A coeur ouvert - Texte & voix Isabelle Couquiaud

La joie,
la douceur de la brise
au petit matin,
au soir aussi !
J’entends les cloches,
les troupeaux.
La pluie est tombée,
c’était pour rire,
le soleil est maintenant brulant.
Qu’attendre quand
s’en vont les jours ?
Je ne fuirai pas,
l’esprit vagabond,
au gré des furtives sources,
je demeure.
Tu as dit, je viens !
J’ai attendu …
Longtemps !
Oui, longues étaient les saisons
lorsque je pensais à toi.
Mais l’ordinaire
nous rend à la sagesse.
Le temps est venu,
sans toi,
mais venu quand même !
La solitude est de moi,
tout ce que j’ai à dire.
Assise sous l'arbre,
je ne sais pourquoi,
devant moi,
une montagne se lève
plus haute que l'autre.
Je ne sais pourquoi,
certains vont
plus sûrs que d’autres !
La tristesse parfois m'abime,
qu’attendre ?
Tu m’as dit, je viens,
j’ai espéré longtemps,
mais tu faisais,
MA VIE,
si peu de bruit
dans ce monde qui nous disperse,
que je ne t’ai pas entendu
t’assoir sur le bord de la fenêtre.
Tu guettais, le temps venu,
au petit matin, au soir aussi !
Il en aura fallu
bien des années
à s’observer,
des montagnes à franchir,
des rencontres
pour s’émanciper.
Qu’attendre encore ?
Tout est là !
La brise au petit matin,
au soir aussi,
ainsi coulent
sur mes pieds la terre,
il a plu, c’était pour jouer,
le soleil est brulant à midi ...
Les formes se meurent !