🥰 🙏 Merci pour cette juste analyse et SURTOUT pour l’impact et les réponses enfin positives à y apporter ensemble. Sortir du déni, du magistral égoïsme 🕊️🥰🕊️
Bravo et MERCI les Jeunes ! J'ai 30 ans de plus que vous et sais depuis toujours que je vivrai la fin de notre civilisation thermo industrielle ! Lors des actions ou manifestations je regrette souvent l'absence des plus jeunes qui semblent plus préoccupés par les écrans rt leur réputation sur les réseaux sociaux que par l'habitabilité de la planète et le fait de vous entendre avec vos têtes bien faites - et pas que bien pleines- me fait chaud au 💝 ! Il est trop tard pour éviter de grands chaos et effondrements mais pas trop tard pour limiter leurs impacts terribles et la hauteur de la chute Les travaux d'Arthur Keller, Vincent Mignerot ou Jean Marc Jancovici sont très brillants et ultra lucides sur ces sujets Merci encore ! Belle et longue vie à vous Avec ou sans "carrière" ! 😊 Bien à vous Christele de Colmar
Bravo pour votre discours de responsabilité. Oui ralentir, co-construire avec détermination. Je souscris à votre appel à s'engager. Nous avons tous notre part de colibri à faire notamment les alumnis.
Aujourd’hui, c’est la remise de nos diplômes ! La consécration de mon brillant parcours scolaire ! D’ici la retraite, 40 ans de carrière et de responsabilités ! Je vais réussir ma vie, être aimé, être beau, être intelligent, et puis surtout gagner de l’argent. Et puis peut-être que dans 30 ans, je serai dans ce même amphi, à la place de mes parents, à regarder la remise de diplômes de mes enfants. … Pourtant, dans 30 ans, nous serons aussi en 2052. Les rapports du GIEC et de l’IPBES sont sans appel : nous devons résoudre en 30 ans le défi écologique. Un défi existentiel et civilisationnel dont l’enjeu est la possibilité même de soutenir la vie. Effondrement de la biodiversité, déstabilisation des écosystèmes et par ricochet de la société : migrations forcées, famines, guerres, jusqu’à la mort de millions de personnes. Avec tout ça, dans quel futur suis-je censé me projeter ? Tu penses que tout ça n’aura aucun impact sur ta vie professionnelle ? En fait, avec tes projets de carrière tout faits, t’es un peu dans le déni non ? Le déni n’est plus une option. On ne parle pas d’un futur lointain et hypothétique, de « peut-être », de scénarios. On parle d’aujourd’hui. On parle de la famine à Madagascar, de la pollution en Chine, des méga incendies en Australie et au Canada, de la montée des eaux au Bangladesh, de la canicule mortelle en Inde et au Pakistan, de la déforestation en Amazonie, des inondations en Belgique et en Allemagne, de la fonte des glaciers et de températures records à nouveau en France cet été. Tout cela se passe aujourd’hui. La crise écologique est déjà bien installée. L’effondrement de la vie est déjà en cours ; y compris celui de la vie humaine. Car la crise écologique n’est pas qu’environnementale, elle est aussi sociale. Notre système actuel, capitaliste et de surconsommation, celui-là même qui est responsable des dérèglements environnementaux, est aussi responsable d’inégalités inacceptables. Ces inégalités, entre pays, et entre classes sociales dans chaque pays, ne vont aller qu’en s’amplifiant à cause de la crise écologique : les populations les plus exposées aux effets du dérèglement climatique sont non seulement les plus pauvres, mais aussi les moins responsables du désastre actuel. Pourtant elles n’auront d’autre choix que d’en subir les conséquences. Il me paraît inimaginable que les efforts de sobriété qui seront nécessaires pour tenter d’endiguer la crise environnementale soient portés par ceux qui ont déjà du mal à finir les fins de mois. Par ceux pour qui davantage de “sobriété” signifie une perte de confort intolérable. Malgré les multiples appels de la communauté scientifique, malgré les changements irréversibles d’ores-et-déjà observés à travers le monde, nos sociétés continuent leur trajectoire vers une catastrophe environnementale et humaine. Et moi dans tout ça, je fais quoi ? On m’a dit que la société avait investi en moi, avait investi dans ma formation à l'École, pour que je mette mes connaissances et mes compétences au service du bien commun. On m’a dit qu’en tant que future élite de la France, j’allais être amené.e à exercer des postes dits “de haut niveau”. Et on m’a dit que c’était bien, parce que j’aurais ainsi l’opportunité de me faire entendre, de changer les choses rapidement, en imposant des décisions que je trouve vertueuses et éclairées. Et que finalement, j’aurais beaucoup d’impact. Est-ce que c’est vrai tout ça ? Je ne sais pas. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’en étant à un poste “de haut niveau”, mon potentiel de nuisance environnementale sera bien plus élevé que la moyenne. Et je dois dire que certains de nos anciens l’ont illustré et l’illustrent encore aujourd’hui. Nous ne pouvons pas ignorer l’urgence écologique et sociale, et moins encore la responsabilité que nous pouvons avoir dans son aggravation, comme dans les réponses à y apporter. Alors saisissons cette responsabilité, maintenant. Ce sombre tableau n’est pas une fatalité. OK. Alors, que faire de ces 40 prochaines années ? Faut-il sauter le plus vite possible hors du wagon 1ère classe pour ne pas dérailler ? Pour changer de cap, quels autres rêves que ceux de mes/nos parents puis-je construire ? Aujourd’hui, il est urgent d’accepter d’ébranler toutes les certitudes qui ont pu nous animer jusqu’à présent. Il est urgent d’entamer un virage radical, de sortir des rails sur lesquels nous installent insidieusement notre diplôme et notre réseau. Il est urgent de renoncer à notre petit confort, un confort certes rassurant, mais délétère. Car résoudre des problèmes à la marge sans jamais remettre en cause les postulats de base du système dans lequel nous vivons ne suffira plus. Aussi devons-nous questionner les mots que nous utilisons pour leur redonner du sens : le flou artistique de ces indicateurs de “soutenabilité” ne devrait-il pas me faire suspecter une certaine malhonnêteté intellectuelle ? Le mot "transition écologique" est-il utilisé comme une expression à la mode galvaudée ou comme un vrai concept porteur de changement ? Perdons cette illusion : on ne négocie pas avec les limites planétaires, même à renfort d’entourloupes sémantiques ou de greenwashing. Il est plus que crucial d’élargir nos champs d’écoute, de réfléchir à la destination où l’on souhaite aller, critiquer, dénoncer lorsqu’il le faut, comprendre les blocages qui nous ont jusqu’à maintenant empêché d’atteindre le niveau d’ambition nécessaire face à l’urgence : l’incapacité des banques à financer la transition est-elle la conséquence d’un manque d’indicateurs de bonne qualité ou d’une attente jamais remise en question d’une rentabilité potentiellement incompatible avec les objectifs climatiques ? Notre formation nous permet d’aborder la situation avec un regard scientifique et critique. Mais elle favorise deux biais majeurs dont nous devons prendre conscience. Le premier est lié à notre posture d’ingénieurs, qui nous pousse à vouloir trouver à tout prix des solutions techniques aux problèmes. La technologie à elle seule ne nous sauvera pas. Et rien ne nous garantit que son utilisation ne nuira pas. Pour relever ce défi systémique, remettons de l’humain et du vivant dans le champ trop longtemps aseptisé et déshumanisé des sciences techniques. Ouvrons nous à d’autres disciplines, comme les sciences sociales, les sciences politiques, l’histoire et la philosophie mais aussi des savoir-faire dont notre génération est la première à ne pas avoir hérité du tout, en maraîchage, mécanique, construction, soin aux autres, toutes ces choses qui salissent les mains en construisant et réparant plutôt qu’en détruisant. Le second biais est que cette formation élitiste a pu nous laisser croire que parce que nous avions réussi un des concours d’ingénieur les plus difficiles, nous serions les plus intelligents, les plus capables, les plus à même de résoudre tous les problèmes qui se présenteraient à nous, nous coupant du même coup de la réalité sociale de notre pays. Taisons-nous, et écoutons. Les problématiques que nous considérons essentielles, sont-elles celles auxquelles est confrontée quotidiennement la majeure partie de la population ? Les solutions que nous proposons, et que nous pensons bonnes, ont-elles du sens, sont-elles vraiment justes pour toutes et tous ? Repartons du “terrain”, soyons à l’écoute des femmes et des hommes qui nous entourent, et qui ont beaucoup plus à nous apprendre que ce que nos prédécesseurs ont bien voulu entendre d’eux. Si leur voix n’est pas audible dans le débat public, contribuons aussi à la faire entendre, pour que la démocratie reste saine et vivante. Les réponses à l’urgence environnementale seront citoyennes ou ne seront pas.
Alors, concrètement, face à l’urgence écologique, que pouvons-nous faire ? Déserter, comme l’ont proposé des camarades d’Agro, ou agir de l’intérieur? Certaines et certains d’entre nous ont choisi la recherche, fondamentale ou appliquée, pour que les trajectoires techniques et sociales se basent sur les meilleures connaissances. D’autres servent la puissance publique, ou s’engagent en politique, en espérant impulser et mettre en œuvre des politiques publiques à la hauteur des enjeux. D’autres encore ont créé ou rejoint des startups pour passer à l’échelle des solutions techniques, parce qu’il y en a et, aussi vigilant.e.s qu’il faut être sur leur développement, nous ne pourrons pas nous en passer. D’autres ont rejoint de grandes entreprises, convaincus qu’il faut les infiltrer pour inscrire la lutte pour l’urgence écologique au cœur de leur stratégie. Certains ont choisi les think tanks. D’autres ont pris des engagements associatifs, personnels, ont rejoint des groupes de réflexion radicaux. Certains, enfin, se sont engagés dans des parcours de rupture, en choisissant de renverser la table et d’aller explorer de nouveaux horizons. Dans toutes ces voies, la remise en question constante est absolument nécessaire. Nous n’avons plus le temps de nous donner bonne conscience, ni de nous voiler la face. Nous n’avons plus le temps de choisir des voies de non action. Nous n’avons surtout plus du tout le temps de contribuer à l’aggravation de la situation. En parallèle de nos engagements professionnels ou associatifs, nous pouvons montrer l’exemple en adoptant un mode de vie plus sobre, compatible avec le respect des limites planétaires et le faible budget carbone qu’il nous reste à émettre. Cela requiert de changer véritablement nos habitudes : voyager autrement, en limitant drastiquement l’avion ; manger autrement, en arrêtant la viande à tous les repas ; se loger autrement, dans moins de mètres carrés… Cette vie plus sobre, ce n‘est pas une vie plus triste ! Au contraire : c’est un retour les pieds sur terre, une opportunité pour ne plus confondre surconsommation et bonheur, multiplicité de choix et liberté. Une opportunité pour renforcer nos relations aux autres, et substituer au capital économique et financier la richesse des liens humains. Nous sommes déterminés, mais nous ne pouvons pas agir seuls : nous ne pourrons relever ce défi qu’avec l’implication active des décideurs et décideuses économiques et politiques, dont une partie est issue de cette école. Alumnis polytechniciens et polytechniciennes, nous nous tournons vers vous. Faites véritablement vôtre cette posture de doute et de remise en question. Cette responsabilité est aussi la votre. Rappelez-vous-en : notre objectif doit être de servir l’intérêt général.
Alors, que va-t-on faire de ces 40 prochaines années ? Nous voulons partager avec vous notre envie de rêver à quelque chose de nouveau. On ne résoudra pas le défi écologique par le déni ou l’inaction. Ayons ensemble le courage d’oser. Osons questionner le paradigme actuel, sortir des sentiers battus, osons transformer les modèles et imaginer de nouveaux futurs, osons construire un avenir différent de celui qui semble tout tracé aujourd’hui. Un avenir soutenable, un avenir juste, un avenir heureux. La société que nous voulons n’est pas une société plus dure, plus triste, de privation subie ; c’est une société plus sereine, plus agréable, de ralentissement choisi. Même si la tâche ne sera pas aisée, c’est une perspective profondément enthousiasmante. Une perspective qui nous donne aujourd'hui envie d’essayer, d’essayer de réfléchir avec un esprit scientifique ouvert et de co-construire avec détermination, toujours dans une recherche profonde et vraie d’humilité et d’écoute. Cher.e.s camarades, engageons-nous pleinement, devenons ensemble les polytechniciennes et polytechniciens acteurs et actrices d’un futur soutenable, et surtout, d’un futur désirable. Et engageons-nous maintenant ! Car il est déjà si tard…
@@diplomespolytechniqueecolo6983 Beaucoup de belles paroles. Mais rien concernant la surpopulation ??? Allons, un peu de sérieux. Vous souhaitez agir : commencez par prôner la contraception à l'échelle mondiale. Étant donnée la situation planétaire, toute nouvelle naissance évitée sera une vie de souffrances épargnée. Instauration d'un revenu minimum pour toutes les femmes à vie afin qu'elles puissent élever un enfant. Suppression de ce revenu si deux enfants. Pénalités financières au delà de deux. Évidemment vous allez vous heurter à tous les obscurantismes culturels et religieux. Mais on a rien sans rien et cela permettrait de révéler davantage le niveau des problèmes auxquels nous allons être confrontés.
BRAVO la jeunesse lucide et éclairée ! Votre ESPRIT CRITIQUE VOUS A PERMIS DE BIFURQUER ! Quand on sait le rôle prescripteur des X sur l'élite française : cette prise de conscience revêt un tout autre caractére. Remettre l'humain et la vie , au centre de notre écosystème . Mettre la philosophie, l'art , l'agriculture, les mathématiques, la sociologie , l'histoire avec H , le civisme et surtout remettre de la SPIRITUALITÉ dans le coeur des humains et ce , dés le primaire , pour ENFIN cheminer ENSEMBLE vers des jours meilleurs et moins INÉGALITAIRES. PLUS QUE JAMAIS : LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ. BRAVO LES JEUNES !! VOUS ETES A PRÉSENT NOTRE SEUL ESPOIR. J'AI 46 ANS ET HÉLAS MA GÉNÉRATION EST BIEN ENGLUÉE DANS SA SCHIZOPHRÉNIE CHRONIQUE , ET PEINE A PRENDRE LE TRAIN EN MARCHE COMME VOUS . JE VOUS FÉLICITE POUR VOTRE AUDACE , VOTRE CRÉATIVITÉ ET SURTOUT POUR VOTRE LUCIDITÉ !!! QUE CHACUN CHEMINE EN ÉTANT ALIGNÉ AVEC SES VALEURS ET SON ÉTHIQUE : C'EST POUR MOI LA DÉFINITION DU BONHEUR .
On attends vos actes maintenant : ne pas intégrer les grandes entreprises qui polluent plus que de raison, ne pas prendre l’avion pour aller en vacances à l’autre bout du monde, ne pas consommer comme des malades, etc, etc...
Lorsqu’une jeunesse brillante comprend que les messages qu’on lui fait passer ne sont plus en phase avec une réalité qui se dessine extrêmement rapidement. Prenez le temps d’écouter son résonnement, son champ d’action, elle doit nous faire réagir nous ne pouvons pas simplement regarder cette jeunesse se battre pour son avenir. Notre CONSCIENCE doit s’éveiller et comprendre ce malaise. Elle ne peut pas attendre 20 ans pour prendre les postes à responsabilités. Le changement climatique est un combat qu’elle doit gagner. Ne nous plaignons pas de cette chaleur actuelle car c’est juste un petit aperçu des difficultés qu’elle aura à résoudre. Des civilisations se sont éteintes faute de nourriture, cette fois c’est l’humanité qui est confrontée à ce problème à la vue des aléas climatiques qui s’enchainent et s’accélèrent. Cette jeunesse qui s’exprime aux remises de diplômes vient de Polytechnique (X), ENSAT, HEC, AgroParisTech… elle est logiquement destinés à devenir l’élite de notre pays. Nous lui devons le plus grand respect, elle lutte pour l’Evolution de l’Homme. Les chefs d’entreprises et les institutions qui veulent agir, sont invités à les employer. Cette jeunesse CONSCIENTE du défi est un atout majeur pour le développement de nos entreprises, nos institutions, encore trop souvent inscrites dans un logiciel d’un autre temps !!! Elle a tout à nous apporter pour le peu que nous la laissions s’exprimer ! L’heure n’est plus au dénie mais à chaque type d’action qui pourrait avoir un effet favorable sur l’environnement, pour nos enfants, petits-enfants et ainsi permettre à l’Homme de poursuivre son Evolution. nous-et-lagroecologie.fr/ Patrick LEVEQUE facebook.com/NOUS.Notremaisonbruleetnousregardonsailleurs/
Beau discours ! Pour les actes, si nous voulons sortir de ce système de croissance infinie dans un monde fini, il faut changer de système monétaire. Le système monétaire actuel a besoin de croissance perpétuelle pour continuer d'exister. Changeons de système ! Renseignez-vous sur la monnaie libre, et sa première application, la Ğ1. Vous êtes ingénieur, vous devriez comprendre les tenant et aboutissant ce modèle de création monétaire. Nul besoin d'attendre une décision politique, il suffit de l'adopter.
Heuuuuuuu………… siouplait? Ils font quoi ceux de la promo 2016 comme job? Vraiment ça m’intéresserait de savoir………ce qu’ils ont choisi de faire comme job. Quand j’aurai la réponse je me permettrai peut-être d’espérer.
Il est déjà trop tard. Les pays pauvres eux aussi voudront vivre leur période faste des "trente glorieuses" et personne ne peut les en blamer. J'ai la vingtaine, je suis en médecine, j'ai choisi cette filière car dans l'effondrement à venir, il va y avoir beaucoup de frères humains à soigner, soulager les douleurs et parfois réussir à les guérir pour un certain temps. Parfois, je me désespère de ce monde devenu complètement fou, dans lequel nous assistons à des guerres barbares et sanguinaires dignes du Moyen-âge...et puis je me ressaisis et me dis qu'avec mes connaissances je ferai de mon mieux pour limiter la casse dans l'hôpital où je travaillerai. Je ferai de mon mieux concrètement au jour le jour jusqu'au jour où tout s'arrêtera pour de bon car notre Terre ne sera plus respirable, vivable. Je n'ai pas de rancoeur contre les baby boomers, ni pour les jeunes qui espèrent changer le monde mais j'accepte avec fatalité la destinée de la fin de l'humain sur notre planète.
Il serait intéressant de voir où sont aujourd'hui tous les X de la promotion 2016. A mon humble avis, il ne doit pas y en avoir beaucoup en poste chez Greenpeace... en majorité ils doivent avoir des bons postes dans le monde très rémunérateur (et fort peu écologique) de "l'ennnntttreeeeprisee".
Dans notre système capitaliste, les profits financiers sont liés aux flux de marchandises. Plus on crame d'énergie et de matériaux dans la fabrication et la distribution de tout et n'importe quoi, plus on gagne!! On voudrait gaspiller énergie, matériaux, et réchauffer le climat que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Voir cet excellent petit bouquin : « Et si notre système économique était une gigantesque Arnaque? »
Vous êtes mignons, les jeunes. On hésite ENTRE croire en votre bonne foi, se souvenir des meilleurs d'entre vous dont Albert Jacquard et Jean-Marc Jancovici, vous accorder le Bon Dieu sans confession, ET vous rappeler les trajectoires de la plupart de vos anciens, des conflits d'intérêts qui ne manqueront pas de pervertir la plupart d'entre vous, le choix entre dire la vérité et gagner beaucoup d'argent...
Aucune jeunesse des générations passées n ont je crois prôné une telle idéologie. Je ne suis pas sûre que l on puisse utiliser une analogie vague sur des faits passés.
@@lumen6378 En fait, dès les années 60, le "flower power", les beatniks, le retour à la terre, les gens qui allaient élever des chèvres dans le Larzac, mai 68 qui était une révolte étudiante, on avait bien déjà les mêmes idées. Regardez ce qu'est devenu Daniel Cohn-Bendit, et vous comprendrez.
@@lumen6378 Dans le principe c'est un mouvement de défense de l'avenir de l'humanité. Et c'est une bonne chose que des défenseurs de la rationalité le disent. Mais je vois beaucoup de naïveté, de fragilité, d'incohérence et d'insuffisance. On se réveille beaucoup trop tard et beaucoup trop peu. Il n'y a plus rien à sauver, la catastrophe est là. On le sait depuis le rapport Meadows en 1972. Fallait-il 50 longues années pour se réveiller enfin, et si timidement ? Ces jeunes ne sauveront rien, parce qu'il est déjà beaucoup trop tard. Au mieux, ils retourneront à la terre.
@@mic4896 Le réchauffement climatique est bon pour la planète. Moi, je roule en 4X4 Mercedes et en Bugatti, et çà se passe très bien. Quant à l'élocution de ces étudiants, qui ont eu pour seul mérite de passer par les Classes Prépas, il est vrai que cela atteste de l'effondrement intellectuel des écoles françaises. Il y a 80.000 avions dans le monde, qui décollent chaque jour. Amusez-vous à consommer moins d'électricité, cela compensera peut-être. Et vive Merkel qui a réouvert ses centrales à charbon. Le Français est naïf, c'est comme çà.
Et bien ce discours devrait être encore plus radical, l'enjeu est tout de même d'assurer un avenir durable à ces 2 3 gosse à nourrir. Ça serait con de plus avoir plus rien à mettre dans leur assiette à causes des sécheresses répétés, de l'appauvrissement des sols, de la perte de biodiversité...
Bravo , vous avez fait votre show... vous avez bien fait jouir Mélenchon 🤣🤣🤣 On parle on parle , mais aucune solution? Vous avez trouvé une source d'énergie propre?! Non, vous avez fait du Gaetan thunberg de chez Lidl...
Faire jouir l'un ou l'autre on s'en fou. Il est donné à chacun d'avoir une conscience entre les deux oreilles. Préservez vos paroles, dans 20 ans vous les présenterez à vos enfants ou petits enfants. Max Dupont ?
Pensez-vous que ces jeunes qui terminent leurs études avaient la capacité de faire ce type de recherche ? Employez-les pour travailler sur ces sujets afin d'innover dans le sens d'être neutre en carbone et préserver les ressources de notre nature qui nous protège, mais que votre ignorance, votre cupidité exclue.
Si je vois que toi tu as des solutions: faire monter l’illettrisme dans les campagnes et faire en sorte que CNEWS trouve le prochain nazillon de service pour être sur que le RN conquière le monde rural. Cela fera les choux gras de l'industrie des pesticides, de l'industrie qui détruit les forets et assèche les rivières avec les coupes rases pour être sur que les bobos écolos ne viennent pas mettre leurs nez dans le massacre environnemental qui a lieu. Sauf que sur le terrain, même les tournesols ne poussent plus avec pourtant des racines pivot à 2 mètres.
@@charentenacra850 mais la Ferme! Je saurais faire mille fois mieux que ces fils et filles ecolobobo puceaux sur-éduqués. Le cas de conscience il fallait l'avoir avant les études! Pas au moment du diplôme !
Vous dénoncez le capitalisme, mais les dégâts environnementaux sont-ils vraiment, comme semblent le répéter de façon moutonière nombre de jeunes étudiants, inhérents au capitalisme ? Si oui, comment expliquer l'excellence environnementale de la Suède (un pays capitaliste et libéral) et le caractère terriblement destructeur de l'URSS pour l'environnement ? L'inaction ou tout du moins l'inertie de nombreux pays développés en matière climatique ne viendrait-elle pas plutôt de l'action de lobbys -bancaires et énergies fossiles- tentant de préserver leurs rentes en repoussant les investissements nécessaires dans des technologies decarbonées, au détriment du bien commun (dont du climat) ? Ne vous trompez pas d'ennemis, brillants étudiants... Le capitalisme demeure le meilleur moyen à notre disposition pour gérer les ressources économiques, l'ennemi réside dans les industries carbonées et leurs lobbys prêts à tout pour retarder des investissements qui menacent leurs rentes.
Je trouve ça légèrement manichéen comme vision du monde les seules options possibles ne sont pas que le capitalisme ou le communisme. Il y a je pense une 3eme voix à trouver car les deux ont prouvé leur efficacité à nous envoyer dans le mur.
@@alf99000 à non j'ignorais 😂😂😂 Non mais sans rire il faut arrêter de se mettre des œillères se limiter à capitalisme ou communisme on peut tout à fait trouver une 3eme voix raisonné. Le problème avec le capitalisme c'est que c'est un système qui permet d'aller très rapidement vers la solution la plus efficace et le problème c'est que la solution la plus efficace c'est toujours cramer du pétrole, ou détruire la nature !!
@@philipperigal4302 Encore une fois, je ne pense pas que les problèmes que vous pointez soient inhérents au capitalisme, mais si vous avez une autre idée d'organisation de la société, je suis intéressé !
Je suis heureux d'entendre de tels étudiants qui font la fierté de la France penser de la sorte ! Bravo a vous
🥰 🙏 Merci pour cette juste analyse et SURTOUT pour l’impact et les réponses enfin positives à y apporter ensemble. Sortir du déni, du magistral égoïsme 🕊️🥰🕊️
Bravo et MERCI les Jeunes !
J'ai 30 ans de plus que vous et sais depuis toujours que je vivrai la fin de notre civilisation thermo industrielle !
Lors des actions ou manifestations je regrette souvent l'absence des plus jeunes qui semblent plus préoccupés par les écrans rt leur réputation sur les réseaux sociaux que par l'habitabilité de la planète et le fait de vous entendre avec vos têtes bien faites - et pas que bien pleines- me fait chaud au 💝 !
Il est trop tard pour éviter de grands chaos et effondrements mais pas trop tard pour limiter leurs impacts terribles et la hauteur de la chute
Les travaux d'Arthur Keller, Vincent Mignerot ou Jean Marc Jancovici sont très brillants et ultra lucides sur ces sujets
Merci encore !
Belle et longue vie à vous
Avec ou sans "carrière" !
😊
Bien à vous
Christele de Colmar
Bravo pour votre discours de responsabilité. Oui ralentir, co-construire avec détermination. Je souscris à votre appel à s'engager. Nous avons tous notre part de colibri à faire notamment les alumnis.
Wouhaou… je réécouterai ça chaque fois que j’aurai besoin de retrouver un peu d’espoir !
Félicitation, ça n'a pas dû être évident de prendre la parole de cette façon. En espérant que vous continuiez tous sur cette voix :)
Quel courage !!! Enfin des élites qui ne planent pas. Bravo !!!!!!
Merci, ca me donne de l espoir pour cette nouvelle génération
Aujourd’hui, c’est la remise de nos diplômes ! La consécration de mon brillant parcours scolaire ! D’ici la retraite, 40 ans de carrière et de responsabilités ! Je vais réussir ma vie, être aimé, être beau, être intelligent, et puis surtout gagner de l’argent. Et puis peut-être que dans 30 ans, je serai dans ce même amphi, à la place de mes parents, à regarder la remise de diplômes de mes enfants. …
Pourtant, dans 30 ans, nous serons aussi en 2052. Les rapports du GIEC et de l’IPBES sont sans appel : nous devons résoudre en 30 ans le défi écologique. Un défi existentiel et civilisationnel dont l’enjeu est la possibilité même de soutenir la vie. Effondrement de la biodiversité, déstabilisation des écosystèmes et par ricochet de la société : migrations forcées, famines, guerres, jusqu’à la mort de millions de personnes. Avec tout ça, dans quel futur suis-je censé me projeter ?
Tu penses que tout ça n’aura aucun impact sur ta vie professionnelle ? En fait, avec tes projets de carrière tout faits, t’es un peu dans le déni non ?
Le déni n’est plus une option. On ne parle pas d’un futur lointain et hypothétique, de « peut-être », de scénarios. On parle d’aujourd’hui. On parle de la famine à Madagascar, de la pollution en Chine, des méga incendies en Australie et au Canada, de la montée des eaux au Bangladesh, de la canicule mortelle en Inde et au Pakistan, de la déforestation en Amazonie, des inondations en Belgique et en Allemagne, de la fonte des glaciers et de températures records à nouveau en France cet été. Tout cela se passe aujourd’hui. La crise écologique est déjà bien installée. L’effondrement de la vie est déjà en cours ; y compris celui de la vie humaine.
Car la crise écologique n’est pas qu’environnementale, elle est aussi sociale. Notre système actuel, capitaliste et de surconsommation, celui-là même qui est responsable des dérèglements environnementaux, est aussi responsable d’inégalités inacceptables. Ces inégalités, entre pays, et entre classes sociales dans chaque pays, ne vont aller qu’en s’amplifiant à cause de la crise écologique : les populations les plus exposées aux effets du dérèglement climatique sont non seulement les plus pauvres, mais aussi les moins responsables du désastre actuel. Pourtant elles n’auront d’autre choix que d’en subir les conséquences. Il me paraît inimaginable que les efforts de sobriété qui seront nécessaires pour tenter d’endiguer la crise environnementale soient portés par ceux qui ont déjà du mal à finir les fins de mois. Par ceux pour qui davantage de “sobriété” signifie une perte de confort intolérable. Malgré les multiples appels de la communauté scientifique, malgré les changements irréversibles d’ores-et-déjà observés à travers le monde, nos sociétés continuent leur trajectoire vers une catastrophe environnementale et humaine.
Et moi dans tout ça, je fais quoi ? On m’a dit que la société avait investi en moi, avait investi dans ma formation à l'École, pour que je mette mes connaissances et mes compétences au service du bien commun. On m’a dit qu’en tant que future élite de la France, j’allais être amené.e à exercer des postes dits “de haut niveau”. Et on m’a dit que c’était bien, parce que j’aurais ainsi l’opportunité de me faire entendre, de changer les choses rapidement, en imposant des décisions que je trouve vertueuses et éclairées. Et que finalement, j’aurais beaucoup d’impact. Est-ce que c’est vrai tout ça ? Je ne sais pas. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’en étant à un poste “de haut niveau”, mon potentiel de nuisance environnementale sera bien plus élevé que la moyenne. Et je dois dire que certains de nos anciens l’ont illustré et l’illustrent encore aujourd’hui.
Nous ne pouvons pas ignorer l’urgence écologique et sociale, et moins encore la responsabilité que nous pouvons avoir dans son aggravation, comme dans les réponses à y apporter. Alors saisissons cette responsabilité, maintenant. Ce sombre tableau n’est pas une fatalité.
OK. Alors, que faire de ces 40 prochaines années ? Faut-il sauter le plus vite possible hors du wagon 1ère classe pour ne pas dérailler ? Pour changer de cap, quels autres rêves que ceux de mes/nos parents puis-je construire ?
Aujourd’hui, il est urgent d’accepter d’ébranler toutes les certitudes qui ont pu nous animer jusqu’à présent. Il est urgent d’entamer un virage radical, de sortir des rails sur lesquels nous installent insidieusement notre diplôme et notre réseau. Il est urgent de renoncer à notre petit confort, un confort certes rassurant, mais délétère. Car résoudre des problèmes à la marge sans jamais remettre en cause les postulats de base du système dans lequel nous vivons ne suffira plus.
Aussi devons-nous questionner les mots que nous utilisons pour leur redonner du sens : le flou artistique de ces indicateurs de “soutenabilité” ne devrait-il pas me faire suspecter une certaine malhonnêteté intellectuelle ? Le mot "transition écologique" est-il utilisé comme une expression à la mode galvaudée ou comme un vrai concept porteur de changement ? Perdons cette illusion : on ne négocie pas avec les limites planétaires, même à renfort d’entourloupes sémantiques ou de greenwashing.
Il est plus que crucial d’élargir nos champs d’écoute, de réfléchir à la destination où l’on souhaite aller, critiquer, dénoncer lorsqu’il le faut, comprendre les blocages qui nous ont jusqu’à maintenant empêché d’atteindre le niveau d’ambition nécessaire face à l’urgence : l’incapacité des banques à financer la transition est-elle la conséquence d’un manque d’indicateurs de bonne qualité ou d’une attente jamais remise en question d’une rentabilité potentiellement incompatible avec les objectifs climatiques ?
Notre formation nous permet d’aborder la situation avec un regard scientifique et critique. Mais elle favorise deux biais majeurs dont nous devons prendre conscience. Le premier est lié à notre posture d’ingénieurs, qui nous pousse à vouloir trouver à tout prix des solutions techniques aux problèmes. La technologie à elle seule ne nous sauvera pas. Et rien ne nous garantit que son utilisation ne nuira pas. Pour relever ce défi systémique, remettons de l’humain et du vivant dans le champ trop longtemps aseptisé et déshumanisé des sciences techniques. Ouvrons nous à d’autres disciplines, comme les sciences sociales, les sciences politiques, l’histoire et la philosophie mais aussi des savoir-faire dont notre génération est la première à ne pas avoir hérité du tout, en maraîchage, mécanique, construction, soin aux autres, toutes ces choses qui salissent les mains en construisant et réparant plutôt qu’en détruisant.
Le second biais est que cette formation élitiste a pu nous laisser croire que parce que nous avions réussi un des concours d’ingénieur les plus difficiles, nous serions les plus intelligents, les plus capables, les plus à même de résoudre tous les problèmes qui se présenteraient à nous, nous coupant du même coup de la réalité sociale de notre pays.
Taisons-nous, et écoutons. Les problématiques que nous considérons essentielles, sont-elles celles auxquelles est confrontée quotidiennement la majeure partie de la population ? Les solutions que nous proposons, et que nous pensons bonnes, ont-elles du sens, sont-elles vraiment justes pour toutes et tous ?
Repartons du “terrain”, soyons à l’écoute des femmes et des hommes qui nous entourent, et qui ont beaucoup plus à nous apprendre que ce que nos prédécesseurs ont bien voulu entendre d’eux. Si leur voix n’est pas audible dans le débat public, contribuons aussi à la faire entendre, pour que la démocratie reste saine et vivante. Les réponses à l’urgence environnementale seront citoyennes ou ne seront pas.
Alors, concrètement, face à l’urgence écologique, que pouvons-nous faire ? Déserter, comme l’ont proposé des camarades d’Agro, ou agir de l’intérieur?
Certaines et certains d’entre nous ont choisi la recherche, fondamentale ou appliquée, pour que les trajectoires techniques et sociales se basent sur les meilleures connaissances.
D’autres servent la puissance publique, ou s’engagent en politique, en espérant impulser et mettre en œuvre des politiques publiques à la hauteur des enjeux.
D’autres encore ont créé ou rejoint des startups pour passer à l’échelle des solutions techniques, parce qu’il y en a et, aussi vigilant.e.s qu’il faut être sur leur développement, nous ne pourrons pas nous en passer.
D’autres ont rejoint de grandes entreprises, convaincus qu’il faut les infiltrer pour inscrire la lutte pour l’urgence écologique au cœur de leur stratégie.
Certains ont choisi les think tanks.
D’autres ont pris des engagements associatifs, personnels, ont rejoint des groupes de réflexion radicaux.
Certains, enfin, se sont engagés dans des parcours de rupture, en choisissant de renverser la table et d’aller explorer de nouveaux horizons.
Dans toutes ces voies, la remise en question constante est absolument nécessaire. Nous n’avons plus le temps de nous donner bonne conscience, ni de nous voiler la face. Nous n’avons plus le temps de choisir des voies de non action. Nous n’avons surtout plus du tout le temps de contribuer à l’aggravation de la situation.
En parallèle de nos engagements professionnels ou associatifs, nous pouvons montrer l’exemple en adoptant un mode de vie plus sobre, compatible avec le respect des limites planétaires et le faible budget carbone qu’il nous reste à émettre. Cela requiert de changer véritablement nos habitudes : voyager autrement, en limitant drastiquement l’avion ; manger autrement, en arrêtant la viande à tous les repas ; se loger autrement, dans moins de mètres carrés… Cette vie plus sobre, ce n‘est pas une vie plus triste ! Au contraire : c’est un retour les pieds sur terre, une opportunité pour ne plus confondre surconsommation et bonheur, multiplicité de choix et liberté. Une opportunité pour renforcer nos relations aux autres, et substituer au capital économique et financier la richesse des liens humains.
Nous sommes déterminés, mais nous ne pouvons pas agir seuls : nous ne pourrons relever ce défi qu’avec l’implication active des décideurs et décideuses économiques et politiques, dont une partie est issue de cette école. Alumnis polytechniciens et polytechniciennes, nous nous tournons vers vous. Faites véritablement vôtre cette posture de doute et de remise en question. Cette responsabilité est aussi la votre. Rappelez-vous-en : notre objectif doit être de servir l’intérêt général.
Alors, que va-t-on faire de ces 40 prochaines années ? Nous voulons partager avec vous notre envie de rêver à quelque chose de nouveau. On ne résoudra pas le défi écologique par le déni ou l’inaction.
Ayons ensemble le courage d’oser. Osons questionner le paradigme actuel, sortir des sentiers battus, osons transformer les modèles et imaginer de nouveaux futurs, osons construire un avenir différent de celui qui semble tout tracé aujourd’hui. Un avenir soutenable, un avenir juste, un avenir heureux. La société que nous voulons n’est pas une société plus dure, plus triste, de privation subie ; c’est une société plus sereine, plus agréable, de ralentissement choisi.
Même si la tâche ne sera pas aisée, c’est une perspective profondément enthousiasmante. Une perspective qui nous donne aujourd'hui envie d’essayer, d’essayer de réfléchir avec un esprit scientifique ouvert et de co-construire avec détermination, toujours dans une recherche profonde et vraie d’humilité et d’écoute. Cher.e.s camarades, engageons-nous pleinement, devenons ensemble les polytechniciennes et polytechniciens acteurs et actrices d’un futur soutenable, et surtout, d’un futur désirable. Et engageons-nous maintenant ! Car il est déjà si tard…
@@diplomespolytechniqueecolo6983
Beaucoup de belles paroles. Mais rien concernant la surpopulation ???
Allons, un peu de sérieux.
Vous souhaitez agir : commencez par prôner la contraception à l'échelle mondiale.
Étant donnée la situation planétaire, toute nouvelle naissance évitée sera une vie de souffrances épargnée.
Instauration d'un revenu minimum pour toutes les femmes à vie afin qu'elles puissent élever un enfant.
Suppression de ce revenu si deux enfants.
Pénalités financières au delà de deux.
Évidemment vous allez vous heurter à tous les obscurantismes culturels et religieux.
Mais on a rien sans rien et cela permettrait de révéler davantage le niveau des problèmes auxquels nous allons être confrontés.
Bravo ! La chaire Unesco Positive Business de l'Université Paris Nanterre peut vous aider à agir pour la transition !
Bravo ! C’est encourageant d’entre les « élites » ouvrir enfin les yeux…
Bravo, magnifique !
Bravo et merci !
Merci infiniment et bravo pour votre belle action humanitaire !
BRAVO la jeunesse lucide et éclairée !
Votre ESPRIT CRITIQUE VOUS A PERMIS DE BIFURQUER !
Quand on sait le rôle prescripteur des X sur l'élite française : cette prise de conscience revêt un tout autre caractére.
Remettre l'humain et la vie , au centre de notre écosystème .
Mettre la philosophie, l'art , l'agriculture, les mathématiques, la sociologie , l'histoire avec H , le civisme et surtout remettre de la SPIRITUALITÉ dans le coeur des humains et ce , dés le primaire , pour ENFIN cheminer ENSEMBLE vers des jours meilleurs et moins INÉGALITAIRES.
PLUS QUE JAMAIS :
LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ.
BRAVO LES JEUNES !! VOUS ETES A PRÉSENT NOTRE SEUL ESPOIR.
J'AI 46 ANS ET HÉLAS MA GÉNÉRATION EST BIEN ENGLUÉE DANS SA SCHIZOPHRÉNIE CHRONIQUE , ET PEINE A PRENDRE LE TRAIN EN MARCHE COMME VOUS .
JE VOUS FÉLICITE POUR VOTRE AUDACE , VOTRE CRÉATIVITÉ ET SURTOUT POUR VOTRE LUCIDITÉ !!!
QUE CHACUN CHEMINE EN ÉTANT ALIGNÉ AVEC SES VALEURS ET SON ÉTHIQUE : C'EST POUR MOI LA DÉFINITION DU BONHEUR .
Tant qu'on est du cote des ingenieurs, c'est OK. Maintenant ce qu'il faudrait c'est que ca percute a l'ENA, et ca, c'est pas gagne!
Merci merci merci
On attends vos actes maintenant : ne pas intégrer les grandes entreprises qui polluent plus que de raison, ne pas prendre l’avion pour aller en vacances à l’autre bout du monde, ne pas consommer comme des malades, etc, etc...
Lorsqu’une jeunesse brillante comprend que les messages qu’on lui fait passer ne sont plus en phase avec une réalité qui se dessine extrêmement rapidement.
Prenez le temps d’écouter son résonnement, son champ d’action, elle doit nous faire réagir nous ne pouvons pas simplement regarder cette jeunesse se battre pour son avenir. Notre CONSCIENCE doit s’éveiller et comprendre ce malaise.
Elle ne peut pas attendre 20 ans pour prendre les postes à responsabilités.
Le changement climatique est un combat qu’elle doit gagner.
Ne nous plaignons pas de cette chaleur actuelle car c’est juste un petit aperçu des difficultés qu’elle aura à résoudre.
Des civilisations se sont éteintes faute de nourriture, cette fois c’est l’humanité qui est confrontée à ce problème à la vue des aléas climatiques qui s’enchainent et s’accélèrent.
Cette jeunesse qui s’exprime aux remises de diplômes vient de Polytechnique (X), ENSAT, HEC, AgroParisTech… elle est logiquement destinés à devenir l’élite de notre pays.
Nous lui devons le plus grand respect, elle lutte pour l’Evolution de l’Homme.
Les chefs d’entreprises et les institutions qui veulent agir, sont invités à les employer.
Cette jeunesse CONSCIENTE du défi est un atout majeur pour le développement de nos entreprises, nos institutions, encore trop souvent inscrites dans un logiciel d’un autre temps !!!
Elle a tout à nous apporter pour le peu que nous la laissions s’exprimer !
L’heure n’est plus au dénie mais à chaque type d’action qui pourrait avoir un effet favorable sur l’environnement, pour nos enfants, petits-enfants et ainsi permettre à l’Homme de poursuivre son Evolution.
nous-et-lagroecologie.fr/
Patrick LEVEQUE
facebook.com/NOUS.Notremaisonbruleetnousregardonsailleurs/
Merci infiniment
Merci 👌
Beau discours !
Pour les actes, si nous voulons sortir de ce système de croissance infinie dans un monde fini, il faut changer de système monétaire. Le système monétaire actuel a besoin de croissance perpétuelle pour continuer d'exister.
Changeons de système !
Renseignez-vous sur la monnaie libre, et sa première application, la Ğ1.
Vous êtes ingénieur, vous devriez comprendre les tenant et aboutissant ce modèle de création monétaire.
Nul besoin d'attendre une décision politique, il suffit de l'adopter.
J’aime !
Heuuuuuuu………… siouplait? Ils font quoi ceux de la promo 2016 comme job? Vraiment ça m’intéresserait de savoir………ce qu’ils ont choisi de faire comme job. Quand j’aurai la réponse je me permettrai peut-être d’espérer.
Il est déjà trop tard. Les pays pauvres eux aussi voudront vivre leur période faste des "trente glorieuses" et personne ne peut les en blamer. J'ai la vingtaine, je suis en médecine, j'ai choisi cette filière car dans l'effondrement à venir, il va y avoir beaucoup de frères humains à soigner, soulager les douleurs et parfois réussir à les guérir pour un certain temps. Parfois, je me désespère de ce monde devenu complètement fou, dans lequel nous assistons à des guerres barbares et sanguinaires dignes du Moyen-âge...et puis je me ressaisis et me dis qu'avec mes connaissances je ferai de mon mieux pour limiter la casse dans l'hôpital où je travaillerai. Je ferai de mon mieux concrètement au jour le jour jusqu'au jour où tout s'arrêtera pour de bon car notre Terre ne sera plus respirable, vivable. Je n'ai pas de rancoeur contre les baby boomers, ni pour les jeunes qui espèrent changer le monde mais j'accepte avec fatalité la destinée de la fin de l'humain sur notre planète.
Qu'es-ce qu'il va se passer à polytechnique ? Ils vont arrêter d'inviter Janco.
Merci... Avez vous pris la parole de la même manière face aux entreprises du CAC40 qui s incrustent à Polytechnique ?
Il serait intéressant de voir où sont aujourd'hui tous les X de la promotion 2016. A mon humble avis, il ne doit pas y en avoir beaucoup en poste chez Greenpeace... en majorité ils doivent avoir des bons postes dans le monde très rémunérateur (et fort peu écologique) de "l'ennnntttreeeeprisee".
bravo !
Dans notre système capitaliste, les profits financiers sont liés aux flux de marchandises. Plus on crame d'énergie et de matériaux dans la fabrication et la distribution de tout et n'importe quoi, plus on gagne!! On voudrait gaspiller énergie, matériaux, et réchauffer le climat que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Voir cet excellent petit bouquin : « Et si notre système économique était une gigantesque Arnaque? »
A comparer avec le discours que leur tenait Jacques Attali il y a quelques années...
J'aimerais savoir ce qu'ils sont devenus..
Vous êtes mignons, les jeunes.
On hésite ENTRE croire en votre bonne foi, se souvenir des meilleurs d'entre vous dont Albert Jacquard et Jean-Marc Jancovici, vous accorder le Bon Dieu sans confession, ET vous rappeler les trajectoires de la plupart de vos anciens, des conflits d'intérêts qui ne manqueront pas de pervertir la plupart d'entre vous, le choix entre dire la vérité et gagner beaucoup d'argent...
th-cam.com/video/9v9updAv018/w-d-xo.html
Aucune jeunesse des générations passées n ont je crois prôné une telle idéologie. Je ne suis pas sûre que l on puisse utiliser une analogie vague sur des faits passés.
@@lumen6378 En fait, dès les années 60, le "flower power", les beatniks, le retour à la terre, les gens qui allaient élever des chèvres dans le Larzac, mai 68 qui était une révolte étudiante, on avait bien déjà les mêmes idées. Regardez ce qu'est devenu Daniel Cohn-Bendit, et vous comprendrez.
@@alf99000 je ne connais pas bien le sujet mais etait ce un mouvement de retour psychologique à la nature ou de défense de l avenir de l humanité ?
@@lumen6378 Dans le principe c'est un mouvement de défense de l'avenir de l'humanité. Et c'est une bonne chose que des défenseurs de la rationalité le disent. Mais je vois beaucoup de naïveté, de fragilité, d'incohérence et d'insuffisance. On se réveille beaucoup trop tard et beaucoup trop peu. Il n'y a plus rien à sauver, la catastrophe est là. On le sait depuis le rapport Meadows en 1972. Fallait-il 50 longues années pour se réveiller enfin, et si timidement ? Ces jeunes ne sauveront rien, parce qu'il est déjà beaucoup trop tard. Au mieux, ils retourneront à la terre.
Tout ça pour finir chez Total et les autres grosses entreprises qui détruisent le climat !
Mdr paraphrase d'un rapport de 600 pages... 🤣🤣🤣
Vous ne serez jamais haut placés avec un discours pareil. Autant venir vivre dans les failles du système.
Quelle faiblesse intellectuelle, quelle médiocrité de l'élocution ! Même l'X s'est effondrée.
il y a ceux qui agissent et ceux qui critiquent ...
@@Kong9901 Ils se donnent bonne conscience. Et après leur bla bla bla, ils prendront leur place à St Gobain, Elf, Renault ou dans les administrations.
@@bobbymoliag3920 et ils y feront peut-être une différence...
quand vous mourrez un jour ou une vague de chaleur detruira votre corps vous analyserez votre élocution???
@@mic4896 Le réchauffement climatique est bon pour la planète. Moi, je roule en 4X4 Mercedes et en Bugatti, et çà se passe très bien. Quant à l'élocution de ces étudiants, qui ont eu pour seul mérite de passer par les Classes Prépas, il est vrai que cela atteste de l'effondrement intellectuel des écoles françaises. Il y a 80.000 avions dans le monde, qui décollent chaque jour. Amusez-vous à consommer moins d'électricité, cela compensera peut-être. Et vive Merkel qui a réouvert ses centrales à charbon. Le Français est naïf, c'est comme çà.
On verra si le discours sera le même dans 10 ans quand ils auront 2 ou 3 gosses à nourrir.
Mais bon, ça part d'une bonne intention.
Et bien ce discours devrait être encore plus radical, l'enjeu est tout de même d'assurer un avenir durable à ces 2 3 gosse à nourrir. Ça serait con de plus avoir plus rien à mettre dans leur assiette à causes des sécheresses répétés, de l'appauvrissement des sols, de la perte de biodiversité...
Il est fort possible, monsieur, que ces personnes ne souhaitent pas avoir d’enfants justement…
Bravo , vous avez fait votre show... vous avez bien fait jouir Mélenchon 🤣🤣🤣
On parle on parle , mais aucune solution? Vous avez trouvé une source d'énergie propre?!
Non, vous avez fait du Gaetan thunberg de chez Lidl...
Faire jouir l'un ou l'autre on s'en fou. Il est donné à chacun d'avoir une conscience entre les deux oreilles. Préservez vos paroles, dans 20 ans vous les présenterez à vos enfants ou petits enfants. Max Dupont ?
@@patrickleveque938 il y a 20 ans les ecolo bobos nous racontaient les mêmes conneries... alors honnêtement continuez de gueuler dans le désert.
Pensez-vous que ces jeunes qui terminent leurs études avaient la capacité de faire ce type de recherche ? Employez-les pour travailler sur ces sujets afin d'innover dans le sens d'être neutre en carbone et préserver les ressources de notre nature qui nous protège, mais que votre ignorance, votre cupidité exclue.
Si je vois que toi tu as des solutions: faire monter l’illettrisme dans les campagnes et faire en sorte que CNEWS trouve le prochain nazillon de service pour être sur que le RN conquière le monde rural. Cela fera les choux gras de l'industrie des pesticides, de l'industrie qui détruit les forets et assèche les rivières avec les coupes rases pour être sur que les bobos écolos ne viennent pas mettre leurs nez dans le massacre environnemental qui a lieu. Sauf que sur le terrain, même les tournesols ne poussent plus avec pourtant des racines pivot à 2 mètres.
@@charentenacra850 mais la Ferme! Je saurais faire mille fois mieux que ces fils et filles ecolobobo puceaux sur-éduqués.
Le cas de conscience il fallait l'avoir avant les études! Pas au moment du diplôme !
Vous dénoncez le capitalisme, mais les dégâts environnementaux sont-ils vraiment, comme semblent le répéter de façon moutonière nombre de jeunes étudiants, inhérents au capitalisme ?
Si oui, comment expliquer l'excellence environnementale de la Suède (un pays capitaliste et libéral) et le caractère terriblement destructeur de l'URSS pour l'environnement ?
L'inaction ou tout du moins l'inertie de nombreux pays développés en matière climatique ne viendrait-elle pas plutôt de l'action de lobbys -bancaires et énergies fossiles- tentant de préserver leurs rentes en repoussant les investissements nécessaires dans des technologies decarbonées, au détriment du bien commun (dont du climat) ?
Ne vous trompez pas d'ennemis, brillants étudiants... Le capitalisme demeure le meilleur moyen à notre disposition pour gérer les ressources économiques, l'ennemi réside dans les industries carbonées et leurs lobbys prêts à tout pour retarder des investissements qui menacent leurs rentes.
Je trouve ça légèrement manichéen comme vision du monde les seules options possibles ne sont pas que le capitalisme ou le communisme. Il y a je pense une 3eme voix à trouver car les deux ont prouvé leur efficacité à nous envoyer dans le mur.
Vous avez un peu suivi l'actualité, dernièrement ?
Vous savez que l'URSS s'est disloquée il y a plus de 30 ans, n'est-ce pas ?
@@alf99000 à non j'ignorais 😂😂😂
Non mais sans rire il faut arrêter de se mettre des œillères se limiter à capitalisme ou communisme on peut tout à fait trouver une 3eme voix raisonné.
Le problème avec le capitalisme c'est que c'est un système qui permet d'aller très rapidement vers la solution la plus efficace et le problème c'est que la solution la plus efficace c'est toujours cramer du pétrole, ou détruire la nature !!
@@alf99000 Et ?
@@philipperigal4302 Encore une fois, je ne pense pas que les problèmes que vous pointez soient inhérents au capitalisme, mais si vous avez une autre idée d'organisation de la société, je suis intéressé !