franchement , je connais ce nano depuis dix ans et je n'ai jamais accroché. Je trouve un peu stupide cette idée d'objectif de mots. Et à l'époque, j'avais pas franchement de gros soucis de santé, je bossais, mais rien à voir... 1600 mots? pour moi c'est rien du tout quand j'ai des idées ( au boulot, c'était fréquent d'en faire le double...) je peux écrire durant 8-10 h, concentrée rien que là dessus en oubliant de manger, de sortir... donc 1600 mots, bref.
Par contre, je comprends très bien le souci pour des personnes ayant des soucis de santé. Déjà, j'ai connu une dépression assez costaud après un burn out et là ben écrire, c'était IMPOSSIBLE ! Si j'avais voulu faire le nano durant, bah, j'sais pas ce que ça aurait donné... du blougi boulga...
Ensuite, je ne tenais plus sur ma chaise de bureau, grosses douleurs au dos, aux jambes... là aussi, impossible d'écrire.
Et franchement de la dépression et de mes douleurs, ça été la chose la plus frustrante, de ne plus savoir écrire...
Et là, ça revient, grace à un ordinateur portable, grace aussi à l'acceptation de ma façon de fonctionner (j'attends un diag de TSA) assez monomaniaque : j'écris sur le même thème depuis des années, je peux préférer l'écriture à d'autres activités sociales...
sinon, niveau écriture, pour progresser, il est plutot conseillé d'écrire régulièrement, pas des tonnes, mais régulièrement... Quand je bossais, ça pouvait être 30-60 minutes dans la journée... enfin, faut bien comprendre que c'est comme le sport, tu fais pas un marathonde 50 km dès le 1er mois d'entrainement... Non, tu pars sur des trucs courts, faciles, tu t'entraines. L'écriture, c'est pareil. Donc ça ne m'étonne pas du tout ta fatigue énorme. C'est un travail intellectuel ( et physique quand on a des soucis) donc oui ça fatigue, donc oui faut y aller doucement quand on n'est pas en forme...
Enfin bref, pour revenir au nano, ce que j'ai remarqué c'est que ça fonctionne très bien pour certaines personnes, valides ou pas ( et j'ai remarqué aussi que beaucoup se contentent d'aller à leur rythme), et pour d'autres pas du tout... l'écriture n'est pas un challenge, je pense, c'est un loisir, de la création... C'est en tout cas ma vision de la chose. Et donc faut surtout pas se mettre de pression ! Surtout si on est un tant soit peu perfectionniste! ca aggrave le sentiment d'échec si on n'y arrive pas. Or, l'écriture, c'est un processus à long terme, pas sur un mois.
En tout cas, ce qui est écrit est en effet bien là et tout ce qu'on produit permet de nous améliorer, même si ce n'est pas parfait, même si ce n'est pas fini ! Perso, j'ai écrit je ne sais combien de romans non terminés, mal foutus, je ne parle pas des nouvelles ! Mais, j'crois que j'ai appris à travers tout ce fatras !
Félicitations ! J'espère que tu finiras ton livre !
:*
L'hiver est l'ennemie de pas mal de maladie...Je compatis soeur de mauvais gènes ! ^-^)/
❤
À chaque fois que j'ai vraiment essayé le Nano, je l'ai raté. Même en étant valide physiquement, quand tu bosses 70h par semaine c'est la mort. Maintenant, j'utilise le Nano pour me dire okay, je profite de l'ambiance studieuse de mes amies pour COMMENCER un roman, mais si je ne finis pas, tant pis. C'est ma date de début de projet.
Bonjour, je suis romancier et scénariste. Si jamais tu as besoin d'un coup de main ou d'un avis, n'hésites pas à me contacter !
🖤
Te focaliser sur l'objectif du nombre de mots à atteindre pourrait te limiter dans xe qud tu veux vraiment exprimer dans le livre . Selon mon point de vue , t'as bien fait d'abandonner :) en plus des raisons physiques que t'as cité. Surtout prends ton temps