Merci Tristan, tu as piqué ma curiosité, très bien vulgarisé, ça met un gros coups à certaines croyances, je me suis souvent questionné sur le paradoxe entre science versus terrain, nombreux sont les coachs de haut niveau qui ne sont pas scientifiques ou même pas spécialement calé en physiologie, et pourtant leurs résultats sont là, on peut se demander s'il existe un seuil de connaissance au-delà duquel l'expérience terrain/empirique devient plus avantageuse, car le résultat de l'athlète reste la variable clé comme tu le dis bien, alors que la science peut se tromper, tu sembles suggérer de prendre ces faits physiologiques avec flexibilité plutôt que rigidité, ça fait beaucoup de sens, bref merci pour le travail !
Super vidéo !!! Et très cool de lire ce commentaire de Maxime @runwise_ ici. Les deux bosses de fin des vidéos ultra documentées et didactiques ! Est-ce que la conclusion de tout ça c’est pas justement de mettre l’accent sur les sensations pour définir ses zones, comme le recommande RunWise dans ses vidéos, plutôt que de croire à des valeurs ultra-précises qui ne reposent pas sur des réalités physiologiques ? Surtout si ces repères dont Tristan parle bougent à chaque session en fonction de la farine du pancake qu’on a pris avant de partir. 😅
Pourquoi opposé les résultats empiriques à la science? La science c'est pas forcément proposer des modèles physiologiques et théoriques. C'est observer des résultats. On peut avoir une étude scientifique empirique qui observe l'efficacité d'une méthode sans avoir de modèle théorique physiologique pour expliquer l'efficacité de la méthode.
Bonjour, à mon avis il faut chercher le meilleur des deux mondes. Les pros qui ont un entourage symbiotique entre coaches de terrain et compréhension scientifique poussent les limites humaines. Par ex, sur les épreuves longues, la meilleure compréhension de la physiologie a guidé l'augmentation des apports énergétiques avec le succès que l'on connait. Les records de Kipchoge sont pour moi une magnifique illustration d'une synthèse entre tradition et modernité. Mais vous connaissez ça mieux que moi, vous pourrez peut être corriger mon propos...
A mon avis ce seuil de connaissance n existe pas c est plutôt un continuum...plus sérieusement je dirais que déjà les faits physiologiques n en sont pas comme le montre très bien la remise en question mise en lumière par Tristan sur les seuils. Ce sont au mieux les consensus scientifiques du moment ou sinon les resultats les plus récents, mais pas la vérité ou des faits. Et je rajouterai que la connaissance est plus difficile à utiliser lorsqu elle est complexe et méconnue. Souvent une mauvaise technique bien connue et bien utilisée permet à des personnes de progresser. La simplicité de la mauvaise technique permet un apprentissage plus rapide qu une technique complexe mettra plus de temps à atteindre mais une "mauvaise technique plus simple" aura un plafond de progression plus bas qu une "bonne technique plus complexe" car elle rentrera en collision avec un plus grand nombre ou de façon plus sévère avec les lois naturelles (qui gouvernent notre corps ou notre environnement) qu on a découvert à travers des études empiriques (scientifiques ou pas).
@@elvesorc La science est une méthode empirique sinon ce n est pas de la science. La science en tant que méthode se distingue d autres methodes empiriques dans le fait qu elle se base sur un socle de connaissances utilisant elles-mêmes la methode scientifique pour ensuite proposer une methode d observation qui soit en mesure de fournir une hypothèse ou une somme d hypothèses sur le fonctionnement de relations entre variables. Et cette relation entre variables obtenue par une recherche, guidée au départ par la connaissance existante et manquante identifiée, puis observée par une méthode d observation et enfin analysée puis interprétée par le chercheur infirme ou confirme un modèle préexistant et contribue à créer un autre modèle. Le but du modèle etant de faire apparaitre l ensemble des interactions entre variables. C est le but même de la science. La qualité théorique d un modèle vient de sa capacité à généraliser un ensemble de situations et d avoir un fonctionnement globalement vrai pour tout le monde mais parallèlement précisément faux pour le monde si l on rentre dans les détails (c est ce qu on appelle l abstraction en épistémologie). Du coup le questionnement de Maxime @RunWise prend son sens quand lui même observe que des personnes qui n ont pas de connaissances scientifiques ont parfois d excellents résultats sur eux-mêmes ou sur les athlètes qu ils entraînent. Et il en vient à se demander si les connaissances scientifiques ne peuvent pas être un poids au bout d un moment. Ma réponse : 1) les connaissances scientifiques sont théoriques donc générales et donc peuvent être fausses pour un individu, particulièrement à un certain stade de précision (comme c est le cas dans la recherche de performance au très haut niveau) 2) les connaissances scientifiques sont certes sensées éviter un certain nombre de biais (d observation et d analyse) mais elles ne les évite pas tous. Pire encore, un chercheur qui ne prend pas le temps de réfléchir sur son étude va prendre une position de"moi je sais, je suis scientifique" qui va lui faire commettre des erreurs méthodologiques qui vont altérer la qualité du résultat. Il y a 80% de faux positifs en sciences. Et du coup globalement le scientifique a souvent une meilleure vision de la réalité qu un individu moyen mais à l inverse certains autres individus ont un talent naturel pour l observation qui leur permet d avoir, sans outil scientifique, une très bonne vision de leur champ d expertise. Du coup un coach de haut niveau, un chef d entreprise talentueux, un inventeur n attendent pas que la science leur disent qu ils ont raison pour faire changer les choses, trouver la meilleure solution en fonction des observations qu ils ont faites de leur environnement et la science ne va que post rationnaliser ce qu il s est passé ensuite. La science c est l etude du passé. 3) Enfin une méthode simple va dans un premier temps mieux marcher qu une méthode plus juste mais plus complexe et finalement l utilisation d une méthode comme celle des seuils peut avoir des résultats honnêtes voir même performants pendant un temps mais elle aura toujours une limite de performance plus importante qu une méthode qui s appuie sur une meilleure connaissance de l environnement au bout d un moment. Je ne sais pas si je me suis bien exprimé, j espère que ça vous aura aidé. Bonne journée.
Bon! Eh bah comme pour ta précédente vidéo sur les filières énergétiques, je vais devoir la regarder 3 fois pour bien tout intégrer 🤣 En tout cas c’est top comme contenu, un grand merci, j’adore
Intéressant, merci 😊 Pour une prochaine vidéo -> discussion entre Didier Reiss et Olav Alexander orchestrée par Ironuman !? C’est rare d’avoir des experts ouverts qui s’expriment sur TH-cam et ce serait intéressant d’en profiter pour comprendre leur approche différente.
Ca serait effectivement super intéressant de confronter ces 2 terrains, car oui il faut reconnaître qu'Olav est vachement plus sur le terrain pratique, ce n'est pas tout le monde qui récolte des datas sur les champions de triathlon depuis 10 ans...
Pffffffouuuuuu! - Il y a un mois, je n'avais jamais entendu parler de phase... - Il y a deux semaines, j'ai acheté une montre connectée. - J'ai bouffé des vidéos sans vraiment comprendre qui parlait de quelles zone pour quel sportif... - Je tombe sur celle-là qui me balance une grande claque dans la gueule et une tonne d'information! Je vais devoir approfondir cette chaine, mais mille merci pour CETTE vidéo!
Très bonne vidéo Tristan, c'est bien ce que je pensais aussi depuis 60 ans , because je vais faire une vidéo relatant ton contenu avec mon expérience perso des années 1970 là ou je m'affrontais avec les entraineurs sur leurs techniques d'entrainements , tu parles d'une époque !!! alors je me suis autoproclamé entraineur pour moi même et est expérimenté quelques techniques qui m'ont amenées à être champion de france de cross en 1972 , finaliste au championnat de france Cadet du 1500m steeple derrière joseph Mahmoud qui fut médaille d'argent aux jo de mexico et champion d'europe du 3000m steeple quelques années plus tard.
Encore une MasterClass de la part de Tristan ! Je pense que plusieurs visionnages seront nécessaires afin de bien incorporer toutes les infos mais la vidéo n'en reste pas moins incroyablement détaillée tout en étant compréhensible ! Merci à toi et Didier une fois de plus
Excellente vidéo .Si c'était si simple , pourquoi y a-t-il des jours meilleurs que d'autres à routine équivalente. Les 2 principes les plus payant le volume et la haute intensité entre 95 et 100 FC max . Aller un 3 ème le sommeil et l'alimentation et surtout l'hydratation à l'eau ! En effort et hors efforts. Et comme le dit Tristan la surcharge Progressive.
Bonne vidéo pédagogique ! En tant que scientifique ça me fait penser à la définition de la mesure que l on a trop tendance à élever au rang de vérité alors que ce n est " qu un ensemble de règles qui permettent d attribuer un nombre à une variable." Les mesures autant que les outils de mesure sont très imparfaits et ta vidéo m a permis de me rappeller que l on ne peut que tendre vers la vérité à défaut de la toucher. Je l oublie trop souvent quand je fais mes propres manipulations.
Thanks!! Encore une vidéo de pure qualité, on en veut des heures!! Des réponses, de la déconstruction, et un questionnement plus que pertinent! J’adore Au passage, merci pour les podcast sur DLTDC j’espère que vous allez continuer! 🙏
Tristan. Encore un tout grand bravo et merci pour ton formidable travail. Je t’invite à passer qq heures à étudier la méthode de Xert qui pour moi rejoint grandement ta vision de l’entraînement. Oui on y parle de seuils et de polarisé mais sans jamais faire de test FTP.
Au top comme d'hab 👍 moi ce que j'en tire, si mon analyse est bonne, c'est que ta vidéo nous prouve encore plus l'intérêt du travail en EF qui va améliorer les fibres lentes et donc l'utilisation du lactate et la valorisation de l'entraînement polarisé.
ben oui faut une machinerie cellulaire au taquet dans les fibres de type 1 pour maintenir et répéter de la haute intensité qui fait gagner, c'est une des clefs de la compréhension de l'entraînement que de saisir ces interactions
La vidéo avec Didier Reiss avait déjà allumé pas mal de signaux contradictoires par rapport à certaines de mes connaissances qui manifestement avaient besoin de réactualisation. Mais elle avait entraînée bien plus de questions que de réponses. Cette vidéo permet de resituer les connaissances de base (les ingrédients) permettant ainsi d'infirmer la notion de seuils sans pour autant mettre à la poubelle certains repères. Merci pour cette vidéo de qualité. Elle est très dense et il faudra donc la revoir à de nombreuses reprises pour digérer tout ça mais le premier visionnage allume des ampoules à tous les étages ;-)
Merci Tristan ! Encore une vidéo très pertinente et parfaitement vulgarisée. Éduquer nos athlètes à leur ressenti, leurs sensations reste je crois la stratégie la plus payante. Utiliser les modèles théoriques comme des repères est sans doute intéressant mais ils ne doivent pas dicter nos entraînements de façon autoritaire.
Finir la vidéo par L Sanders, le bourrin de chez bourrin aux RPE de 10/10..., l'homme capable de passer 4h à bloc sur son HT dans sa cave. Je dis que c'est osé. J'aurais plus tendance à écouter Olav Aleksander Bu qui dit grosso modo, "stop à la physio sur le terrain et vive le ressenti...". Bravo pour cette vidéo très (trop ?) riche.
passionnant et très agréable d'écouter car la diction est parfaite ,j'ai l'impression de revoir l'émission "c'est pas sorcier " : c'est vraiment rendre accessible la physionomie du sport pour un maximum de public ,merci à toi et n'hésite pas à produire ce type de vidéos
Encore une belle "gourmandise", merci et bravo Tristan ! Pourrais-tu faire un prochain épisode qui revisiterait les entrainements à basse intensité et un autre qui viendrait en complément de ta première vidéo sur l'entrainement au "seuil" ? Au passage, j'attends avec impatience la vidéo avec Sean de la chaine Upside strength qui semble beaucoup axer son travail sur le profilage via des seuils déterminer par la prise de lactate. Echange intéressant en perspective !
Merci du travail et qui pousse à la réflexion. Rien à dire je kiff ce genre de contenu, mélangeant science du sport, méthodologie et physiologie. On est encore loin d’avoir tout saisie sur le fonctionnement du corps humain dans les moindres détails, c’est fascinant.
Un grand merci Tristan pour cette vidéo. Je crois que je vais devoir la revoir plusieurs fois pour tout bien comprendre, comme ce sont des sujets que je découvre et sur lesquels tu nous apportes un bon lot d'éléments scientifiques. Hâte des prochaines vidéos.
Magnifique ! Enorme taf encore une fois, super intéressant et ca fait raiment réfléchir aux techniques d'entrainements -et ca donne envie de tester plein de trucs! - Je vois déjà la v2 campus avec la possibilité de mettre "plusieurs records"
Y a vraiment du très bon dans tes remises en question ! J'aurais envie de jeter un autre pavé dans la mare. Cette obsession vis à vis du lactate laisse aussi de côté d'autres choses. Et notamment, tout ce qui a trait aux réponses hormonales et à l'influx nerveux. On a un peu tendance à se focaliser sur l'aspect local de la fibre musculaire en oubliant qu'elle ne se contracte pas toute seule, de la même manière que le rythme cardiaque n'est pas que fonction de l'intensité de l'effort (sinon les coureurs de Grand Tour atteindraient leur FCMax même après 3 semaines de course). Et ça on a beau parler de surcharge progressive à un moment donné il faut pouvoir produire tout ça en quantité suffisante pour poursuivre l'effort. En ce sens les seuils permettent aussi de donner des répartitions d'intensité dans ces différentes zones, ce serait intéressant de l'inclure dans la réflexion sur l'entraînement, c'est même crucial à mon avis
c'est pour ça que je pense que la lactatémie n'est qu'un paramètre parmi d'autres, je ne comprends pas la cristallisation autour de la lactatémie dans les dernières vidéos. J'ai l'impression d'un concept à abattre, ça n'a pas de sens ! La lactatémie peut aussi permettre de comprendre et avoir un reflet indirect des réserves de glycogène, c'est sioux, mais je pense que certains athlètes/physiologistes doivent l'utiliser pour ça.
@@nfkb quand tu te lèves le matin avec les jambes lourdes parce que la veille tu as bien tapé dedans, y a pas besoin de mesure de lactatémie pour savoir que tes réserves de glycogène ne sont pas reconstituées, je pense qu'un athlète à l'écoute de ses sensations ira beaucoup plus loin qu'un autre qui suivra bêtement un "plan" et un bon coach doit savoir communiquer avec l'athlète là-dessus. Par contre il y a des signes difficiles à interpréter. Un cœur qui ne monte pas aussi haut à intensité égale, est-ce le signe d'une fatigue ou au contraire d'une adaptation à l'effort ? La variabilité cardiaque pourrait peut-être y répondre mais on tâtonne encore pas mal dans ce domaine. Si on pouvait par exemple connaître l'état des glandes surrénales ou de la thyroïde de manière directe ça pourrait aider à calibrer les entraînements. La nutrition joue un rôle crucial là-dedans. Après sur la cristallisation sur la lactatémie c'est sûrement lié à la manière de s'entraîner des Norvégiens (Iden et Blummenfelt en tête). Il faut reconnaître qu'ils ont un certain succès et pas que en triathlon (les frangins Ingebrigtsen, les biathlètes, skieurs de fond etc...)
@@xGshikamaru ok mais je rappelle que moi je n'ai rien à vendre. Je donne juste un avis un peu divergent. dans l'ex du post Discord de LS, je fais l'hypothèse que son 1.1 de lactate à une intensité haute, c'est parce qu'il est carbo en matière de glycogène. OA Bu raconte bien qu'il ont disséqué en long en larg eet en travers la problématique énergétique dans les sports d'endurance. Pour ton histoire d'évaluation de la fatigue, je crois comme toi que la sensation globale est finalement une synthèse de tout un tas de signaux. Pour avoir bcp essayé les mesures HRV, ça peut être pertinent mais le jeu n'en valait pas la chandelle en terme de caractère "ACTIONABLE" pour moi (et trop contraignant). IMHO les sytèmes endocriniens dont tu parles se modifent sérieusement (pour verser dans le pathologique) sur une plus long échelle de temps comme on l'observe avec l'overtraining. tchuss
@@nfkb en fait ce que je me dis c'est qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, oui le focus sur la lactatémie est sans doute réducteur mais pas inintéressant sur les implications d'un entraînement basé sur celle-ci dans l'évaluation des charges d'entraînement pour rester dans des limites où l'organisme est stimulé de manière suffisante pour générer des adaptations mais suffisamment raisonnable pour ne pas basculer dans le surentraînement. Peut-être que je me trompe mais j'ai l'impression que Tristan ne voit ça que par le prisme de la surcharge progressive, du coup j'essaie de remettre tout ça en perspective replaçant l'organisme au centre, moi non plus j'ai rien à vendre ^^ merci pour l'échange en tous cas :)
Merci Tristan. Tu avance a la vitesse de l'eclair a la pointe de la physiologie. A regarder plusieurs fois pour tout digerer surtout sur l'application a l'entrainement. Peux tu nous faire une video sur la methode tristan apres avoir incorpore toutes ces observations? Sanders s'entraine sur la methode Norvegienne 1.0. Bue ne briefe pas le frere de Gustav sur ses dernieres recherches.
Comme pour la précédente avec Reiss, il va falloir que je revois la vidéo pour assimiler un peu de ces informations... par contre j'adore la conclusion !
Inigo San Millan lui voudrait qu'on parle de Maximal Mitochondrial Oxidative Capacity, il a twitté là dessus. Comme quoi à travers la terminologie on peut démonter/remonter ce qui se cache derrière les concepts... car une des difficultés de la science c'est la conceptualisation qui gomme toujours une partie de la complexité réelle
vraiment intéressante cette vidéo , comme quoi les modèles restent des modèles et qu'un entrainement basé sur une méthodologie générale ne fonctionnera de façon optimale pour quasiment personne. le rapport intensité/ durée et récupération active/passive reste une de clef des plus dure a maitriser .
sur les différents type de HIIT, Martin Buchheit et Paul Larsen ont bien disséqué le sujet je trouve.... je pense que plusieurs chemin mènent à Rome et une clef est donc de varier les stimuli pour augmenter ses chances d'en avoir un qui fait mouche à un instant t
Bonjour, merci beaucoup pour ce contenu de qualité et extrêmement dense. Pourrais-tu mettre en barre d'infos les sources que tu as utilisées? ça serait top !
Super video Tristan merci pour le contenu de grande qualité depuis si longtemps. Ca serait interessant d’avoir ton avis sur la fameuse méthode norvégienne justement
Excellente vidéo. J'ai pris 3 pages de note. Si je peux chipoter, le graphique que tu affiches plusieurs fois dont à 6'10 tu y affiches "durée" mais il faudrait peut-être mettre "durée ou intensité" ou juste "intensité" ça serait plus logique il me semble malgré la dérive existante dû à la durée de l'effort. Bref continue comme ça, je pense que beaucoup de coachs (comme moi) peuvent tirer des éléments intéressants de tes vidéos pour améliorer le suivi de leurs athlètes et ne pas faire de la "merde" comme 60% des coachs de ce monde.
Studieux Gilles ! Ahah J'ai mis "durée" parce que la courbe s'obtient spécifiquement au cours d'un test (triangulaire ou par palier dans ce cas là). Donc c'est bien en fonction du temps mais avec la variable "au cours d'un test". Après comme je mets pas de titre à mes graphiques c'est de ma faute 😅
Je trouve qu'on pinaille un peu. Vouloir raisonner un organisme complexe par raccourcie des unités qui la compose n'a pas de sens. Un changement d'état il y en a un puisqu'on passe d'un état stable (si l'on parle des lactates par exemple) a un état instable qui n'est plus régulé... C'est donc un changement d'état. Ok a l'échelle cellulaire rien ne change mais cela aurait un sens si nous étions composé d'un seul type cellulaire. La différence des courbes a l'échelle cellulaire et a l'échelle de l'organisme montre bien que c'est la pluralité des types cellulaires (musculaire par exemple) qui fait qu'a un moment les courbes s'infléchissent ou se croisent. Et enfin les seuils ont été défini sur des courbes respiratoires et non sur les lactatémies. Alors après appel ca seuil/pallier/etc ... ca importe peu. Un seuil n'a pas seulement comme définition un changement d'état... A l'échelle cellulaire peut être à l'échelle de l'organisme je n'en suis pas convaincu
Cher Tristan, d'après ce que j'ai compris vous accordez de l'importance au fond et à la forme dans votre profession de TH-camr. Je vais commencer par quelques points sur la forme. Tout d'abord, je pense que l'orthographe a encore un rôle à jouer, pourquoi ne pas apporter un peu plus d'attention à ce que vous écrivez dans une vidéo ? D'autant plus que c'est compliqué à corriger après publication. Ensuite, à titre personnel, je pense que la musique (d'ascenseur) dessert votre propos. Le sujet est intéressant, parfois compliqué, pourquoi brouiller le cerveau avec un bruit de fond ? Idem pour le montage, les propos saccadés à cause d'un montage abrupt, font sauter le cheminement mental. Je pense que ça n'est pas grave s'il y a quelques reformulations, redites, etc, ça fait partie des techniques (naturelles) pour faire passer un message. Trop formater peut embrouiller, les sujet techniques gagneraient en fluidité avec plus de plans séquences explicatifs. De même, si vous montrez un graphique issu d'un article, peut être que ça vaut le coup d'y passer un peu de temps plutôt que de le claquer sous forme d'un biais d'autorité. Sur le fond, je suis d'accord avec vous que la continuité est omniprésente dans les processus biologiques. Même la mort prend un peu de temps ahahah. Du coup, je suis synchro avec votre message de ne pas se crisper autour d'une puissance clé à 5 watts près. Au bémol que des sujets peu entraînés ont "des zones"/"des domaines d'intensité" très compressées, à l'opposé des profils lactiques des pros que vous avez montrés. Regardons donc comment se comporte un sujet désentraîné, sédentaire, et un athlète qui ressemble à un amateur. Du coup, pour un sédentaire, entre marcher et marcher vite, la différence est palpable et le coût énergétique bien différent. Du coup, pour un athlète amateur, ça vaut quand même la peine de se contrôler (avec des repères comme vous dites) pour éviter de dériver trop facilement dans des domaines d'intensités. Certains pros se font aussi les avocats d'entraînements précis, et je pense que vous avez tous assez entendu Olav Alexander Bu sur le sujet dans les derniers mois. Il aurait été intéressant d'aller plus en détails sur les chiffres de lactatémie chez les pros dont vous avez parlé. J'aimerais bien savoir comment on trouve le chiffre de 2,5 mmol/L pour passer en domaine de haute intensité par exemple. Peut-être qu'il y a eu une rupture de pattern quelque part ahaha ? ;) Ensuite sur la terminologie, je pense que vous pouviez désamorcer le sujet en abordant l'histoire des explorations physiologiques et pas en éludant le concept de seuil ventilatoire. Il y a bien des ruptures de pattern dans les échanges gazeux et je pense que c'est ce qui a déclenché historiquement la terminologie non ? Voulez vous mettre Wassermann à la poubelle ? En tout cas, en médecine, c'est plutôt utile ! A propos de la mesure de la lactatémie, je trouve dommage ne pas trouver votre analyse personnelle sur le sujet. Si je fais un parallèle avec la mesure de la glycémie interstitielle en continu, je porterais au firmament cet outil. J'adore les propos théoriques sur le sujet le marketing autour du produit. Mais, j'ai essayé de mesurer ma glycémie en continu bien avant que SuperSapiens ne sorte en 2015, puis j'ai essayé SuperSapiens. Ma conclusion est sans appel aujourd'hui. Avec tout ce que j'ai essayé, je ne peux pas tirer quelque chose de pratique de ce lecteur. Not actionable. Ça n'est pas pareil avec mon Lactate Pro 2. Les principaux enseignements que j'ai pu en tirer c'est la possibilité de s'entraîner un chouïa plus intensément en endurance et l'énorme consommation énergétique que représente la partie natation d'une épreuve de triathlon pour moi qui n'ait pas de passé natatoire. Actionable. Vous citez Lionel Sanders que j'adore pour jouer avec du biais de confirmation. J'adore LS, je m'entraîne face à un poster de lui. Je n'ai fait ça avec aucun autre athlète c'est dire si j'aime certaines choses qu'il représente. Mais je vois aussi qu'il a une carrière professionnelle erratique avec des stratégies d'entrainement complètement bizarres. Alors, tenter de copier les norvégiens, ça n'était qu'une nouvelle mode malheureusement. Vous savez comme moi qu'il n'y a pas de recette magique, pas d'entrainement breakthrough, une clé de l'épanouissement sportif dans l'entrainement est de trouver l'équilibre réussi entre l'athlète et son environnement. C'est là où les meilleurs coaches brillent à mon avis. Leur capacité à individualiser et à mettre en confiance les athlètes est primordiale. (De même ça n'est pas en copiant les protocoles norvégiens décrits par Marius Bakken, avez vous lu ça ?, que j'ai retrouvé la forme à pied ahahah !) Bref, d'accord pour discuter la terminologie, d'accord pour donner un peu plus de souplesse dans la prescription des entraînements (par ex Brett Sutton verse là dedans d'après ce que j'avais compris) mais j'apprécierais qu'il y ait un peu plus de granularité dans vos propos. Vous ne voulez pas d'une physiologie clear cut, alors pourquoi présenter façon clear cut en étant focalisé sur la lactatémie ? Il y a une myriade d'autres processus pendant un effort, et certains subissent des accélérations très franches telle la glycolyse. Peut être que si on prend une vision centrée sur les substrats énergétiques on verrait le monde cellulaire un peu différemment (béta oxydation qui diminue drastiquement, glycolyse qui "explose" etc.)... A bientôt pour la dissection des articles de Mader sur le sujet (c'est pas de la tarte) ! P.S. mon propos ne relève en rien de celui d'un hater, mais d'un passionné qui a envie de nourrir la contradiction que vous encouragez d'ailleurs régulièrement dans vos vidéos. Votre associé Nico peut témoigner de ma politesse dans nos échanges passés.
Commentaire très intéressant, je partage l'avis que Sanders, malgré qu'il soit un athlète passionnant et attachant, a tendance à être extrêmement impulsif... et définitif dans ses propos ! Donc il n'est pas tout à fait une référence en termes de "science de l'entraînement" et d'impartialité :)
Très enrichissante cette vidéo, merci Tristan ! Du coup en travaillant autour de SV2, on est plutôt sur un travail qui permet d'améliorer le recyclage ou de baisser la production de lactates ? Question bonus 😛 avec quoi tu fais tes belles infographies stp ?
Pour les illustrations, j'utilise Adobe Illustrator. Je dirais de prime abord le recyclage. Hormis par une baise du cout énergétique, je ne vois pas de raison de diminuer la production à une même intensité puisqu'à cette intensité là c'est le sensé être le seul précurseur aux phosphorisations oxydatives.
Merci, super vidéo. Pour le "point d'inflexion" sur la courbe de record du monde en course à pied, je pense qu'il n'existe pas sur une échelle logarithmique et comme dans la nature la plupart des phénomènes suivent de lois logarithmiques, ça semble normal. Il y a une vidéo sympa qui explique ça: "La loi de Benford" sur la chaîne TH-cam de Arte.
Salut et merci pour cette vidéo claire et même très éclairante 😉 j'ai juste une question pour toi, tu parlais tout à l'heure des athlètes professionnels qui ont une adaptation par rapport à tout ce que tu expliques, maintenant on a vu que certains notamment au Kenya se sont dopés, ma question ne concerne pas le fait qu'ils se dopent mais plutôt est-ce que le dopage à ton avis a des effets sur le lactate, sur l'adaptation?
Ben voilà, à peine revenu de l'étranger que toutes mes connaissances depuis 35 ans s'effondrent 😁😁😁 Du coup je vais remplacer ma séance seuil par du canapé 😂 Un grand merci à toi Tristan 😜
Superbe vidéo , du coup petite question : j'ai regardé aussi ta vidéo sur ( les allures utilisées ) la vitesse 5' , S30' et S1h ne sont alors que des repères, et non des changements D'état physiologique de la cellule ? si je pouvais avoir une réponse, merci 🙏
je suis que c'est déjà fait , mais sinon fonce voir les vidéos de Véronique BILLAT; et du changement complet quelle propose quand à la façon de s'entrainer
Dans ce contexte, est-ce que cela a du sens de faire 10x200m « précisément » à VMA (et pas plus vite) pour travailler sa VMA? Ou est-ce plus judicieux de le faire à la plus haute vitesse tenable sans flancher sur la fin de la séance?
La vraie question c'est "ce que tu considere comme ta vma, est elle reellement ta vma " 😅 par defaut 10x200 ou toute seance de fractionne, le but c'est d'etre au max, constant voir en progression du debut a la fin de la seance, compte tenu de l'etat de forme, de fatigue et du reste de la planification pour les objectifs en court... 😅😅😅 je suis coureur avec des temps modeste autour de 34 m sur 10k et 2h38 sur marathon et je n'ai AUCUNE idee de ma valeur de vma 😅
oui c'est pour ça que je mets des guillemets, disons plutôt, y'aurait-il matière à faire une vidéo analyse d'une de ses interventions en évoquant des points sur lesquels tu aurais un avis différent du sien. C'est de la science donc tout se discute. Le clash c'est juste pour le clickbait
Merci pour la vidéo. Question: Du coup, l'augmentation exponentielle du lactate sanguin qu'on observe à partir d'une certaine vitesse (appelée jusque là seuil), c'est du au fait que beaucoup plus de fibres rapides qui interviennent, et leur intervention (et/ou leur production de lactate) croit de manière exponentielle avec l'augmentation de la vitesse? Est-ce que ça veut dire que ce qu'on a toujours observé (augmentation exponentielle du lactate sanguin à partir d'une vitesse dite critique) correspond à une mise à contribution exponentielle des fibres rapides au fur et à mesure que l'intensité croit? Question subsidiaire: Pour établir cette courbe empirique du lactate sanguin en fonction de l'intensité, à quel moment (dans le temps) est faite la mesure du lactate sanguin pour une vitesse donnée? (5mn de course à cette vitesse, ou 10mn, ou 20mn ou 30mn, etc.?)
Ttes ces concentrations ont eu raison de ma concentration, mon seuil d'intellectualisation a été atteint à 6 min ,du coup coupé youtube et filé prendre l'air 🤯😅
Merci pour la vidéo. J'ai regardé la profession de M. Reiss. Es ce qu'il sait entouré de chercheurs ou bien a t il basé son livre au titre rempli d'humilité ^^ mais de qualité ! sur ces interprétations perso ? Merci pour la vidéo encore une fois, cela donne matière à réfléchir !
Mr reiss se base essentiellement sur des publications scientifiques, traduites et expliquees dans la langue de Moliere ... Ainsi que son experience terrain
Perso avec le recul, moins je fais dériver les systèmes pendant l'entraînement, plus je récupère et plus je m'entraîne, donc plus je progresse. A chaque fois que j'ai fait des séances avec une dérive, c'est partie en couille rapidement
Salut, Je ne suis pas complètement d’accord sur le passage sur l’a glycolyse est neutre je m’explique : - Le pH est le potentiel hydrogène donc la concentration en ion H+ détermine l’acidité d’un liquide (pouvoir de dissociation de l’eau) - Il existe le principe d’électroneutralité qui dit que dans le plasma cation = anion Ainsi la glycolyse et la plupart des réactions chimiques du corps sont neutres. Par contre elle est acidifiante car la production de H+ est positive et le lactate sert entre autre de tampon nécessaire à l’électroneutralité
Je trouve dommage qu’il faille attendre la fin de la vidéo pour que tu réhabilites le « seuil » comme « repère physiologique ». Ce repère mérite d’être appelé seuil ! Tu opposes le terme « seuil » et « continuum » : il faut plutôt opposer « seuil » à « linéaire » À partir du moment où l’on observe une brisure, même si la valeur évolue de manière continue, on a bien un seuil ! Cela s’applique également si le seuil (observation d’eau à travers la fente) est obtenue comme une fonction d’une valeur croissant linéairement (hauteur d’eau). Je trouve également que tu utilises le terme « physiologique » pour « intracellulaire » ! Mais le fait que l’évolution intracellulaire soit linéaire ne remet pas en cause l’existence d’un seuil lactique sanguin : ce seuil est bien un seuil physiologique. Tu accordes plus d’importance au micro (cellulaire) qu’au méso (valeur sanguine) en terme de « vérité »… mais les deux niveaux d’interprétation sont valables, ce que tu rétablis d’ailleurs à la fin au niveau des décisions d’entraînement ! Bref le micro comme le méso sont « physiologiques » pour moi. Je trouve cela dommage car cela conduit à une conclusion discutable (dont le titre de la vidéo qui m’avait accroché)…. J’ai l’impression que le titre exact aurait du être « il n’y a pas de seuil dans la cellule », sous réserve que j’ai bien compris la vidéo ! Au-delà de ce point, félicitations pour ce contenu de qualité et ton attachement à aller chercher les résultats de recherche… c’est passionnant !
La différence réside dans : est ce que cela change fondamentalement quelque chose si tu es juste au dessus ou juste en dessous ? Les mots ont un sens et dirigent nos pensées.
Dommage que TH-cam aient totalement pété une durite avec la publicité, rendant totalement inregardable une telle vidéo. 2 pubs... 20 secondes de vidéos, et encore une pub. Adieu!
Merci Tristan, tu as piqué ma curiosité, très bien vulgarisé, ça met un gros coups à certaines croyances, je me suis souvent questionné sur le paradoxe entre science versus terrain, nombreux sont les coachs de haut niveau qui ne sont pas scientifiques ou même pas spécialement calé en physiologie, et pourtant leurs résultats sont là, on peut se demander s'il existe un seuil de connaissance au-delà duquel l'expérience terrain/empirique devient plus avantageuse, car le résultat de l'athlète reste la variable clé comme tu le dis bien, alors que la science peut se tromper, tu sembles suggérer de prendre ces faits physiologiques avec flexibilité plutôt que rigidité, ça fait beaucoup de sens, bref merci pour le travail !
Super vidéo !!! Et très cool de lire ce commentaire de Maxime @runwise_ ici. Les deux bosses de fin des vidéos ultra documentées et didactiques !
Est-ce que la conclusion de tout ça c’est pas justement de mettre l’accent sur les sensations pour définir ses zones, comme le recommande RunWise dans ses vidéos, plutôt que de croire à des valeurs ultra-précises qui ne reposent pas sur des réalités physiologiques ?
Surtout si ces repères dont Tristan parle bougent à chaque session en fonction de la farine du pancake qu’on a pris avant de partir. 😅
Pourquoi opposé les résultats empiriques à la science? La science c'est pas forcément proposer des modèles physiologiques et théoriques. C'est observer des résultats. On peut avoir une étude scientifique empirique qui observe l'efficacité d'une méthode sans avoir de modèle théorique physiologique pour expliquer l'efficacité de la méthode.
Bonjour, à mon avis il faut chercher le meilleur des deux mondes. Les pros qui ont un entourage symbiotique entre coaches de terrain et compréhension scientifique poussent les limites humaines. Par ex, sur les épreuves longues, la meilleure compréhension de la physiologie a guidé l'augmentation des apports énergétiques avec le succès que l'on connait. Les records de Kipchoge sont pour moi une magnifique illustration d'une synthèse entre tradition et modernité. Mais vous connaissez ça mieux que moi, vous pourrez peut être corriger mon propos...
A mon avis ce seuil de connaissance n existe pas c est plutôt un continuum...plus sérieusement je dirais que déjà les faits physiologiques n en sont pas comme le montre très bien la remise en question mise en lumière par Tristan sur les seuils. Ce sont au mieux les consensus scientifiques du moment ou sinon les resultats les plus récents, mais pas la vérité ou des faits.
Et je rajouterai que la connaissance est plus difficile à utiliser lorsqu elle est complexe et méconnue. Souvent une mauvaise technique bien connue et bien utilisée permet à des personnes de progresser. La simplicité de la mauvaise technique permet un apprentissage plus rapide qu une technique complexe mettra plus de temps à atteindre mais une "mauvaise technique plus simple" aura un plafond de progression plus bas qu une "bonne technique plus complexe" car elle rentrera en collision avec un plus grand nombre ou de façon plus sévère avec les lois naturelles (qui gouvernent notre corps ou notre environnement) qu on a découvert à travers des études empiriques (scientifiques ou pas).
@@elvesorc La science est une méthode empirique sinon ce n est pas de la science. La science en tant que méthode se distingue d autres methodes empiriques dans le fait qu elle se base sur un socle de connaissances utilisant elles-mêmes la methode scientifique pour ensuite proposer une methode d observation qui soit en mesure de fournir une hypothèse ou une somme d hypothèses sur le fonctionnement de relations entre variables. Et cette relation entre variables obtenue par une recherche, guidée au départ par la connaissance existante et manquante identifiée, puis observée par une méthode d observation et enfin analysée puis interprétée par le chercheur infirme ou confirme un modèle préexistant et contribue à créer un autre modèle. Le but du modèle etant de faire apparaitre l ensemble des interactions entre variables. C est le but même de la science.
La qualité théorique d un modèle vient de sa capacité à généraliser un ensemble de situations et d avoir un fonctionnement globalement vrai pour tout le monde mais parallèlement précisément faux pour le monde si l on rentre dans les détails (c est ce qu on appelle l abstraction en épistémologie).
Du coup le questionnement de Maxime @RunWise prend son sens quand lui même observe que des personnes qui n ont pas de connaissances scientifiques ont parfois d excellents résultats sur eux-mêmes ou sur les athlètes qu ils entraînent. Et il en vient à se demander si les connaissances scientifiques ne peuvent pas être un poids au bout d un moment.
Ma réponse :
1) les connaissances scientifiques sont théoriques donc générales et donc peuvent être fausses pour un individu, particulièrement à un certain stade de précision (comme c est le cas dans la recherche de performance au très haut niveau)
2) les connaissances scientifiques sont certes sensées éviter un certain nombre de biais (d observation et d analyse) mais elles ne les évite pas tous. Pire encore, un chercheur qui ne prend pas le temps de réfléchir sur son étude va prendre une position de"moi je sais, je suis scientifique" qui va lui faire commettre des erreurs méthodologiques qui vont altérer la qualité du résultat. Il y a 80% de faux positifs en sciences. Et du coup globalement le scientifique a souvent une meilleure vision de la réalité qu un individu moyen mais à l inverse certains autres individus ont un talent naturel pour l observation qui leur permet d avoir, sans outil scientifique, une très bonne vision de leur champ d expertise.
Du coup un coach de haut niveau, un chef d entreprise talentueux, un inventeur n attendent pas que la science leur disent qu ils ont raison pour faire changer les choses, trouver la meilleure solution en fonction des observations qu ils ont faites de leur environnement et la science ne va que post rationnaliser ce qu il s est passé ensuite. La science c est l etude du passé.
3) Enfin une méthode simple va dans un premier temps mieux marcher qu une méthode plus juste mais plus complexe et finalement l utilisation d une méthode comme celle des seuils peut avoir des résultats honnêtes voir même performants pendant un temps mais elle aura toujours une limite de performance plus importante qu une méthode qui s appuie sur une meilleure connaissance de l environnement au bout d un moment.
Je ne sais pas si je me suis bien exprimé, j espère que ça vous aura aidé.
Bonne journée.
Bon! Eh bah comme pour ta précédente vidéo sur les filières énergétiques, je vais devoir la regarder 3 fois pour bien tout intégrer 🤣
En tout cas c’est top comme contenu, un grand merci, j’adore
La vidéo la plus attendue de la chaîne ! (Ok avec le debrief Ironman de Kona)
Intéressant, merci 😊
Pour une prochaine vidéo -> discussion entre Didier Reiss et Olav Alexander orchestrée par Ironuman !?
C’est rare d’avoir des experts ouverts qui s’expriment sur TH-cam et ce serait intéressant d’en profiter pour comprendre leur approche différente.
Ca serait effectivement super intéressant de confronter ces 2 terrains, car oui il faut reconnaître qu'Olav est vachement plus sur le terrain pratique, ce n'est pas tout le monde qui récolte des datas sur les champions de triathlon depuis 10 ans...
Pffffffouuuuuu!
- Il y a un mois, je n'avais jamais entendu parler de phase...
- Il y a deux semaines, j'ai acheté une montre connectée.
- J'ai bouffé des vidéos sans vraiment comprendre qui parlait de quelles zone pour quel sportif...
- Je tombe sur celle-là qui me balance une grande claque dans la gueule et une tonne d'information!
Je vais devoir approfondir cette chaine, mais mille merci pour CETTE vidéo!
Très bonne vidéo Tristan, c'est bien ce que je pensais aussi depuis 60 ans , because je vais faire une vidéo relatant ton contenu avec mon expérience perso des années 1970 là ou je m'affrontais avec les entraineurs sur leurs techniques d'entrainements , tu parles d'une époque !!! alors je me suis autoproclamé entraineur pour moi même et est expérimenté quelques techniques qui m'ont amenées à être champion de france de cross en 1972 , finaliste au championnat de france Cadet du 1500m steeple derrière joseph Mahmoud qui fut médaille d'argent aux jo de mexico et champion d'europe du 3000m steeple quelques années plus tard.
Encore une MasterClass de la part de Tristan ! Je pense que plusieurs visionnages seront nécessaires afin de bien incorporer toutes les infos mais la vidéo n'en reste pas moins incroyablement détaillée tout en étant compréhensible ! Merci à toi et Didier une fois de plus
Excellente vidéo .Si c'était si simple , pourquoi y a-t-il des jours meilleurs que d'autres à routine équivalente.
Les 2 principes les plus payant le volume et la haute intensité entre 95 et 100 FC max . Aller un 3 ème le sommeil et l'alimentation et surtout l'hydratation à l'eau ! En effort et hors efforts. Et comme le dit Tristan la surcharge Progressive.
Le retour de Tonton Tristan qui tape dans la fourmilière haha ! Merci pour la vidéo !
Bonne vidéo pédagogique ! En tant que scientifique ça me fait penser à la définition de la mesure que l on a trop tendance à élever au rang de vérité alors que ce n est " qu un ensemble de règles qui permettent d attribuer un nombre à une variable." Les mesures autant que les outils de mesure sont très imparfaits et ta vidéo m a permis de me rappeller que l on ne peut que tendre vers la vérité à défaut de la toucher. Je l oublie trop souvent quand je fais mes propres manipulations.
Thanks!! Encore une vidéo de pure qualité, on en veut des heures!!
Des réponses, de la déconstruction, et un questionnement plus que pertinent! J’adore
Au passage, merci pour les podcast sur DLTDC j’espère que vous allez continuer! 🙏
Merci Camille 🙂
Tristan. Encore un tout grand bravo et merci pour ton formidable travail. Je t’invite à passer qq heures à étudier la méthode de Xert qui pour moi rejoint grandement ta vision de l’entraînement. Oui on y parle de seuils et de polarisé mais sans jamais faire de test FTP.
Au top comme d'hab 👍 moi ce que j'en tire, si mon analyse est bonne, c'est que ta vidéo nous prouve encore plus l'intérêt du travail en EF qui va améliorer les fibres lentes et donc l'utilisation du lactate et la valorisation de l'entraînement polarisé.
ben oui faut une machinerie cellulaire au taquet dans les fibres de type 1 pour maintenir et répéter de la haute intensité qui fait gagner, c'est une des clefs de la compréhension de l'entraînement que de saisir ces interactions
Merci Sensei ! ton enseignement est précieux !
La vidéo avec Didier Reiss avait déjà allumé pas mal de signaux contradictoires par rapport à certaines de mes connaissances qui manifestement avaient besoin de réactualisation. Mais elle avait entraînée bien plus de questions que de réponses. Cette vidéo permet de resituer les connaissances de base (les ingrédients) permettant ainsi d'infirmer la notion de seuils sans pour autant mettre à la poubelle certains repères. Merci pour cette vidéo de qualité. Elle est très dense et il faudra donc la revoir à de nombreuses reprises pour digérer tout ça mais le premier visionnage allume des ampoules à tous les étages ;-)
Merci Tristan ! Encore une vidéo très pertinente et parfaitement vulgarisée.
Éduquer nos athlètes à leur ressenti, leurs sensations reste je crois la stratégie la plus payante.
Utiliser les modèles théoriques comme des repères est sans doute intéressant mais ils ne doivent pas dicter nos entraînements de façon autoritaire.
Vidéo ultra intéressante et riche en informations comme d’hab ! Petit bonus pour la ref à Maskey avec le son de Freeze
Excellente vidéo comme d'habitude.
Il n'y a que sur cette chaîne que l'on prend le temps d'aller au fond des choses, bravo !
Merci pour ces compliments :)
Finir la vidéo par L Sanders, le bourrin de chez bourrin aux RPE de 10/10..., l'homme capable de passer 4h à bloc sur son HT dans sa cave. Je dis que c'est osé. J'aurais plus tendance à écouter Olav Aleksander Bu qui dit grosso modo, "stop à la physio sur le terrain et vive le ressenti...". Bravo pour cette vidéo très (trop ?) riche.
passionnant et très agréable d'écouter car la diction est parfaite ,j'ai l'impression de revoir l'émission "c'est pas sorcier " : c'est vraiment rendre accessible la physionomie du sport pour un maximum de public ,merci à toi et n'hésite pas à produire ce type de vidéos
Encore une vidéo d'excellente qualité ! On voit du progrès pour le montage c'est très agréable à regarder et écouter 👍
TOP!! un grand merci pour cette nouvelle vidéo "plus" technique un vrai régal. Félicitations Tristan
Super interressant une fois de plus, j'adore ce type de vidéo qui met en relief les croyances à ce qui ce passe physiologiquement.
Encore une belle "gourmandise", merci et bravo Tristan ! Pourrais-tu faire un prochain épisode qui revisiterait les entrainements à basse intensité et un autre qui viendrait en complément de ta première vidéo sur l'entrainement au "seuil" ?
Au passage, j'attends avec impatience la vidéo avec Sean de la chaine Upside strength qui semble beaucoup axer son travail sur le profilage via des seuils déterminer par la prise de lactate. Echange intéressant en perspective !
Merci du travail et qui pousse à la réflexion.
Rien à dire je kiff ce genre de contenu, mélangeant science du sport, méthodologie et physiologie.
On est encore loin d’avoir tout saisie sur le fonctionnement du corps humain dans les moindres détails, c’est fascinant.
Merci pour la vidéo, ça permet d'aiguiser notre esprit critique.
"Repères physiologiques" semble être un joli p'tit nom dorénavant ! Merci pour les connaissances :)
On verra si le terme se répend 🕵🏻♂️😅
Un grand merci Tristan pour cette vidéo. Je crois que je vais devoir la revoir plusieurs fois pour tout bien comprendre, comme ce sont des sujets que je découvre et sur lesquels tu nous apportes un bon lot d'éléments scientifiques. Hâte des prochaines vidéos.
Magnifique ! Enorme taf encore une fois, super intéressant et ca fait raiment réfléchir aux techniques d'entrainements -et ca donne envie de tester plein de trucs! -
Je vois déjà la v2 campus avec la possibilité de mettre "plusieurs records"
Y a vraiment du très bon dans tes remises en question ! J'aurais envie de jeter un autre pavé dans la mare. Cette obsession vis à vis du lactate laisse aussi de côté d'autres choses. Et notamment, tout ce qui a trait aux réponses hormonales et à l'influx nerveux. On a un peu tendance à se focaliser sur l'aspect local de la fibre musculaire en oubliant qu'elle ne se contracte pas toute seule, de la même manière que le rythme cardiaque n'est pas que fonction de l'intensité de l'effort (sinon les coureurs de Grand Tour atteindraient leur FCMax même après 3 semaines de course). Et ça on a beau parler de surcharge progressive à un moment donné il faut pouvoir produire tout ça en quantité suffisante pour poursuivre l'effort. En ce sens les seuils permettent aussi de donner des répartitions d'intensité dans ces différentes zones, ce serait intéressant de l'inclure dans la réflexion sur l'entraînement, c'est même crucial à mon avis
Tout à fait d’accord!
c'est pour ça que je pense que la lactatémie n'est qu'un paramètre parmi d'autres, je ne comprends pas la cristallisation autour de la lactatémie dans les dernières vidéos. J'ai l'impression d'un concept à abattre, ça n'a pas de sens ! La lactatémie peut aussi permettre de comprendre et avoir un reflet indirect des réserves de glycogène, c'est sioux, mais je pense que certains athlètes/physiologistes doivent l'utiliser pour ça.
@@nfkb quand tu te lèves le matin avec les jambes lourdes parce que la veille tu as bien tapé dedans, y a pas besoin de mesure de lactatémie pour savoir que tes réserves de glycogène ne sont pas reconstituées, je pense qu'un athlète à l'écoute de ses sensations ira beaucoup plus loin qu'un autre qui suivra bêtement un "plan" et un bon coach doit savoir communiquer avec l'athlète là-dessus. Par contre il y a des signes difficiles à interpréter. Un cœur qui ne monte pas aussi haut à intensité égale, est-ce le signe d'une fatigue ou au contraire d'une adaptation à l'effort ? La variabilité cardiaque pourrait peut-être y répondre mais on tâtonne encore pas mal dans ce domaine. Si on pouvait par exemple connaître l'état des glandes surrénales ou de la thyroïde de manière directe ça pourrait aider à calibrer les entraînements. La nutrition joue un rôle crucial là-dedans. Après sur la cristallisation sur la lactatémie c'est sûrement lié à la manière de s'entraîner des Norvégiens (Iden et Blummenfelt en tête). Il faut reconnaître qu'ils ont un certain succès et pas que en triathlon (les frangins Ingebrigtsen, les biathlètes, skieurs de fond etc...)
@@xGshikamaru ok mais je rappelle que moi je n'ai rien à vendre. Je donne juste un avis un peu divergent. dans l'ex du post Discord de LS, je fais l'hypothèse que son 1.1 de lactate à une intensité haute, c'est parce qu'il est carbo en matière de glycogène. OA Bu raconte bien qu'il ont disséqué en long en larg eet en travers la problématique énergétique dans les sports d'endurance. Pour ton histoire d'évaluation de la fatigue, je crois comme toi que la sensation globale est finalement une synthèse de tout un tas de signaux. Pour avoir bcp essayé les mesures HRV, ça peut être pertinent mais le jeu n'en valait pas la chandelle en terme de caractère "ACTIONABLE" pour moi (et trop contraignant). IMHO les sytèmes endocriniens dont tu parles se modifent sérieusement (pour verser dans le pathologique) sur une plus long échelle de temps comme on l'observe avec l'overtraining.
tchuss
@@nfkb en fait ce que je me dis c'est qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, oui le focus sur la lactatémie est sans doute réducteur mais pas inintéressant sur les implications d'un entraînement basé sur celle-ci dans l'évaluation des charges d'entraînement pour rester dans des limites où l'organisme est stimulé de manière suffisante pour générer des adaptations mais suffisamment raisonnable pour ne pas basculer dans le surentraînement. Peut-être que je me trompe mais j'ai l'impression que Tristan ne voit ça que par le prisme de la surcharge progressive, du coup j'essaie de remettre tout ça en perspective replaçant l'organisme au centre, moi non plus j'ai rien à vendre ^^ merci pour l'échange en tous cas :)
Très certainement la vidéo la plus technique de la chaîne 🙌! Merci pour ton travail
Merci pour cette vidéo. On attends tous ton livre! 😁
Merci Tristan. Tu avance a la vitesse de l'eclair a la pointe de la physiologie. A regarder plusieurs fois pour tout digerer surtout sur l'application a l'entrainement. Peux tu nous faire une video sur la methode tristan apres avoir incorpore toutes ces observations? Sanders s'entraine sur la methode Norvegienne 1.0. Bue ne briefe pas le frere de Gustav sur ses dernieres recherches.
Vidéo très pointue et qui met un bon coup de pied dans la fourmilière de la secte du lactate ! 👏
Merci, c'est bien d'oser aller à l'encontre de toutes ces certitudes répétées aveuglément 👍
Du coup j’ai hâte de faire ma prochaine HT 🥳🥳🥳
Merci Tristan 🙏🙏
Comme pour la précédente avec Reiss, il va falloir que je revois la vidéo pour assimiler un peu de ces informations... par contre j'adore la conclusion !
YES, enfin une vidéo sur les seuils (y en a certes une liée au seuil d'il y a 3 ans) et du débat =p Merci Tristan.
je relance un peu le débat dans les com' si vous aimez ça ahahah
Pfffff encore une vidéo intense en termes de contenu...merci 👍
Encore une très grosse vidéo Tristan ! J’avais découvert et apprécié ta chaîne à travers de la théorie au départ. Tu reviens à cela, merci ❤
Merci beaucoup pour cette super vidéo ! Très technique tout ça, je pense que je vais la revoir plusieurs fois pour bien comprendre 👍🏻
Super video comme d'habitude. Inigo parle beaucoup c'est intéressant que tu puisse nous traduire ça en vidéo assez simple à comprendre.
Inigo San Millan lui voudrait qu'on parle de Maximal Mitochondrial Oxidative Capacity, il a twitté là dessus. Comme quoi à travers la terminologie on peut démonter/remonter ce qui se cache derrière les concepts... car une des difficultés de la science c'est la conceptualisation qui gomme toujours une partie de la complexité réelle
vraiment intéressante cette vidéo , comme quoi les modèles restent des modèles et qu'un entrainement basé sur une méthodologie générale ne fonctionnera de façon optimale pour quasiment personne. le rapport intensité/ durée et récupération active/passive reste une de clef des plus dure a maitriser .
sur les différents type de HIIT, Martin Buchheit et Paul Larsen ont bien disséqué le sujet je trouve.... je pense que plusieurs chemin mènent à Rome et une clef est donc de varier les stimuli pour augmenter ses chances d'en avoir un qui fait mouche à un instant t
Tristan, tes le meilleur !!!
sacré boulot, bravo
merci pour la régalade, il faudrait peut être un peu de temps pour digérer
Bon je suis a 30 secondes et tu m'as tué. Visiblement cette vidéo est une bombe.
Super contenu. Super intéressant. Merci.
Bonjour, merci beaucoup pour ce contenu de qualité et extrêmement dense. Pourrais-tu mettre en barre d'infos les sources que tu as utilisées? ça serait top !
Super video Tristan merci pour le contenu de grande qualité depuis si longtemps. Ca serait interessant d’avoir ton avis sur la fameuse méthode norvégienne justement
Super vidéo. Merci! Très clair et nuancé et super instructif
Incroyable, comme d'habitude
Franchement des vidéos de qualités a chaque fois merci beaucoup pour ton travail !
Excellente vidéo. J'ai pris 3 pages de note. Si je peux chipoter, le graphique que tu affiches plusieurs fois dont à 6'10 tu y affiches "durée" mais il faudrait peut-être mettre "durée ou intensité" ou juste "intensité" ça serait plus logique il me semble malgré la dérive existante dû à la durée de l'effort. Bref continue comme ça, je pense que beaucoup de coachs (comme moi) peuvent tirer des éléments intéressants de tes vidéos pour améliorer le suivi de leurs athlètes et ne pas faire de la "merde" comme 60% des coachs de ce monde.
Studieux Gilles ! Ahah J'ai mis "durée" parce que la courbe s'obtient spécifiquement au cours d'un test (triangulaire ou par palier dans ce cas là). Donc c'est bien en fonction du temps mais avec la variable "au cours d'un test". Après comme je mets pas de titre à mes graphiques c'est de ma faute 😅
Je trouve qu'on pinaille un peu. Vouloir raisonner un organisme complexe par raccourcie des unités qui la compose n'a pas de sens. Un changement d'état il y en a un puisqu'on passe d'un état stable (si l'on parle des lactates par exemple) a un état instable qui n'est plus régulé... C'est donc un changement d'état. Ok a l'échelle cellulaire rien ne change mais cela aurait un sens si nous étions composé d'un seul type cellulaire. La différence des courbes a l'échelle cellulaire et a l'échelle de l'organisme montre bien que c'est la pluralité des types cellulaires (musculaire par exemple) qui fait qu'a un moment les courbes s'infléchissent ou se croisent. Et enfin les seuils ont été défini sur des courbes respiratoires et non sur les lactatémies. Alors après appel ca seuil/pallier/etc ... ca importe peu. Un seuil n'a pas seulement comme définition un changement d'état... A l'échelle cellulaire peut être à l'échelle de l'organisme je n'en suis pas convaincu
Super contenu
Le kiffff ... Je me la referai sur HT !
Oui, j'ai apprécié cette vidéo 👌
Bravo et merci !
Cher Tristan,
d'après ce que j'ai compris vous accordez de l'importance au fond et à la forme dans votre profession de TH-camr. Je vais commencer par quelques points sur la forme. Tout d'abord, je pense que l'orthographe a encore un rôle à jouer, pourquoi ne pas apporter un peu plus d'attention à ce que vous écrivez dans une vidéo ? D'autant plus que c'est compliqué à corriger après publication. Ensuite, à titre personnel, je pense que la musique (d'ascenseur) dessert votre propos. Le sujet est intéressant, parfois compliqué, pourquoi brouiller le cerveau avec un bruit de fond ? Idem pour le montage, les propos saccadés à cause d'un montage abrupt, font sauter le cheminement mental. Je pense que ça n'est pas grave s'il y a quelques reformulations, redites, etc, ça fait partie des techniques (naturelles) pour faire passer un message. Trop formater peut embrouiller, les sujet techniques gagneraient en fluidité avec plus de plans séquences explicatifs. De même, si vous montrez un graphique issu d'un article, peut être que ça vaut le coup d'y passer un peu de temps plutôt que de le claquer sous forme d'un biais d'autorité.
Sur le fond, je suis d'accord avec vous que la continuité est omniprésente dans les processus biologiques. Même la mort prend un peu de temps ahahah. Du coup, je suis synchro avec votre message de ne pas se crisper autour d'une puissance clé à 5 watts près.
Au bémol que des sujets peu entraînés ont "des zones"/"des domaines d'intensité" très compressées, à l'opposé des profils lactiques des pros que vous avez montrés. Regardons donc comment se comporte un sujet désentraîné, sédentaire, et un athlète qui ressemble à un amateur. Du coup, pour un sédentaire, entre marcher et marcher vite, la différence est palpable et le coût énergétique bien différent. Du coup, pour un athlète amateur, ça vaut quand même la peine de se contrôler (avec des repères comme vous dites) pour éviter de dériver trop facilement dans des domaines d'intensités. Certains pros se font aussi les avocats d'entraînements précis, et je pense que vous avez tous assez entendu Olav Alexander Bu sur le sujet dans les derniers mois. Il aurait été intéressant d'aller plus en détails sur les chiffres de lactatémie chez les pros dont vous avez parlé. J'aimerais bien savoir comment on trouve le chiffre de 2,5 mmol/L pour passer en domaine de haute intensité par exemple. Peut-être qu'il y a eu une rupture de pattern quelque part ahaha ? ;)
Ensuite sur la terminologie, je pense que vous pouviez désamorcer le sujet en abordant l'histoire des explorations physiologiques et pas en éludant le concept de seuil ventilatoire. Il y a bien des ruptures de pattern dans les échanges gazeux et je pense que c'est ce qui a déclenché historiquement la terminologie non ? Voulez vous mettre Wassermann à la poubelle ? En tout cas, en médecine, c'est plutôt utile !
A propos de la mesure de la lactatémie, je trouve dommage ne pas trouver votre analyse personnelle sur le sujet. Si je fais un parallèle avec la mesure de la glycémie interstitielle en continu, je porterais au firmament cet outil. J'adore les propos théoriques sur le sujet le marketing autour du produit. Mais, j'ai essayé de mesurer ma glycémie en continu bien avant que SuperSapiens ne sorte en 2015, puis j'ai essayé SuperSapiens. Ma conclusion est sans appel aujourd'hui. Avec tout ce que j'ai essayé, je ne peux pas tirer quelque chose de pratique de ce lecteur. Not actionable. Ça n'est pas pareil avec mon Lactate Pro 2. Les principaux enseignements que j'ai pu en tirer c'est la possibilité de s'entraîner un chouïa plus intensément en endurance et l'énorme consommation énergétique que représente la partie natation d'une épreuve de triathlon pour moi qui n'ait pas de passé natatoire. Actionable.
Vous citez Lionel Sanders que j'adore pour jouer avec du biais de confirmation. J'adore LS, je m'entraîne face à un poster de lui. Je n'ai fait ça avec aucun autre athlète c'est dire si j'aime certaines choses qu'il représente. Mais je vois aussi qu'il a une carrière professionnelle erratique avec des stratégies d'entrainement complètement bizarres. Alors, tenter de copier les norvégiens, ça n'était qu'une nouvelle mode malheureusement. Vous savez comme moi qu'il n'y a pas de recette magique, pas d'entrainement breakthrough, une clé de l'épanouissement sportif dans l'entrainement est de trouver l'équilibre réussi entre l'athlète et son environnement. C'est là où les meilleurs coaches brillent à mon avis. Leur capacité à individualiser et à mettre en confiance les athlètes est primordiale. (De même ça n'est pas en copiant les protocoles norvégiens décrits par Marius Bakken, avez vous lu ça ?, que j'ai retrouvé la forme à pied ahahah !)
Bref, d'accord pour discuter la terminologie, d'accord pour donner un peu plus de souplesse dans la prescription des entraînements (par ex Brett Sutton verse là dedans d'après ce que j'avais compris) mais j'apprécierais qu'il y ait un peu plus de granularité dans vos propos. Vous ne voulez pas d'une physiologie clear cut, alors pourquoi présenter façon clear cut en étant focalisé sur la lactatémie ? Il y a une myriade d'autres processus pendant un effort, et certains subissent des accélérations très franches telle la glycolyse. Peut être que si on prend une vision centrée sur les substrats énergétiques on verrait le monde cellulaire un peu différemment (béta oxydation qui diminue drastiquement, glycolyse qui "explose" etc.)... A bientôt pour la dissection des articles de Mader sur le sujet (c'est pas de la tarte) !
P.S. mon propos ne relève en rien de celui d'un hater, mais d'un passionné qui a envie de nourrir la contradiction que vous encouragez d'ailleurs régulièrement dans vos vidéos. Votre associé Nico peut témoigner de ma politesse dans nos échanges passés.
Commentaire très intéressant, je partage l'avis que Sanders, malgré qu'il soit un athlète passionnant et attachant, a tendance à être extrêmement impulsif... et définitif dans ses propos !
Donc il n'est pas tout à fait une référence en termes de "science de l'entraînement" et d'impartialité :)
@@auresk11 Merci pour votre réponse. Le taulier n'est pas intéressé par la contradiction apparement.
Merde ! Je voulais m'entraîner en fonction de mes SL1 et SL2... :D
Rudy Coia sur cette chaine!!! Waouh Tristan tu as passé un seuil là nan?! En plus tu parles de surcharge progressive... Rudy doit apprécier ;)
Les seuils font partie du domaine de la rigidité scientifique où on veut trouver des valeurs précises pour mieux "comprendre" ou vendre un concept
Merci pour ce genre de vidéo.
Très enrichissante cette vidéo, merci Tristan ! Du coup en travaillant autour de SV2, on est plutôt sur un travail qui permet d'améliorer le recyclage ou de baisser la production de lactates ?
Question bonus 😛 avec quoi tu fais tes belles infographies stp ?
Pour les illustrations, j'utilise Adobe Illustrator.
Je dirais de prime abord le recyclage. Hormis par une baise du cout énergétique, je ne vois pas de raison de diminuer la production à une même intensité puisqu'à cette intensité là c'est le sensé être le seul précurseur aux phosphorisations oxydatives.
C'est sympa les vlogs à Hawaï mais c'est ça qu'on veut.
Encore une pépite, merci pour l'énorme taff et le partage 🤙 (Un jour un livre sur la préparation en course à pied 🤩?)
Les gens lisent encore des livres ? 😏
Merci, super vidéo. Pour le "point d'inflexion" sur la courbe de record du monde en course à pied, je pense qu'il n'existe pas sur une échelle logarithmique et comme dans la nature la plupart des phénomènes suivent de lois logarithmiques, ça semble normal. Il y a une vidéo sympa qui explique ça: "La loi de Benford" sur la chaîne TH-cam de Arte.
Ouioui y a pas vraiment de "point d'inflexion", juste une inflexion qui accélère, ce qui donne cette allure :)
Tip top merci !
Salut et merci pour cette vidéo claire et même très éclairante 😉 j'ai juste une question pour toi, tu parlais tout à l'heure des athlètes professionnels qui ont une adaptation par rapport à tout ce que tu expliques, maintenant on a vu que certains notamment au Kenya se sont dopés, ma question ne concerne pas le fait qu'ils se dopent mais plutôt est-ce que le dopage à ton avis a des effets sur le lactate, sur l'adaptation?
Ben voilà, à peine revenu de l'étranger que toutes mes connaissances depuis 35 ans s'effondrent 😁😁😁
Du coup je vais remplacer ma séance seuil par du canapé 😂
Un grand merci à toi Tristan 😜
Bravo 💥💥💥 l'université en PLS. Excellent travail !
Merci top vidéo
soyez tous honnêtes les coureurs....Avez vous regarder la vidéo jusqu'au bout???
dissection bien propre, oui.
Vite la suite !!
Superbe vidéo , du coup petite question : j'ai regardé aussi ta vidéo sur ( les allures utilisées ) la vitesse 5' , S30' et S1h ne sont alors que des repères, et non des changements D'état physiologique de la cellule ? si je pouvais avoir une réponse, merci 🙏
Je reviendrai dessus précisément dans ma prochaine vidéo :) C'est l'enchainement logique de revenir sur ces notions.
Tellement de détails pour les nerds de data c'est cool
Rien que pour le titre je like la vidéo 👍🏼
ohlala la bonne vidéo pour les 2h de HT
Tu l'as mis 4x de suite ou en x0.25 ?
je suis que c'est déjà fait , mais sinon fonce voir les vidéos de Véronique BILLAT; et du changement complet quelle propose quand à la façon de s'entrainer
Dans ce contexte, est-ce que cela a du sens de faire 10x200m « précisément » à VMA (et pas plus vite) pour travailler sa VMA? Ou est-ce plus judicieux de le faire à la plus haute vitesse tenable sans flancher sur la fin de la séance?
La vraie question c'est "ce que tu considere comme ta vma, est elle reellement ta vma " 😅 par defaut 10x200 ou toute seance de fractionne, le but c'est d'etre au max, constant voir en progression du debut a la fin de la seance, compte tenu de l'etat de forme, de fatigue et du reste de la planification pour les objectifs en court... 😅😅😅
je suis coureur avec des temps modeste autour de 34 m sur 10k et 2h38 sur marathon et je n'ai AUCUNE idee de ma valeur de vma 😅
Un peu difficile à comprendre pour mon niveau de connaissance mais très intéressant cool
Trop bien la vidéo ! Est ce que tu pourrais "clasher" Inigo San milan ? Je parle des zones de friction scientifique enfin tu comprends je pense ;)
Faudrait être très imbu pour "clasher" ce monsieur ahah
oui c'est pour ça que je mets des guillemets, disons plutôt, y'aurait-il matière à faire une vidéo analyse d'une de ses interventions en évoquant des points sur lesquels tu aurais un avis différent du sien. C'est de la science donc tout se discute. Le clash c'est juste pour le clickbait
Merci pour la vidéo. Question: Du coup, l'augmentation exponentielle du lactate sanguin qu'on observe à partir d'une certaine vitesse (appelée jusque là seuil), c'est du au fait que beaucoup plus de fibres rapides qui interviennent, et leur intervention (et/ou leur production de lactate) croit de manière exponentielle avec l'augmentation de la vitesse?
Est-ce que ça veut dire que ce qu'on a toujours observé (augmentation exponentielle du lactate sanguin à partir d'une vitesse dite critique) correspond à une mise à contribution exponentielle des fibres rapides au fur et à mesure que l'intensité croit?
Question subsidiaire: Pour établir cette courbe empirique du lactate sanguin en fonction de l'intensité, à quel moment (dans le temps) est faite la mesure du lactate sanguin pour une vitesse donnée? (5mn de course à cette vitesse, ou 10mn, ou 20mn ou 30mn, etc.?)
Je t'adore 😜
Ttes ces concentrations ont eu raison de ma concentration, mon seuil d'intellectualisation a été atteint à 6 min ,du coup coupé youtube et filé prendre l'air 🤯😅
Merci pour la vidéo. J'ai regardé la profession de M. Reiss. Es ce qu'il sait entouré de chercheurs ou bien a t il basé son livre au titre rempli d'humilité ^^ mais de qualité ! sur ces interprétations perso ? Merci pour la vidéo encore une fois, cela donne matière à réfléchir !
Achète le livre, tu verras ahah
Mr reiss se base essentiellement sur des publications scientifiques, traduites et expliquees dans la langue de Moliere ... Ainsi que son experience terrain
Hâte de lire le bouquin de Sanders !
Je vous le mets là : L'état stable maximal de lactatémie (MLSS)
Perso avec le recul, moins je fais dériver les systèmes pendant l'entraînement, plus je récupère et plus je m'entraîne, donc plus je progresse.
A chaque fois que j'ai fait des séances avec une dérive, c'est partie en couille rapidement
Salut,
Je ne suis pas complètement d’accord sur le passage sur l’a glycolyse est neutre je m’explique :
- Le pH est le potentiel hydrogène donc la concentration en ion H+ détermine l’acidité d’un liquide (pouvoir de dissociation de l’eau)
- Il existe le principe d’électroneutralité qui dit que dans le plasma cation = anion
Ainsi la glycolyse et la plupart des réactions chimiques du corps sont neutres.
Par contre elle est acidifiante car la production de H+ est positive et le lactate sert entre autre de tampon nécessaire à l’électroneutralité
Mais ça ne change pas grand chose très bonne vidéo par ailleurs 😊
y'a aucun doute, je suis entre de bonnes mains
Ma ref 🤌🤌 ( de masqué) incroyable
Très bonne gourmandise à mange plusieurs fois pour bien la digérer
👍👍👍👍
🔥
Ce qui est sûr, si tu n'as pas la génétique, c'est mort pour le haut niveau.
Une video qui va frustrer de nombreux seuillards 😂
Je trouve dommage qu’il faille attendre la fin de la vidéo pour que tu réhabilites le « seuil » comme « repère physiologique ». Ce repère mérite d’être appelé seuil !
Tu opposes le terme « seuil » et « continuum » : il faut plutôt opposer « seuil » à « linéaire »
À partir du moment où l’on observe une brisure, même si la valeur évolue de manière continue, on a bien un seuil !
Cela s’applique également si le seuil (observation d’eau à travers la fente) est obtenue comme une fonction d’une valeur croissant linéairement (hauteur d’eau).
Je trouve également que tu utilises le terme « physiologique » pour « intracellulaire » ! Mais le fait que l’évolution intracellulaire soit linéaire ne remet pas en cause l’existence d’un seuil lactique sanguin : ce seuil est bien un seuil physiologique.
Tu accordes plus d’importance au micro (cellulaire) qu’au méso (valeur sanguine) en terme de « vérité »… mais les deux niveaux d’interprétation sont valables, ce que tu rétablis d’ailleurs à la fin au niveau des décisions d’entraînement !
Bref le micro comme le méso sont « physiologiques » pour moi.
Je trouve cela dommage car cela conduit à une conclusion discutable (dont le titre de la vidéo qui m’avait accroché)…. J’ai l’impression que le titre exact aurait du être « il n’y a pas de seuil dans la cellule », sous réserve que j’ai bien compris la vidéo !
Au-delà de ce point, félicitations pour ce contenu de qualité et ton attachement à aller chercher les résultats de recherche… c’est passionnant !
La différence réside dans : est ce que cela change fondamentalement quelque chose si tu es juste au dessus ou juste en dessous ? Les mots ont un sens et dirigent nos pensées.
Cette faculté à intégrer la bouffe dans un sujet qui n’a rien à voir 👌
Dommage que TH-cam aient totalement pété une durite avec la publicité, rendant totalement inregardable une telle vidéo. 2 pubs... 20 secondes de vidéos, et encore une pub. Adieu!