[AIKIDO] Comment prendre l'ascendant sur "kata dori" ? - Proposition (2024)

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  • เผยแพร่เมื่อ 8 ก.ค. 2024
  • -- Extraits de cours
    En aïkido, "kata dori" correspond à la saisie réalisée par uke (le pratiquant prenant le rôle de l'attaquant) sur l'épaule de tori (le pratiquant qui exécute la technique). Dans notre club, nous aimons interroger systématiquement la cohérence des attaques et des réponses. Pour "kata dori", le principal désaccord que nous exprimons envers certaines formes traditionnelles de techniques est le fait de ne pas assez considérer le danger que représente la deuxième de uke (ou toute autre partie du corps qu'il peut utiliser pour poursuivre son attaque). C'est pourquoi, dans cette vidéo, nous proposons une entrée en irimi qui a le mérite de placer tori dans une position plus avantageuse que s'il réalisait en changement de hanche en restant sur la ligne d'attaque, ou que s'il se déplaçait sur le côté intérieur de uke avec un "tai sabaki" par exemple. Nous montrons (à mains nues et aux armes) en quoi cette entrée permet de créer et maintenir un contrôle continu, puis nous proposons trois techniques pouvant être réalisées à partir de ce travail.
    Cette vidéo de cours sur "kata dori" est composée des séquences suivantes :
    (00:00) Suwari waza kata dori ikkyo
    (01:33) Tachi waza kata dori ikkyo
    (03:45) Explication au ken
    (05:50) Irimi nage
    (07:03) Koshi nage
    -- Rappel : les vidéos de notre compte TH-cam dont le titre commence par [AIKIDO] et classées dans la playlist "Aïkido et Techniques : Vidéos de cours" sont des extraits des entraînements qui se déroulent à Schwindratzheim (Alsace). Alors que notre playlist "Concept fondamentaux des arts martiaux" a pour vocation de rassembler des vidéos spécifiquement conçues pour traiter un sujet donné (ex : les attaques, le atemis, le ressenti en aïkido, etc.) --
  • กีฬา

ความคิดเห็น • 4

  • @lunelie7724
    @lunelie7724 13 วันที่ผ่านมา

    Bonjour,
    L'attaque Kata dori peut avoir 2 explications, si on souhaite qu'elle fonctionne, elle ne peut pas être une attaque visible, de face, parce que Tori a beaucoup de trop de réponse (frappes, anticipations, mouvement) et que Uke prend un risque en saisissant l'épaule de se prendre un coup, c'est obligatoirement une attaque furtive : type assassinat (Tori percevant le plus tard possible l'attaque, voir ne perçoit rien et serait tué), Uke doit approcher dans l'angle mort de Tori (à la fois pour faire le mouvement sur l'épaule vers l'avant et pour ne pas se prendre un coup et/ou que Tori réagisse avant en se déplaçant).
    En suwari waza, C'est assez étrange que Uke et Tori soit en position de garde. imaginons qu'ils sont en train de papoter et sont en seiza neutre (2 genoux sur la ligne), le ton monte et là, ils se mettraient en garde, puis ils vont se taper ? Gros doute, l'attaque va partir de la position de seiza neutre. Autre point, si le ton monte, on se lève, ça prend pas 1s pour se retrouver en position dominante (même si en Aikido on apprend qu'en position Hanmi handachi waza, celui qui est en bas gagne toujours). La problématique en seiza pour kata dori, c'est que si on considère que l'attaque doit être furtive pour qu'il y ait probablement une saisie, la configuration de travail n'est pas la bonne, Uke devrait être sur le flanc de Tori et en plus, il faudrait s'approcher en étant au sol de manière silencieuse, Ce genre d'attaque n'existerait pas dans un contexte réel.
    Lors des saisies, il est considéré que la saisie est le problème, et qu'il faille résoudre le problème sur la main qui saisie, ce qui est une erreur, la saisie c'est pour offrir un avantage de positionnement pour une frappe (avec l'autre main, la tête, les genoux, les pieds) et fixer ou attirer la personne. En terme de danger, la frappe est supérieure à la saisie.
    Maintenant, si l'on part du principe que Uke est en face et souhaite faire une frappe, sa frappe rate, il en vient à vouloir saisir l'épaule de Tori pour le déstabiliser, c'est un mouvement tactiquement nul pour Uke, il perd un membre de frappe pour la saisie, Tori a 1 membre de plus pour frapper (à 1:10 suffirait que Tori mette une bonne droite ou un uraken et Uke perd les dents), de plus, Uke doit faire un déplacement sur le côté, afin de pouvoir déstabiliser Tori vers l'avant, ce qui laisse Tori le temps de faire quelque chose. Et en plus, Uke va vouloir continuer à avancer alors qu'il saisi l'épaule, le but de la saisie, c'est de fixer le combat sur place (Tori arrête de bouger) ou de ramener l'adversaire à soi, ce qui est plus pratique pour frapper.
    3:02 déplacement que l'on pourrait qualifier de "soto", extérieur de la ligne d'attaque
    Pour ma part, la saisie Kata dori telle que vu dans les dojos, ainsi que d'autres saisies, ne sont que des constructions pédagogiques (afin probablement de pallier le problème de timing, les distances des frappes). Il vaudrait mieux se poser la question, cette saisie c'est pour apprendre quelle frappe. Kata dori serait un outil pédagogique pour apprendre à gérer Jodan tsuki.
    si on considère que Kata dori est un exercice pour appréhender Jodan Tsuki, faire kata dori en suwari waza, reviendrait à vouloir faire Jodan tsuki en suwari waza et qui n'existe pas/plus dans la majorité des dojos. Vu que Jodan Tsuki n'existe pas/plus en suwari waza, pourquoi s'entrainer à faire kata dori ?
    Dans la même idée, la saisie katate dori pourrait être un exercice pour apprendre à gérer chudan tsuki.
    Si on considère certaines saisies comme de vraies attaques, le contexte de travail dans certains dojos et l'intérêt tactique ne permettent pas de les justifier.
    Si on les considère comme des exercices pour les frappes, alors il faudrait limiter leur utilisation (dans l'apprentissage), montrer l'application sur frappe et de fait veiller à ce que les techniques enseignées soit adaptées à la frappe. Si kata dori, c'est pour apprendre à gérer Jodan tsuki, faire Nikkyo sur kata dori (suivant la forme) n'est pas raisonnable si ce n'est pas transposable sur un Jodan.
    En aikido, la majorité du travail se fait sur des saisies, et on ne comprend pas, l'origine/but de cette attaque, ça n'a aucun contexte ou intérêt tactique justifiable,.
    Et si, les saisies ne sont que des outils pour gérer certaines attaques de frappe, c'est très dommage de passer son temps sur des exercices et de voir rarement les frappes (ça dépend des dojos et courants, les saisies, pouvant être l'essentiel du temps de pratique) et surtout de faire des techniques/mouvement qui fonctionneraient pas sur les frappes.
    Bien entendu, si c'est une frappe, il faudra penser à dire que dans l'immense majorité des courants d'arts martiaux, après la frappe, le pratiquant la retire aussi vite qu'il l'a donné, donc ne garde pas le bras tendu.

    • @aikido_zorn
      @aikido_zorn  13 วันที่ผ่านมา

      Tout d'abord, un grand merci pour votre commentaire aussi complet que constructif ! C'est assez rare pour le souligner... Et comme nous avons lancé ce compte youtube pour avoir ce type de discussion, c'est toujours un plaisir.
      Je suis d'accord avec vous : kata dori se fait toujours avec un angle, et évidemment il n'y a pas de garde en suwari waza car, par définition, les techniques étudiées sur cette forme, outre le caractère pédagogique de ce travail, ont notamment pour intérêt de travailler en urgence et avec des malus. Par contre, le précepte utilisé couramment est qu'en effet les 2 pratiquants se font face, que la situation soit considérée comme réaliste ou non. Peut-être y aurait-il dans une situation plus applicative une prise d'angle immédiate ?
      Effectivement, nous considérons également dans notre club que le rôle de la saisie est d'amorcer d'autres attaques. Toutefois, soulignons qu'il y a dans la nomenclature de l'aïkido une différenciation entre kata dori et kata dori men uchi. Pour nous, cela implique un scénario différent ! Pour le dire autrement, si tori avait la présence d'esprit et/ou la possibilité de frapper directement pour avertir la saisie, il devrait le faire ; mais le scenario sur kata dori supposerait qu'il n'en a pas eu la possibilité, d'où justement l'idée de rechercher un avantage d'une autre manière ? Ici, je serais très intéressé de voir comment réagirait un lutteur ou un judoka : face à une sollicitation (frappe ou autre), est-ce qu'ils entreraient en contact avec leur opposant (un peu comme dans le cadre kata dori ici proposé), en le saisissant et en utilisant cette saisie pour créer un contrôle ?
      Cela dit, nous sommes convaincus qu'il est intéressant pour les gradés de travailler les saisies, car lorsqu'elles sont réalisées efficacement, elles exercent des contraintes qui invitent tori à travailler sur des concepts intéressants, qu'on retrouve peut-être moins (ou sous un autre prisme) avec les frappes, comme par exemple le fait de rester relâché malgré une tension physique pleinement ressentie.
      Oui, soto signifie effectivement "à l'exterieur", nous sommes d'accord là-dessus aussi.
      Effectivement, on commence le plus souvent l'apprentissage de l'aikido en utilisant des saisies. Et nous pensons aussi que c'est dans le but de restreindre les paramètres, afin de ne pas contraindre les pratiquants à tout apprendre en même temps. Tout comme gyakuhanmi katate dori, kata dori est effectivement un moyen d'appréhender chuudan tsuki...
      Nous en convenons : le travail en suwari waza fait de plus en plus débat en aïkido. Surtout avec la mise en lumière des enjeux gériatriques... ou aussi du fait que le contexte social qui expliquait ce type de travail n'existe quasiment plus (même au Japon). Cela dit, encore une fois, cela fait partie de notre nomenclature... Et nous pensons que cette forme a le mérite de contraindre les pratiquants à travailler plus précisément les mouvements de hanche, parce qu'ils n'ont pas la possibilité de corriger des défauts de position par du "piétinement" !
      Cela apparaissait peut-être moins dans ce cours, mais effectivement, nous précisons souvent qu'il existe un parallèle entre saisies et frappes, et nous veillons à pratiquer ces deux formes d'attaque pour développer de manière plus complète les aptitudes des membres du club. Aussi, nous présentons souvent les actions et contre-réactions de tori et uke comme une "discussion", dans le sens où la technique montrée n'est qu'un élément d'une suite qui a sa propre logique ! Nous travaillons d'ailleurs couramment ces enchaînements (p.ex.jodan tsuki -> kokyu nage->ikkyo-> kote gaeshi selon les contres proposés) ou tout simplement l'enchaînement de ikkyo a yonkyo.

    • @lunelie7724
      @lunelie7724 7 วันที่ผ่านมา

      @@aikido_zorn je vous en prie, la vidéo étant assez ouverte à la réflexion y incite. Ce qui change des démonstrations ou leçons d'aikido très dogmatique.
      Kata dori pourrait vu comme une attaque lorsqu'on est cote à cote (que ce soit à genoux ou debout) lors du salut. Dans d'autres courants japonais, j'ai déjà eu travaillé des kata simulant ce genre d'agression.
      Kata dori men uchi, selon les écoles, c'est considéré comme : Uke fait kata dori et men uchi, Tori fait men uchi et sa technique et dans d'autres, c'est Uke fait/veut faire kata dori, Tori réagit avec men uchi, Uke répond par men uchi, Tori fait sa technique. Un lutteur/judoka, doit casser la distance pour se rapprocher au corps à corps, son but étant de saisir sans se faire frapper, donc il va entrer, soit vers le bassin pour amener au sol, soit au niveau de l'aisselle qui porte l'attaque pour faire une projection ou balayage (grosso modo). De toute façon, l'aikido ne travaillant pas les frappes, il est impensable de rester à distance de frappe, c'est la zone la plus dangereuse et celle où l'aikidoka à le moins de moyen , je n'y crois pas aux scénarios, où tori/uke sont à moins d'une distance de bras (60cm) et puisse répondre à une frappe à cette distance.
      Je ne suis pas certains du bienfait du suwari waza quant à l'évitement du piétinement ou pour limiter les mouvements superflux, vu mes retours d'expériences sur l'enseignement, les pratiquants n'arrivent pas à mettre en application ce qu'il y a au sol lorsqu'ils pratiquent debout. Je pratique juste pour le folklore, je trouve qu'il y a déjà tant à faire en aikido et peu de temps de pratique (pour les débutants) que j'évite d'y consacrer du temps à ce sujet.

    • @aikido_zorn
      @aikido_zorn  11 ชั่วโมงที่ผ่านมา

      @@lunelie7724 Merci pour votre réponse.
      Nous proposons en effet nos vidéos comme une base de réflexion, notamment parce que nous sommes convaincus du caractère bénéfique du questionnement perpétuel et des regards extérieurs vis-à-vis de notre art ! Je pense également que, dans l'optique de rendre kata dori acceptable comme attaque, il faut supposer une distance assez rapprochée pour être en capacité de rendre une frappe par la main saisissant sub optimale et avec des angles appropriés ; ce qui implique d'être côte à côte ou avec un angle d'ouverture assez grand... Pour moi, ces deux situations justifieraient aussi cette attaque.
      Pour ce qui est de l'attaque kata dori men uchi par uke, en revanche, je n'y crois pas vraiment... Elle me semble trop aisée à défléchir et ouvre toute la base du corps de l'attaquant. C'est pourquoi je la trouve trop suicidaire...
      J'ai eu la chance de pratiquer un judo "art martial" étant jeune. Tout commençait toujours par des frappes. Et dans cette façon d'appréhender le judo, on balayait l'espace devant nous en avançant vers le corps de l'autre, et si on attrapait un bras (par réflexe, dans l'instant), on l'aggripait. Dans cette configuration, c'est en règle générale la saisie sode dori qui prenait forme, comme prélude d'une attaque du centre de gravité de uke. En d'autres termes, on attaquait bien les bras de notre partenaire.
      Dans notre club d'aïkido, nous sommes fortement inspirés par le style Nishio. Nous pensons qu'il est possible de travailler sur des frappes, alors on s'y exerce... mais en effet, à distance de frappe, une attaque peut être extrêmement rapide, hors de toute capacité de perception humaine ; en d'autres termes, elle peut être impossible à parer si l'attaquant a le relâchement nécessaire... D'où, pour nous, l'intérêt de développer la dimension interne de l'aïkido.
      Les bénéfices du travail en suwari waza sont effectivement directement liés à l'implication de l'aïkidoka dans sa pratique. Moi aussi je suis de l'avis que suwari waza est à oublier pour la pratique d'un aïkido "loisir" ou "senior". En revanche, j'ai pu constater à travers mes expériences que le travail en suwari waza peut présenter de nets bénéfices dans l'apprentissage de l'aïkido -il est vrai, pour ceux qui pratiquent 3-4x par semaine. Une telle régularité de pratique est probablement nécessaire pour transposer le travail en suwari waza à celui en tachi waza...
      Enfin, tout comme vous, nous pensons aussi qu'il est pertinent que chacun travail dans la direction qui lui convienne ! Comme le disait le fondateur, il y a autant d'aïkidos que d'aïkidokas !