ฝัง
- เผยแพร่เมื่อ 2 ต.ค. 2024
- AHMED AMAROUCHE DIT NAGUIB
On ne peut parler de banjo ténor algérois sans se référer à ce vertueux musicien, absent regrettable de la famille du chaâbi depuis 1980, année durant laquelle il mit volontairement fin à sa carrière.
Sans forfaiture et sans volonté de forcer dans l'éloge, Naguib reste, à ce jour, le plus talentueux banjo ténor au vu de ses mélodies fouillées, ses répliques originales et son sens de l'anticipation. Il a joué avec les plus grands maîtres du chaâbi tels que Hadj M'hamed El Anka et Amar Ezzahi sans oublier Boudjemaâ El Ankis et El Hadj El Hachemi Guerouabi.Natif de Bougie (Béjaïa) en 1953,il doit son prénom Naguib à son père qui l'a gratifié à sa naissance de ce prénom par sentiment patriotique a Gamal Abdennaser. Né dans une famille de musiciens, il fut naturellement réceptif à la musique dès l'âge de quatorze ans. En 1963, Mourad, le frère aîné, revint de France, où il était en formation, avec une guitare. Après avoir aiguisé son écoute, Naguib effectua en 1966 ses premiers essais avec cet instrument. Sa source d'inspiration reste Mohamed Kabour dit «Ettailleur» qui ont fait école et dont les «istikhbarate» n'avaient pas leurs pareils. Cependant, Naguib considère que Aouali Mohamed Seghir, dit Moh Essghir laâma,a des touches et des finesses particulières d'autant que sa façon de jouer de l'extérieur vers l'intérieur et à contre-courant des autres musiciens est impressionnante. Naguib insiste sur Bouherahoua Abdelkader dit Kaddour Eccherchali né à La Casbah en 1911 et décédé en 1968, originaire de Cherchell qui fait figure de pionner dans l'art du banjo. N'oublions par Mohamed Rachidi, dit Cheikh Ennamous, évoluant dans un autre style. C'est son père qui lui offrit son premier banjo mandoline acheté à la rue Tanger chez M. Lamri. En 1963 toujours, Naguib s'inscrivit au Conservatoire d'Alger où il rencontra des élèves de Hadj M'hamed El Anka tels que Tamache, Bouafia, Chercham et bien d'autres. Mustapha Skandrani, qui dirigeait l'orchestre chaâbi où se produisaient des figures marquantes comme Bahar, Serguoua, etc., a vite remarqué la force de Naguib qui s'inspirait alors de Mohamed «Ettailleur». De passage à Béjaïa, il apprit à jouer les touachi auprès de Sadek El Bdjaoui. Quand Naguib interpréta, sous le regard d'El Anka, la touchia ghrib, le grand maître finit par l'adopter et lui proposa de venir apprendre la musique en dehors du groupe de ses élèves. La légende nous apprend que Hadj M'hamed El Anka le surnommait «El ghoul diali», mon ogre, pour souligner le talent naissant du jeune prodige. Abdelkader Chercham intégra Naguib dans son orchestre en 1968. Une sollicitation de Hadj M'hamed El Anka en 1969 a été cordialement refusée par Naguib, sans doute par crainte du grand pilier et emblème de la chanson chaâbie. En 1970, Hadj M'hamed El Anka était président d'honneur de la JSEB, club de football d'El Biar. Un certain ammi Zoubir et Mustapha Sakhri ont évoqué Naguib en présence d'El Anka qui finit par imposer le jeune musicien dans son orchestre. Dès lors, Naguib faisait partie de la troupe. En 1973, lors d'un mariage, Naguib commit l'impair de ne pas exécuter un koursi deux fois mais une. El Anka lui en fit la remarque d'un geste. Ce fut le seul «accroc». El Anka donnait toute liberté à Naguib étant assuré de la maîtrise du jeune élève. Ezzahi, en pleine verve en 1973, fit appel à Naguib après un contact du défunt El Hadj Benaïssa. Il l'accompagna jusqu'en 1979. C'est à la mort de ce virtuose que fut Kadour Eccherchali en 1968 que Naguib débuta sa carrière quand il rencontra Mohamed «Ettailleur». Pourquoi le banjo ténor ? Pour le rythme, rapide, libre à l'instar de Dahmane El Harrachi qui fut d'abord banjo ténor sous l'aile de Kaddour Eccherchali avant de passer au mandole. Les bonnes oreilles vous diront combien la touche de Dahmane reste difficile à imiter tant sa maîtrise de l'instrument était totale. D'ailleurs, Naguib reste friand des concerts de ce grand artiste méconnu jusqu'à nos jours. Boudjemaâ El Ankis avait le privilège de chanter avec l'un des meilleurs orchestres d'alors. C'est ainsi que Bachir Mires, ayant un lien de parenté avec Naguib, en accord avec Djaâfar Fassouli, suggéra à Boudjemaâ El Ankis d'intégrer ce jeune musicien à l'orchestre. Le chanteur se montra hésitant avant de céder sous la pression de Mouhouche le percussionniste (derbouka) La première prestation de Naguib fut possible avec Boudjemaâ El Ankis lors de la célébration du mariage de Kalem, le célèbre joueur du CRB, en 1968, au sein des bâtiments du groupe du 1er Mai. En vain. En 1980, Naguib coupe court à sa carrière pour des raisons religieuses de son propre aveu.
Merci pour les bonnes informations sur Naguib. C est en fait la premiere fois que je lit des informations elaboree sur lui. Domage qu'il s'est retire du monde de l'art musical. Concernant Ezzahi , le depart de Naguib a donner place a la montee de mohammed abdenour dit Pti Moh, aussi grand artiste banjonist qui a fait a un long parcour dans l'art du chaabi. Al haqiqa c'est que Naguib reste un style et un art unique dans son genre.
c vrai m certains n'ont exister que grâce au cheikh amar ezahi allah yerhmou
Toutes ces belles histoires sur les musiciens de la musique chaabi, toutes ces anegdottes...franchement quelqu'un devrait faire un livre avant que tout disparaisse avec les humains mortels...
Ennaguib est inimitable, inégalable, il a travaillé pendant des années avec l'oreille la plus fine du châabi, El Anka le maître incontesté.
Je crois que c'est suffisant comme référence, petit Moh est très bon aussi, mais on ne peut pas les comparer.
merci pour tesjila et l'article sur le grand naguib
Allah y ares' grand algerien
sid Ahmed naguib c et paco de lucia d España dos maestros grandísimos
Dans l'histoire de l'Algérie et celle du banjo et de la derbouka ; il y a eu un Naguib et un seul comme il y a eu un Allilou et un seul et ces deux là ne se remplacent pas. Jamais ! C'est impossible !
salam à tous ,yaatikkk saha kouna pour les informations que tu nous a donner là haut ......!!!richa hiya sans oublier (la manière de frappe de dahmane el harrachi sur banjo)merci à tous salam
meme en rokia il est fort
cela me fait énormément plaisir que ce morceau de Mohamed Naguib puisse te faire voyager dans le temps
je suis completement de votre avis naguib est unique ce n'est pas que la rapidité qu'il a mais une technique qui est son secret a lui seul ptit moh est aussi tres bon mais je croit qu'il n'egale pas sid ahmed ellah yteouel fi omrou
Naguib fel banjo .....grandissimo
je pense que naguib avait depasser en son epoque tout les musiciens parceque il avait une oreille tres fine et en meme temps il etait tres tres rapide et encore , ca s'entend qu'il n'ecoutait pas que le chaabi , ....................... , ptit moh et tres loin lollllll
Mains maqiques
Un don du ciel
ALLAH yebarek fi oumrou
En 71 sa premiere soiree avec el haj el anka (l empereur)
ALLAH yerahmou Chez Mazari
II avait 17 ans
Merci pour la generosite
Merci pour le partage
sid ahmed naguib hadja el limakhache fel bandjo fooooooooooooort
Asra3tni ya kho..ebhed el Meknine..yaatik esaha.
j'aimerais bien voir naguib en video chkoun 3andou ydhawekna khawti
for bezzaf Magicien du Banjo t3a sah lah ekater men bhalou ...merci.
bhalou ma chekitch
شبيه الشيخ قدور شرشالي
Un veritable Bruce Lee dans le chaabi.
ha ? que je me rapelle des belles soire est des beau souvenir qui me sont graver en moi malgre mes cheveux gris?est tu ma fait renaitre un certaine jeunesse eloigner-je te remercie pour se jolie cadeau-merci-est je vous embrasse??
il y a un petit doué americain de 9 ans qui joue le banjo mieux que tout
en algérie,auparavant on ne jouait pas au banjo,on l'a apprit des américains.
En tous les cas, il reprend les stikhbar de Kaddour Cherchelli
merci 3lik sfindja lhalwi ya khou
NAGUIB etait un instrumentiste accompli au banjo qu`il maitrisait parfaitement. Mais lui meme a declare dans une interwiew au journal El Watan qu'il considerait Cheikh Kaddour Cherchali comme son Maitre et qu'il l'a beaucoup inspire dans le choix de cet instrument.
A mon humble avis, Kaddour Echarchali a atteint la perfection , il suivait subtilement jusque dans les intonations vocales des chanteurs. Il suffit de l'ecouter , il est ailleurs, en symbiose avec son instrument. Vient ensuite cheikh Namousse. Il serait interessant de publier la chanson de Cheikh Bouyezgarene '' A KA IDOUSS '' afin que le public ,surtout les jeunes,puissent juger d'eux memes. Merci pour toutes ces contributions tres fructueuses.
Ennaguib est inimitable, inégalable, il a travaillé pendant des années avec l'oreille la plus fine du châabi, El Anka le maître incontesté.
Je crois que c'est suffisant comme référence, petit Moh est très bon aussi, mais on ne peut pas les comparer.
Restez des frères, pas d'animosité ni de haine SVP:
asmahli kho y'a une différence entre la finesse et l'agressivité
bonjour tout le monde sais que le milieu du chaabi est réputer par une concurrence féroce qui ramène une chute de niveau dans le comportement par contre il faut comparer l'incomparable il y'a Naguib et les autres tous simplement
Ca etait en 74
plutot
ca donne des frissons a l'ecoutes je suis de bejaia est je en suis fier
Samir Milad
naguib sans ezzahi est incomplet ,ils etaient fait l' un pour l' autre .