Intéressant comme toujours mais pour le coup j’aurais aimé que ça rentre un peu plus dans les détails, surtout que « se soustraire à la domination des hommes » c’est une formulation assez abstraite, même si je pense comprendre à peu près les idées derrière
L’enjeu de Punchlineuse, c’est vraiment de faire des formats très courts pour vulgariser un ou deux concepts max. Mais j’ai effectivement constaté qu’il y avait une forte demande sur ces sujets donc je vais refaire des trucs plus précis dessus.
Over the top comme d'habitude ! Des talents de vulgarisation hors normes avec un concept puissant et une réalisation léchée c'est juste parfait ! Merci beaucoup
Alors, je n'ai pas encore tout vu de la série. Le sac de patates c'est Sojourney Truth, le A cerclé c'est pour Louise Michel, les objets marins je pensais que c'était Louise Michel en référence à sa déportation mais c'est autre chose.
10 Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles. 11 Le coeur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut. 12 Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie. 13 Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse. 14 Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin. 15 Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes. 16 Elle pense à un champ, et elle l'acquiert; Du fruit de son travail elle plante une vigne. 17 Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras. 18 Elle sent que ce qu'elle gagne est bon; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit. 19 Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau. 20 Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l'indigent. 21 Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi. 22 Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre. 23 Son mari est considéré aux portes, Lorsqu'il siège avec les anciens du pays. 24 Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand. 25 Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir. 26 Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue. 27 Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse. 28 Ses fils se lèvent, et la disent heureuse; Son mari se lève, et lui donne des louanges: 29 Plusieurs filles ont une conduite vertueuse; Mais toi, tu les surpasses toutes. 30 La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint l'Éternel est celle qui sera louée. 31 Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu'aux portes ses oeuvres la louent. 1 Corinthiens 11 …2Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. 3Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 4Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef.…
Il y a plusieurs niveaux de pensée et de définitions dans les mots hommes/femmes. Le niveau observable, biologique (les caractéristiques sexuelles primaires et secondaires), d'abord. Puis ce que les sociétés construisent autour de cette réalité biologique pour accentuer le dimorphisme sexuel (ex : "les hommes sont en général plus grands et plus musclés") en rôles sociaux déterminés (ex : "les hommes sont donc fait pour les tâches physiques") et pour justifier des oppressions basées sur ces rôles sociaux (ex : "les hommes ont le droit de dominer les femmes puisqu'ils sont plus forts"). La pensée matérialiste explore et analyse ces différents niveaux de langage de notre société, mais est-ce qu'elle y adhère ? Quand Wittig dit que la femme lesbienne n'est pas une femme, c'est l'analyse qu'elle fait de ce que dit la société. La société dit "une femme est un individu femelle qui doit se comporter de telle et telle façon et qui est sous la domination de la classe des hommes, donc si tu ne t'y conforme pas tu n'es plus tout à fait une femme"*, mais Wittig n'a jamais dit qu'elle adhérait à cette façon de concevoir les femmes et qu'elle n'en était pas une, mais plutôt que le but du féminisme radical était l'abolition de ces classes sociales associées au sexe. Ça me semble important d'explorer les objectifs des différents courants du féminisme, parce qu'on assiste à un vrai retour de cette idée* conservatrice chez de plus en plus de jeunes lesbiennes (qui après une petite phase d'exploration de leur sexualité vont finalement rejeter l'idée d'homosexualité pour plutôt aller vers des questionnements identitaires sexués et genrés), ce qui questionne sur l'adhésion à des représentations toujours aussi fortes aujourd'hui de ce que devrait être une femme (c'est à dire, hétéro). Les idées de Wittig sont donc toujours aussi actuelles, puisqu'il semble encore difficile d'admettre qu'une femme puisse être toujours une femme si elle n'est pas conforme au genre. En tout cas ce sont des questions que l'on discute pas mal dans les cercles lesbiens et féministes que je connais.
Non pas du tout. Cette vidéo est bien plus proche de la pensée de Wittig que ce que vous décrivez dans votre commentaire. Pour Wittig la catégorie même de femme est un produit de la société patriarcale, elle même fondée sur l’hétérosexualité et qui désigne une position dominée idéologiquement, politiquement et économiquement. Elle écrit ainsi: «La femme n'a de sens que dans les systèmes de pensée et les systèmes économiques hétérosexuels.» La distinction sexe/genre, en tant que le biologique vs le social que vous faites au début de votre commentaire n’est donc pas pertinente pour elle, femme étant avant tout une «classe de sexe». Le lesbianisme est ainsi un moyen selon elle de sortir de cette «classe de sexe» produite par le système hétérosocial. Donc quand elle écrit «Les lesbiennes ne sont pas des femmes» elle développe bien le fond de sa pensée et non pas l’analyse qu’elle fait de ce que dit la société. Si vous voulez approfondir un peu, je vous invite à lire La pensée Straight dans lequel elle développe cela. Ou vous pouvez aussi lire cet article assez court qui permet de bien saisir ce que Wittig a apporté au féminisme: journals.openedition.org/gss/477.
Je comprends pas l’idée de définir les femmes par leur statut de dominés… ça empêche totalement de sortir de la binarité homme/femme et dominé/dominant.
Pour les boîtes de sardines, serait-ce Joséphine Pencalet, une des premières françaises à être élue ? (et qui faisait partie des Penn Sardin grévistes en 1924 pour une revalorisation des salaires).
Qu'est-ce qu'une femme? Le groupe femme est un groupe cohérent qui comprend le partage de trois caractéristiques NEUTRES: ce sont des êtres humains, ce sont des femelles et ce sont des adultes. La définition comprend absolument zéro stéréotype, zéro ressenti, zéro conduite à suivre, zéro codes à adopter, zéro destinée prédéterminée, mais une biologie commune et les expériences vécues qui vont avec. L'oppression millénaire des femmes se base sur cette biologie commune (classe de sexe). La définition ne statue pas sur l'état de santé reproductive et comprend donc les femmes fertiles comme infertiles ou stériles, ménopausées ou non, ayant une condition intersexe ou non. Elle exclue par ailleurs le groupe des enfants et adolescentes femelles qui ne sont pas des femmes mais des filles et qui deviendront femmes après maturation physique et psychologique. Elle exclue également les personnes mâles de tous âges. Ce qu'une femme n'est PAS: une catégorie de sexe mixte comprenant n'importe quel individu performant la féminité, un ressenti, un sentiment, une émotion, un rôle, des traits de personnalité, un costume, une performance, un club dans lequel entrer ou sortir, une somme de parties qui peuvent être fabriquées ou marchandisées, un individu de sexe mâle disphorique, un individu de sexe mâle dont la puberté a été bloquée, le taux hormonal modifié ou ayant eu une chirurgie. Femme, femelle de l'homo sapiens, étymologie: Du latin fēmĭna (« femelle », « femme »), « celle qui enfante, qui donne la vie » participe moyen substantivé de *feo, « celle qui allaite» apparenté à filius, fellare (« téter, sucer »). Femelle: individu dont le corps est organisé autour de la production de grosses gamètes immobiles, 'ovules'. Périphrases désignant les femmes dans l'Histoire: "le sexe faible", "le beau sexe", "le deuxième sexe", "les personnes du sexe". 《Homme (..) Dis-moi ? Qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? 》Olympe de Gouges. « Aucune femme qui se respecte ne devrait souhaiter, ou travailler pour, le succès d'un parti qui ignore son sexe » Susan B. Anthony
Bravo: T'as rien compris à la vidéo ! En plus tu te contredis en deux lignes: Tu dis qu'être une femme ce n'est pas une question de destinée prédéterminée puis tu continues en disant que les femmes sont des femmes à cause de leurs expériences vécues. Et puis, c'est quoi ces fameuses expériences qu'apparement toutes les femmes du monde entier ont en commun ? Tu crois qu'une femme hétérosexuelle a eu le même vécu qu'une femme lesbienne ? Pourquoi le lesbianisme politique existe à ton avis ? Une classe de sexe n'est pas une "biologie commune", une classe de sexe est, comme une classe sociale, une construction basée sur une oppression dominant/dominée (donc homme/femme), rien à voir avec la biologie, LE GENRE PRECEDE LE SEXE !! Surtout que toute les femmes n'ont pas des biologies communes, y'a des femmes qui ont une puberté plus ou moins tardive ou précoce, y'a des femmes qui vont expérimenter la maternité et d'autres qui n'auront jamais d'enfants, y'a des femmes qui sont intersexes, des femmes qui sont masculines, y'a des femmes qui relationnent avec des hommes et y'en a qui sont lesbiennes, et si tu rajoutes les couches de racisme/handiphobie/classiste/etc, les fameuses "oppressions communes" deviennent disparates: une femme noire aura une expérience de femme propre aux femmes noires, d'où le fait que le féminisme noir existe d'ailleurs, pareil une femme prolétaire qui n'aura pas les mêmes oppressions qu'une femme blanche et bourgeoise, clairement tu débats sur un sujet que tu maitrises très mal. La vidéo n'a jamais fait part de féminité, ressenti ou sentiment, elle dit juste que parce que la femme telle que notre société le conçoit est une femme avant tout hétérosexuelle, féminine, qui relationne et couche avec des hommes, les lesbiennes se soutraient indirectement de cette définition, ce qui fait que... Les lesbiennes ne sont pas des femmes dans la définition et dans les rôles de genre que la société impose. LIS WITTIG, LIS LA PENSEE STRAIGHT
@@Darnactheduck @Michaël Degreef Je faisais simplement une réponse au titre de la vidéo. Faire l'expérience de son corps sexué ne pose aucune injonction et n'est pas une destinée prédéterminée. "le genre" désigne le masculin et le féminin, qui sont des notions construites s'appliquant aux mots et aux choses. Les humains sont des individus complexes, pas des amalgames de stéréotypes. La chose qui fait que les femmes existent en tant que groupe distinct aux besoins et intérêts communs ce sont des caractéristiques communes. Ces caractéristiques communes sont biologiques et donc neutres: chaque femme sur la planète étant un être humain à part entière avec un chemin, des aspirations, des goûts, une manière de penser qui lui sont tout à fait propres, la seule chose qui la fait appartenir au groupe "femmes" est ce tout intègre de caractéristiques biologiques observables et neutres. Dire que les femmes existent en tant que groupe sur la base de traits non-biologiques, fait passer le mot femme de nominatif à prescriptif et réduit leur champ d'individualisation (c'est la chose la plus misogyne qui soit et c'est tout ce qu'on veut éviter lorsqu'on est féministe). Le fait que la puberté arrive plus tôt ou plus tard, que certaines aient des enfants ou non, etc... ne changent rien au fait que leur biologie est humaine et femelle. Les personnes de sexe mâle qui s'auto-identifient femmes ne sont pas avortés à l'état de fœtus, ne connaissent ni les huttes de menstruations, ni le repassage de seins à la pierre chaude, ni l'excision de type 1 2 ou 3, ni les mariages forcés, ni les brûlures à l'acide en plein visage, les lapidations pour adultère, ni ne sont vendus contre du bétail, pas plus qu'ils n'ont connus les pieds bandés, les cous allongés, les avortements au ceintre ou à la moutarde, les grossesses volontaires ou non, les épisiotomies, les choc toxiques avec amputation pour avoir porté un tampon trop longtemps, les descentes d'organes suite à un accouchement, les violences obstétricales et gynécologiques, les enterrements vivants avec leur époux mort, les kidnappings avec grossesse à la clef, les incestes avec grossesse à la clef, la vente de leur virginité, la vérification de leur virginité par examen ou observation des draps après les noces, l'exploitation de leur biologie à des fins reproductives pour autrui ou pour la patrie... Ils ne sont, ni n'ont été, empêchés d'étudier, de lire, d'écrire, de voter, d'accéder à la justice ou à la politique, de conduire, de faire du vélo, de se déplacer seuls, de montrer leurs cheveux, leurs corps, leurs visages, d'avoir leur propre compte en banque, de gérer leurs finances, de signer des contrats, de divorcer, de faire partie des conseils de famille ni d'avoir tutelle sur un autre membre de la famille en difficulté, d'être témoin dans les actes d'état-civil ou les actes privés, de transmettre leurs biens, de ne les vendre ni les donner ni les hypothéquer, d'hériter, de régner, de se défendre, de soigner, de se soigner, d'enseigner, d'incarner l'autorité religieuse etc... Patriarcat, ça vient du latin "pater" qui signifie père > humain mâle qui engendre un enfant, et qui place l'homme par la fonction reproductive de sa classe de sexe comme figure d'autorité sur la cellule familiale et par extension sur le reste de la société, comme la patrie, le patron, le patrimoine, Dieu le père, le père de la nation, les "pères fondateurs", le roi "père de ses sujets" etc... Le corps dans son intégrité sexuée est la racine même de l'oppression des femmes par les hommes. Les êtres humains de sexe mâle ne sont, ni n'ont jamais été, vendus ni exploités pour des fonctions reproductives qu'ils ne possèdent tout simplement pas, qui sont le cœur même de l'oppression des femmes et le socle de l'analyse féministe. Il meure plus de personnes par attaque d'hippopotames chaque année que de personnes trans assassinées à l'échelle mondiale (et tant mieux c'est une bonne nouvelle). Le fait que certaines oppressions puissent se recouper entre les femmes et les hommes biologiques transidentifiés, comme le harcèlement de rue ou le dénigrement du féminin, ne suffit pas à se faire fondre les catégories en une "caste artificielle" qui comprendrait n'importe qui veut s'y identifier. Saper la conscience de classe des femmes en tant que réalité biologique, nier que cette réalité biologique est suffisamment cohérente pour mériter un nom et des droits est antiféministe.
@@Michael.1987 appeler des femmes et des féministes idiotes pcq elle savent ce qu'est une femme : ✅️ vous êtes tellement prévisibles dans votre sexisme
@@Michael.1987 pourquoi est-ce qu’en tant que femme biologique on est moins légitimes que des hommes biologiques à définir ce qu’est une femme ? C’est absurde
Se définir par rapport aux hommes ? Bof bof, perso je ne me définis pas en tant que femme par ma position sociale, surtout pas à 50 ans. Est-ce que je suis la seule à trouver que mon vagin chaud et humide, mes seins doux ronds et qui tombent, mes règles qui coulent d'entre mes jambes depuis mes 12 ans me font sentir vivre femme dans ce monde terrestre ? Je veux dire que quand je suis avec des femmes je me sens femme pas par rapport aux hommes qui sont absent mais par la jouissance que mon corps vibre par symbiose avec celui des autres femmes. Et je ne parle pas de sexe mais de sororité, rien à voir avec ce que je peux ressentir en présence d'hommes. Bref pour moi c'est super intello ce structuralisme marxiste, et plus je vieillis plus je m'éloigne de ce genre de pensée qui n'apporte pas beaucoup de kif dans le fait d'être femme et femelle.
Carrément! Je n'ai pas 50 ans mais 31 ans et je plussoie totalement! Le message est simple mais tellement bon et rassurant en fait. Tout n'est que comparaison aux hommes ou en fonction d'eux dans chaque discussion en lien avec ce que nous sommes (ou censées être), c'est usant. On s'oublie ou en oublie d'être juste nous-mêmes, comme nous sommes. Infiniment merci pinkolalala4011 !! 🥰❤
J'ajouterai que ce n'est pas intello, c'est voulu intellectualisé mais ce sont possiblement des erreurs de réflexion, de compréhension de soi à l'instant T.
Ou se situe Marlène Chiappa ? dans la catégorie du féminisme néo-matérialiste ou de la post-lesbiannité politique ? Marlène serait-elle adepte d'un patriarcat inclusif tourneboulé ?
Merci pour votre vidéo, super boulot. BTW je suis devenue une fan inconditionnelle de "l'Art de la joie".Sinon le féminisme matérialiste et le lesbianisme politique sont des terrains assez miné qui ont donné lieu à des discussions houleuse dans notre discord feministe
Ne pensez-vous pas que la vie serait plus simple si vous arrêtiez de fantasmer le fait que la moitié de l'humanité n'ait pour autre objectif que de "dominer" les femmes ?
Tu veux une réponse de généticien, de sociologue, d'historienne, de politologue (je suis sûr que ce mot existe) ou de Michel Sardou?! "J'attend pas vraiment de réponse... aucune ne fait l'unanimité" Ah bah mince. Je range mon clavier et je regarde la vidéo... :)
Intéressant comme toujours mais pour le coup j’aurais aimé que ça rentre un peu plus dans les détails, surtout que « se soustraire à la domination des hommes » c’est une formulation assez abstraite, même si je pense comprendre à peu près les idées derrière
L’enjeu de Punchlineuse, c’est vraiment de faire des formats très courts pour vulgariser un ou deux concepts max. Mais j’ai effectivement constaté qu’il y avait une forte demande sur ces sujets donc je vais refaire des trucs plus précis dessus.
Je suis fascinée par Monique Wittig... Le phare c'est Virginia Woolf, peut-être?
Excellent, comme d'hab !
Merci à vous pour votre travail :)
MERCI POUR VOTRE TRAVAIL ❤❤❤❤
Over the top comme d'habitude !
Des talents de vulgarisation hors normes avec un concept puissant et une réalisation léchée c'est juste parfait !
Merci beaucoup
Merci pour cette vidéo très intéressante!
Limpide comme explication c'est incroyable, bravo pour ce travail !
Bravo pour cette vidéo de qualité, c'est clair et précis comme jaime
Très intéressant, comme toujours !
A moins que je me trompe les lesbiennes subissent elles aussi des discriminations sexistes, du coup je trouve cette lecture assez bancale.
Super intéressant, merci!
Super intéressant !
Génial ❤
You rock Marinette!
Alors, je n'ai pas encore tout vu de la série. Le sac de patates c'est Sojourney Truth, le A cerclé c'est pour Louise Michel, les objets marins je pensais que c'était Louise Michel en référence à sa déportation mais c'est autre chose.
la suite? :D
@@porkibtique9333 oups :p
Oui pour Louise Michel ! Non pour Truth (c’est deux autres objets) et les patates (qui font référence à un épisode pas encore sorti).
10 Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles.
11 Le coeur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut.
12 Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie.
13 Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse.
14 Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin.
15 Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.
16 Elle pense à un champ, et elle l'acquiert; Du fruit de son travail elle plante une vigne.
17 Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras.
18 Elle sent que ce qu'elle gagne est bon; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit.
19 Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau.
20 Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l'indigent.
21 Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi.
22 Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.
23 Son mari est considéré aux portes, Lorsqu'il siège avec les anciens du pays.
24 Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand.
25 Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir.
26 Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue.
27 Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse.
28 Ses fils se lèvent, et la disent heureuse; Son mari se lève, et lui donne des louanges:
29 Plusieurs filles ont une conduite vertueuse; Mais toi, tu les surpasses toutes.
30 La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint l'Éternel est celle qui sera louée.
31 Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu'aux portes ses oeuvres la louent.
1 Corinthiens 11
…2Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. 3Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 4Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef.…
Il y a plusieurs niveaux de pensée et de définitions dans les mots hommes/femmes. Le niveau observable, biologique (les caractéristiques sexuelles primaires et secondaires), d'abord. Puis ce que les sociétés construisent autour de cette réalité biologique pour accentuer le dimorphisme sexuel (ex : "les hommes sont en général plus grands et plus musclés") en rôles sociaux déterminés (ex : "les hommes sont donc fait pour les tâches physiques") et pour justifier des oppressions basées sur ces rôles sociaux (ex : "les hommes ont le droit de dominer les femmes puisqu'ils sont plus forts"). La pensée matérialiste explore et analyse ces différents niveaux de langage de notre société, mais est-ce qu'elle y adhère ? Quand Wittig dit que la femme lesbienne n'est pas une femme, c'est l'analyse qu'elle fait de ce que dit la société. La société dit "une femme est un individu femelle qui doit se comporter de telle et telle façon et qui est sous la domination de la classe des hommes, donc si tu ne t'y conforme pas tu n'es plus tout à fait une femme"*, mais Wittig n'a jamais dit qu'elle adhérait à cette façon de concevoir les femmes et qu'elle n'en était pas une, mais plutôt que le but du féminisme radical était l'abolition de ces classes sociales associées au sexe.
Ça me semble important d'explorer les objectifs des différents courants du féminisme, parce qu'on assiste à un vrai retour de cette idée* conservatrice chez de plus en plus de jeunes lesbiennes (qui après une petite phase d'exploration de leur sexualité vont finalement rejeter l'idée d'homosexualité pour plutôt aller vers des questionnements identitaires sexués et genrés), ce qui questionne sur l'adhésion à des représentations toujours aussi fortes aujourd'hui de ce que devrait être une femme (c'est à dire, hétéro). Les idées de Wittig sont donc toujours aussi actuelles, puisqu'il semble encore difficile d'admettre qu'une femme puisse être toujours une femme si elle n'est pas conforme au genre. En tout cas ce sont des questions que l'on discute pas mal dans les cercles lesbiens et féministes que je connais.
Non pas du tout. Cette vidéo est bien plus proche de la pensée de Wittig que ce que vous décrivez dans votre commentaire. Pour Wittig la catégorie même de femme est un produit de la société patriarcale, elle même fondée sur l’hétérosexualité et qui désigne une position dominée idéologiquement, politiquement et économiquement. Elle écrit ainsi: «La femme n'a de sens que dans les systèmes de pensée et les systèmes économiques hétérosexuels.» La distinction sexe/genre, en tant que le biologique vs le social que vous faites au début de votre commentaire n’est donc pas pertinente pour elle, femme étant avant tout une «classe de sexe». Le lesbianisme est ainsi un moyen selon elle de sortir de cette «classe de sexe» produite par le système hétérosocial. Donc quand elle écrit «Les lesbiennes ne sont pas des femmes» elle développe bien le fond de sa pensée et non pas l’analyse qu’elle fait de ce que dit la société. Si vous voulez approfondir un peu, je vous invite à lire La pensée Straight dans lequel elle développe cela. Ou vous pouvez aussi lire cet article assez court qui permet de bien saisir ce que Wittig a apporté au féminisme: journals.openedition.org/gss/477.
Ca ne nous dit pas ce qu'est une lesbienne tout ça et pourquoi elle ne se définissait pas autrement...
Présentation lumineuse !
Je comprends pas l’idée de définir les femmes par leur statut de dominés… ça empêche totalement de sortir de la binarité homme/femme et dominé/dominant.
Pour les boîtes de sardines, serait-ce Joséphine Pencalet, une des premières françaises à être élue ? (et qui faisait partie des Penn Sardin grévistes en 1924 pour une revalorisation des salaires).
Pour le référencement
❤❤
Monique Wittig trop based !
clair net précis!!
Quoi déjà fini!
Qu'est-ce qu'une femme? Le groupe femme est un groupe cohérent qui comprend le partage de trois caractéristiques NEUTRES: ce sont des êtres humains, ce sont des femelles et ce sont des adultes. La définition comprend absolument zéro stéréotype, zéro ressenti, zéro conduite à suivre, zéro codes à adopter, zéro destinée prédéterminée, mais une biologie commune et les expériences vécues qui vont avec. L'oppression millénaire des femmes se base sur cette biologie commune (classe de sexe). La définition ne statue pas sur l'état de santé reproductive et comprend donc les femmes fertiles comme infertiles ou stériles, ménopausées ou non, ayant une condition intersexe ou non. Elle exclue par ailleurs le groupe des enfants et adolescentes femelles qui ne sont pas des femmes mais des filles et qui deviendront femmes après maturation physique et psychologique. Elle exclue également les personnes mâles de tous âges.
Ce qu'une femme n'est PAS: une catégorie de sexe mixte comprenant n'importe quel individu performant la féminité, un ressenti, un sentiment, une émotion, un rôle, des traits de personnalité, un costume, une performance, un club dans lequel entrer ou sortir, une somme de parties qui peuvent être fabriquées ou marchandisées, un individu de sexe mâle disphorique, un individu de sexe mâle dont la puberté a été bloquée, le taux hormonal modifié ou ayant eu une chirurgie.
Femme, femelle de l'homo sapiens, étymologie: Du latin fēmĭna (« femelle », « femme »), « celle qui enfante, qui donne la vie » participe moyen substantivé de *feo, « celle qui allaite» apparenté à filius, fellare (« téter, sucer »). Femelle: individu dont le corps est organisé autour de la production de grosses gamètes immobiles, 'ovules'. Périphrases désignant les femmes dans l'Histoire: "le sexe faible", "le beau sexe", "le deuxième sexe", "les personnes du sexe".
《Homme (..) Dis-moi ? Qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? 》Olympe de Gouges. « Aucune femme qui se respecte ne devrait souhaiter, ou travailler pour, le succès d'un parti qui ignore son sexe » Susan B. Anthony
Bravo: T'as rien compris à la vidéo ! En plus tu te contredis en deux lignes: Tu dis qu'être une femme ce n'est pas une question de destinée prédéterminée puis tu continues en disant que les femmes sont des femmes à cause de leurs expériences vécues. Et puis, c'est quoi ces fameuses expériences qu'apparement toutes les femmes du monde entier ont en commun ? Tu crois qu'une femme hétérosexuelle a eu le même vécu qu'une femme lesbienne ? Pourquoi le lesbianisme politique existe à ton avis ?
Une classe de sexe n'est pas une "biologie commune", une classe de sexe est, comme une classe sociale, une construction basée sur une oppression dominant/dominée (donc homme/femme), rien à voir avec la biologie, LE GENRE PRECEDE LE SEXE !! Surtout que toute les femmes n'ont pas des biologies communes, y'a des femmes qui ont une puberté plus ou moins tardive ou précoce, y'a des femmes qui vont expérimenter la maternité et d'autres qui n'auront jamais d'enfants, y'a des femmes qui sont intersexes, des femmes qui sont masculines, y'a des femmes qui relationnent avec des hommes et y'en a qui sont lesbiennes, et si tu rajoutes les couches de racisme/handiphobie/classiste/etc, les fameuses "oppressions communes" deviennent disparates: une femme noire aura une expérience de femme propre aux femmes noires, d'où le fait que le féminisme noir existe d'ailleurs, pareil une femme prolétaire qui n'aura pas les mêmes oppressions qu'une femme blanche et bourgeoise, clairement tu débats sur un sujet que tu maitrises très mal.
La vidéo n'a jamais fait part de féminité, ressenti ou sentiment, elle dit juste que parce que la femme telle que notre société le conçoit est une femme avant tout hétérosexuelle, féminine, qui relationne et couche avec des hommes, les lesbiennes se soutraient indirectement de cette définition, ce qui fait que... Les lesbiennes ne sont pas des femmes dans la définition et dans les rôles de genre que la société impose.
LIS WITTIG, LIS LA PENSEE STRAIGHT
@@Darnactheduck @Michaël Degreef Je faisais simplement une réponse au titre de la vidéo. Faire l'expérience de son corps sexué ne pose aucune injonction et n'est pas une destinée prédéterminée. "le genre" désigne le masculin et le féminin, qui sont des notions construites s'appliquant aux mots et aux choses. Les humains sont des individus complexes, pas des amalgames de stéréotypes. La chose qui fait que les femmes existent en tant que groupe distinct aux besoins et intérêts communs ce sont des caractéristiques communes. Ces caractéristiques communes sont biologiques et donc neutres: chaque femme sur la planète étant un être humain à part entière avec un chemin, des aspirations, des goûts, une manière de penser qui lui sont tout à fait propres, la seule chose qui la fait appartenir au groupe "femmes" est ce tout intègre de caractéristiques biologiques observables et neutres. Dire que les femmes existent en tant que groupe sur la base de traits non-biologiques, fait passer le mot femme de nominatif à prescriptif et réduit leur champ d'individualisation (c'est la chose la plus misogyne qui soit et c'est tout ce qu'on veut éviter lorsqu'on est féministe). Le fait que la puberté arrive plus tôt ou plus tard, que certaines aient des enfants ou non, etc... ne changent rien au fait que leur biologie est humaine et femelle. Les personnes de sexe mâle qui s'auto-identifient femmes ne sont pas avortés à l'état de fœtus, ne connaissent ni les huttes de menstruations, ni le repassage de seins à la pierre chaude, ni l'excision de type 1 2 ou 3, ni les mariages forcés, ni les brûlures à l'acide en plein visage, les lapidations pour adultère, ni ne sont vendus contre du bétail, pas plus qu'ils n'ont connus les pieds bandés, les cous allongés, les avortements au ceintre ou à la moutarde, les grossesses volontaires ou non, les épisiotomies, les choc toxiques avec amputation pour avoir porté un tampon trop longtemps, les descentes d'organes suite à un accouchement, les violences obstétricales et gynécologiques, les enterrements vivants avec leur époux mort, les kidnappings avec grossesse à la clef, les incestes avec grossesse à la clef, la vente de leur virginité, la vérification de leur virginité par examen ou observation des draps après les noces, l'exploitation de leur biologie à des fins reproductives pour autrui ou pour la patrie... Ils ne sont, ni n'ont été, empêchés d'étudier, de lire, d'écrire, de voter, d'accéder à la justice ou à la politique, de conduire, de faire du vélo, de se déplacer seuls, de montrer leurs cheveux, leurs corps, leurs visages, d'avoir leur propre compte en banque, de gérer leurs finances, de signer des contrats, de divorcer, de faire partie des conseils de famille ni d'avoir tutelle sur un autre membre de la famille en difficulté, d'être témoin dans les actes d'état-civil ou les actes privés, de transmettre leurs biens, de ne les vendre ni les donner ni les hypothéquer, d'hériter, de régner, de se défendre, de soigner, de se soigner, d'enseigner, d'incarner l'autorité religieuse etc... Patriarcat, ça vient du latin "pater" qui signifie père > humain mâle qui engendre un enfant, et qui place l'homme par la fonction reproductive de sa classe de sexe comme figure d'autorité sur la cellule familiale et par extension sur le reste de la société, comme la patrie, le patron, le patrimoine, Dieu le père, le père de la nation, les "pères fondateurs", le roi "père de ses sujets" etc... Le corps dans son intégrité sexuée est la racine même de l'oppression des femmes par les hommes. Les êtres humains de sexe mâle ne sont, ni n'ont jamais été, vendus ni exploités pour des fonctions reproductives qu'ils ne possèdent tout simplement pas, qui sont le cœur même de l'oppression des femmes et le socle de l'analyse féministe. Il meure plus de personnes par attaque d'hippopotames chaque année que de personnes trans assassinées à l'échelle mondiale (et tant mieux c'est une bonne nouvelle). Le fait que certaines oppressions puissent se recouper entre les femmes et les hommes biologiques transidentifiés, comme le harcèlement de rue ou le dénigrement du féminin, ne suffit pas à se faire fondre les catégories en une "caste artificielle" qui comprendrait n'importe qui veut s'y identifier. Saper la conscience de classe des femmes en tant que réalité biologique, nier que cette réalité biologique est suffisamment cohérente pour mériter un nom et des droits est antiféministe.
@@Michael.1987 Les femmes trans ne sont pas des femmes. Si vous êtes outré par mon assertion, rappelez-vous le titre de la vidéo ;)
@@Michael.1987 appeler des femmes et des féministes idiotes pcq elle savent ce qu'est une femme : ✅️
vous êtes tellement prévisibles dans votre sexisme
@@Michael.1987 pourquoi est-ce qu’en tant que femme biologique on est moins légitimes que des hommes biologiques à définir ce qu’est une femme ? C’est absurde
Se définir par rapport aux hommes ? Bof bof, perso je ne me définis pas en tant que femme par ma position sociale, surtout pas à 50 ans. Est-ce que je suis la seule à trouver que mon vagin chaud et humide, mes seins doux ronds et qui tombent, mes règles qui coulent d'entre mes jambes depuis mes 12 ans me font sentir vivre femme dans ce monde terrestre ? Je veux dire que quand je suis avec des femmes je me sens femme pas par rapport aux hommes qui sont absent mais par la jouissance que mon corps vibre par symbiose avec celui des autres femmes. Et je ne parle pas de sexe mais de sororité, rien à voir avec ce que je peux ressentir en présence d'hommes. Bref pour moi c'est super intello ce structuralisme marxiste, et plus je vieillis plus je m'éloigne de ce genre de pensée qui n'apporte pas beaucoup de kif dans le fait d'être femme et femelle.
Carrément!
Je n'ai pas 50 ans mais 31 ans et je plussoie totalement!
Le message est simple mais tellement bon et rassurant en fait.
Tout n'est que comparaison aux hommes ou en fonction d'eux dans chaque discussion en lien avec ce que nous sommes (ou censées être), c'est usant.
On s'oublie ou en oublie d'être juste nous-mêmes, comme nous sommes.
Infiniment merci pinkolalala4011 !! 🥰❤
J'ajouterai que ce n'est pas intello, c'est voulu intellectualisé mais ce sont possiblement des erreurs de réflexion, de compréhension de soi à l'instant T.
Les racourcis sont légions, la révolution la plus rapide de tout les temps : 5min douche comprise.
Ou se situe Marlène Chiappa ? dans la catégorie du féminisme néo-matérialiste ou de la post-lesbiannité politique ? Marlène serait-elle adepte d'un patriarcat inclusif tourneboulé ?
ça serai interressant une vidéo sur elle d'ailleurs, ou plus largement sur le "féminisme" à la macron
Merci pour votre vidéo, super boulot. BTW je suis devenue une fan inconditionnelle de "l'Art de la joie".Sinon le féminisme matérialiste et le lesbianisme politique sont des terrains assez miné qui ont donné lieu à des discussions houleuse dans notre discord feministe
Merci d'avoir si bien vulgarisé une pensée qui est difficile à exprimer !
Ne pensez-vous pas que la vie serait plus simple si vous arrêtiez de fantasmer le fait que la moitié de l'humanité n'ait pour autre objectif que de "dominer" les femmes ?
Tu veux une réponse de généticien, de sociologue, d'historienne, de politologue (je suis sûr que ce mot existe) ou de Michel Sardou?!
"J'attend pas vraiment de réponse... aucune ne fait l'unanimité"
Ah bah mince. Je range mon clavier et je regarde la vidéo... :)