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- เผยแพร่เมื่อ 14 พ.ย. 2017
- Les découvertes scientifiques des quinze dernières années sur le cerveau ont été spectaculaires et promettent de l’être bien plus encore dans un avenir proche.
Cependant, à l’ère des nouvelles technologies et du tout-numérique qui gèrent de plus en plus notre quotidien professionnel et personnel, il convient de s’interroger sur les capacités de notre cerveau : sommes-nous toujours libre de prendre des décisions ? Comment maintenir et développer son intuition ? Quel est l’impact du lien social sur notre cerveau ?
Le Professeur Pierre-Marie Lledo, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, dirige depuis 2001 le laboratoire de recherche « Perception et Mémoire » puis depuis 2014 le Département des Neurosciences, tous deux situés à l’Institut Pasteur. Depuis 2004, il dirige également le laboratoire de recherche « Gènes et Cognition » du C.N.R.S. C’est un membre de l’Académie des Sciences Européenne. A la lumière de ses récentes découvertes, P-M Lledo nous convie à revisiter la notion de « libre-arbitre » et comprendre la relation qui lie l’intellect à l’affect. Cette expertise nous permet de mieux connaître l’architecture cérébrale pour accroître nos propres performances. Elle permet une meilleure connaissance de la psychologie humaine. A travers des exercices pratiques, Pierre-Marie Lledo nous invite à entretenir notre cerveau et optimiser nos prises de désicions.
![[Bernard Stiegler] Dans la disruption : quand la technologie déstabilise la société](/img/n.gif)
Fascinant!
Bravo pour cet exposé, on a bien vibré, bien vécu ton exposé
Super intéressant ! Mais une notion me laisse dubitatif ..."Je suis triste parce que je pleure et pas l'inverse", pourtant, quand un événement négatif me frappe, je ressens de la tristesse et les larmes coulent ensuite. D'ailleurs, je ne suis pas triste si je pleure après avoir coupé un oignon par exemple..
En fait c'est plus global, il faut comprendre ici que la réaction physique précède la prise de conscience. Les mécanismes physiologiques qui vont mener au fait que votre estomac se noue, que votre gorge se serre ou que vos larmes coulent précédent la conscientisation du fait que vous êtes triste. Vous avez, nous avons, souvent l'impression que c'est l'inverse mais les mesures objectives démontrent que c'est bien dans ce sens là que cela se produit. Le délai se joue en millisecondes c'est pourquoi sans des mesures précises il est impossible au sujet de s'en rendre compte par lui même. Tout comme les micro-sommeils ne sont pas détectés par ceux qui en souffrent : ils n'ont même pas conscience de s'être endormis. Seul une infime partie des choses qui nous traversent parvient jusqu'à notre conscience et cela toujours avec un temps de latence.
Eclairant !
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je n avais pas refflechi a l evolution de notre topologie neuronale!
et bien dit pou la pleine presence voire pleine attention?
L'intuition "pollue" les décisions - je me demande si c'est ce terme négatif est bien choisi, car cela semble aller à l'encontre de ce qui est démontré.
Préférons les notions d'agréable - désagréable plutôt que positif - négatif car cette dernière serait inappropriée dans une situation de peur devant un danger immédiat. Est-ce négatif d'avoir peur devant un lion qui pourrait vous dévorer ? C'est plutôt positif de sauver sa peau, n'est-ce-pas ? Les 6 émotions dites de base auraient servi notre espèce dans sa survie et son évolution.
A oui. Et on pige qui les a créés, en vrai.
Apm quoi