J'espère que le public internaute comprendra la générosité des explications livrées ici sous forme de conversations comme si nous étions attablés à une terrasse de bar ensoleillée, partageant un vin frais. Le cadre est tranquille mais la parole est dense ! L'allant est communicatif, mais l'intention est forte ! La beauté apparente du locuteur cache probablement un écrivain qui nous émouvra à jamais ! Bonne chance à lui ! Car si le temps des traits passe, l'âme des liens tisse les lignes qui resteront belles pour créer cette solide chaine contemporaine : s'aimer et s'entraider ! Merci Anael Verdier ! Merci beaucoup ! Et belle vie ! Dan L
Merci beaucoup, très clair, convaincant, empathique avec un vrai talent de formateur. Et puis le look est beau ! Charmant professeur ! Merci infiniment Amicalement Dan
Une excellente vidéo claire et très convaincante, qui permet de régler son compte à un des innombrables mythe au sujet de l'écriture : La structure ne tue pas la créativité. Merci pour ce partage.
Merci, Oh! Cadre comme je t'apprécie mieux maintenant que j'ai (mieux) saisi ta vraie fonction, Merci Anael Verdier J'en sus! Après pemier jet et et et suis débordééé! mais plus maintenant je vais faire comme si j'avais vu la vidéo avant et tout va se remettre bien, dans le cadre! Gratitude! L'ami qui partage du BON!
Le vrai problème, c'est que les aspirant-auteurs abordent la structure comme un travail *intellectuel*, fondé sur la *logique*. Alors qu'en réalité, le moteur de la structure est l'émotion, une bonne structure est émotionnelle. C'est avec le cœur qu'on définit une bonne structure, pas avec le cerveau. Voir par exemple : scenariopole.fr/narration/page/9
Le personnage EST le ressentir. Comme dans la vie, rare sont les personnages qui agissent de façon « intellectuelle ». Même lorsque l'on croit prendre une décision de façon logique, il y a une part importante de pulsion, d'instinct, d'inconscient. Elle est encore plus grande chez les personnages de fiction (qui sont plus amusants que nous ;-)). Une structure intellectuelle est une structure morte où l'on ne fait que coller des étiquettes aux nœuds importants, la pire des choses, et l'approche que je constate chez tous les auteurs que j'accompagne et qui ont suivi les cursus habituels. Du côté cartésien, les seuls outils utiles à l'établissement de la structure sont une certaine logique (logique que l'émotion viendra contrecarrer souvent - un personnage sait qu'il doit faire ceci mais il ne peut s'empêcher, par émotion, de faire cela) et, surtout, une *cohérence*. La structure la plus folle a sa part fondamentale de cohérence. Mais on constate à l'analyse que cette cohérence est plus émotionnelle qu'intellectuelle ou logique.
Je ne peux qu'abonder dans votre sens. Le personnage EST le ressentir. La structure reflète le chemin entre le désir/pulsion/instinct du personnage et les événements qui viennent contrarier cet élan du ressenti. C'est dans la rencontre entre les deux que l'histoire prend vie (alors qu'elle ne fait que prendre forme dans une approche trop "cartésienne" et que prendre chaos dans une approche uniquement émotionnelle). A mes yeux le travail de la structure encourage cette rencontre entre le dionysiaque et l'apollinien, entre le chaos intérieur du personnage et l'ordre du monde au sein duquel il agit. C'est pourquoi il est à mes yeux fondamental de mêler systématiquement les deux approches, ne serait-ce que pour créer du mouvement chez un personnage qui, livré à lui-même, finit très souvent par tourner en rond ou paralysé par la peur et l'habitude.
:-D Cette petite "discussion" prend une tournure un peu trop intellectuelle pour moi ;-). "Chaos intérieur du personnage", "ordre du monde", personnage qui "tourne en rond" ou "paralysé par la peur et l'habitude", je ne trouve aucune réalité de l'écriture là-dedans. Tout ce que je voulais dire, c'est que l'aspirant-auteur ne doit pas aborder l'établissement de la structure comme un travail intellectuel, quasi mathématique. C'est tout. C'est un travail artistique, au même titre que le reste, qui convoque tous nos sens, et pas plus de cohérence que dans l'établissement d'un dialogue. Tout ce que je veux dire, c'est qu'il est important pour l'aspirant-auteur de comprendre que ce qui construit la structure, c'est avant tout l'émotion du personnage. Pour s'en convaincre, c'est simple. Il suffit de s'appuyer sur la seule vérité qui existe pour moi : les œuvres elles-même, filmiques ou romanesques. Pour moi, le reste, c'est du baratin de comptoir. Il suffit de voir tous les films qu'on aime et de repérer tous les endroits où la structure avance, bouge, parce que le personnage est sujet à une émotion (quand ce n'est pas une pulsion). Pas parce qu'il réfléchit ou prend une décision raisonnée. On se rendra compte que c'est l'essentiel des points clés, des nœuds importants. Si on comprend ça, on fait de grands progrès dans son approche de la structure et elle peut devenir moins effrayante et beaucoup plus utile. Pas besoin d'invoquer Dionysos ou Apollon pour ça, ce qui correspond à une approche intellectuelle. ;-)
:D Alors nous n'avons pas la même expérience de l'écriture et de la trajectoire des personnages. Et pas non plus les mêmes références de livres/films/jeux/etc. C'est dommage, non, de se priver de cette ressource de notre cerveau, la capacité d'abstraction et de raisonnement, pour écrire ? L'art est autant intellectuel (= intentionnel, raisonné, réfléchi, construit) que spontané (= surprenant, émotionnel, pulsionnel). Yep, le personnage agit émotionnellement, mais c'est l'auteur qui écrit. La principale difficulté des auteurs n'est pas qu'ils abordent la structure de manière mathématique mais qu'ils ne franchissent pas l'étape suivante, celle où l'intrigue (mécanique, universelle, dramatique), le personnage (singulier, rempli d'émotions et d'incertitudes) et la thématique (conceptuelle, abstraite, intellectuelle) se mêlent pour composer un ensemble capable d'immerger, émouvoir et transformer la vision du monde d'un lecteur. La dialectique art/raison ; spontanéité/intentionnalité est un leurre.
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J'espère que le public internaute comprendra la générosité des explications livrées ici sous forme de conversations comme si nous étions attablés à une terrasse de bar ensoleillée, partageant un vin frais. Le cadre est tranquille mais la parole est dense ! L'allant est communicatif, mais l'intention est forte ! La beauté apparente du locuteur cache probablement un écrivain qui nous émouvra à jamais ! Bonne chance à lui ! Car si le temps des traits passe, l'âme des liens tisse les lignes qui resteront belles pour créer cette solide chaine contemporaine : s'aimer et s'entraider !
Merci Anael Verdier ! Merci beaucoup ! Et belle vie !
Dan L
Enfin des vidéos sur l'écriture claires et précise ! Merci beaucoup
Merci beaucoup, très clair, convaincant, empathique avec un vrai talent de formateur.
Et puis le look est beau ! Charmant professeur !
Merci infiniment
Amicalement
Dan
Merci ! C'est pile poil ce dont j'avais besoin : un rappel sur la nécessité du cadre.
Tout mes vœux d'épanouissement littéraire
Merci beaucoup,
Pour me mettre au travail ( lecture et écriture( comment ; avec un logiciel ; couper l’internet pendant des heures ?
Une excellente vidéo claire et très convaincante, qui permet de régler son compte à un des innombrables mythe au sujet de l'écriture : La structure ne tue pas la créativité.
Merci pour ce partage.
merci pour cette magnifique vidéo 😊
Merci Verdier ces explications me conviennent
bonjour
Bravo pour vos vidéos. Mais je cherche des vidéos plus récentes. Est-ce que vous en avez fait ?
Merci, Oh! Cadre comme je t'apprécie mieux maintenant que j'ai (mieux) saisi ta vraie fonction, Merci Anael Verdier
J'en sus! Après pemier jet et et et suis débordééé! mais plus maintenant je vais faire comme si j'avais vu la vidéo avant et tout va se remettre bien, dans le cadre! Gratitude! L'ami qui partage du BON!
"La créativité s'épanouit dans un cadre" c'est bien connu...
Le vrai problème, c'est que les aspirant-auteurs abordent la structure comme un travail *intellectuel*, fondé sur la *logique*. Alors qu'en réalité, le moteur de la structure est l'émotion, une bonne structure est émotionnelle. C'est avec le cœur qu'on définit une bonne structure, pas avec le cerveau. Voir par exemple : scenariopole.fr/narration/page/9
Peut-être que l'art de la structure est dans la rencontre entre l'intellectuel et l'émotionnel ; comprendre le personnage ET le ressentir.
Le personnage EST le ressentir.
Comme dans la vie, rare sont les personnages qui agissent de façon « intellectuelle ». Même lorsque l'on croit prendre une décision de façon logique, il y a une part importante de pulsion, d'instinct, d'inconscient. Elle est encore plus grande chez les personnages de fiction (qui sont plus amusants que nous ;-)).
Une structure intellectuelle est une structure morte où l'on ne fait que coller des étiquettes aux nœuds importants, la pire des choses, et l'approche que je constate chez tous les auteurs que j'accompagne et qui ont suivi les cursus habituels.
Du côté cartésien, les seuls outils utiles à l'établissement de la structure sont une certaine logique (logique que l'émotion viendra contrecarrer souvent - un personnage sait qu'il doit faire ceci mais il ne peut s'empêcher, par émotion, de faire cela) et, surtout, une *cohérence*. La structure la plus folle a sa part fondamentale de cohérence. Mais on constate à l'analyse que cette cohérence est plus émotionnelle qu'intellectuelle ou logique.
Je ne peux qu'abonder dans votre sens. Le personnage EST le ressentir. La structure reflète le chemin entre le désir/pulsion/instinct du personnage et les événements qui viennent contrarier cet élan du ressenti. C'est dans la rencontre entre les deux que l'histoire prend vie (alors qu'elle ne fait que prendre forme dans une approche trop "cartésienne" et que prendre chaos dans une approche uniquement émotionnelle). A mes yeux le travail de la structure encourage cette rencontre entre le dionysiaque et l'apollinien, entre le chaos intérieur du personnage et l'ordre du monde au sein duquel il agit.
C'est pourquoi il est à mes yeux fondamental de mêler systématiquement les deux approches, ne serait-ce que pour créer du mouvement chez un personnage qui, livré à lui-même, finit très souvent par tourner en rond ou paralysé par la peur et l'habitude.
:-D Cette petite "discussion" prend une tournure un peu trop intellectuelle pour moi ;-). "Chaos intérieur du personnage", "ordre du monde", personnage qui "tourne en rond" ou "paralysé par la peur et l'habitude", je ne trouve aucune réalité de l'écriture là-dedans.
Tout ce que je voulais dire, c'est que l'aspirant-auteur ne doit pas aborder l'établissement de la structure comme un travail intellectuel, quasi mathématique.
C'est tout.
C'est un travail artistique, au même titre que le reste, qui convoque tous nos sens, et pas plus de cohérence que dans l'établissement d'un dialogue.
Tout ce que je veux dire, c'est qu'il est important pour l'aspirant-auteur de comprendre que ce qui construit la structure, c'est avant tout l'émotion du personnage.
Pour s'en convaincre, c'est simple. Il suffit de s'appuyer sur la seule vérité qui existe pour moi : les œuvres elles-même, filmiques ou romanesques. Pour moi, le reste, c'est du baratin de comptoir. Il suffit de voir tous les films qu'on aime et de repérer tous les endroits où la structure avance, bouge, parce que le personnage est sujet à une émotion (quand ce n'est pas une pulsion). Pas parce qu'il réfléchit ou prend une décision raisonnée. On se rendra compte que c'est l'essentiel des points clés, des nœuds importants.
Si on comprend ça, on fait de grands progrès dans son approche de la structure et elle peut devenir moins effrayante et beaucoup plus utile.
Pas besoin d'invoquer Dionysos ou Apollon pour ça, ce qui correspond à une approche intellectuelle. ;-)
:D Alors nous n'avons pas la même expérience de l'écriture et de la trajectoire des personnages. Et pas non plus les mêmes références de livres/films/jeux/etc.
C'est dommage, non, de se priver de cette ressource de notre cerveau, la capacité d'abstraction et de raisonnement, pour écrire ?
L'art est autant intellectuel (= intentionnel, raisonné, réfléchi, construit) que spontané (= surprenant, émotionnel, pulsionnel).
Yep, le personnage agit émotionnellement, mais c'est l'auteur qui écrit. La principale difficulté des auteurs n'est pas qu'ils abordent la structure de manière mathématique mais qu'ils ne franchissent pas l'étape suivante, celle où l'intrigue (mécanique, universelle, dramatique), le personnage (singulier, rempli d'émotions et d'incertitudes) et la thématique (conceptuelle, abstraite, intellectuelle) se mêlent pour composer un ensemble capable d'immerger, émouvoir et transformer la vision du monde d'un lecteur.
La dialectique art/raison ; spontanéité/intentionnalité est un leurre.
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