Grand merci à l'organisatrice pour cet échange passionnant !!! C'est un vrai bonheur de voir autant de fouge chez Jean Balsamo lorsqu'il parle librement : j'espère que vous aurons l'occasion de le voir en ligne parler avec ou sans discours écrit, dans les deux cas c'est du top de chez top. Ce commentateur est pour moi l'aide la plus juste et plus grande pour comprendre le contexte de l'époque de Montaigne ainsi que la grande beauté de Montaigne, son héroïsme et sa noblesse, certains replis de son âme qui se comprennent mieux lorsqu'on a des connaissances fines sur l'époque ainsi que les connaissances qu'une vie de travail consacrée à Montaigne et à la renaissance nous sont fournies par ce commentateur, qui a édité le texte de 1595 pour la Pléiade. Par exemples, les sauts et gambades seraient un pas de danse et non ce qui se dit souvent. Il y a une différence entre lire et écouter Balsamo. J'espère qu'il fera plus d'interventions filmées. J'ai appris beaucoup de choses notamment sur Pierre Villey : son travail est effectivement miraculeux, quoi qu'on puisse penser ou ne pas penser de son édition aujourd'hui ; , cela indique qu'il a écouté le texte de Montaigne (je sais que Bernard Sève aime à dire qu'il faut lire Montaigne à voix haute à ses étudiantes) ; sur l'origine des deux versions du livre (exemplaire de Bordeaux et édition posthume) ; sur la vision de Montaigne sur son oeuvre comme l'ensemble qu'il est (ce qui n'empêche pas qu'il n'ait pas initialement envisagé de faire quelque chose d'aussi grand, son livre retrace l'évolution de sa conscience et élévation de celle-ci, il est bien possible que lui-même ait été surpris; sur les confusions à garder en tête lorsqu'on aborde Montaigne et son oeuvre ; sur le rôle des femmes comme patronnes ou mécènes .... et plein d'autres choses qui ne me viennent pas mais que j'ai pourtant bien entendues. Les recherches sur l'élaboration du livre évoquées par Philippe Desan ainsi que les recherches de ses étudiant-es sur les parties du texte citées par la recherche m'ont intéressée. Je sais que Madeleine Lazard a sorti Montaigne de sa tour dès 1993 : dans son livre, elle décrit Montaigne au combat, ainsi que ses missions diplomatiques (une journée à la Bastille d'où Catherine de Médicis l'a sorti) ainsi que ses négociations à la mairie de Bordeaux avec Matignon, tout ce qu'il a fait pour la Guyenne. Dans son livre (Essais), je trouve qu'il est fort modeste par rapport à ce travail que Madeleine Lazard dit qu'il a fait. Voilà comment je comprends "Le maire et Montaigne ont toujours été deux". Il ne se vante pas de ses missions dans son livre. Je n'ai pas non plus l'impression que Montaigne ait ambitionné une charge d'ambassadeur. Je n'ai aucun argument : c'est une intuition. Rimbaud, âme libre s'il en est, s'est engagé dans l'armée hollandaise d'où il a déserté probablement pour faire le tour du monde, lui qui n'avait pas le sou, pas parce qu'il ambitionnait de massacrer du monde. Les âmes libres ont ce goût pour la découverte d'autres lieux et quoi de mieux que de se trouver un job ailleurs? Merci beaucoup à la modératrice d'avoir eu le respect de laisser parler les deux commentateurs. C'est une qualité rare car on peut penser qu'il faille dynamiser le débat ou autre, comme on le voit malheureusement à la radio lorsque les invités sont interrompus.
Grand merci à l'organisatrice pour cet échange passionnant !!! C'est un vrai bonheur de voir autant de fouge chez Jean Balsamo lorsqu'il parle librement : j'espère que vous aurons l'occasion de le voir en ligne parler avec ou sans discours écrit, dans les deux cas c'est du top de chez top. Ce commentateur est pour moi l'aide la plus juste et plus grande pour comprendre le contexte de l'époque de Montaigne ainsi que la grande beauté de Montaigne, son héroïsme et sa noblesse, certains replis de son âme qui se comprennent mieux lorsqu'on a des connaissances fines sur l'époque ainsi que les connaissances qu'une vie de travail consacrée à Montaigne et à la renaissance nous sont fournies par ce commentateur, qui a édité le texte de 1595 pour la Pléiade. Par exemples, les sauts et gambades seraient un pas de danse et non ce qui se dit souvent. Il y a une différence entre lire et écouter Balsamo. J'espère qu'il fera plus d'interventions filmées.
J'ai appris beaucoup de choses notamment sur Pierre Villey : son travail est effectivement miraculeux, quoi qu'on puisse penser ou ne pas penser de son édition aujourd'hui ; , cela indique qu'il a écouté le texte de Montaigne (je sais que Bernard Sève aime à dire qu'il faut lire Montaigne à voix haute à ses étudiantes) ; sur l'origine des deux versions du livre (exemplaire de Bordeaux et édition posthume) ; sur la vision de Montaigne sur son oeuvre comme l'ensemble qu'il est (ce qui n'empêche pas qu'il n'ait pas initialement envisagé de faire quelque chose d'aussi grand, son livre retrace l'évolution de sa conscience et élévation de celle-ci, il est bien possible que lui-même ait été surpris; sur les confusions à garder en tête lorsqu'on aborde Montaigne et son oeuvre ; sur le rôle des femmes comme patronnes ou mécènes .... et plein d'autres choses qui ne me viennent pas mais que j'ai pourtant bien entendues.
Les recherches sur l'élaboration du livre évoquées par Philippe Desan ainsi que les recherches de ses étudiant-es sur les parties du texte citées par la recherche m'ont intéressée. Je sais que Madeleine Lazard a sorti Montaigne de sa tour dès 1993 : dans son livre, elle décrit Montaigne au combat, ainsi que ses missions diplomatiques (une journée à la Bastille d'où Catherine de Médicis l'a sorti) ainsi que ses négociations à la mairie de Bordeaux avec Matignon, tout ce qu'il a fait pour la Guyenne. Dans son livre (Essais), je trouve qu'il est fort modeste par rapport à ce travail que Madeleine Lazard dit qu'il a fait. Voilà comment je comprends "Le maire et Montaigne ont toujours été deux". Il ne se vante pas de ses missions dans son livre. Je n'ai pas non plus l'impression que Montaigne ait ambitionné une charge d'ambassadeur. Je n'ai aucun argument : c'est une intuition. Rimbaud, âme libre s'il en est, s'est engagé dans l'armée hollandaise d'où il a déserté probablement pour faire le tour du monde, lui qui n'avait pas le sou, pas parce qu'il ambitionnait de massacrer du monde. Les âmes libres ont ce goût pour la découverte d'autres lieux et quoi de mieux que de se trouver un job ailleurs?
Merci beaucoup à la modératrice d'avoir eu le respect de laisser parler les deux commentateurs. C'est une qualité rare car on peut penser qu'il faille dynamiser le débat ou autre, comme on le voit malheureusement à la radio lorsque les invités sont interrompus.
Merci beaucoup pour ce travail très intéressant et avec Jean Balsamo que j'estime extraordinaire et que je trouve qu'on voit trop peu souvent.