Vaste sujet la conscience. Mère nature n'a pas attendu sapiens pour la créer. Comme toute la vie, c'est sur 3,5 ou 4 milliard d'années que la concsience s'est développée. Pour moi, dès qu'il y a séparation d'avec le milieu il y a conscience. Dès la première membrane qui sépare la cellule, il y a conscience. Elle est certainement archaïque, mais elle est forcément déjà là : je ne suis pas ce dans quoi je beigne. Je suis totalement d'accord avec votre invitée, la première chose à faire si l'on sait que les,animaux ont une conscience, c'est arrêter de les traiter comme on le fait. Leur laisser le simple droit de vivre. Quand sapiens en sera à ce stade, nous aurons fait un grand pas. Mais je ne crois pas qu'on l'atteindra... Ps : il y a 6/7 ans je suis venu sir TH-cam pour vous, pour en avoir plus que ma petite conversation scientifique du dimanche. C'est marrant que vous la mettiez maintenant ici. Pour moi ça fait un peu : une boucle est bouclée.
Le droit animal est complexe. En tant qu'espece dominante nous avons les moyens d'utiliser la nature à notre guise, mais notre conscience de leur souffrance devrait nous permettre une protection juridique sur fond de morale animaliste. Pour autant, nous ne pouvons renier notre place dominante : les forts mangent les faibles, et la chasse et l'élevage sont tout à fait naturels, ils n'ont aucune raison de cesser. Mais on peut tenter de se nourrir sans faire souffrir, déjà, offrir une belle vie au bétail et laisser tranquille les autres (là pour le coup protéger à 100% les animaux qui ne sont pas d'élevage). Mais il est illusoire de promettre la survie de tous les animaux, certains naîtront pour mourir, c'est comme ça, ce n'est ni juste ni injuste, ni moral ni amoral, c'est naturel.
Les animaux non-humains ont sans conteste des droits, qu'ils soient issus du droit positif ou du droit naturel. Plus épineuse, est la question de leurs devoirs, dont l'absence constitue sans doute l'une des principales différences conscientologiques avec les animaux humains.
Se poser cette question relève de la bêtise moyenâgeuse. La conscience est consubstantielle au vivant. ...À minima. Cher Monsieur Klein, grâce à tout le respect dans lequel je vous tiens, je vous propose de vous contenter de faire l'histoire des sciences. Dans ce domaine vous excellez.
Excellente émission. Je connais bien le sujet mais j’ai pourtant appris des choses. Merci !
Vaste sujet la conscience. Mère nature n'a pas attendu sapiens pour la créer. Comme toute la vie, c'est sur 3,5 ou 4 milliard d'années que la concsience s'est développée. Pour moi, dès qu'il y a séparation d'avec le milieu il y a conscience. Dès la première membrane qui sépare la cellule, il y a conscience. Elle est certainement archaïque, mais elle est forcément déjà là : je ne suis pas ce dans quoi je beigne.
Je suis totalement d'accord avec votre invitée, la première chose à faire si l'on sait que les,animaux ont une conscience, c'est arrêter de les traiter comme on le fait. Leur laisser le simple droit de vivre.
Quand sapiens en sera à ce stade, nous aurons fait un grand pas. Mais je ne crois pas qu'on l'atteindra...
Ps : il y a 6/7 ans je suis venu sir TH-cam pour vous, pour en avoir plus que ma petite conversation scientifique du dimanche. C'est marrant que vous la mettiez maintenant ici. Pour moi ça fait un peu : une boucle est bouclée.
Le droit animal est complexe. En tant qu'espece dominante nous avons les moyens d'utiliser la nature à notre guise, mais notre conscience de leur souffrance devrait nous permettre une protection juridique sur fond de morale animaliste.
Pour autant, nous ne pouvons renier notre place dominante : les forts mangent les faibles, et la chasse et l'élevage sont tout à fait naturels, ils n'ont aucune raison de cesser. Mais on peut tenter de se nourrir sans faire souffrir, déjà, offrir une belle vie au bétail et laisser tranquille les autres (là pour le coup protéger à 100% les animaux qui ne sont pas d'élevage).
Mais il est illusoire de promettre la survie de tous les animaux, certains naîtront pour mourir, c'est comme ça, ce n'est ni juste ni injuste, ni moral ni amoral, c'est naturel.
Les animaux non-humains ont sans conteste des droits, qu'ils soient issus du droit positif ou du droit naturel. Plus épineuse, est la question de leurs devoirs, dont l'absence constitue sans doute l'une des principales différences conscientologiques avec les animaux humains.
Mon chien dit Oui ! Je suis sûr de sa réponse et encore moins de celle d'un politicien !
Se poser cette question relève de la bêtise moyenâgeuse. La conscience est consubstantielle au vivant. ...À minima.
Cher Monsieur Klein, grâce à tout le respect dans lequel je vous tiens, je vous propose de vous contenter de faire l'histoire des sciences. Dans ce domaine vous excellez.
C'est tellement de la bêtise moyenâgeuse que l'on continue de maltraiter et tuer des animaux à la chaîne.
La bêtise c’est ton commentaire.
@@nohamharzonis3346 il faudrait peut-être écouter le podcast avant de le commenter ! (simple suggestion)