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Un rayon de poésie
France
เข้าร่วมเมื่อ 30 พ.ย. 2021
Félicitations, vous êtes curieux !
1909, Guillaume Apollinaire, Alcools
1909
Guillaume Apollinaire
La dame avait une robe
En ottoman violine
Et sa tunique brodée d’or
Était composée de deux panneaux
S’attachant sur l’épaule
Les yeux dansants comme des anges
Elle riait elle riait
Elle avait un visage aux couleurs de France
Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges
Elle avait un visage aux couleurs de France
Elle était décolletée en rond
Et coiffée à la Récamier
Avec de beaux bras nus
N’entendra-t-on jamais sonner minuit
La dame en robe d’ottoman violine
Et en tunique brodée d’or
Décolletée en rond
Promenait ses boucles
Son bandeau d’or
Et traînait ses petits souliers à boucles
Elle était si belle
Que tu n’aurais pas osé l’aimer
J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes
Où naissaient chaque jour quelques êtres nouveaux
Le fer était leur sang la flamme leur cerveau
J’aimais j’aimais le peuple habile des machines
Le luxe et la beauté ne sont que son écume
Cette femme était si belle
Qu’elle me faisait peur
Guillaume Apollinaire
La dame avait une robe
En ottoman violine
Et sa tunique brodée d’or
Était composée de deux panneaux
S’attachant sur l’épaule
Les yeux dansants comme des anges
Elle riait elle riait
Elle avait un visage aux couleurs de France
Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges
Elle avait un visage aux couleurs de France
Elle était décolletée en rond
Et coiffée à la Récamier
Avec de beaux bras nus
N’entendra-t-on jamais sonner minuit
La dame en robe d’ottoman violine
Et en tunique brodée d’or
Décolletée en rond
Promenait ses boucles
Son bandeau d’or
Et traînait ses petits souliers à boucles
Elle était si belle
Que tu n’aurais pas osé l’aimer
J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes
Où naissaient chaque jour quelques êtres nouveaux
Le fer était leur sang la flamme leur cerveau
J’aimais j’aimais le peuple habile des machines
Le luxe et la beauté ne sont que son écume
Cette femme était si belle
Qu’elle me faisait peur
มุมมอง: 185
วีดีโอ
Recueillement, Charles Baudelaire, les fleurs du mal,
มุมมอง 1665 หลายเดือนก่อน
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici : Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici, Loin d’eux. Vois se ...
La vie profonde, Anna de Noailles, Le Cœur innombrable
มุมมอง 4167 หลายเดือนก่อน
LA VIE PROFONDE Être dans la nature ainsi qu’un arbre humain, Étendre ses désirs comme un profond feuillage, Et sentir, par la nuit paisible et par l’orage, La sève universelle affluer dans ses mains. Vivre, avoir les rayons du soleil sur la face, Boire le sel ardent des embruns et des pleurs Et goûter chaudement la joie et la douleur Qui font une buée humaine dans l’espace. Sentir, dans son cœ...
*L’Idéal*, Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, Spleen et idéal, XVIII
มุมมอง 36510 หลายเดือนก่อน
L’Idéal Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Produits avariés, nés d’un siècle vaurien, Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes, Qui sauront satisfaire un cœur comme le mien. Je laisse à Gavarni, poète des chloroses, Son troupeau gazouillant de beautés d’hôpital, Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal. Ce qu’il faut à ce cœur pr...
Une charogne, Charles Baudelaire
มุมมอง 270ปีที่แล้ว
Charles Baudelaire, les fleurs du mal, Spleen et Idéal, Une Charogne Rappelez vous l’objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d’été si doux: Au détour d’un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d’exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cet...
Le voile, Les Orientales, XI, Victor Hugo
มุมมอง 321ปีที่แล้ว
Avez-vous prié Dieu ce soir, Desdémona ? Shakespeare. LA SŒUR Qu’avez-vous, qu’avez-vous, mes frères ? Vous baissez des fronts soucieux. Comme des lampes funéraires, Vos regards brillent dans vos yeux. Vos ceintures sont déchirées. Déjà trois fois, hors de l’étui, Sous vos doigts, à demi tirées, Les lames des poignards ont lui. LE FRÈRE AÎNÉ N’avez-vous pas levé votre voile aujourd’hui ? LA SŒU...
Le confiteor de l'artiste, Charles Baudelaire
มุมมอง 268ปีที่แล้ว
Le Confiteor de l’artiste (Petits poèmes en prose III) Que les fins de journées d’automne sont pénétrantes ! Ah ! pénétrantes jusqu’à la douleur ! car il est de certaines sensations délicieuses dont le vague n’exclut pas l’intensité ; et il n’est pas de pointe plus acérée que celle de l’Infini. Grand délice que celui de noyer son regard dans l’immensité du ciel et de la mer ! Solitude, silence,...
L'homme, Louise Ackermann
มุมมอง 205ปีที่แล้ว
L’Homme Jeté par le hasard sur un vieux globe infime, A l’abandon, perdu comme en un océan, Je surnage un moment et flotte à fleur d’abîme, Épave du néant. Et pourtant, c’est à moi, quand sur des mers sans rive Un naufrage éternel semblait me menacer, Qu’une voix a crié du fond de l’Être : « Arrive ! Je t’attends pour penser. » L’Inconscience encor sur la nature entière Étendait tristement son ...
Ceux qui vivent...Victor Hugo, Les Châtiments
มุมมอง 1.2Kปีที่แล้ว
Ceux qui vivent... Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front, Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime, Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime, Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C’est le prophète saint prosterné devant l’arche, C’est le travailleur, pâtr...
Le Lion amoureux, Jean de la Fontaine
มุมมอง 451ปีที่แล้ว
À Mademoiselle de Sévigné Sévigné, de qui les attraits Servent aux Grâces de modèle, Et qui naquîtes toute belle, À votre indifférence près, Pourriez-vous être favorable Aux jeux innocents d’une Fable, Et voir, sans vous épouvanter, Un Lion qu’Amour sut dompter ? Amour est un étrange maître. Heureux qui peut ne le connaître Que par récit, lui ni ses coups ! Quand on en parle devant vous, Si la ...
A une heure du matin, Charles Baudelaire
มุมมอง 441ปีที่แล้ว
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Nuit rhénane, Guillaume Apollinaire, Alcools
มุมมอง 237ปีที่แล้ว
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Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux...Victor Hugo, Les Contemplations,
มุมมอง 637ปีที่แล้ว
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Se voir le plus possible...Alfred de Musset
มุมมอง 419ปีที่แล้ว
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XVI-Mors, Victor Hugo, Les Contemplations, Aujourd'hui (1843-1855) livre quatrième : Pauca meæ.
มุมมอง 4872 ปีที่แล้ว
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Les colchiques, Guillaume Apollinaire, Alcools
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Baiser rose, baiser bleu, Théophile Gautier
มุมมอง 5052 ปีที่แล้ว
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Puisque j'ai mis ma lèvre...Victor Hugo, Les chants du crépuscule
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Méditation sur un visage, Lucie Delarue-Mardrus
มุมมอง 5702 ปีที่แล้ว
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AU CABARET VERT, cinq heure du soir, Arthur Rimbaud
มุมมอง 8662 ปีที่แล้ว
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Le meilleur poème de tous les temps ❤
Je ne comprends même qu'il est possible d'écrire l'amour comme un portrait vivant. L'amour existe.
@@MrKoolver Dans ce poème, elle implore l homme avec qui elle vient de rompre de ne pas lui écrire, car pour elle , le lire serait aussi douloureux que de le voir.
Magnifique 🥰🥰🥰
Superbe lecture.
Merci 😊
J'ai failli pleurer en écoutant une telle poésie lue par une voie mélodieuse aussi somptueuse que la plume de Hugo.
Ravie d avoir pu vous émouvoir !
Cela ne devait pas être simple pour ses femmes lettrées de s'imposer dans le milieu de la Poésie. Et j'apprécie d'autant plus ce poème car il ne parle pas de choses abstraites, il évoque notre relation avec la Nature, notre relation face aux éléments. Et Les quatre derniers vers sont sublimes. Merci. :)
Cela s'écoute en boucle parfaitement. One more 20 sur 20 au grand oral, madame. ;)
Merci 😊
@@unrayondepoesie You're welcome. 😄
Merci ❤❤❤😊😊😮😅😅
Per far comprendere anche agli italiani che non conoscono la lingua francese prego tradurre questa bellissima pagina di poesia. Grazie!
Non conosco abbastanza bene la lingua italiana per proporvi una bella traduzione ma invito le persone bilingui a farlo nei commenti, grazie !
Bravo pour cette belle interprétation.
😢😢😢😢😢ça fait souffrir maintenant qu on en arrivé la....
Texte extraordinaire
Ou comment trouver de la poésie dans les actes les plus banals qui soient...
L'art de détester les autres et de se détester soi-même...
Putridement beau...
Mémento Mori...
Quelle lecture! J'en ai tremblé de sueurs froides.
😅
Joliment récité, avec le respect de la ponctuation. J'apprécie.
❤❤
très beau merci !
Hugo magistral dans ce poème à deux voix : la soeur, les frères
❤❤
Superbe
❤
Merci c'est fou comme Baudelaire arrive à transmettre dans ce texte toute l'émotion devant la beauté qu'il contemple , sa lutte pour ne pas en être ému et puis comme nous et dans sa dernière phrase être vaincu . Il arrive avec un texte court à aller à l'essentiel sans rien perdre de l'intensité. Merci pour la découverte !
Je t'en prie ! Merci à toi pour ton écoute !
J aimerai le mettre en musique.
Avec plaisir !
❤
❤
Magnifique merci Victor Hugo ❤❤❤je me repose en écoutant vos poèmes
Voix parfaite !! Ni trop molle. Ni trop emphatique.. ...Juste ...
Commentaire parfait, ni trop avisé, ni trop empathique... Juste... 😅
Très beau, il y a plus d'espace et de silences et changement de rythmes dans ta diction.
Un peu plus articulé ,et un peu moins ..." precieux "....?
Un peu plus ... Un peu moins ...
Belle articulation . Voix un peu....precieuse...
La lecture voudrait unep voix masculine , et moins chatiee....
La lecture voudrait, ou votre oreille voudrait ?😉
Très beau poème. Très belle lecture... Simplement magnifique.
@@stanyasseko1889 merci beaucoup 😊
J'adore !! Lol
....et TE reclame
Merci de cette découverte, il y a tellement de subtilité dans ce poème .
❤
🧠💥🥂🍾🌷😘
Super
❤
❤
Joli. Mais l âme consent tout
❤❤❤
merci d'apprécier
❤ dans Apollinaire il y a deux ailes
❤
❤
❤
❤
Sade ...?
Ce poème est extraordinaire et si bien dit.
Merci !
❤