Décidément, Nietzche est et reste un des philosophes les plus lucides. La vie, c'est ici et maintenant. Pas ailleurs et pas autrement. L'idéalisme, l'idéologie, la religion ne sont que des spéculations élevées au rang de valeurs morales mais qui ne sont en réalité que des conventions, des interprétations, des fictions. Elles font le berceau du pouvoir et de l'autorité morale dont il importe de garder "des distances de sécurité". Bravo Kosmos pour votre exposé.
Sincèrement 👌je suis dans le questionnement fondamentale de mon existence. Avec presque la certitude d'être sette personne qui vas retourner avec sagesse les valeurs de la terre mère ........ jen reste boucher .... Bcp mes bcp de similitudes avec ma vie mon passer ect......
La philosophie est une langue maternelle que l'on ne peut apprendre plus tard, trop tard, on est alors parmi les«superflus». Vive Friedrich Wilhelm Nietzsche.
Mon école de pensée initiale, c'est la sociologie critique, de par mon parcours. Puis je découvre Nietzsche, et je suis saisi par la force de son discours, et de ce que ça fait résonner en moi. J'essaie de comprendre, comprendre les contours de sa pensée, et comment s'appliquent ses préceptes. J'essai d'intégrer ce qui me parle, ce que je trouve juste dans dans ce qu'il démontre, mais c'est compliqué, déjà parce que Nietzsche n'est pas très facile à comprendre tant il est riche, mais aussi parce que son logos est très différent du mien, qui a été nourrit et structuré par la sociologie. Et j'ai l'impression que ces 2 logos, ces 2 manières de voir le monde et de l'analyser, se contredisent en partie. Mais j'ai aussi l'impression que ces 2 logos ont beaucoup à s'apporter l'un et l'autre, enfin, surtout celui de Nietzsche à celui de la sociologie, surtout la sociologie critique. La question que je me pose c'est, comment faire la synthèse entre sociologie critique et Nietzsche, de sorte que 1+1=3 ? Comment dépasser et intégrer positivement les critiques que l'un et l'autre peuvent se faire de sorte à les rendre plus forts/meilleurs ?
Bonjour, En dépassant l'idée d'opposition binaire (ou ternaire d'ailleurs) entre les choses considérées. L'étude certes intéressante et probablement nécessaire, suppose que l'on divise pour étudier. Que l'on quadrille, que l'on morcele, que l'on coupe en tranche, que l'on compare, que l'on procède à des opérations, que l'on soustrait à la réalité, une part d'elle même, que l'on additionne des carottes et des navets, que l'on divise. C'est un mal pour un bien. Mais l'existence elle, ne peut être pleinement vécue, qu'en intégrant toutes les demies teintes de ce qui est flux. Et un flux (ce lui de l'existence) est indivisible. Le cosmos se moque pas mal d'avoir un nom ou d'en avoir plusieurs suivant les écoles humaines qui tentent d'en donner une image fixe. Le caractère fixiste est toujours à côté de la plaque. L'erreur consiste à figer l'existence. C'est la différence entre équilibre statique (qui ne devrait servir qu'à étudier) et équilibre dynamique qui est existentiel, et générateur d'existence. Un flux s'etudie mais ne se contrôle pas. C'est ce que ne comprennent pas du tout les fanatiques, persuadés de comprendre ce que Nietzsche nomme puissance. Alors ils se mettent à invoquer une nouvelle moraline et votent Zemmour croyant voter Nietzsche. La puissance de ceux qui repoussent les migrants en mer croyant ainsi faire preuve de virilité, d'honnêteté philosophique exclue la puissance de l'amour de la vie. L'avènement du nihilisme prend sa source dans la certitude de devoir paraître tout maîtriser. Nietzsche a dit: Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée au faibles et aux timides. Il a donc dit que c'est lorsque l'on est faible que l'on prône une forme de puissance qui limite le flux de qui est vivant. C'est le nihilisme qui prend des airs de sainteté et qui reproche a l'existence toute pulsion naturelle d'amour. Comme le dit encore Nietzsche Il faut s'attendre lorsque l'on observe l'abîme a ce que l'abîme nous regarde en retour. Le nihilisme est la culture de l'abîme. Réconcilier ce que l'on nomme opposés, aller au bout de toutes les demies teintes qui sont dans nos ventres d'enfants (pour ceux qui ont pu le tester et même le devenir) . Réconcilier l'étude de l'être et l'être qui est dans toutes leurs magnifiques dimensions. C'est à mon sens rendre à la vie son sens. Pardon pour cette longue tirade mais bon... Il est tard et Nietzsche m'as réveillé. ☀️☀️☀️☀️
Par nature, tout tend vers l'entropie et ce n'est qu'en y amenant de l'ordre que l'on peut espérer y voir ou obtenir qqes choses de semblable à de l'ordre. C'est une loi universelle admise par la physique et nos pensées et instincts n'y sont pas étrangers et ne se soustrait pas à cette seconde loi de la thermodynamique. Si chacun laissait uniquement sa nature s'exprimer, le chaos s'installerait rapidement et si vite que le monde s'auto-détruirait rapidement. C'est un fait incontestable. Le fait de poser un cadre permet aux briques de s'agencer, de s'ordonner, de s'orienter en qqes sortes, comme celles du vivant ou des éléments du tableau périodique par exemple. Tendons vers l'ordre dans l'espoir d'un monde meilleur, c'est même un adage, c'est dire.
L'origine du désir ! Quel océan insondable. Toutefois, cette lancinante question permet aux philosophes, aux poétes et aux simples mortels que nous sommes d'écrire et de s'exprimer sans que l'on y voit des changements de principe.
Qui produit l'idée ? L'usine originel ou le mécanisme derrière ce phénomène ? Suivant le degré de culture et de connaissances des individus, la personne va comme tamiser et ainsi laisser filtrer certaines d'entres elles et d'autres seront recalées suivant notre idéologie, concept et approche de la vie. Tout cela est bien mystérieux je trouves, étrange mais ôoh combien fascinant.
Bonjour, je suis au maximum de son dans la tablette que j'utilise. Mais le volume est très bas par rapport aux autres présentations philosophiques. .. Dommage, si jamais vous pouvez poster une autre avec plus de son Merci
Bonjour. Merci pour cette excellente vidéo. Claire, succincte, fournie et hyper instructive! Une petite question décalée qui me vient en croisant vos exposés et l’observation de mes abeilles: ne serait-il pas ce que l’on qualifie de conscience qui nous rend des inconscients d’une forme de conscience universelle ou, peut être, de ce que « l’autre » appelait Volonté?! Bref, même si je me perds sur les chemins de la philosophie, je vous remercie également déjà pour les exposés à venir!
Hello, merci pour les vidéos c'est vraiment un plaisir à écouter! Du coup si je comprends bien et pour en revenir au titre choisi de la vidéo, pour Nietzche: > Nous ne sommes pas vraiment maître de ce que l'on fait > Il est peu probable qu'on ait une conscience suffisante pour prendre pleinement des décisions > il est donc audacieux (ou déplacé) de chercher tout type de puissance > Et en plus, nous n'avons pas la possibilité de mettre titre de propriété sur ce qui émane de notre "volonté" C'est bien "ça" ? ^^
Nietzsche a grandement été influencé par Vauvenargues, à qui il a emprunté une grande partie de ses principes philosophiques. Certaines formules de Nietzsche ne sont qu'une réécriture des maximes de Vauvenargues.
@@vanderleon5809 Nietzsche (qui a pris le contrepied de Schopenhauer, et il a bien fait) a été influencé par de nombreux auteurs français, notamment La Rochefoucauld, Voltaire, Stendhal qu'il cite abondamment dans son oeuvre.
Nietzsche n'est pas inégalitariste ni quoi que ce soit en -iste. Ceux qui voient dans sa philosophie une apologie de leurs idéaux, de droite ou de gauche, n'ont rien compris du tout.
Décidément, Nietzche est et reste un des philosophes les plus lucides. La vie, c'est ici et maintenant. Pas ailleurs et pas autrement. L'idéalisme, l'idéologie, la religion ne sont que des spéculations élevées au rang de valeurs morales mais qui ne sont en réalité que des conventions, des interprétations, des fictions. Elles font le berceau du pouvoir et de l'autorité morale dont il importe de garder "des distances de sécurité". Bravo Kosmos pour votre exposé.
C’est ici et maintenant dans le monde capitaliste inhumain aliéné pourrit où tout aliénation abrutissement ennui…
Merci d'avoir été là pour nous faire comprendre ce grand philosophe de sa vie personnelle et de sa biographie qui resteront vivante a tout jamais
Excellent c’est toujours un bonheur de vous écouter
Vivement Lundi prochain
Super découverte, super audio, super chaîne, pas mal.
Merci. Qualité audio impec. mais surtout diction et choix du sujet formidable. Vivement le prochain ! 🐒
Sincèrement 👌je suis dans le questionnement fondamentale de mon existence.
Avec presque la certitude d'être sette personne qui vas retourner avec sagesse les valeurs de la terre mère ........ jen reste boucher ....
Bcp mes bcp de similitudes avec ma vie mon passer ect......
Excellente suite !
Ta chaîne pousse à la réflexion !! (on s'excuse sur le net le tutoiement sur domine)
Enfin soit, let's continue!
La philosophie est une langue maternelle que l'on ne peut apprendre plus tard, trop tard, on est alors parmi les«superflus».
Vive Friedrich Wilhelm Nietzsche.
Mon école de pensée initiale, c'est la sociologie critique, de par mon parcours.
Puis je découvre Nietzsche, et je suis saisi par la force de son discours, et de ce que ça fait résonner en moi.
J'essaie de comprendre, comprendre les contours de sa pensée, et comment s'appliquent ses préceptes.
J'essai d'intégrer ce qui me parle, ce que je trouve juste dans dans ce qu'il démontre, mais c'est compliqué, déjà parce que Nietzsche n'est pas très facile à comprendre tant il est riche, mais aussi parce que son logos est très différent du mien, qui a été nourrit et structuré par la sociologie. Et j'ai l'impression que ces 2 logos, ces 2 manières de voir le monde et de l'analyser, se contredisent en partie. Mais j'ai aussi l'impression que ces 2 logos ont beaucoup à s'apporter l'un et l'autre, enfin, surtout celui de Nietzsche à celui de la sociologie, surtout la sociologie critique.
La question que je me pose c'est, comment faire la synthèse entre sociologie critique et Nietzsche, de sorte que 1+1=3 ?
Comment dépasser et intégrer positivement les critiques que l'un et l'autre peuvent se faire de sorte à les rendre plus forts/meilleurs ?
Bonjour,
En dépassant l'idée d'opposition binaire (ou ternaire d'ailleurs) entre les choses considérées.
L'étude certes intéressante et probablement nécessaire, suppose que l'on divise pour étudier. Que l'on quadrille, que l'on morcele, que l'on coupe en tranche, que l'on compare, que l'on procède à des opérations, que l'on soustrait à la réalité, une part d'elle même, que l'on additionne des carottes et des navets, que l'on divise.
C'est un mal pour un bien.
Mais l'existence elle, ne peut être pleinement vécue, qu'en intégrant toutes les demies teintes de ce qui est flux. Et un flux (ce lui de l'existence) est indivisible.
Le cosmos se moque pas mal d'avoir un nom ou d'en avoir plusieurs suivant les écoles humaines qui tentent d'en donner une image fixe. Le caractère fixiste est toujours à côté de la plaque.
L'erreur consiste à figer l'existence.
C'est la différence entre équilibre statique (qui ne devrait servir qu'à étudier) et équilibre dynamique qui est existentiel, et générateur d'existence.
Un flux s'etudie mais ne se contrôle pas.
C'est ce que ne comprennent pas du tout les fanatiques, persuadés de comprendre ce que Nietzsche nomme puissance.
Alors ils se mettent à invoquer une nouvelle moraline et votent Zemmour croyant voter Nietzsche.
La puissance de ceux qui repoussent les migrants en mer croyant ainsi faire preuve de virilité, d'honnêteté philosophique exclue la puissance de l'amour de la vie. L'avènement du nihilisme prend sa source dans la certitude de devoir paraître tout maîtriser. Nietzsche a dit:
Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée au faibles et aux timides.
Il a donc dit que c'est lorsque l'on est faible que l'on prône une forme de puissance qui limite le flux de qui est vivant.
C'est le nihilisme qui prend des airs de sainteté et qui reproche a l'existence toute pulsion naturelle d'amour.
Comme le dit encore Nietzsche Il faut s'attendre lorsque l'on observe l'abîme a ce que l'abîme nous regarde en retour.
Le nihilisme est la culture de l'abîme.
Réconcilier ce que l'on nomme opposés, aller au bout de toutes les demies teintes qui sont dans nos ventres d'enfants (pour ceux qui ont pu le tester et même le devenir) .
Réconcilier l'étude de l'être et l'être qui est dans toutes leurs magnifiques dimensions.
C'est à mon sens rendre à la vie son sens.
Pardon pour cette longue tirade mais bon... Il est tard et Nietzsche m'as réveillé. ☀️☀️☀️☀️
Bonjour
Merci infiniment 🙏🏾🙏🏾🙏🏾
Par nature, tout tend vers l'entropie et ce n'est qu'en y amenant de l'ordre que l'on peut espérer y voir ou obtenir qqes choses de semblable à de l'ordre. C'est une loi universelle admise par la physique et nos pensées et instincts n'y sont pas étrangers et ne se soustrait pas à cette seconde loi de la thermodynamique. Si chacun laissait uniquement sa nature s'exprimer, le chaos s'installerait rapidement et si vite que le monde s'auto-détruirait rapidement. C'est un fait incontestable. Le fait de poser un cadre permet aux briques de s'agencer, de s'ordonner, de s'orienter en qqes sortes, comme celles du vivant ou des éléments du tableau périodique par exemple. Tendons vers l'ordre dans l'espoir d'un monde meilleur, c'est même un adage, c'est dire.
Excellent travail, merci infiniment
Vaste programme! Excellent.
quelle force tu as, bonne continuation
Excellent !
Bravo. Merci
Super.
Encore merci
Merci, merci beaucoup
Merci d'exister
Bonjour merci
L'origine du désir ! Quel océan insondable. Toutefois, cette lancinante question permet aux philosophes, aux poétes et aux simples mortels que nous sommes d'écrire et de s'exprimer sans que l'on y voit des changements de principe.
Tout à fait
Qui produit l'idée ? L'usine originel ou le mécanisme derrière ce phénomène ? Suivant le degré de culture et de connaissances des individus, la personne va comme tamiser et ainsi laisser filtrer certaines d'entres elles et d'autres seront recalées suivant notre idéologie, concept et approche de la vie. Tout cela est bien mystérieux je trouves, étrange mais ôoh combien fascinant.
Bonjour, je suis au maximum de son dans la tablette que j'utilise. Mais le volume est très bas par rapport aux autres présentations philosophiques. ..
Dommage, si jamais vous pouvez poster une autre avec plus de son
Merci
Bonsoir. Il y a eu un problème d'enregistrement je pense. J'avoue avoir du mal avec l'outil technique :) Mais je la réenregistrerai. Merci à vous !
🖤
Wow
Bonjour. Merci pour cette excellente vidéo. Claire, succincte, fournie et hyper instructive! Une petite question décalée qui me vient en croisant vos exposés et l’observation de mes abeilles: ne serait-il pas ce que l’on qualifie de conscience qui nous rend des inconscients d’une forme de conscience universelle ou, peut être, de ce que « l’autre » appelait Volonté?! Bref, même si je me perds sur les chemins de la philosophie, je vous remercie également déjà pour les exposés à venir!
Je suis du genre à penser que chercher la "vérité" c'est perdre son temps car non seulement on la trouvera jamais mais aussi on s'en fout pas mal!
Oui. Mieux vaut vivre sa vie la moins aliénée dans ce système pourrit inhumain
Hello, merci pour les vidéos c'est vraiment un plaisir à écouter!
Du coup si je comprends bien et pour en revenir au titre choisi de la vidéo, pour Nietzche:
> Nous ne sommes pas vraiment maître de ce que l'on fait
> Il est peu probable qu'on ait une conscience suffisante pour prendre pleinement des décisions
> il est donc audacieux (ou déplacé) de chercher tout type de puissance
> Et en plus, nous n'avons pas la possibilité de mettre titre de propriété sur ce qui émane de notre "volonté"
C'est bien "ça" ? ^^
👍
👍🏻👍
Il faut entendre et écouter aussi Michel Onfray 👍👌😏
Rohff est un nietzschéen qui s'ignore ?
Rohff- La puissance
Nietzsche a grandement été influencé par Vauvenargues, à qui il a emprunté une grande partie de ses principes philosophiques. Certaines formules de Nietzsche ne sont qu'une réécriture des maximes de Vauvenargues.
Pas du tout il était fan de la lecture de Schopenhauer
@@vanderleon5809 Et alors ?
@@vanderleon5809 Nietzsche (qui a pris le contrepied de Schopenhauer, et il a bien fait) a été influencé par de nombreux auteurs français, notamment La Rochefoucauld, Voltaire, Stendhal qu'il cite abondamment dans son oeuvre.
Évidemment on n'échappe pas à Nietzsche, ce penseur inégalitariste à la mode. C'est pénible, il est partout.
Comment cela se fait ?
@@witanixenos7958 Sans doute qu'il est à la mode ou qu'il apporte un éclairage intéressant sur notre époque pour certains
Nietzsche n'est pas inégalitariste ni quoi que ce soit en -iste. Ceux qui voient dans sa philosophie une apologie de leurs idéaux, de droite ou de gauche, n'ont rien compris du tout.
@@jeanoblt368 évidemment. Il ne faut pas que ce soit dit.
L’égalitarisme est une utopie
Merci beaucoup, mais les Pop sont vraiment agaçant. Un Pop filter serait souhaitable.
De quelle "puissance" parle-t-on ? Nietzsche a fini fou à lier, dans des crises de démence jusqu'à sa mort ...
Vous ne pouvez pas ou ne voulez pas comprendre, pauvre Isabelle.