วีดีโอ

Oui ! ! Dire (je te l'avais signalé il y a longtemps) que j'ai les trois volumes de l'édition monumentale par Gibert Jeune - héritée de mon père Jules Hasselmann - avec les illustrations formidables de Dubout : "Gargantua", 1935, "Pantagruel" (2ème et Tiers-livre), 1936, "Pantagruel" (Quart et Cinquième livre), 1937. Comme Rabelais aurait pu dire : "Le cul erre, code-le !". ;-) D.H.

C'est pas grave ! Pas grave du tout. Les lecteurs/trices ne se sont pas fait avoir !? Nous recevons un bonus. Et en plus, *Tiers Livre* a un super _service après vente_ .

En fait, tout le premier paragraphe est une seule phrase. C'est merveilleux ça aussi avec Kafka. _Détresse_ donc dans votre édition, mais aussi _Maleureux_ (trad. Corinna Gepner au *Castor Astral* ) ou encore _Malheur_ (trad. Bernard Lortholary chez *Flammarion* ). Bref, c'est UNGLÜCKLICHSEIN. C'est sans fin , ces nuances ! /// Autre bloc/paragraphe/histoire qui me fascine (mais sans lien avec les fantômes) et toujours dans ce recueil _Contemplation_ (1913 mais paru en novembre 1912), c'est cette _Promenade impromptue_ (trad. Jean Carrive in _La Muraille de Chine_ et autres récits, Paris, Gallimard, 1950) ou _La promenade soudaine_ dans la traduction de Corinna Gepner au *Castor Astral* (éd. bilingue, 1995) : _« Quand, le soir, on semble avoir résolu une fois pour toutes de rester à la maison, que l’on a enfilé sa veste d’intérieur, qu’après dîner l’on est assis à la table éclairée et que l’on a commencé le travail ou le jeu au terme desquels on va d’habitude se coucher, quand dehors il fait un temps maussade, de sorte qu’il paraît naturel de demeurer chez soi, quand de plus on est déjà resté si longtemps tranquille à table que sortir susciterait sans aucun doute l’étonnement général, quand en outre la cage d’escalier est déjà dans l’obscurité et la porte d’entrée fermée à clé, et quand malgré tout on se lève, dans un soudain malaise, que l’on change de veste, que l’on apparaît aussitôt en tenue de ville, qu’on explique que l’on doit sortir, qu’on le fait d’ailleurs après un bref adieu, que selon la vivacité avec laquelle on claque la porte on croit laisser plus ou moins d’irritation derrière soi, quand on se retrouve dans la rue, et que les membres répondent avec une particulière mobilité à la liberté inespérée qu’on leur a procurée, quand par cette seule décision l’on sent concentrée en soi toute la faculté de décision, quand on perçoit avec une conscience plus grande que d’ordinaire que l’on a davantage la force que le besoin d’effectuer et de supporter aisément le changement le plus brusque, et lorsqu’on parcourt ainsi les longues rues - alors, ce soir-là, on est tout à fait sorti de sa famille, qui se perd dans le néant, tandis que soi-même, bien solide, noir de contours, se donnant une claque derrière les cuisses, on prend sa véritable stature. Tout se renforce encore lorsqu’à cette heure tardive on rend visite à un ami pour voir comment il va._

Je suis ton alibi 😊

Et voilà, envie d’y plonger, au-delà des folios où on a encore pieds

passionnant je recommande la chaine

Bonjour M. Bon, Peut-être demander à Perplexity : pour votre exemple : PROMPT : Kafka : la nouvelle qui contient la phrase "une maison qui tient dans la main" ? REPONSE : La nouvelle de Franz Kafka à laquelle vous faites référence est intitulée "Le Souci du père de famille" (en allemand : "Die Sorge des Hausvaters"). Cette courte nouvelle, publiée en 1919, contient effectivement une phrase qui mentionne "une maison qui tient dans la main"1. Dans cette nouvelle énigmatique, Kafka présente un personnage étrange nommé Odradek. La description d'Odradek inclut cette phrase intrigante : "L'ensemble a l'air si dénué de sens, mais complet à sa façon, qu'on serait tenté de croire que, s'il est vrai qu'il ne signifie plus rien, il a du moins signifié quelque chose jadis. Mais en vain cherche-t-on ce que ce pourrait être ; rien ne s'impose, même comme hypothèse ; on dirait une maison de poupée cassée, une petite maison qui tiendrait dans la main, mais qui n'a manifestement jamais servi à rien"1. Cette nouvelle est typique du style de Kafka, mêlant l'absurde et le quotidien. Odradek est décrit comme un objet ou une créature difficile à définir, à mi-chemin entre un être vivant et un objet inanimé. La comparaison avec "une maison qui tient dans la main" souligne la nature énigmatique et paradoxale d'Odradek, à la fois insignifiant et porteur d'un sens caché. "Le Souci du père de famille" est souvent interprété comme une réflexion sur l'aliénation, l'absurdité de l'existence, et les relations familiales complexes, thèmes récurrents dans l'œuvre de Kafka Attention : il y a parfois des grosses erreurs d'interprétation. Je m'en sers principalement pour programmer. Bien à vous Julien

🙂

La tête … la faire danser, avec tout ce qu il y a dedans …pour échapper à toutes les raideurs …surmonter les horreurs… sans relâche jusqu à la dernière heure

oh 82 ans ... (mais pas à sa hauteur - même question pourtant)

C'est pourtant avec votre vidéo sur la pléiade de Lovecraft que j'ai découvert votre chaîne (vos chaînes mêmes !) et que je vous écoute parler si bien et avec tant de passion depuis plusieurs jours de Michon, Tarkos, Patrolin... C'est formidable ce que vous apportez à TH-cam. Bravo et merci :)

"8000 vues, je suis plus chez soi !" Excellent ! En effet restons entre nous, l'échange est plus intense.

Merci pour ce que tu fais ! J aime voir tes vidéos ! J ai envie de voir des gens pour qui les mots sont les symboles de l éternité !

Merci de faire revire les apotres de la littérature... C est grace a balzac que j ai eu envie d ecrire...

Je sais qu il a écrit le centenaire un texte fantastique. Il avait la vingtaine... J avoue que ça fait plusieurs années que j ai envie de lire. Il y avait une centaine d oeuvres... Je voudrais tous les lire. Et me faire une idée...

...narrer sous cet angle on évite la question de la durée qui change tout. Avec combien d'autres grossièretés pendant combien de temps fallait il cohabiter... Narrer sous cet angle on ridiculise seulement Sarraute et Beckett.

J'avais oublié ça, et youtube me le renvoie: bonheur de l'algo qui zappe aussi l'actu, merci à toi

Tenter de décrire l'impression gargantuesque de lecture, ou de lectures gargantuesques, d'un monde rempli de mots, de livres, de pages, de noms, de fourres, de lieux et d'échanges avec pour pivot l'écriture, le langage, la pensée, l'image, et des ponts qui se tissent là dans cette tête de l'une à l'autre, de l'autre à l'un, en continu, comme un fleuve et mille deltas... Donne envie de lire davantage, de relire davantage aussi - les livres aimés, les oubliés, les malaimés également... et puis la vie déjà trop remplie, alors ici trouver le goût de cette abondance, profusion, toujours à l'essentiel. merci François....

Quand l vie est triste et charrie son lot de peines, heureusement, il y a les vidéos carnets de François Bon pour se réfugier dans la littérature avec des auteurs si essentiels à la vie. Toujours de belles choses à découvrir. Merci François

Il faut perec dans les tiktok remettre proust dans ce hip hop dans la techno dans le rock dans les marvels meme sur PlayStation les mots sont notre guide c est la porte de l eternite !

Je dois te le dire : merci pour la littérature ! Merci pour les mots! Je les aime ces gens qui ont su donner une image et de l émotion avec les mots! Je les admire ces gens qui m ont tant apporte! L annonce faite a Marie... Le soulier de satin... Des mots... Et c est Paul Claudel 1868-1955

J ai des cahiers et des carnets... Avec mon stylo je parle de tout et de rien. C est une source thérapeutique... Tous ces gens ont expérimenté... Les breton les forneret et plein de autres dont sont célèbres.... L expérimental c est intéressant... Et ça m a aide...

Super film et musique itou. Le travelling est toujours un pont vers ailleurs… ;-)

Moi aussi je serais amateur de conseils en ce qui concerne la poésie contemporaine. Comme j'aime, j'ai découvert Tarkos par des enregistrements audio de ses propre lectures. "J'ai un problème", cette manière de langue qui se mâche et se remâche jusqu'à exprimer le goût de sa syntaxe. Une langue qui évoque un objet mais avance si lentement qu'elle finit par reculer, et même se retourner pour se dessiner comme sujet. un sujet "collé" mais qui ne tient pas en place... La première fois qu'une amie m'a fait écouter une chanson de Bertrand Belin je lui ai dit que cela me faisait penser à du Tarkos et elle m'a répondu qu'effectivement il y faisait référence (mais cette amie ne connaissait pas Tarkos). Je crois que c'est à ce genre d'anecdotes que l'on peut deviner que Tarkos subsistera.

J ai lu illusions perdues de balzac j ai adore cette littérature... J adore ces livres. Ils m ont forge l esprit.

Merci pour cette approche précise de Xavier Forneret. Dans son "Anthologie de l'humour noir" (édition Pauvert) André Breton consacre deux pages à un autre poète méconnu : Jacob Van Hoddis (1884-1921). Peut-être une nouvelle découverte à vidéographier ? ;-)

C'est vrai que si au Canada il y a beaucoup de forêts et de cabanes, Bruno Lalonde débite des livres dans la plus grande librairie dont la raison sociale n'est pas «l'arbre voyageur» mais bien «livre voyageur»😂😂 Le lapsus révèle peut-être le besoin d'un retour à la nature et d'isolement après la folle émotion Lovecraftienne. Mais on reconnaît bien là l'Homme que les arbres aimaient

Très beau film et notamment cette scène inaugurale où dans le vacarme d'un train qui passe on songe à Louis Lumière et la gare de La Ciotat, où perdue au milieu des palmiers on croit apercevoir la cabane de Jack London (tiens?), où l'on devine écrasé entre les buildings, le First and Last Chance Saloon. Un détour par Google Street View nous apprend que le bâtiment en construction à l'angle de Webster Street et d'Embarcadero West abrite aujourd'hui une sandwicherie du nom de Jack London Market (ah bon?). Drôle de quartier où la mémoire de London semble partout... et nulle part à la fois. On se surprend alors à relire quelques pages de Martin Eden. Merci François Bon.

céder à la tentation d'arrêter pour voir, ête déçue d'autant que la mémoire du mouvelent défirle, reprendre le défilement

Bonjour Monsieur Bon, j'ai découvert vos carnets il y a peu pour m'être intéressé à votre travail autour de Lovecraft. Je ne connais pas la plupart des auteurs à qui vous rendez hommage mais il est passionnant de vous écouter en parler. Cela fait un peu d'empathie et j'espère que cela vous aidera à continuer de nous transmettre de si beaux récits. Merci

Je n'ai jamais entendu parler de cet écrivain Tarkos, vous m'avez donné envie de le lire, je ne vais pas l'acheter mais j'espère que la grande bibliothèque de ma ville l'a en rayon.

Merci François (faut pas le dire sur youtube, mais je vais m'y mettre, à Tarkos !)

On peut peut-être commencer par le poème "F" dans "oui" où sa pensée creuse le trou dans "ce qui est est fermé" et libère, des mots combinés, les formes d'un nouveau paysage textuel lumineux.

Merci encore pour ces mots ! Ces commentaires utiles, toujours pertinents !

bravo François… passeur de paroles, unique et magnifique. merci à toi d'ouvrir encore une fois la porte de la poésie de Tarkos

Par où, quel livre, quel texte, découvrir Christophe Tarkos ?

Merci François Bon pour ces petits carrés d'automne "Ma langue est poétique, elle est sans violence, ma langue est poétique, elle est naturelle, ma langue est poétique, elle est amoureuse, elle ne voit pas le mal, elle voit la beauté, elle est éprise. Elle danse, elle virevolte, elle aime. Elle ne s'appuie pas, elle va d'un bond, inspirée et libre, elle pressent ses mots, elle sait où aller, elle n'aime pas la violence indistincte et la violence des coups de tête, elle est pure, elle est gentille, murmurante, elle est murmurée, elle est un murmurement. Ma langue est en paix, ma langue est douce." Christophe Tarkos

Des gens viennent écrire et dessiner sur les pierres tombales de Tarkos, Baudelaire et Duras? L'info tourne dans ma tête. Même si j'ai peu le sens du sacré, le mot profanation me monte aux lèvres. Mais peut-être s'agit-il juste de bêtise...

Merci pour cette lecture émouvante et votre témoignage

merci à vous François pour la lecture et votre recueillement sur la tombe du poete TARKOS. Je viens de terminer votre traduction de la "montagne de la folie " de HP LOVECRAFT, pourrais je avoir votre avis sur la traduction de l'oeuvre de cet auteur qui est sorti en 3 volumes en 2020 dans la collection "BOUGUINS" ?

Exactement, il y a plus de vingt ans de différence entre la mort de Balzac en 1850 et la naissance de Proust en 1871.

Quand tu parles de la rue Ordener, je pense tout de suite à ma relecture du très beau récit de Sarah Kofman : rue Ordener, rue Labat.

le son de la ville et des lieux qu'on trop connait