La vérité et le beau @la feuille de chou des Carolines

📍𝕝𝕒 𝕧é𝕣𝕚𝕥é 𝕖𝕥 𝕝𝕖 𝕓𝕖𝕒𝕦📍
Dans ce monde de dingues où chacun s’efforce d’y retrouver ses petits,
le grand étirement des choses, des valeurs, des morales et des opinions, conforte la constante recherche humaine, ce depuis sa nuit des temps: celle du vrai.
Pour simplifier ce parcours, commencez donc par vous demander pourquoi est-ce que c’est beau ou pas.
Le beau est toujours proche de la vérité. Car le beau est nature, l’état le plus simple des choses, son état primitif, le plus intelligible car touchant d’abord les sens, l’instinct, l’état de fraîcheur virginale.
Le principe des choses se fane s’il est trop éloigné de sa source, comme le bassin de sa fontaine, là où le bassin tire son eau.
C’est ainsi que la civilisation moderne, pour affirmer son ordre nouveau, a eu besoin d’éloigner les principes qu’elle cherchait à fonder ou refonder, de sa propre histoire, à savoir son passé.
Ce dogme de l’éloignement, voire de l’abandon du passé par les modernes, comme source du présent, a fait se tarir la vérité, à l’assécher.
Ce sont les principes développés par Chesterton, dans son analyse du déclin de la chrétienté. La vérité se fane très vite lorsque nous éloignons le bassin de sa fontaine.
La vérité devient aride car elle ne peut se ressourcer dans son passé, ses repères, son histoire.
Il faut donc exfiltrer la vérité de la sanctuarisation du logos, la désabriter de sa cellule idéologique, pour en ressourcer le symbole, l’oxygéner aux souches de son histoire. Ainsi va l’ordre des choses car il en a toujours été ainsi, depuis les temps immémoriaux.