Homelie P. Emile Martin DIBONGUE. Dimanche 21 Aout 2024. 21e Dimanche T.O.B.

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  • เผยแพร่เมื่อ 12 ก.ย. 2024
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ความคิดเห็น • 7

  • @esthertonye-rn8fm
    @esthertonye-rn8fm 19 วันที่ผ่านมา

    Amen Mgr bon dimanche à vous

  • @laskamjustin274
    @laskamjustin274 19 วันที่ผ่านมา

    Merci Mon Dieu

  • @DDan-us2dr
    @DDan-us2dr 19 วันที่ผ่านมา

    Bon dimanche 😊

  • @PaulinezizeleNgonsegbe
    @PaulinezizeleNgonsegbe 20 วันที่ผ่านมา

    Bonne journée Union de prière

  • @DDan-us2dr
    @DDan-us2dr 19 วันที่ผ่านมา

    Jesus, le pain de vie d'espoir...

  • @emilemartin3906
    @emilemartin3906  20 วันที่ผ่านมา

    « C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. »
    1. Pain, Travail et Vie
    Tout le discours de Jésus sur le Pain de vie, est un discours sur la vie. La vie est au centre de l’Enseignement de Jésus. La vie de l’homme est liée à la recherche de son pain quotidien. Jésus enseigne sur le pain qui donne la vie, le pain qui sauve. Toute la vie de l’homme est organisée autour du « pain. » : Religion, Economie, Politique, Finance, Technologie… Pour avoir du pain et vivre, il faut travailler. 'Labor omnia vincit'. Le travail vainc toutes les famines et soifs car il nous procure toute nourriture et boisson, il vainc tout ce qui attaque la vie de l’homme. Jésus au début de ce discours exhortait la foule à travailler pour la nourriture qui demeure aux 26-27 : « Vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain à votre faim, et non parce que vous avez saisi le sens de mes signes miraculeux. Travaillez non pas pour la nourriture qui se gâte, mais pour la nourriture qui dure et qui est source de vie éternelle. » Le travail est un service à Dieu, service au prochain, service à soi-même. C’est pourquoi le Peuple dit à Josué : « Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur pour servir d’autres dieux ! C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Égypte, cette maison d’esclavage ; c’est lui qui, sous nos yeux, a accompli tous ces signes et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés. Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu. » La recherche du pain pour la vie de l’homme ne prend de sens que si cette recherche de pain, ou si le pain obtenu s’inscrit dans un projet de mémoire pour ce que Dieu a fait ; et dans le service. Service à Dieu, Service aux Hommes, Service à Soi-même. Aujourd’hui le monde fait face à une crise anthropologique : la crise de sens et par conséquent crise aussi dans la recherche du pain quotidien. Jésus dans le discours sur le pain de vie nous invite à ne pas nous scandaliser, mais plutôt à avoir la foi et à croire en Lui. Jésus est le Pain véritable qui s’obtient par le don de sa vie. Car Jésus ne peut pas donner sa chair comme nourriture et son sang comme boisson sans se donner comme sacrifice. Pour que Jésus se donne comme nourriture et boisson, il doit mourir, il doit verser son Sang. Pour Jésus le véritable Pain c’est se donner, c’est se livrer. C’est pourquoi la recherche de pain s’accompagne de Sacrifice et de Service. Tout travail qui n’est ni service, ni sacrifice ne peut pas vaincre les besoins de l’homme : 'Labor omnia vincit'. C’est le pain obtenu par le sacrifice et le travail qui donne la vie !
    2. Le Pain pour le monde de ce temps
    Quel est la véritable famine de notre monde d’aujourd’hui ? Quelle est la véritable soif d’aujourd’hui ? De quelle nourriture notre monde a besoin ? De quelle boisson notre monde a besoin ?
    Le problème le plus grave c’est que l’homme n’a pas conscient de sa famine et de sa soif, et quand il en est conscient, il ne sait pas quelle est la meilleure boisson et la meilleure nourriture. L’homme contemporain vit dans l’insécurité, instabilité et la vulnérabilité, parce qu’il n’a plus de repères solides et dogmatiques, le monde progresse, il va de l’avant mais vers quelle direction ? Le Pape Benoit XVI lors d’une visite pastorale à Venise en Italie, reprenait cette pensée de Zigmunt Bauman : La culture Contemporaine est une culture « liquide », pour exprimer sa « fluidité », son peu de stabilité, voire son absence totale, l’inconstance, l’inconsistance. Cette fluidité s’exprime par l’individualisme, l’hédonisme, le consumérisme, le libéralisme libertaire, tout cela attisé par une prime permanente à l’émotion... Eh bien tout cela aboutit à désintégrer les liens de base essentiels à la cohésion de toute société, créant ainsi une forme de "société liquide", où chacun survit, désemparé, comme un bouchon au fil de l’eau, avec une prime aux plus forts ou au plus rusés. C’est la culture du shopping où j’ai le choix et le pouvoir d’acheter ce que je veux : le vote, la dignité de l’autre, son intimité et plus grave encore sa conscience. C’est une société du « disposable », du jetable, usage unique : cela peut s’appliquer dans les relations qui sont fluides, qui ne durent plus l’employeur peut licencier a n’importe quel moment, le divorce peut être décider sans la recherche de la réconciliation, la paix ne s’obtient plus par le dialogue diplomatique ou la négociation politique, mais par les armes. Amour fluide, Foi fluide, Famille fluide, tout est instable, parce que sans fondements solides ! Cette société produit une faim et une soif insatiable, parce que le pain qui en sort est un pain qui ne rassasie pas. Cette société liquide n’a aucun point de référence, Il n’y a donc plus aucun attachement. Les lectures de ce jour nous invite à une culture d’attachement, attachement à des fondements solides : Josué invite à s’attacher à Yahwe, St Paul invite à s’attacher à Jésus Christ, et a un attachement mutuel aux époux. S. Pierre dans l’Evangile dit à Jésus à qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle. Tu as les paroles d’éternité, des paroles qui sont roc et fondement solide. Notre monde a besoin de s’attacher à Jésus pour pouvoir produire du Pain qui rassasie et qui nourrit. Notre monde a besoin de repères, de valeurs, de modèles, de fondements solides. Jésus est le vrai repère, le fondement solide, le vrai modèle, la Valeur Absolue. Le pain de Jésus est vivifiant, capable de maintenir en vie celui qui le mange sur le chemin de la rencontre définitive avec Dieu. La préfiguration de ce pain divin est précisément l’histoire d’Élie en 1R 19,4-8 lequel « fortifié par cette nourriture, marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu ».
    (a suivre...)

  • @emilemartin3906
    @emilemartin3906  20 วันที่ผ่านมา

    (... suite)
    3. S’attacher à Jésus et rester comme Simon Pierre
    Parce qu’on ne s’attache plus à quoi que ce soit on ne maitrise pas nos faims et nos soifs. Et par conséquent nous restons toujours affamés et assoiffés. Celui qui reste toujours affamé et assoiffé, ne se nourrit pas, il meurt. Vivre sans attachement à des idéaux, à des principes, à des modèles, à des valeurs nous laisse dans la faim, la soif, le dénuement et cela conduit à une mort certaine. Jésus nous demande aujourd’hui : « toi aussi tu veux t’en aller ? » Toi aussi tu veux mener cette vie sans repères, sans valeurs, loin de moi ? Toi aussi tu veux te laisser emporter par les flots de cette génération liquide et fluide ? Chaque bateau parce qu’il circule sur du liquide et du fluide a une ancre pour avoir de la stabilité. Malgré notre société liquide et fluide, ayons notre ancre, soyons comme ces bateaux qui sont prêts à jeter leur ancre dans la fluidité de la mer. Ayons Jésus pour ancre ! Saint Paul nous dit : « l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. » S’attacher a des valeurs, a des modèles donne l’unité et la communion. A qui irions-nous ? Nous irions à Jésus, il a les Paroles de la vie. Les Paroles de Jésus donnent la vie éternelle elles comme sa chair et son sang : « véritable nourriture et véritable boisson » Simon Pierre déclare à Jésus : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu ». Cette Profession de foi de Simon Pierre marquera sa vie. Il est resté auprès de Jésus malgré le fait d’une fidélité parfois chancelante avec des moments de reniement et d’abandon. Cette foi et cette appartenance à Jésus le Saint, donneront à Pierre la force de rendre témoignage de Jésus après sa résurrection. C’est la même foi que Josué a vis-à-vis de Yahweh : Il s’engage à servir Yahweh lui et sa maison ; cet engagement incite le reste du peuple à professer son appartenance à Yahweh et à s’y engager. C’est le même attachement qui est demandé aux époux par Paul dans la 2ème lecture : attachement à Jésus, attachement au conjoint. Avant de s’attacher à sa femme ou à son mari, il faut s’attacher à Jésus. L’appartenance à Yahweh, l’attachement à Jésus sont les fondements de la communion fraternelle dans un mariage, dans une famille, dans une communauté, voire dans la société. A qui irions-nous ? Restons avec Jésus, surtout que le soir approche et déjà le jour baisse. Lorsque notre vie décline et que les Paroles de Jésus semblent dures, ne nous éloignons pas de Lui. Restons fidèles car Il nous rassasie de nos soifs et famines, Il nous relève de nos paralysies et de nos morts, Il nous redonne la vie car Il est le Saint de Dieu et Il a les Paroles de la vie éternelle.
    Parabole du Dimanche
    Pendant l'examen de catéchisme, La sœur Marie, posa cette question aux enfants : "Qui peut me dire, avec ses propres mots, qui est Dieu ?" Les réponses fusèrent, un mélange de phrases apprises par cœur et de tâtonnements hésitants. "Dieu est notre Père", "Il a créé le monde", "Il est bon et nous aime"... La sœur Marie hochait la tête, satisfaite. Puis elle lança la deuxième question, celle qui faisait toujours réfléchir : "Comment savez-vous que Dieu existe, si personne ne l'a jamais vu ?" Un silence pensif s'abattit sur la classe. Les enfants fronçaient les sourcils, cherchant dans leur jeune expérience une réponse convaincante. Quand la sœur Marie ramassa les copies, elle remarqua celle de Lucie, presque vide, avec seulement quelques mots griffonnés au crayon. "Lucie," appela doucement la sœur Marie, "veux-tu nous lire ce que tu as écrit ?" Lucie se leva timidement, elle prit une grande inspiration et lut d'une voix timide : "Dieu est comme le parfum d'une fleur. On ne le voit pas, mais on sait qu'il est là parce qu'on le sent." Un murmure d'admiration parcourut la classe. La sœur Marie sourit. "C'est très beau, Lucie. Tu as raison, Dieu est comme un parfum invisible qui remplit nos vies de beauté et de joie." Elle se tourna vers les autres enfants. "Voyez-vous, mes chers, la foi n'est pas seulement une question de savoir, c'est aussi une question d’expérience personnelle. Dieu est présent dans les petites choses de la vie, dans la beauté de la nature, dans l'amour que nous partageons. Il suffit d'ouvrir nos cœurs pour le sentir."
    P. Emile-Martin