Ce n'est pas parce que les entreprises de semences sont en plus forte concentration dans le maine et loire et dans le sud est qu'elles ne produisent pas de variétés adaptées au territoire de la bourgogne... Les essais sont faits partout en France et même à l'étranger. Une variété population n'est rien d'autre qu'un ensemble de variétés mélangées et laissées libres à la pollinisation croisée spontanée et à une évolution plus ou moins hasardeuse sur un territoire donné. Le gros du travail est donc de faire des variétés distinctes qui pourront être intéressantes à associer. Je trouve donc que certaines associations et "petits" semenciers commercialisant des variétés paysannes se moquent des "écolo" ignorants. Ils utilisent le long travail des semenciers et de l'INRA, qu'ils commercialisent parfois à prix d'or à l'aide d'une communication centrée sur la diversité perdue, alors qu'ils ne font que la ressortir des placards, tout en dénigrant ceux qui l'ont conservée dans leur placard pendant des années... Sans parler de ceux qui sapent le travail de connaissance du patrimoine génétique, en donnant de nouveaux noms à des variétés qui ont déjà un nom. Ben oui, sans le Gnis ça serait bien, on pourrait se targuer d'avoir créées de nouvelles variétés sans trop s'être foulés! Je ne dis pas qu'il y a que du mauvais dans ces initiatives, pour moi le principal bénéfice est d'aider les agriculteurs à se lancer dans d'autres modes de production, ce que ne font pas les grands semenciers. Mais un peu de rigueur, d'honnêteté et d'humilité ne ferait pas de mal.
Merci pour votre travail, vidéo très intéressante. La ferme du Bec Hellouin est actuellement en train de développer des variétés de blés "sans pétrole" et cultivables en jardins-potagers (PROGRAMME_SYLVA), savez vous si l'association TRITICUM en normandie travaille en collaboration avec le Bec ? D'un point de vue technique, je me pose la question de la récolte des céréales si elles n'arrivent pas à la même hauteur, peut-on récolter le blé via des moissonneuses classiques ou doit-on adapter son matériel agricole ?
Bonjour et merci pour votre soutien, je peux vous proposer de nous envoyer un mail pour que je vous mette en contact avec TRITICUM: thesenimages@gmail.com
Une solution pourrait être d'avoir un second catalogue pour les semences "population". On ne touche pas à l'existant (du coup, peut-être que les lobbies des grands semenciers nous laisserons en paix) et on a de disponibles des semences qui ne seront peut-être pas valable pour la productivité mais assureront notre résilience.
Ce n'est pas parce que les entreprises de semences sont en plus forte concentration dans le maine et loire et dans le sud est qu'elles ne produisent pas de variétés adaptées au territoire de la bourgogne... Les essais sont faits partout en France et même à l'étranger.
Une variété population n'est rien d'autre qu'un ensemble de variétés mélangées et laissées libres à la pollinisation croisée spontanée et à une évolution plus ou moins hasardeuse sur un territoire donné. Le gros du travail est donc de faire des variétés distinctes qui pourront être intéressantes à associer. Je trouve donc que certaines associations et "petits" semenciers commercialisant des variétés paysannes se moquent des "écolo" ignorants. Ils utilisent le long travail des semenciers et de l'INRA, qu'ils commercialisent parfois à prix d'or à l'aide d'une communication centrée sur la diversité perdue, alors qu'ils ne font que la ressortir des placards, tout en dénigrant ceux qui l'ont conservée dans leur placard pendant des années... Sans parler de ceux qui sapent le travail de connaissance du patrimoine génétique, en donnant de nouveaux noms à des variétés qui ont déjà un nom. Ben oui, sans le Gnis ça serait bien, on pourrait se targuer d'avoir créées de nouvelles variétés sans trop s'être foulés!
Je ne dis pas qu'il y a que du mauvais dans ces initiatives, pour moi le principal bénéfice est d'aider les agriculteurs à se lancer dans d'autres modes de production, ce que ne font pas les grands semenciers. Mais un peu de rigueur, d'honnêteté et d'humilité ne ferait pas de mal.
Merci pour votre travail, vidéo très intéressante. La ferme du Bec Hellouin est actuellement en train de développer des variétés de blés "sans pétrole" et cultivables en jardins-potagers (PROGRAMME_SYLVA), savez vous si l'association TRITICUM en normandie travaille en collaboration avec le Bec ? D'un point de vue technique, je me pose la question de la récolte des céréales si elles n'arrivent pas à la même hauteur, peut-on récolter le blé via des moissonneuses classiques ou doit-on adapter son matériel agricole ?
Bonjour et merci pour votre soutien, je peux vous proposer de nous envoyer un mail pour que je vous mette en contact avec TRITICUM: thesenimages@gmail.com
Une solution pourrait être d'avoir un second catalogue pour les semences "population". On ne touche pas à l'existant (du coup, peut-être que les lobbies des grands semenciers nous laisserons en paix) et on a de disponibles des semences qui ne seront peut-être pas valable pour la productivité mais assureront notre résilience.