Genial! ça fait plus de 40 ans que cette histoire me paraissait bancale, car le O2 est substitué par le CO2, et la perte du O2 ne pouvait expliquer la montée du liquide, ou alors faiblement, car les masses volumiques sont différentes. L'effet "paroi froide" est une bien meilleure explication. Merci!
La clarté de Jamie, la curiosité expérimentale de Fred et le charme de la petite voie... Tout ça en une seule Viviane? C'est trop de talent pour une personne.
Je m'abonne, je m'abonne ! Quelle excellente émission ! Non seulement, on y apprend plein de choses mais, en plus, on y comprend par l'exemple ce qu'est l'esprit scientifique : douter, se poser les bonnes questions et toujours vérifier soi-même le savoir qu'on nous enseigne. Un grand bravo !
Scilabus Sympa pour l'explication, mais un petit point dérange, le volume sonore n'est pas identique du début à la fin, il faut jouer avec le volume sinon on entends pas à un moment ou c'est trop fort à un moment (en fonction du volume avant de lancer la vidéo), ça serait sympa d'égaliser ça pour que ça soit à peut prêt pareil du début à la fin. C'est pas critique comme soucis, mais ça peut gêner. Merci beaucoup pour ces précisions, j'irai dormir moins bête et c'est important !
J'utilisais la loi de Mariotte à mes élèves de 4ème pour expliquer cette expérience, lors des séances d'expérience amusante qu'ils m'étaient en œuvre devant leur classe, mais je reconnais que je n'avais pas pensé à une telle importance de la production du CO2. Cela devient évident avec la lecture de l'équation. Merci pour cet éclairage (sans jeu de mots) et la qualité de vos explications.
J'ai déjà visionné plusieurs vidéos de ce genre sur internet et je te place dans les meilleurs, tout est toujours bien expliqué, c'est un plaisir de t'écouter.
Vous avez rien compris... Il parle d'une autre expérience avec un verre chaud pour empêcher l'air de se refroidir, afin de confirmer l'hypothèse. Si, même avec un verre chaud, le niveau augmente, alors l'hypothèse est fausse.
Il n'y aura pas autant de baisse de pression parce que la consommation du dioxygène contribue à la baisse de pression. On verra l'eau monter mais moins.
Waw, merci beaucoup! J'ai appris une leçon très importante, l'expérimentation est une étape primordial dans la méthode scientifique, mais malgré cela il faut éviter les mauvaises interprétation.
Merci. Les explications sont très bonnes, et l'infirmation des hypothèses par une autre expérience est une très bonne approche (rien à dire les deux bougies de taille différentes, c'est édifiant). Du coup la seconde partie explique également pourquoi mes bocaux à confiture se remplissaient d'eau lorsque je les posais à l'envers dans une casserole en ébullition. C'est parce qu'elle étaient remplies d'un air chaud qui refroidi et dont la densité diminuait lorsque je coupais le feu.
Scilabus Non ce sont de simples bocaux à couvercle, je les ai posé à l'envers sans leur couvercle, un peu d'eau pénétrait à l'intérieur. Peu après avoir coupé le feu (10 minutes d'ébullition) on voit l'eau remplir le bocal. Il probablement des phénomènes complémentaires, comme peut-être l'eau évaporé qui chasse l'air dans le bocal et se recondense, créant ainsi une dépression.
0:17 d'ailleurs, on constate que la vapeur se condense plutôt en haut du verre (T plus basse et concentration de vapeur plus importante) ce qui reprend finalement les deux effets : - non homogénéité des gaz à l'intérieur du verre - non homogénéité de la température des gaz à l'intérieur du verre
Très bonne première hypothèse, seulement pour la seconde j'ai à redire : si l'air refroidit dans le verre, ce n'est pas parce que le verre est froid, mais tout simplement parce que la bougie s'éteint... On pourrait refaire cette même expérience avec un verre chaud, le niveau de l'eau monterait quand même. Le niveau monte très lentement quand on met en place le verre du fait de la combustion qui relargue moins de CO2 qu'il n'a consomme d' O2 puis il monte brutalement quand la bougie s'éteint et que le gaz se rétracte. Belle vidéo néanmoins ;)
Alors, j'ai fait l'expérience avec un verre chaud (suffisamment chaud pour que je ne puisse pas le prendre avec la main) et un verre froid (sorti du congélateur). Je ne l'ai pas inclu dans la vidéo au dernier moment, car il faut revoir le passage plusieurs fois pour noter les différences (cela ajoutait un bon 45s pour un apport non indispensable) Le niveau de l'eau monte évidement dans le verre chaud mais plus tard que dans le verre froid car le refroidissement est plus lent à se faire. Dans le verre froid par contre, l'eau monte alors que la bougie n'est pas encore éteinte. Donc oui, je suis d'accord, le fait que la bougie s'éteigne participe au refroidissement, mais il est enclenché bien avant !
Personnellement je suis en 3ème a l'école et dans une interrogation on a dû expliquer pourquoi l'eau montait dans le verre avec la bougie etc... avec nos connaissances (donc nous ne connaissions pas l'expérience) et j'ai eu juste! Comme quoi il faut peut-être raisonner par soi-même plutôt que d'écouter un prof et de bêtement retenir par coeur
Ça faisait longtemps que je cherchais cette explication ! L'O2 consommé m'avait toujours semblé louche, déjà au niveau du timing de la monté de l'eau. Par contre, d'après cette explication, avec un verre chaud... Je reviens, je test !
Pari tenu! Bravo, je m'abonne tout de suite ^^ Bonne diction, sujet intéressant, montage bien foutu, le tout dans une émission qui ne se contente pas d’effleurer le sujet ... mais que demande le peuple !! ^^
Si on isole le verre, les gaz contenus (CO2, vapeur, et les restes éventuels d'oxygène, ainsi que l'azote) resteront chauds plus longtemps et l'eau devrait mettre plus de temps à monter ? A moins que cette dernière ne serve-t-aussi de radiateur ?
@@THEDOCFluxgame t'es complétement con ? Le CO2 est une molécule linéaire (en forme de ligne). Or, la molécule présentée est coudée. C'est donc pas du CO2 (par contre, je sais pas dire si c'est de l'eau). Dans tous les cas, cette molécule ne correspond pas au comburant O2.
Intéressant !! Scillabus, concernant la modification du volume gazeux dans l'enceinte, vous n'évoquez pas une troisième hypothèse, qui peut aussi jouer : Au point stoechiométrique, la combustion d'une mole de stéarine nécessite 38 moles d'oxygène, ce qui délivre 25 moles de CO2 et 26 moles de vapeur d'eau. Comme vous le dites fort bien, la vapeur d'eau se condense sur les parois de l'enceinte (puisque l'expérience se déroule en conditions normales). Le bilan en moles de gaz est donc que l'on passe de 38 moles à 25, pour chaque mole de stéarine brûlée. Supposons que la température dans l'enceinte soit constante, ET que l'eau communique librement : la surface libre de l'eau reste à pression constante, c'est à dire à pression atmosphérique. Dans ces conditions le volume du mélange gazeux va diminuer, la loi des gaz parfaits nous permet de calculer quel changement de de volume va accompagner ce changement du nombre de moles : Avant combustion : PV = NRT après combustion : P'V = N'RT on a supposé T, R et P ne variant pas, il vient : V/N = V'/N' si N' < N alors V' < V, ou encore delta(V)/V = delta(N )/ N si on pose delta(V) = V-V' et delta(N) = N-N' Reste à quantifier cet effet : pour chaque mole d'oxygène brûlé, quatre moles d'azotes ne participent pas à la combustion et se retrouvent à l'arrivée. Au point stoechiométrique nous avons : N = 35 x 5 et N' = 25 + 35 x 4 ce qui donne : delta(N)/N = 10/(5x35) = 2/35 soit à peu près 6% Si le volume du mélange gazeux dans l'enceinte diminue de 6%, cela représente un effet très faible. Pour un verre de 10 cm de haut, cela fait six 1/10 de millimètre, c'est à peine visible. Donc VOUS AVEZ RAISON : l'effet est essentiellement thermique !!!
Bonjour, c'est une expérience "ancienne" (elle remonte sans doute à l'antiquité), dans le sens où elle a fait partie des tous premiers montages qui ont permis de mettre en évidence le fait que la combustion nécessitait des composants présents dans l'air. Comme l'explique Scilabus, on sait aujourd'hui qu'il est compliqué d'en tirer des conclusions claires par rapport à cette hypothèse dans la mesure où plusieurs processus complexes peuvent intervenir (combustion, condensation, dilatation...) Mais l'Histoire des Sciences est parsemée d'expériences de ce type : faciles à mettre en oeuvre mais très difficiles à interpréter. Certaines d'entre elles ont quand même suffit à guider l'intuition des érudits de l'époque, les plus connues sont les expériences fondatrices de la Mécanique, par Galilée. Le calcul que j'ai proposé à Scilabus ne fait que compléter ce qu'elle explique très bien : dans une expérience, l'hypothèse que l'on propose pour expliquer ce que l'on observe doit être opposée à toutes les autres explications possibles. On doit toutes pouvoir essayer de les réfuter une à une (y compris l'hypothèse de départ) , soit par une nouvelle expérience soit par des calculs. Si notre hypothèse de départ résiste à cette démarche, alors elle est validée. Une dernière remarque est que cette expérience de la bougie sous cloche figure en bonne place dans des ouvrages que l'on appelait autrefois les "passe-temps scientifiques" (tels que Tom Tit, Science amusante, etc). Bien avant la presse des magazines de grande diffusion, la télé ou internet, ces ouvrages permettaient de populariser dans les sociétés rurales le goût de la science en se basant sur la curiosité du public, et en faisant appel à un minimum de matériel. Malheureusement ces ouvrages n'étaient pas toujours édités sous le contrôle des (rares) savants de l'époque, d'où les explications fantaisistes que l'on pouvait parfois y trouver.
François Cauneau d’accord et merci ,je dois faire un rapport d’expérience ,le seul problème c’est que je ne trouve pas d’expérience facile à expliquer cela fait deux jours que je cherche mais en vain aujourd’hui je me suis dit que je pourrais bien prendre cette expérience mais hélas je ne trouvais pas de conclusion assez claire grâce à vous je sais maintenant qu’il est dur d’en trouver .Aviez-vous des expériences faciles à faire et à expliquer(en tout cas pour une personne qui vient de commencer les sciences) ?
Aki hide, tout dépend si vous avez un thème fixé ? Entre la Chimie, la Mécanique, l'Hydraulique, il y a des centaines de manipes "de coin de table" commentées sur youTube et sur Internet (les simples mots clés "science facile à la maison" par exemple). Après, si c'est pour rédiger un rapport d'expérience dans lequel vous allez mettre en oeuvre la démarche scientifique, le problème est tout autre : regardez attentivement cette video de Scilabus. c'est exactement ce qu'il faut faire ! À l'extrême limite peu importe l'expérience que vous allez choisir (y compris celle-ci), ce qui est important c'est de montrer comment vous analysez la situation : quels sont les phénomènes physiques en présence ? Que cherche-t-on à metre en évidence ? Que mesure-t-on ? Qu'est-ce qui vient perturber cette mesure ? Comment peut-on ou pourrait-on y remédier ? En gros, qu'il s'agisse d'un travail scolaire ou non, personne n'ira vous reprocher de ne pas faire "l'expérience idéale" permettant de "tirer des conclusions claires". Que la conclusion d'une expérience soit "Ben justement on croyait savoir, mais on ne sait pas" peut-être un résultat en lui-même, à la condition qu'il soit original et surtout parfaitement argumenté. Un exemple simple : la déviation du filet d'eau d'un robinet par une règle en plastique chargée électriquement. Expérience simple (un lavabo, une règle, un chiffon), une discussion riche (d'où ça vient ? peut-on mesurer cet effet ? que dit la théorie ?) et c'est surtout votre capacité à aller au-delà du "ah ben oui, l'eau est déviée" et d'enrichir la discussion qui compte. C'est exactement ce que fait Scilabus dans cette vidéo : c'est une excellente initiation pour vous à la démarche expérimentale, et elle le fait très bien. L'important n'est pas de prétendre tout dire : par exemple j'ai proposé un calcul supplémentaire pour cette expérience de la bougie et du bocal, mais un chimiste, ou un thermodynamicien pourrait en rajouter une bonne dizaine. On ne prétend pas faire le tour de la question, on pose des bases pour une interprétation, permettant aux autres de comprendre puis de faire progresser la connaissance. Ne cherchez pas l'expérience idéale, cherchez plutôt à progresser dans l'art de l'interprétation et de l'explication : pour débuter, choisissez une expérience bien documentée et réappropriez-vous le discours, personnalisez-le, et évidemment en maîtrisant l'expérience elle-même. Celle-ci est très bien, et ce que dit Scilabus est magistral.
voir ce qu'il y a derrière les choses, Ne pas se contenter des explications admises par tous... Bravo scilabus. La science nourrit la philosophie non ?
Merci pour tes explications ! J'avais une expérience à faire pour l'école, et j'ai pu approfondir le sujet grâce à ta vidéo :) D'ailleurs, je m'en suis inspiré pour en faire une pour mes camarades de classe en essayant de ne pas trop copier sur toi. Tu peux la voir sur mon profil mais les commentaires sont désactivés. Bonne continuation ;)
Salut. Super tes vidéos, je pense vraiment que ta chaîne a un bel avenir devant elle. Tu parles du fait que le gaz carbonique se refroidit au contact avec le verre et retombe, empêchant l'accès de la mèche à l'oxygène. Question : N'est-ce pas tout simplement que le gaz étant chaud s'accumule vers le haut, et à force de s'accumuler prend de plus en plus de place et finit par étouffer la bougie du haut, puis, celle du bas... ? Sinon, on assisterait à un ralentissement en mettant des flammes en cascades (le "nouveau" gaz carbonique pousserait le gaz "refroidit" qui serait tassé sur les côtés voire emporté temporairement). Qu'en penses-tu ? Je ne crois pas que la parte d'énergie (chaleur) du gaz carbonique au contact du verre entraînant sa chute soit une piste indiscutable... De plus, sa "chute" me paraît bien trop rapide et devrait, vu qu'elle est continue, créer une réaction sur la flemme du bas avant l'extinction de celle du haut.
Oui je suis d'accord. Arriver à distinguer si le CO2 se refroidit suffisamment rapidement ou si c'est juste qu'il occupe plus de place est difficile. Et c'est certainement une combinaison des deux. Il se trouve que j'avais fait l'expérience avec un verre sorti du congélateur et un verre chauffé. La bougie s'était éteinte plus vite dans le verre froid. Ce n'était pas majeur (1 seconde max si je me souviens bien) mais je pense que cela a quand même un effet... combiné à celui du CO2 qui s'accumule !
Scilabus Ou alors, le verre glacé refroidissant l'air autour de la flamme lui demande plus d'énergie pour la combustion, affaiblissant la flamme et la rendant plus vulnérable à l'étouffement du CO2. ;-) Merci pour ta réponse en tous cas !
Serait-il possible de faire l'essais en chauffant le verre (ceci eviterais à l'air de refroidir) et également en eteignant la bougie juste avant de poser le verre? (l'air se refroidissant prouverait que l'eau ne monte pas par rapport à l'utilisation de l'oxigene, et que c'est le refroidissement de l'air à l'interieur du verre qui créé une dépression ;) )
djcolmere je l'avais fait avec un verre froid et un verre chaud. Il y avait une différence (pas énorme, mais elle existait). Par contre éteindre la bougie avant, je n'ai pas essayé. Tu le fais et tu me dis le résultat ?
@@scilabus donc en corollaire si on pose le verre et puis qu'on allume la bougie rien ne devrait changer (ou le rechauffement devrait descendre le niveau d'eau). Bon evidement le mécanisme va devenir complexe. (le mec avec 6 ans de retard)
en même temps, le verre va avoir sa dynamique propre et se refroidir aussi... si on prenait des verres de différentes épaisseurs pour jouer sur les déperditions ?
@@stephanelefevre waw time machine 5 ans en arriere ! bah ouai et sans flame allumée, ça montrerait que la flame est inutile :) yeh et avoir plusieurs niveaux d'eau o_o tellement à tester !
@scilabus Toujours aussi intéressant et clair ! Cette expérience m'amène à me demander , à plus grande échelle, si la concentration en oxygène pouvais diminuer sur terre (Avec les incendies, les moteurs à hydrocarbure et à gaz, l'acidification des océans, la déforestation, la surpopulation et j'en passe....). Un peu pessimiste, mais la question est elle étudiée ?
Quand tu expliques que le l'air se refroidis et se contracte a cause du verre, est-ce qu'il n'aurai pas fallut eteindre la flamme de la bougie ? Parce que si l'air est chaud avant de mettre le verre (due a la presence de la flamme), meme si l'air devrait se refroidir au contact direct du verre, la plupart de l'air devrait encore etre chauffe par la bougie, et du coup ne se contracter que tres partiellement. C'est au moment ou la flamme s'eteint, que l'air a l'interieur se refroidit entierement et creer une difference de pression (et c'est ce que l'on remarque lors de l'experience. La plupart de l'eau est aspiree au moment ou la flamme s'eteint).
Les gens comme moi qui ont passé largement le demi-siècle peuvent se souvenir de la manière dont on posait des ventouses pour tenter de soigner les congestions pulmonaires. Faute de mieux on pouvait utiliser des verres, et il suffisait de laisser le verre une ou deux secondes sur un objet enflammé (même du papier journal) et de le poser immédiatement sur la peau (habituellement du dos) pour que le verre tienne tout seul sous l'effet du refroidissement de l'air chaud qu'il contenait. En quelques minutes on voyait alors la peau rougir fortement sous l'effet du sang aspiré par la dépression. Les ventouses d'époque sont devenues très rares, mais elles avaient une forme et une dimension comparables aux pots de yaourt en verre actuels. On peut utiliser ces pots pour reproduire l'expérience.
+Scilabus Si on ne refroidit pas un verre avant de verser (à la pression), la mousse s'accumule très tôt (dès la sortie du bec) et la bière se retrouve avec un col très épais, qui met longtemps à se dissiper, ce qui peut agacer le client qui veut boire tout de suite. La solution est de rafraîchir le verre, ce que permet le rince-verres, un jet d'eau tournant dirigé vers le haut, et dont l'eau est maintenue à la même température que la bière en fût. Mais d'un point de vue chimique, je ne sais pas comment ça se passe. Il semblerait que la mousse elle-même ne soit pas due au gaz mais à l'instabilité des composants hydrophobes et hydrophiles du liquide.. Bref: un mystère de plus !
+Boudry Alfred Que penser du fait que ce ne serait pas la température mais la présence d'eau sur le bord du verre qui change la donne? Eau qui servirait à combler les différentes micro-porosités du verre et servirait donc de lisseur et de lubrifiant, réduisant par la même les turbulences qui créent la mousse. (refroidir un matériaux joue aussi sur la taille des porosités) Sers toi une mousse en rinçant le verre à l'eau tiède, ça règlera la question :)
LegrandDLC Excellente idée, merci. Et même, la prochaine fois que je tiens le bar, je propose une tournée expérimentale, où chaque cobaye boira sa bière de manière différente: verre sec, verre froid, verre humide et froid, verre humide et chaud, verre essuyé au torchon (because particules de cellulose), verre pas essuyé, verres de formes différentes, etc. Le plus dur sera de trouver quelqu'un de sobre pour noter les résultats. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour la science, quand même !
Ah Ah! Oui cette science alors! Nous attendrons les résultats avec impatience. Même si j'ai ma petite idée sur les résultats. Je me souviens d'un bar où on servait dans des verres en céramique gelés aussi, et la ça complique les chose avec la formation de cristaux de glace sur les parois qui fondent au fur et à mesure que tu sers la bière... au cas ou tu voudrais vraiment donner pour la science :)
Bonjour , comment expliquez vous la pose de ventouses sur le dos d'une personne , ou encore le jeu qui consiste ç faire rentrer un oeuf dans une bouteille ?
Le verre est à température ambiante ou doit il être froid ? Car on dit à 4:17 que le "verre froid" refroidis le gaz et fait qu'il se contracte J'aurais plutôt pensé que c'est dû au fait qu'à cause de l'air chaud de la flamme une grande partie des gazs sont "poussés" vers le haut du verre il y a donc une pression plus grande en haut qu'en bas, si il y a moins pression l'eau en bas remonte car diffèrence de pression entre la poche d'air situé en bas du verre et la pression extérieur
Cela dit, la consommation du dioxygène contribue à la baisse de pression. Le CO2 produit se dissout dans l'eau et la vapeur d'eau produite par la combustion se condense donc il y a moins de gaz donc moins de pression.
Visage d'un Fafouin quand tu as versé sur Dioxide de carbone sur les flamme : °o°! Vraiment génial, je vais proposé l’expérience a mon patron, je travail pour une compagnie d'animation scientifique à Québec :)
Pourquoi l'air a l'intérieur du verre est il froid alors que la bougie le chauffe ? Est ce que si le verre est chauffé (sous l'eau chaude par exemple) avant l'expérience, l'eau ne monte plus dans le verre ?
Bonjour Scilabus ! Tout d'abord félicitations pour cette chaîne qui est une pépite. Certainement qu'une ou des vidéos passeront devant mes élèves (si j'en ai l'autorisation !?). :) J'ai tout de même une ou deux questions sur l'expérience. J'ai refais les expériences et lu les commentaires (en diagonale...) et je ne crois pas qu'elles aient été vraiment posées. Rien à redire pour la première explication, mais pour la seconde : 1) Je ne comprends pas en quoi ton explication résout le problème car le refroidissement des gaz dans le verre devrait se faire "continument" et non à la fin de l'expérience seulement. Or le liquide ne monte qu'en fin d'expérience, et plutôt subitement. A mon sens, avec une telle explication, le liquide devrait monter de manière beaucoup plus progressive non ? D'ailleurs je pense personnellement, et a priori, que la température des gaz continue d'augmenter au cours du temps (tant que la flamme est là). Il faudrait bien sûr mesurer la température à l'intérieur pour étudier ses variations. :) 2) L'équation de la combustion nous informe sur le fait que 38 molécules de dioxygène disparaissent quand 51 molécules gazeuses de CO2 et H2O apparaissent. Au cours de la combustion il y a donc une augmentation du nombre de molécules gazeuses, donc N augmente. De plus, la température à l'intérieur est certainement en train d'augmenter tant que la flamme est visible, donc T augmente. Ces 2 indications impliqueraient que la pression augmente dans le verre au cours du temps. Cependant, comme tu l'expliques, la vapeur d'eau se condense au contact du verre, donc en fait la combustion implique une diminution du nombre de molécules gazeuses (38 -> 25) dès que la condensation débute, et donc la pression diminue. Pourquoi alors, le liquide ne monte qu'à la fin de l'expérience ? En refaisant plusieurs fois l'expérience de mon côté j'ai remarqué que la montée du liquide intervenait AU MOMENT OU la condensation apparaissait sur les parois intérieures du verre. L'explication ne pourrait pas être alors simplement la suivante : lorsque les molécules d'eau se condensent le nombre de molécules gazeuses dans le verre diminue, donc la pression diminue (alors qu'auparavant elle ne variait que relativement peu, voire augmentait ?), et le liquide monte donc. Trop simple ? Là encore, il faudrait des mesures de pression pour vérifier que sa diminution n'a lieu qu'en fin d'expérience. :) (et on pourrait me répliquer que la condensation se fait du début à la fin mais qu'on ne l'observe qu'à la fin, certes... ^^) 3) Cette vidéo m'a redonné goût aux expériences "à la maison", merci ! :) Voilà, j'espère que tu auras pu lire mon commentaire, et que tu pourras y apporter tes remarques éclairées ! ;)
Sylvain Barthe Oui tu as mon autorisation (mais tu n'en as même pas besoin ;) ) 1) Intéressant. Je pense qu'on est un peu d'accord en fait. Quand la flamme s'éteint le refroidissement est beaucoup plus important, d'où une montée à la fin de l'expérience. Le refroidissement avant que la flamme ne s'éteigne n'est pas aussi intense qu'à la fin. Ça fait du sens ? 2) Très intéressant encore. C'est difficile de le dire avec certitude puisque, comme tu le dis, il faudrait faire des mesures. Moi je vois ça comme une combinaison de phénomènes. La condensation, le refroidissement en font partie et il y a peut être d'autres facteurs encore. 3) tant mieux ! J'ai bien conscience que je n'ai pas entièrement répondu à tes interrogations mais malheureusement, je n'ai pas la réponse absolue. Je te conseille de lire le lien que j'ai mis dans les commentaires. J'ai crée cette vidéo à partir de ce chapitre de livre. Lui aussi laisse en suspens quelques interrogations mais cela donne une explications qui est, selon moi, plus proche de la réalité que l'explication à la va vite que l'on donne d'habitude.
Scilabus Merci pour tes réponses. En effet, on peut supposer que l'explication complète repose sur une combinaison de plusieurs phénomènes physiques. Il faudrait faire des mesures de températures et pression pour en écarter certains et en privilégier d'autres. Si un jour je trouve comment bricoler ça, je reposterai ici ! :)
Le problème avec les termes un peu technique c'est qu'on peut les confondre Un carburant peut être un combustible le comburant lui est dans la plupart des cas l'oxygène présent dans l'air. Donc pour les 3 éléments nécessaires pour faire un feu on a simplement : Un truc qui peut brûler (Le combustible) un truc qui aliment le feu (L'oxygène de l'air ou comburant) et une source de chaleur SUFFISANTE pour allumer le tout (Energie d'activation).
Très cool vidéo avec de vraies explications claires. Par contre je ne suis pas d'accord avec le triangle du feu exposé ici, on dirait franchement une molécule d'eau (H2O) à 1:54 . Non?
QUESTION : Avant que la flamme ne s'éteint, l'air dans le verre chauffe et prend du volume, pourquoi ne repousse-t-il pas l'eau à l'extérieur du verre ?
A entendre cet accent, ça me donne envie de boire du Pastis bien frais Edit : Bon apparemment elle est de Montréal, ce qui n'est pas franchement la capital du Pastis.....J'aurais parié un Choco BN qu'avec cet accent, qu'elle était du sud de la France...
Bonjour Scilabus, Quelques remarques concernant votre vidéo. * Dans le triangle du feu, pour le comburant, il y a le modèle de la molécule d'eau à la place de celui de la molécule de dioxygène. * Comme c'est de la chimie niveau collège et qu'on y découvre les concepts d'atome et de molécule, il est important de parler de dioxygène au lieu d'oxygène. * Pour expliquer la dépression à l'intérieur du verre, vous dites que le gaz se contracte et occupe moins de place. Non, les gaz sont expansibles et occupent tout le volume qui leur est "offert". D'ailleurs dans un récipient fermé contentant du gaz, en général quand V diminue P augmente. Si la pression diminue à l'intérieur du verre, c'est parce que la température diminue et surtout parce que le nombre de moles de gaz diminue. Si on fait l'hypothèse réaliste que la majorité de la vapeur d'eau issue de la combustion se liquéfie sur les parois froides du verre, les coefficients stœchiométriques de l'équation de la réaction montrent bien qu'il y a moins de gaz à la fin (38 pour O2 et 25 pour CO2). Alors oui, on est parfois obligés de simplifier un peu l'explication vis à vis des élèves. L'important est de leur donner un modèle d'explication qu'ils pourront enrichir et affiner plus tard. Merci pour votre vidéo intéressante qui permet de se poser les bonnes questions.
Moi j'avais entendu que la bougie chauffe l'air emprisonné dans le verre, qui va donc se dilater. Ensuite quand l'air se refroidit il se contracte, aspirant ainsi l'eau
Et petite réflexion a chaud, si c'est le verre en refroidissant qui crée le changement de pression à l'intérieur, l'expérience alors devrait alors théoriquement marcher aussi sans la bougie, j'avoue j'aurai bien aimé voir ca :3
J'ai encore des doutes sur l'explication. Si j'ai bien compris, et d'après ce que tu nous racontes, le dioxide descendrait et pousserait l'oxygène vers le haut empêchant la flamme d'y accéder. Mais dans ce cas le bougie plus haute s'étendrait en dernier car elle aurait plus d'oxygène qu'en bas... Ou pas ?
autre facteur important, la combustion produit de la vapeur d'eau qui va se liquéfier et faire baisser encore la pression ( comme l'expérience de l'implosion d'une canette )
3:42 dis moi Scillabus, 38 moles de gaz consommées, 51 produites lors de la combustion... à température et pression constante, on est bien d'accord pour dire qu'on produit + de volume de gaz qu'on en consomme (à 1bar, 25°C, le volume molaire est de 24,8 Litre/mole et est constant pour toutes les espèces)
Vous avez omis le fait que lorsque l'on pose le verre au dessus de la bougie, la chaleur dégagée augmente le volume de l'air dans le verre, et chasse donc une partie de cet air vers l'extérieur (à la base du verre en contact avec le liquide), puis effectivement au moment du refroidissement, le volume du verre restant constant, l'air se contractant (sa densité diminue) provoque une dépression qui amène le liquide à monter...
l'expérience et les explications super, je me serais en revanche passé volontiers de la bougie au beurre et au PQ qui est une belle idée de merde. des bsx
Est-ce que l'on pourrait expliquer les diffèrences de temps d'extinction de la bougie du haut avec celle du bas par un phénomène de convection naturelle à l'intérieur de la cloche ?
Deux choses sont oubliées: la vapeur d'eau se condense et le gaz carbonique se dissout dans l'eau. Cela sera se remarquera surtout en laissant tout refroidir complètement. La diminution de volume d'air est un argument valable en partie: cela dépend de la rapidité avec laquelle on laisse, ou non, se remplir de gaz chaud la cloche (ou le verre retourné).
Pour l'augmentation du niveau d'eau, c'est pas plutôt la vapeur d'eau qui se liquéfie et donc diminue très très fortement le volume de gaz dans le verre ?
Pi = xi * P donc c'est une loi de repartition thermodynamique qui regit la forme que l'eau aura dans le vers. Après faut observer P dans le verre et comparé aux diagrammes associés : f(Vm) = P et f(T)=P
@@AelmelDarkthink on peut dire, d'après la relation P*V= n*R*T, comme la pression s'équilibre et que la température reviens à peu près à la normale, comme la quantité de matière de gaz utilisé dans la réaction est de 38*n mol (pour l'O2) et que les produits sont 25*n mol de CO2 et 26*n mol d'H2O. Si la température est stable et que l'eau se liquéfie, (ce qu'on peut voir par la buée sur le verre) le volume va diminuer de 25/38 fois le volume d'oxygène réactionnel.
À mon sens, l'expérience de la bougie du haut vs la bougie du bas ne démontre pas tout à fait que c'est effectivement le CO2 qui est responsable de l'extinction des bougies, qui pourrait aussi s'expliquer par une raréfaction de l'oxygène qui serait privilégiée en hauteur ? (hypothèse) Il faudrait savoir s'il y a encore de l'oxygène à l'intérieur du verre une fois la bougie éteinte (en essayant d'allumer une flamme à l'intérieur par exemple ?) Bien sûr je ne dis pas que j'ai raison, mais juste que la démonstration de la causalité n'est pas complète. J'ai pris du plaisir à regarder cette vidéo sinon, un abonné de plus ;) Cordialement
Je suis d'accord avec toi. C'est réfutable de ce point de vue là. L'auteur du livre dont je m'inspire propose de mettre une souris vivante et l'on observerait que la souris gambade encore. Mais je n'ai heureusement pas de souris sous la main et aucune envie de faire le test ;) Yeah! Bienvenue nouvel abonné!
Je suis bien contente d'avoir découvert ta chaîne :) Sans ramener tout au genre c'est important de montrer que les femmes sont capable de briller dans tous les domaines, et cette vidéo prouve que tu as des connaissances béton !
prendre un cube de métal, le placer au four à 200°C ensuite le placer à la place de la bougie (AVEC DES PINCES OU DES GANTS), avec un morceau de bois en dessous pour l'isoler thermiquement de l'eau... juste pour le fun en toute théorie, l'eau devrait monter à mesure que le cube se refroidit...
Si il y'a également un dégagement de monoxyde de carbone plus léger que l' H20 cela n'expliquerait il pas l'extinction de la première bougie par accumulation dans le haut du verre ?
Comme la lampe à lave :) Pour ce qui est de la bougie éteinte et qui se rallume sans le contact d'une flamme a mon avis la cire en suspension dans l'air au moment ou elle s'éteint peu se rallumer a l'approche d'une flamme.
Encore une bonne émission avec des expériences toujours drôles et enrichissantes :p
Merci monsieur Nota Bene ;)
De rien Madame Scilabus !
:D
Et sans essayer de faire passer des idées politiques, n'est ce pas M. Nota Bene !
@@Naecofranck il a laissé le message en 2014... je crois qu'il est parti depuis.
Mince, même mon prof de physique chimie m'a menti !
Genial! ça fait plus de 40 ans que cette histoire me paraissait bancale, car le O2 est substitué par le CO2, et la perte du O2 ne pouvait expliquer la montée du liquide, ou alors faiblement, car les masses volumiques sont différentes. L'effet "paroi froide" est une bien meilleure explication. Merci!
Y a rien que j'aime plus que les vidéos de désintox scientifique !
+Pablo M Bienvenu alors ! J'aime ça aussi ;)
La clarté de Jamie, la curiosité expérimentale de Fred et le charme de la petite voie... Tout ça en une seule Viviane? C'est trop de talent pour une personne.
Je m'abonne, je m'abonne ! Quelle excellente émission !
Non seulement, on y apprend plein de choses mais, en plus, on y comprend par l'exemple ce qu'est l'esprit scientifique : douter, se poser les bonnes questions et toujours vérifier soi-même le savoir qu'on nous enseigne.
Un grand bravo !
Merci ;)
Je n'avais jamais entendu/vu cette expérience et ces fausses explications. Très sympa comme vidéo en tout cas, merci madame Scilabus ;)
Je me doutais que plusieurs personnes ne connaîtraient pas l'expérience mais j'espère que cela ne gâche rien ;)
Scilabus Sympa pour l'explication, mais un petit point dérange, le volume sonore n'est pas identique du début à la fin, il faut jouer avec le volume sinon on entends pas à un moment ou c'est trop fort à un moment (en fonction du volume avant de lancer la vidéo), ça serait sympa d'égaliser ça pour que ça soit à peut prêt pareil du début à la fin. C'est pas critique comme soucis, mais ça peut gêner. Merci beaucoup pour ces précisions, j'irai dormir moins bête et c'est important !
Merci pour ton commentaire. Je ne peux plus rien changer maintenant mais je ferai mieux la prochaine fois !
Scilabus Je te le souhaites !
Nicole Leblanc a ton mariage y
J'utilisais la loi de Mariotte à mes élèves de 4ème pour expliquer cette expérience, lors des séances d'expérience amusante qu'ils m'étaient en œuvre devant leur classe, mais je reconnais que je n'avais pas pensé à une telle importance de la production du CO2. Cela devient évident avec la lecture de l'équation. Merci pour cet éclairage (sans jeu de mots) et la qualité de vos explications.
J'ai déjà visionné plusieurs vidéos de ce genre sur internet et je te place dans les meilleurs, tout est toujours bien expliqué, c'est un plaisir de t'écouter.
Merci beaucoup, cela fait plaisir de recevoir ce genre de commentaires !
En vrais tu m as clarifier ce que je savais deja
Du coup il manque une expérience celle de le faire avec un verre chaud !
c"est l'air chaud autour de la bougie qui se refroidi
De toute façon quand la bougie s'eteint tu perds toute la chaleur. Verre chaud où froid c'est pareil
@@1enaic ouais c'est ce que je voulais dire, le verre chaud ne va pas dilater autant que l'air
Vous avez rien compris... Il parle d'une autre expérience avec un verre chaud pour empêcher l'air de se refroidir, afin de confirmer l'hypothèse. Si, même avec un verre chaud, le niveau augmente, alors l'hypothèse est fausse.
Il n'y aura pas autant de baisse de pression parce que la consommation du dioxygène contribue à la baisse de pression. On verra l'eau monter mais moins.
Waw, merci beaucoup! J'ai appris une leçon très importante, l'expérimentation est une étape primordial dans la méthode scientifique, mais malgré cela il faut éviter les mauvaises interprétation.
Merci. Les explications sont très bonnes, et l'infirmation des hypothèses par une autre expérience est une très bonne approche (rien à dire les deux bougies de taille différentes, c'est édifiant). Du coup la seconde partie explique également pourquoi mes bocaux à confiture se remplissaient d'eau lorsque je les posais à l'envers dans une casserole en ébullition. C'est parce qu'elle étaient remplies d'un air chaud qui refroidi et dont la densité diminuait lorsque je coupais le feu.
Intéressant comme commentaire ! Tes bocaux n'étaient pas parfaitement hermétiques avec un joint ?
Scilabus
Non ce sont de simples bocaux à couvercle, je les ai posé à l'envers sans leur couvercle, un peu d'eau pénétrait à l'intérieur. Peu après avoir coupé le feu (10 minutes d'ébullition) on voit l'eau remplir le bocal. Il probablement des phénomènes complémentaires, comme peut-être l'eau évaporé qui chasse l'air dans le bocal et se recondense, créant ainsi une dépression.
Je viens de me rendre compte que je n'étais toujours pas abonné à ta chaîne, alors que j'apprends plein de choses : voilà chose faite désormais !
0:17 d'ailleurs, on constate que la vapeur se condense plutôt en haut du verre (T plus basse et concentration de vapeur plus importante) ce qui reprend finalement les deux effets :
- non homogénéité des gaz à l'intérieur du verre
- non homogénéité de la température des gaz à l'intérieur du verre
Un mythbuster de la science!
Et ben voilà, maintenant c'est clair ! Avec un bonne explication, on comprend tout (avec un bel accent en prime) !
Passionnant et parfaitement expliqué. Merci Scilabus !
Merci ;)
J'ai appris beaucoup de choses ! bravo :)
Super j'avais pas vu cette vidéo.... Passionnant et excellent travail de vulgarisation encore, merci.
Très bonne première hypothèse, seulement pour la seconde j'ai à redire : si l'air refroidit dans le verre, ce n'est pas parce que le verre est froid, mais tout simplement parce que la bougie s'éteint... On pourrait refaire cette même expérience avec un verre chaud, le niveau de l'eau monterait quand même.
Le niveau monte très lentement quand on met en place le verre du fait de la combustion qui relargue moins de CO2 qu'il n'a consomme d' O2 puis il monte brutalement quand la bougie s'éteint et que le gaz se rétracte.
Belle vidéo néanmoins ;)
Alors, j'ai fait l'expérience avec un verre chaud (suffisamment chaud pour que je ne puisse pas le prendre avec la main) et un verre froid (sorti du congélateur). Je ne l'ai pas inclu dans la vidéo au dernier moment, car il faut revoir le passage plusieurs fois pour noter les différences (cela ajoutait un bon 45s pour un apport non indispensable)
Le niveau de l'eau monte évidement dans le verre chaud mais plus tard que dans le verre froid car le refroidissement est plus lent à se faire. Dans le verre froid par contre, l'eau monte alors que la bougie n'est pas encore éteinte.
Donc oui, je suis d'accord, le fait que la bougie s'éteigne participe au refroidissement, mais il est enclenché bien avant !
Merci pour ces éclaircissements. C'est toujours agréable de se coucher moins bête qu'au lever 😉
Personnellement je suis en 3ème a l'école et dans une interrogation on a dû expliquer pourquoi l'eau montait dans le verre avec la bougie etc... avec nos connaissances (donc nous ne connaissions pas l'expérience) et j'ai eu juste! Comme quoi il faut peut-être raisonner par soi-même plutôt que d'écouter un prof et de bêtement retenir par coeur
Croit moi il vaut mieux écouter et apprendre que de répondre en improvisant, en 3ème ça marche mais au lycée et après ça ne sera plus pareil
Ça faisait longtemps que je cherchais cette explication ! L'O2 consommé m'avait toujours semblé louche, déjà au niveau du timing de la monté de l'eau. Par contre, d'après cette explication, avec un verre chaud... Je reviens, je test !
La première expérience bonus elle me fait délirer sérieux
Ho bravo ! ( un prof de maths sciences qui va prendre votre vidéo comme support)
Pari tenu! Bravo, je m'abonne tout de suite ^^
Bonne diction, sujet intéressant, montage bien foutu, le tout dans une émission qui ne se contente pas d’effleurer le sujet ... mais que demande le peuple !! ^^
Merci ! Je prends le compliment ;)
Si on isole le verre, les gaz contenus (CO2, vapeur, et les restes éventuels d'oxygène, ainsi que l'azote) resteront chauds plus longtemps et l'eau devrait mettre plus de temps à monter ? A moins que cette dernière ne serve-t-aussi de radiateur ?
Mdr dans le triangle du feu c'est une molecule d'eau qu'ils ont mis
nan c'est du CO2
@@THEDOCFluxgame t'es complétement con ? Le CO2 est une molécule linéaire (en forme de ligne). Or, la molécule présentée est coudée. C'est donc pas du CO2 (par contre, je sais pas dire si c'est de l'eau). Dans tous les cas, cette molécule ne correspond pas au comburant O2.
@@ulysseferier9457 ah ok j'avais pas capté x)
Le mec ne sait pas parler calmement
@@soulpakk juste faire comprendre que quand on ne sait pas, on ne se la ramène pas
c'est tout
Intéressant !!
Scillabus, concernant la modification du volume gazeux dans l'enceinte, vous n'évoquez pas une troisième hypothèse, qui peut aussi jouer :
Au point stoechiométrique, la combustion d'une mole de stéarine nécessite 38 moles d'oxygène, ce qui délivre 25 moles de CO2 et 26 moles de vapeur d'eau. Comme vous le dites fort bien, la vapeur d'eau se condense sur les parois de l'enceinte (puisque l'expérience se déroule en conditions normales). Le bilan en moles de gaz est donc que l'on passe de 38 moles à 25, pour chaque mole de stéarine brûlée.
Supposons que la température dans l'enceinte soit constante, ET que l'eau communique librement : la surface libre de l'eau reste à pression constante, c'est à dire à pression atmosphérique. Dans ces conditions le volume du mélange gazeux va diminuer, la loi des gaz parfaits nous permet de calculer quel changement de de volume va accompagner ce changement du nombre de moles :
Avant combustion : PV = NRT
après combustion : P'V = N'RT
on a supposé T, R et P ne variant pas, il vient : V/N = V'/N'
si N' < N alors V' < V,
ou encore delta(V)/V = delta(N )/ N
si on pose delta(V) = V-V' et delta(N) = N-N'
Reste à quantifier cet effet : pour chaque mole d'oxygène brûlé, quatre moles d'azotes ne participent pas à la combustion et se retrouvent à l'arrivée. Au point stoechiométrique nous avons :
N = 35 x 5 et N' = 25 + 35 x 4
ce qui donne :
delta(N)/N = 10/(5x35) = 2/35
soit à peu près 6%
Si le volume du mélange gazeux dans l'enceinte diminue de 6%, cela représente un effet très faible. Pour un verre de 10 cm de haut, cela fait six 1/10 de millimètre, c'est à peine visible.
Donc VOUS AVEZ RAISON : l'effet est essentiellement thermique !!!
François Cauneau bonjour je voudrais savoir quel est le but ,l’objectif de cette expérience et quelle conclusion on peut en donner .
Bonjour,
c'est une expérience "ancienne" (elle remonte sans doute à l'antiquité), dans le sens où elle a fait partie des tous premiers montages qui ont permis de mettre en évidence le fait que la combustion nécessitait des composants présents dans l'air.
Comme l'explique Scilabus, on sait aujourd'hui qu'il est compliqué d'en tirer des conclusions claires par rapport à cette hypothèse dans la mesure où plusieurs processus complexes peuvent intervenir (combustion, condensation, dilatation...)
Mais l'Histoire des Sciences est parsemée d'expériences de ce type : faciles à mettre en oeuvre mais très difficiles à interpréter. Certaines d'entre elles ont quand même suffit à guider l'intuition des érudits de l'époque, les plus connues sont les expériences fondatrices de la Mécanique, par Galilée.
Le calcul que j'ai proposé à Scilabus ne fait que compléter ce qu'elle explique très bien : dans une expérience, l'hypothèse que l'on propose pour expliquer ce que l'on observe doit être opposée à toutes les autres explications possibles. On doit toutes pouvoir essayer de les réfuter une à une (y compris l'hypothèse de départ) , soit par une nouvelle expérience soit par des calculs. Si notre hypothèse de départ résiste à cette démarche, alors elle est validée.
Une dernière remarque est que cette expérience de la bougie sous cloche figure en bonne place dans des ouvrages que l'on appelait autrefois les "passe-temps scientifiques" (tels que Tom Tit, Science amusante, etc). Bien avant la presse des magazines de grande diffusion, la télé ou internet, ces ouvrages permettaient de populariser dans les sociétés rurales le goût de la science en se basant sur la curiosité du public, et en faisant appel à un minimum de matériel. Malheureusement ces ouvrages n'étaient pas toujours édités sous le contrôle des (rares) savants de l'époque, d'où les explications fantaisistes que l'on pouvait parfois y trouver.
François Cauneau d’accord et merci ,je dois faire un rapport d’expérience ,le seul problème c’est que je ne trouve pas d’expérience facile à expliquer cela fait deux jours que je cherche mais en vain aujourd’hui je me suis dit que je pourrais bien prendre cette expérience mais hélas je ne trouvais pas de conclusion assez claire grâce à vous je sais maintenant qu’il est dur d’en trouver .Aviez-vous des expériences faciles à faire et à expliquer(en tout cas pour une personne qui vient de commencer les sciences) ?
Aki hide, tout dépend si vous avez un thème fixé ? Entre la Chimie, la Mécanique, l'Hydraulique, il y a des centaines de manipes "de coin de table" commentées sur youTube et sur Internet (les simples mots clés "science facile à la maison" par exemple).
Après, si c'est pour rédiger un rapport d'expérience dans lequel vous allez mettre en oeuvre la démarche scientifique, le problème est tout autre : regardez attentivement cette video de Scilabus. c'est exactement ce qu'il faut faire ! À l'extrême limite peu importe l'expérience que vous allez choisir (y compris celle-ci), ce qui est important c'est de montrer comment vous analysez la situation : quels sont les phénomènes physiques en présence ? Que cherche-t-on à metre en évidence ? Que mesure-t-on ? Qu'est-ce qui vient perturber cette mesure ? Comment peut-on ou pourrait-on y remédier ?
En gros, qu'il s'agisse d'un travail scolaire ou non, personne n'ira vous reprocher de ne pas faire "l'expérience idéale" permettant de "tirer des conclusions claires". Que la conclusion d'une expérience soit "Ben justement on croyait savoir, mais on ne sait pas" peut-être un résultat en lui-même, à la condition qu'il soit original et surtout parfaitement argumenté.
Un exemple simple : la déviation du filet d'eau d'un robinet par une règle en plastique chargée électriquement. Expérience simple (un lavabo, une règle, un chiffon), une discussion riche (d'où ça vient ? peut-on mesurer cet effet ? que dit la théorie ?) et c'est surtout votre capacité à aller au-delà du "ah ben oui, l'eau est déviée" et d'enrichir la discussion qui compte. C'est exactement ce que fait Scilabus dans cette vidéo : c'est une excellente initiation pour vous à la démarche expérimentale, et elle le fait très bien. L'important n'est pas de prétendre tout dire : par exemple j'ai proposé un calcul supplémentaire pour cette expérience de la bougie et du bocal, mais un chimiste, ou un thermodynamicien pourrait en rajouter une bonne dizaine. On ne prétend pas faire le tour de la question, on pose des bases pour une interprétation, permettant aux autres de comprendre puis de faire progresser la connaissance.
Ne cherchez pas l'expérience idéale, cherchez plutôt à progresser dans l'art de l'interprétation et de l'explication : pour débuter, choisissez une expérience bien documentée et réappropriez-vous le discours, personnalisez-le, et évidemment en maîtrisant l'expérience elle-même. Celle-ci est très bien, et ce que dit Scilabus est magistral.
François Cauneau d’accord et merci
J'avais entendu parlé de cette expérience il y a biiiien longtemps et je ne l'avais jamais remise en doute ! Merci pour ces explications ! :D
Wow des expériences vraiment géniales que je vais tenter avec ma nièce! :O
Cool ! Enfin une femme qui fait des vidéos sympas et intelligentes sur youtube ! Je m'abonne ! ;)
Merci ;) et bienvenue !
Excellent ! c'est hyper curieux et intéressant !
PiGrOuElF Merci !
voir ce qu'il y a derrière les choses, Ne pas se contenter des explications admises par tous... Bravo scilabus. La science nourrit la philosophie non ?
Merci ;)
La science nourrit la philosophie, et vice-versa ;)
Bravo pour cette vidéo, c'est du travail remarquable
Merci pour tes explications ! J'avais une expérience à faire pour l'école, et j'ai pu approfondir le sujet grâce à ta vidéo :) D'ailleurs, je m'en suis inspiré pour en faire une pour mes camarades de classe en essayant de ne pas trop copier sur toi. Tu peux la voir sur mon profil mais les commentaires sont désactivés. Bonne continuation ;)
SUPER INTERESSANT !!! je partage
Salut. Super tes vidéos, je pense vraiment que ta chaîne a un bel avenir devant elle. Tu parles du fait que le gaz carbonique se refroidit au contact avec le verre et retombe, empêchant l'accès de la mèche à l'oxygène.
Question : N'est-ce pas tout simplement que le gaz étant chaud s'accumule vers le haut, et à force de s'accumuler prend de plus en plus de place et finit par étouffer la bougie du haut, puis, celle du bas... ? Sinon, on assisterait à un ralentissement en mettant des flammes en cascades (le "nouveau" gaz carbonique pousserait le gaz "refroidit" qui serait tassé sur les côtés voire emporté temporairement). Qu'en penses-tu ? Je ne crois pas que la parte d'énergie (chaleur) du gaz carbonique au contact du verre entraînant sa chute soit une piste indiscutable... De plus, sa "chute" me paraît bien trop rapide et devrait, vu qu'elle est continue, créer une réaction sur la flemme du bas avant l'extinction de celle du haut.
Oui je suis d'accord. Arriver à distinguer si le CO2 se refroidit suffisamment rapidement ou si c'est juste qu'il occupe plus de place est difficile. Et c'est certainement une combinaison des deux.
Il se trouve que j'avais fait l'expérience avec un verre sorti du congélateur et un verre chauffé. La bougie s'était éteinte plus vite dans le verre froid. Ce n'était pas majeur (1 seconde max si je me souviens bien) mais je pense que cela a quand même un effet... combiné à celui du CO2 qui s'accumule !
Scilabus Ou alors, le verre glacé refroidissant l'air autour de la flamme lui demande plus d'énergie pour la combustion, affaiblissant la flamme et la rendant plus vulnérable à l'étouffement du CO2. ;-)
Merci pour ta réponse en tous cas !
Pourquoi pas ! Disons que cela restera irrésolu pour l'instant ;)
Scilabus En tous cas ta chaîne est géniale, et ça c'est résolu. ;-)
Top ! Super bien expliqué. Très pédagogique. Merci.
Serait-il possible de faire l'essais en chauffant le verre (ceci eviterais à l'air de refroidir)
et également en eteignant la bougie juste avant de poser le verre? (l'air se refroidissant prouverait que l'eau ne monte pas par rapport à l'utilisation de l'oxigene, et que c'est le refroidissement de l'air à l'interieur du verre qui créé une dépression ;) )
djcolmere je l'avais fait avec un verre froid et un verre chaud. Il y avait une différence (pas énorme, mais elle existait). Par contre éteindre la bougie avant, je n'ai pas essayé. Tu le fais et tu me dis le résultat ?
Je n'ai pas de bougie :s
Mais je le ferais un jour pour jouer avec le feu :3 (et je filmerais en te citant)
@@scilabus donc en corollaire si on pose le verre et puis qu'on allume la bougie rien ne devrait changer (ou le rechauffement devrait descendre le niveau d'eau). Bon evidement le mécanisme va devenir complexe. (le mec avec 6 ans de retard)
en même temps, le verre va avoir sa dynamique propre et se refroidir aussi... si on prenait des verres de différentes épaisseurs pour jouer sur les déperditions ?
@@stephanelefevre waw time machine 5 ans en arriere !
bah ouai et sans flame allumée, ça montrerait que la flame est inutile :)
yeh et avoir plusieurs niveaux d'eau o_o tellement à tester !
@scilabus Toujours aussi intéressant et clair ! Cette expérience m'amène à me demander , à plus grande échelle, si la concentration en oxygène pouvais diminuer sur terre (Avec les incendies, les moteurs à hydrocarbure et à gaz, l'acidification des océans, la déforestation, la surpopulation et j'en passe....). Un peu pessimiste, mais la question est elle étudiée ?
Quand tu expliques que le l'air se refroidis et se contracte a cause du verre, est-ce qu'il n'aurai pas fallut eteindre la flamme de la bougie ? Parce que si l'air est chaud avant de mettre le verre (due a la presence de la flamme), meme si l'air devrait se refroidir au contact direct du verre, la plupart de l'air devrait encore etre chauffe par la bougie, et du coup ne se contracter que tres partiellement. C'est au moment ou la flamme s'eteint, que l'air a l'interieur se refroidit entierement et creer une difference de pression (et c'est ce que l'on remarque lors de l'experience. La plupart de l'eau est aspiree au moment ou la flamme s'eteint).
C'est classe ! Bravo !
Super vidéo, très beau travail, je m'abonne tout de suite !
Les gens comme moi qui ont passé largement le demi-siècle peuvent se souvenir de la manière dont on posait des ventouses pour tenter de soigner les congestions pulmonaires. Faute de mieux on pouvait utiliser des verres, et il suffisait de laisser le verre une ou deux secondes sur un objet enflammé (même du papier journal) et de le poser immédiatement sur la peau (habituellement du dos) pour que le verre tienne tout seul sous l'effet du refroidissement de l'air chaud qu'il contenait.
En quelques minutes on voyait alors la peau rougir fortement sous l'effet du sang aspiré par la dépression. Les ventouses d'époque sont devenues très rares, mais elles avaient une forme et une dimension comparables aux pots de yaourt en verre actuels. On peut utiliser ces pots pour reproduire l'expérience.
Superbe vidéo
Magistralifique !
Y a-t-il un lien avec le fait qu'on refroidit un verre de bière avant de le remplir?
(Je parie une pinte sans faux col.)
+Boudry Alfred Pour être honnête, je ne savais pas que l'on était sensé refroidir le verre de bière avant de le servir. Du coup, j'ignore la raison !
+Scilabus Si on ne refroidit pas un verre avant de verser (à la pression), la mousse s'accumule très tôt (dès la sortie du bec) et la bière se retrouve avec un col très épais, qui met longtemps à se dissiper, ce qui peut agacer le client qui veut boire tout de suite. La solution est de rafraîchir le verre, ce que permet le rince-verres, un jet d'eau tournant dirigé vers le haut, et dont l'eau est maintenue à la même température que la bière en fût. Mais d'un point de vue chimique, je ne sais pas comment ça se passe. Il semblerait que la mousse elle-même ne soit pas due au gaz mais à l'instabilité des composants hydrophobes et hydrophiles du liquide.. Bref: un mystère de plus !
+Boudry Alfred
Que penser du fait que ce ne serait pas la température mais la présence d'eau sur le bord du verre qui change la donne? Eau qui servirait à combler les différentes micro-porosités du verre et servirait donc de lisseur et de lubrifiant, réduisant par la même les turbulences qui créent la mousse. (refroidir un matériaux joue aussi sur la taille des porosités)
Sers toi une mousse en rinçant le verre à l'eau tiède, ça règlera la question :)
LegrandDLC
Excellente idée, merci. Et même, la prochaine fois que je tiens le bar, je propose une tournée expérimentale, où chaque cobaye boira sa bière de manière différente: verre sec, verre froid, verre humide et froid, verre humide et chaud, verre essuyé au torchon (because particules de cellulose), verre pas essuyé, verres de formes différentes, etc. Le plus dur sera de trouver quelqu'un de sobre pour noter les résultats.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour la science, quand même !
Ah Ah! Oui cette science alors! Nous attendrons les résultats avec impatience. Même si j'ai ma petite idée sur les résultats.
Je me souviens d'un bar où on servait dans des verres en céramique gelés aussi, et la ça complique les chose avec la formation de cristaux de glace sur les parois qui fondent au fur et à mesure que tu sers la bière... au cas ou tu voudrais vraiment donner pour la science :)
Bonjour , comment expliquez vous la pose de ventouses sur le dos d'une personne , ou encore le jeu qui consiste ç faire rentrer un oeuf dans une bouteille ?
Le verre est à température ambiante ou doit il être froid ?
Car on dit à 4:17 que le "verre froid" refroidis le gaz et fait qu'il se contracte
J'aurais plutôt pensé que c'est dû au fait qu'à cause de l'air chaud de la flamme une grande partie des gazs sont "poussés" vers le haut du verre il y a donc une pression plus grande en haut qu'en bas, si il y a moins pression l'eau en bas remonte car diffèrence de pression entre la poche d'air situé en bas du verre et la pression extérieur
Est-ce que ça veut dire que si la verre était réchauffé avant de le mettre au-dessus du bougie, qu'on observait plus que l'eau monte ?
Cela dit, la consommation du dioxygène contribue à la baisse de pression. Le CO2 produit se dissout dans l'eau et la vapeur d'eau produite par la combustion se condense donc il y a moins de gaz donc moins de pression.
le point commun entre lampe a lave et l'experience c'est bien le mouvement de convexion n'est ce pas ?
Excellente vidéo. Merci
Que se passe-t-il si l'on préchauffe le verre juste avant l'expérience ? 🤔
Et bah !!! voila une vidéo bien sympatoche
allez zou je m'abonne continue comme cela -> 20/20 !
Merci ;)
Visage d'un Fafouin quand tu as versé sur Dioxide de carbone sur les flamme : °o°!
Vraiment génial, je vais proposé l’expérience a mon patron, je travail pour une compagnie d'animation scientifique à Québec :)
Cool ! Si cela peut servir c'est tant mieux ! Par curiosité, c'est quelle compagnie ? (je suis à Montréal alors ça se peut que je connaisse)
Safari Éducation
Tu es a Montréal :) Cool ! Si tu passe à Québec, fais moi signe sur Facebook, on ira casser la croute ensemble :D
Fafouin Maddog J'avoue que je ne connais pas... Ben oui pourquoi pas !
Si tu veux qu'on bavarde, cherche sur FaceBook Fafouin_Maddog, comme ca on on pourra parle en PV. Au plaisir :) facebook.com/FafouinMaddog
Pourquoi l'air a l'intérieur du verre est il froid alors que la bougie le chauffe ? Est ce que si le verre est chauffé (sous l'eau chaude par exemple) avant l'expérience, l'eau ne monte plus dans le verre ?
Viens de découvrir !
3ème vidéo, j'adore !
Je m'abonne :)
Superbe, que du plaisir, merci pour tes vidéos ^^
Merci !
Excellent! Merci beaucoup! ^^
Bonjour Scilabus !
Tout d'abord félicitations pour cette chaîne qui est une pépite. Certainement qu'une ou des vidéos passeront devant mes élèves (si j'en ai l'autorisation !?). :)
J'ai tout de même une ou deux questions sur l'expérience. J'ai refais les expériences et lu les commentaires (en diagonale...) et je ne crois pas qu'elles aient été vraiment posées. Rien à redire pour la première explication, mais pour la seconde :
1) Je ne comprends pas en quoi ton explication résout le problème car le refroidissement des gaz dans le verre devrait se faire "continument" et non à la fin de l'expérience seulement. Or le liquide ne monte qu'en fin d'expérience, et plutôt subitement. A mon sens, avec une telle explication, le liquide devrait monter de manière beaucoup plus progressive non ?
D'ailleurs je pense personnellement, et a priori, que la température des gaz continue d'augmenter au cours du temps (tant que la flamme est là). Il faudrait bien sûr mesurer la température à l'intérieur pour étudier ses variations. :)
2) L'équation de la combustion nous informe sur le fait que 38 molécules de dioxygène disparaissent quand 51 molécules gazeuses de CO2 et H2O apparaissent. Au cours de la combustion il y a donc une augmentation du nombre de molécules gazeuses, donc N augmente. De plus, la température à l'intérieur est certainement en train d'augmenter tant que la flamme est visible, donc T augmente. Ces 2 indications impliqueraient que la pression augmente dans le verre au cours du temps.
Cependant, comme tu l'expliques, la vapeur d'eau se condense au contact du verre, donc en fait la combustion implique une diminution du nombre de molécules gazeuses (38 -> 25) dès que la condensation débute, et donc la pression diminue.
Pourquoi alors, le liquide ne monte qu'à la fin de l'expérience ?
En refaisant plusieurs fois l'expérience de mon côté j'ai remarqué que la montée du liquide intervenait AU MOMENT OU la condensation apparaissait sur les parois intérieures du verre. L'explication ne pourrait pas être alors simplement la suivante : lorsque les molécules d'eau se condensent le nombre de molécules gazeuses dans le verre diminue, donc la pression diminue (alors qu'auparavant elle ne variait que relativement peu, voire augmentait ?), et le liquide monte donc. Trop simple ? Là encore, il faudrait des mesures de pression pour vérifier que sa diminution n'a lieu qu'en fin d'expérience. :)
(et on pourrait me répliquer que la condensation se fait du début à la fin mais qu'on ne l'observe qu'à la fin, certes... ^^)
3) Cette vidéo m'a redonné goût aux expériences "à la maison", merci ! :)
Voilà, j'espère que tu auras pu lire mon commentaire, et que tu pourras y apporter tes remarques éclairées ! ;)
Sylvain Barthe Oui tu as mon autorisation (mais tu n'en as même pas besoin ;) )
1) Intéressant. Je pense qu'on est un peu d'accord en fait. Quand la flamme s'éteint le refroidissement est beaucoup plus important, d'où une montée à la fin de l'expérience. Le refroidissement avant que la flamme ne s'éteigne n'est pas aussi intense qu'à la fin. Ça fait du sens ?
2) Très intéressant encore. C'est difficile de le dire avec certitude puisque, comme tu le dis, il faudrait faire des mesures. Moi je vois ça comme une combinaison de phénomènes. La condensation, le refroidissement en font partie et il y a peut être d'autres facteurs encore.
3) tant mieux !
J'ai bien conscience que je n'ai pas entièrement répondu à tes interrogations mais malheureusement, je n'ai pas la réponse absolue. Je te conseille de lire le lien que j'ai mis dans les commentaires. J'ai crée cette vidéo à partir de ce chapitre de livre. Lui aussi laisse en suspens quelques interrogations mais cela donne une explications qui est, selon moi, plus proche de la réalité que l'explication à la va vite que l'on donne d'habitude.
Scilabus
Merci pour tes réponses. En effet, on peut supposer que l'explication complète repose sur une combinaison de plusieurs phénomènes physiques. Il faudrait faire des mesures de températures et pression pour en écarter certains et en privilégier d'autres.
Si un jour je trouve comment bricoler ça, je reposterai ici ! :)
Sylvain Barthe Avec plaisir !
Bonne vidéo!
Merci c'était très bien expliqué
Tu as gagné un abonné
Merci ! C'est clair, net et précis !
Au top cette vidéo
Excellent .... tu as gagné ton pari haut la main :-)
Le problème avec les termes un peu technique c'est qu'on peut les confondre Un carburant peut être un combustible le comburant lui est dans la plupart des cas l'oxygène présent dans l'air. Donc pour les 3 éléments nécessaires pour faire un feu on a simplement : Un truc qui peut brûler (Le combustible) un truc qui aliment le feu (L'oxygène de l'air ou comburant) et une source de chaleur SUFFISANTE pour allumer le tout (Energie d'activation).
Très cool vidéo avec de vraies explications claires. Par contre je ne suis pas d'accord avec le triangle du feu exposé ici, on dirait franchement une molécule d'eau (H2O) à 1:54 . Non?
QUESTION : Avant que la flamme ne s'éteint, l'air dans le verre chauffe et prend du volume, pourquoi ne repousse-t-il pas l'eau à l'extérieur du verre ?
J'ai adoré ta vidéo merci
Hoooo merci ^^
Et oui le parie est gagné ^^
excellent cet épisode :D
A entendre cet accent, ça me donne envie de boire du Pastis bien frais
Edit : Bon apparemment elle est de Montréal, ce qui n'est pas franchement la capital du Pastis.....J'aurais parié un Choco BN qu'avec cet accent, qu'elle était du sud de la France...
+The Sauvages les deux ! Je viens du sud de la France et je vis à Montréal ;)
Si on chauffe le vers, le CO2 reste-t-il en hauteur ?
Bonjour Scilabus,
Quelques remarques concernant votre vidéo.
* Dans le triangle du feu, pour le comburant, il y a le modèle de la molécule d'eau à la place de celui de la molécule de dioxygène.
* Comme c'est de la chimie niveau collège et qu'on y découvre les concepts d'atome et de molécule, il est important de parler de dioxygène au lieu d'oxygène.
* Pour expliquer la dépression à l'intérieur du verre, vous dites que le gaz se contracte et occupe moins de place. Non, les gaz sont expansibles et occupent tout le volume qui leur est "offert". D'ailleurs dans un récipient fermé contentant du gaz, en général quand V diminue P augmente. Si la pression diminue à l'intérieur du verre, c'est parce que la température diminue et surtout parce que le nombre de moles de gaz diminue. Si on fait l'hypothèse réaliste que la majorité de la vapeur d'eau issue de la combustion se liquéfie sur les parois froides du verre, les coefficients stœchiométriques de l'équation de la réaction montrent bien qu'il y a moins de gaz à la fin (38 pour O2 et 25 pour CO2).
Alors oui, on est parfois obligés de simplifier un peu l'explication vis à vis des élèves. L'important est de leur donner un modèle d'explication qu'ils pourront enrichir et affiner plus tard.
Merci pour votre vidéo intéressante qui permet de se poser les bonnes questions.
Moi j'avais entendu que la bougie chauffe l'air emprisonné dans le verre, qui va donc se dilater. Ensuite quand l'air se refroidit il se contracte, aspirant ainsi l'eau
Et petite réflexion a chaud, si c'est le verre en refroidissant qui crée le changement de pression à l'intérieur, l'expérience alors devrait alors théoriquement marcher aussi sans la bougie, j'avoue j'aurai bien aimé voir ca :3
J'ai encore des doutes sur l'explication. Si j'ai bien compris, et d'après ce que tu nous racontes, le dioxide descendrait et pousserait l'oxygène vers le haut empêchant la flamme d'y accéder. Mais dans ce cas le bougie plus haute s'étendrait en dernier car elle aurait plus d'oxygène qu'en bas... Ou pas ?
autre facteur important, la combustion produit de la vapeur d'eau qui va se liquéfier et faire baisser encore la pression ( comme l'expérience de l'implosion d'une canette )
3:42 dis moi Scillabus, 38 moles de gaz consommées, 51 produites lors de la combustion... à température et pression constante, on est bien d'accord pour dire qu'on produit + de volume de gaz qu'on en consomme (à 1bar, 25°C, le volume molaire est de 24,8 Litre/mole et est constant pour toutes les espèces)
Vous avez omis le fait que lorsque l'on pose le verre au dessus de la bougie, la chaleur dégagée augmente le volume de l'air dans le verre, et chasse donc une partie de cet air vers l'extérieur (à la base du verre en contact avec le liquide), puis effectivement au moment du refroidissement, le volume du verre restant constant, l'air se contractant (sa densité diminue) provoque une dépression qui amène le liquide à monter...
l'expérience et les explications super, je me serais en revanche passé volontiers de la bougie au beurre et au PQ qui est une belle idée de merde. des bsx
Est-ce que l'on pourrait expliquer les diffèrences de temps d'extinction de la bougie du haut avec celle du bas par un phénomène de convection naturelle à l'intérieur de la cloche ?
merci enfin j'ai trouvé la bonne reponse
Deux choses sont oubliées: la vapeur d'eau se condense et le gaz carbonique se dissout dans l'eau. Cela sera se remarquera surtout en laissant tout refroidir complètement. La diminution de volume d'air est un argument valable en partie: cela dépend de la rapidité avec laquelle on laisse, ou non, se remplir de gaz chaud la cloche (ou le verre retourné).
C’est vrm trop bien
j'ai jamais compris les equations de transformation chimique ><
excellente video ! ^^
Question bonus! Les bulles qu'on peut voir quand il y a deux bougies sous le verre, à quoi sont-elles dues?
+kaesaille Je pense que c'est un appel d'air dû à l'aspiration de la différence de pression
Bon anniversaire d'avance !
Pour l'augmentation du niveau d'eau, c'est pas plutôt la vapeur d'eau qui se liquéfie et donc diminue très très fortement le volume de gaz dans le verre ?
Pi = xi * P donc c'est une loi de repartition thermodynamique qui regit la forme que l'eau aura dans le vers. Après faut observer P dans le verre et comparé aux diagrammes associés : f(Vm) = P et f(T)=P
@@AelmelDarkthink on peut dire, d'après la relation P*V= n*R*T, comme la pression s'équilibre et que la température reviens à peu près à la normale, comme la quantité de matière de gaz utilisé dans la réaction est de 38*n mol (pour l'O2) et que les produits sont 25*n mol de CO2 et 26*n mol d'H2O. Si la température est stable et que l'eau se liquéfie, (ce qu'on peut voir par la buée sur le verre) le volume va diminuer de 25/38 fois le volume d'oxygène réactionnel.
@@abcdefgh-db1to Pour ça faut considerer le melange comme un gaz pparfai rt c'est pas gagné
@@AelmelDarkthink euh c'est assez précis comme approximation en fait !
@@abcdefgh-db1to Donc tu peux pas PV=nRT
Génial!
À mon sens, l'expérience de la bougie du haut vs la bougie du bas ne démontre pas tout à fait que c'est effectivement le CO2 qui est responsable de l'extinction des bougies, qui pourrait aussi s'expliquer par une raréfaction de l'oxygène qui serait privilégiée en hauteur ? (hypothèse)
Il faudrait savoir s'il y a encore de l'oxygène à l'intérieur du verre une fois la bougie éteinte (en essayant d'allumer une flamme à l'intérieur par exemple ?)
Bien sûr je ne dis pas que j'ai raison, mais juste que la démonstration de la causalité n'est pas complète.
J'ai pris du plaisir à regarder cette vidéo sinon, un abonné de plus ;)
Cordialement
Je suis d'accord avec toi. C'est réfutable de ce point de vue là. L'auteur du livre dont je m'inspire propose de mettre une souris vivante et l'on observerait que la souris gambade encore. Mais je n'ai heureusement pas de souris sous la main et aucune envie de faire le test ;)
Yeah! Bienvenue nouvel abonné!
Je suis bien contente d'avoir découvert ta chaîne :) Sans ramener tout au genre c'est important de montrer que les femmes sont capable de briller dans tous les domaines, et cette vidéo prouve que tu as des connaissances béton !
Gogo Nore Merci !
Super sympa ^^
prendre un cube de métal, le placer au four à 200°C
ensuite le placer à la place de la bougie (AVEC DES PINCES OU DES GANTS), avec un morceau de bois en dessous pour l'isoler thermiquement de l'eau... juste pour le fun
en toute théorie, l'eau devrait monter à mesure que le cube se refroidit...
#TIL Ce soir je me couche moins bête, merci !
Si il y'a également un dégagement de monoxyde de carbone plus léger que l' H20 cela n'expliquerait il pas l'extinction de la première bougie par accumulation dans le haut du verre ?
Est-ce que l'expérience de la bougie a permis une application pratique dans la vie de tous les jours ? Ou pour une invention qcq ? 🤔
Comme la lampe à lave :) Pour ce qui est de la bougie éteinte et qui se rallume sans le contact d'une flamme a mon avis la cire en suspension dans l'air au moment ou elle s'éteint peu se rallumer a l'approche d'une flamme.
Mais oui Jamie, c'est clair !