Episode 64 - Pragmatisme et Non-dualité - Entretien avec Emmanuelle Errera
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- เผยแพร่เมื่อ 13 ต.ค. 2024
- L'approche Non-duelle a cette particularité de faire preuve de pragmatisme, de démystifier la quête spirituelle pour revenir à ce qui est vécu concrètement dans l'expérience directe des phénomènes. Emmanuelle Errera, enseignante de cette voie non-duelle incarne magnifiquement cet aspect pragmatique qui remet de la simplicité là où l'imagination a creusé son royaume.
Emmanuelle Errera anime une chaîne TH-cam et un Blog sur la non-dualité. Elle accompagne en entretien individuel et en retraite les chercheur·cheuses qui veulent aller à l'essentiel.
Retrouvez ses infos et ses actualités :
👁️🗨️ Site internet : www.emmanuelle...
👁️🗨️ Chaine TH-cam : / emmanuellemarieerrera
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Emission animé par Benjamin Bouguier
Le podcast "L'instant vertical" se loge entre les pensées, c'est une bouffée de silence, un rappel vers l'essentiel. C'est un arrêt instantané de la longue ligne droite horizontale que l'on nomme : ma vie ! Il vous invite à l'aventure spirituelle, vous ouvrir au (re) nouveau à chaque instant. L'émission est pensée comme un rappel à part entière qui contribue à la mise en place des conditions propices à l'accident d'éveil. Prêt.e a embarqué ?
Cette émission hebdomadaire vous propose d'explorer en profondeurs les questions spirituelles de ce retour à la maison, cet Ultime que nous aspirons tous à retrouver. Au programme, épisodes exploratoires, table ronde thématique et des entretiens des personnalités, d'auteurs, d'enseignants et de chercheurs spirituels.
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🌟 Qui suis je ? 🌟
Je m'appelle Benjamin Bouguier.
Lorsque l'envie de rentrer à la maison s'est imposée dans ma vie, je n'ai plus eu d'autres occupations que de naviguer d'horizon en horizon avec cette volonté de découvrir les tréfonds, d'éveiller cette étincelle universelle qui nous relie. Je me suis mis en quête de moi, en quête de soi.
Après de multiples errances, des pratiques assidus durant plus de 10 ans, des rencontres avec des maîtres et des enseignants, des détours encore et encore, une nouvelle évidence a jaillit et à tout fait basculer : la maison n'a jamais été perdue, tout est déjà là. C'est la simplicité même.
Me voici de nouveau à la maison, d'ailleurs, je me suis rendu compte que je ne l'avais jamais quitté... Quelle ironie !
Selon ce qui m'a été donné de vivre, ce retour à la maison n'aurait pas été aussi direct sans cette apparente nécessité de cheminer, d'apprendre à regarder autrement, de vivre un dépouillement et une connaissance de soi. De s'engager pleinement dans un véritable accouchement spirituel.
C'est cela que je transmets aujourd'hui, en cultivant l'art de la résonance. Cet art est un ensemble de propositions d'exploration, d'enseignement et d'expérience inspiré des pratiques auxquels j'ai été formé, des traditions millénaires orientales et occidentales.
Tout cela en synergie pour faire naître votre note unique de votre processus d'exploration, de reconnaître ce qui compose votre propre vibration, de goûter ce qui rend votre spiritualité vivante.
À travers l'art de la résonance, je vous accompagne avec la douceur et le dynamisme nécessaires pour appréhender vos recoins inconfortables de nos structures, créer des espaces-temps sécurisants, apporter du soin là où il y en a besoin, je m'engage pleinement à vos côtés et vous rappelle sans cesse à votre propre autonomie. Je vous rappelle à la verticalité de cet instant, à notre véritable nature.
Contact et informations : www.benjaminbouguier.fr
Superbe merci 💝💝💝💝
"J'ai déposé toutes croyances que j'avais un problème" ❤❤❤❤
Whaou. ❤Super la piste pr l'anxiété. Merci
Magnifique de simplicité 💫🌟🙏gratitude 👍🥰🌟🙏
Très efficace en effet et simple '' signé la plante verte😉
❤
Se soustraire à l'identification Pour mieux s'incarner à soi même...❤
Merci ❤❤
😊🙏
Dit autrement et plus brièvement, si c'est la pratique qui pose problème, ou si c'est l'expérience qui est problématique, comme je l'ai expliqué ci-dessous, alors aucune solution ne viendra de la pratique elle-même ni du recours systématique à l'expérience, toujours préconisés par E. Errera et tous les gurus de la non-dualité dans leurs enseignements.
Ce qu'on nomme la spiritualité aujourd'hui a remplacé petit à petit la religion d'hier , puis viendra le jour ou la spiritualité sera remplacée à son tour ... il n'est pas de fin à l'évolution humaine , heureux qu'il en soit ainsi . L'infini est notre nature , et ramener cela à des explications c'est se perdre dans les mots . La pensée piège constamment mais cette même pensée à toute sa valeur pour comprendre et faire avancer les sciences . L'intellect n'a pas sa place dans l'évolution , VOIR suffit. L'existentiel se vit ne se pense pas.
Le problème inhérent à ce type de pratique et d'éveil spirituel est sa pente létale, c'est-à-dire mortifère. Celle-ci n'apparaît jamais comme une évidence, et elle demeure invisible aux adeptes qui sont aveuglés par leurs ressentis. Cette pente comme cet aveuglement contredisent la prétention à un "éveil" spirituel, et sont les signes d'un repli narcissique où l'on se mire indéfiniment dans un Soi qui n'est que le moi fantasmatiquement étendu aux dimensions de l'univers. Mais cet état n'est qu'un leurre qui entraîne le sujet vers une tension organique proche du zéro (terme employé par E. Errera dans une autre vidéo) donc de la mort, et aboutit à une régression d'ordre psychologique où l'on peut jouir impunément d'une union symboliquement incestueuse qui n'est pas différente de l'inceste maternel, mais rejoué dans la vie adulte et sous des prétextes spirituels.
@@stpi2013 Y croire, comme vous dites, n'est pas la question. Il s'agit de le vérifier, non seulement en soi-même, mais aussi en s'appuyant sur l'expérience d'autrui comme sur les textes qui prônent la non-dualité. J'ai donc pu moi-même constaté par mes propres expériences que ces états induisent une vision du monde où les limites, les différences et les frontières mentales et humaines sont floutées ou transgressées selon le désir profond de chaque être humain, celui de vouloir revenir à l'état de béatitude qu'il a connu lorsqu'il était dans le sein maternel. Cette réalité universelle est aujourd'hui parfaitement documentée depuis les travaux d'auteurs comme S. Freud, O. Rank (je vous recommande la lecture de son livre "Le traumatisme de la naissance" paru il y a un siècle et qui n'a pas pris une ride...), jusqu'à ceux d'auteurs contemporains comme D. Muhlmann, P. Mérot... Ce n'est pas parce qu'un état de conscience nous emporte et nous ravit par sa puissance affective ou sa prégnance émotionnelle qu'il est nécessairement vrai et pur. Tout au contraire. Et il peut même nous tromper grâce à cette même puissance. Il est donc important, après l'avoir éprouvé, de l'analyser pour comprendre ce qu'il est vraiment au-delà de ses effets, surtout s'il a la capacité à nous faire sortir de nous-même et à effacer nos limites psychosomatiques, c'est-à-dire notre finitude. Sans quoi, nous nous laissons simplement emporter par l'expérience elle-même qui devient envahissante et totalisante, mais au risque de ne rien comprendre à sa dynamique interne, et de nous leurrer sur celle-ci comme sur nous-même...
@@stpi2013 Vous êtes bien évidemment tout excusé(e), d'autant plus que vous acceptez d'échanger avec franchise, ce qui est plutôt rare sur ces plateformes et vous honore. Observer ses pensées est une activité effectivement qui prend la forme d'une ascèse, parfois menée sans concession avec soi-même. Encore faudrait-il savoir qui observe précisément, comme vous l'écrivez, et peut rendre compte ou évaluer ce flux cognitif ou d'activité mentale. Si c'est la conscience, il faut savoir que celle-ci est aussi productrice de ces mêmes pensées. Si c'est un observateur impersonnel, il faudra l'identifier dans le psychisme humain. Si c'est autre chose ou un Autre, là encore il serait bon de le spécifier. Je souligne qu'il n'est pas anodin que l'expérience à laquelle se livrent les adeptes de la non-dualité s'appelle l'expérience du "Soi". Et non pas "expérience de l'Autre", ou d'une altérité, d'une extériorité... Ce qui signifie qu'il s'agit encore de soi-même, jusque dans les états où l'on ne se perçoit plus comme "moi" ou comme "soi"...
C'est donc le mental ou la conscience qui observe la conscience en activité, ou s'auto-observe. Ce jeu d’observation est au cœur de pratiques méditatives comme celle de la pleine conscience ou d’exercices de yoga. Mais cette ascèse produit aussi des effets dont l’observateur est rarement conscient. De fait, l'observation impassible de l'activité mentale a pour effet d'influer sur le flux de cette activité, ce qui signifie qu'elle ne s'en différencie jamais totalement. L'idée d'une pensée sans penseur, sans ego, ni moi, ni je, à laquelle vous faites sans doute allusion dans votre dernière question, et qui a fait les beaux jours de la pensée post-moderne avide de détruire toute forme de subjectivité au nom d’une vision impersonnelle du monde et de l’être humain, a été réfutée. Et avec elle, les présupposés des courants de la non-dualité comme le bouddhisme, le vedanta, le dzogchen, le zen...
Refuser de tenir compte de cette vérité, à la fois philosophique, psychologique et spirituelle, est une forme de déni qui montre l'aveuglement de ces adeptes comme l'inanité de leur sagesse... Mais, bien évidemment, ce n'est qu'un point de vue..., quoique fondé sur une base un peu plus solide que les ressentis et les impressions subjectives qui déferlent dans ces vidéos. Merci à vous.
Cette gentille personne est perdue dans le langage comme au milieu d'un parc d'attractions angoissant et elle nous recite les petits papiers qu'elle a épinglés de-ci de-là dans son errance sur les différents manèges..
En lisant le texte de présentation, je constate déjà le nombre de fautes de grammaire et d'orthographe rien que dans ce paragraphe que je recopie et annote :
"L'approche Non-duelle à (plutôt "a" sans accent) cette particularité de faire preuve de pragmatisme, de démystifié (plutôt de "démystifier", -er) la quête spirituelle pour revenir à ce qui est vécu concrètement dans l'expérience directe des phénomènes (expérience directe et concrète: c'est un plénonasme). Emmanuelle Errera, enseignante de cette voie non-duelle incarne magnifiquement (vraiment? Pourquoi pas "majestueusement", "sublimement", "royalement"?...) cet aspect pragmatique qui remet de la simplicité là où l'imagination à creuser ( plutôt " a creusé", mais cela est bancal...) son royaume."
Observer les règles de grammaire de la langue dans laquelle ces "enseignants " de la non-dualité tentent péniblement d'écrire ou de parler ne veut sans doute rien dire pour eux, mais c'est un vrai signe de respect pour les lecteurs et les auditeurs.
Lorsqu'Emmanuelle (à la 8' mn) avoue honnêtement n'avoir aucune culture et n'avoir quasiment rien lu, cela devrait plutôt lui poser question, au lieu de s'enorgueillir de cette ignorance crasse.
Un vrai désir de vérité (à la mn 9) exige bien autre chose que de se contenter d'une vague introspection qui ne renvoie qu’à soi-même dans un acte psychologique toujours biaisé, et d'expériences fugaces dont la teneur psychologique est toujours ambiguë.
Merci pour les corrections grammaticales et orthographiques !
Mais de rien, cher Benjamin, c'est bien naturel!
Si j'insiste sur cet aspect, c'est avant tout pour que les vidéos que vous publiez sur cette chaîne ou ailleurs soient le plus lisibles possibles, notamment par vos lecteurs.
J'ai regardé celle-ci et je regrette que vous n'ayez pas posé de questions plus pertinentes à E. Errera en ce qui concerne la nature de ses expériences, mais aussi la pertinence de ses interprétations.
Comme il n'y a personne pour interroger celles-ci, et qu'elle bénéficie d'une aura de sainteté et de sagesse de la part de tous ceux qui la suivent l'écoutent en l'encourageant (il suffit de voir le nombre impressionnant de commentaires élogieux sur chacune de ses vidéos!), il serait bon, je pense, qu'un jour elle puisse se confronter à quelqu'un qui serait en désaccord avec elle.
Cela permettrait aussi de mieux saisir son degré de sagesse...
Merci à vous.