merci: "Bravo pour vos belles pièces ! Je garde votre nom, en espérant pouvoir jouer l'une des vos pièces dans le futur." Gena Liévano cheffe de l'orchestre ANIMA
thanks again to Leonardo Bautista: " recognition where recognition is due. I love the orchestration; distinctly impressionist, something only French composers (and the odd Swiss composer) are able to do skillfully."
"I just heard your magnificent song cycle and I am inclined to say it would be well received here in Mexico. Very silky, great orchestration: elegant and colorful." Leonardo Bautista
"Very nice piece with these Indian songs. Congratulations." Jean-Christophe KECK musicologist and conductor, specializing J. Offenbach, editor of his collected works.
"Parler de la musique est un peu parasiter une composition musicale avec des mots. Quel que soit son angle d’approche, le commentaire s’écrase toujours contre l’unité de la création. C’est particulièrement vrai pour les Indian Songs de Jean-Christophe Rosaz dont la matière sonore multiple unifie des traditions spirituelles différentes, sans jamais se laisser réduire à la sécheresse simpliste d’une analyse. J’ai reçu cette œuvre musicale comme une célébration, un chemin tracé à travers des textes religieux et poétiques qui convoquent en anglais, français, espagnol, quechua, anishinabe… la même vérité. C’est l’émotion de cette trajectoire de vie que j’aimerais partager, celle d’une musique qui nous enveloppe pour nous conduire à une fusion profonde avec les éléments de la nature. Il ne s’agit pas de séduction, mais d’envoûtement. J. Ch. Rosaz semble avoir accès aux secrets des langues et des peuples qu’il fait émerger par la musique dans une cohérence irrationnelle qui manifeste tous les registres d’un monde sous-jacent, silencieux mais actif. Dès le lever du soleil, on s’unit au mystère du monde en saluant le Soleil du Matin, l’énergie qui donne vie à toutes choses. Les prières (Oh Great Spirit, May the Sun rise in Splendor, Morning Sun, chants ojibwé, lakota, salish) liées en phylactères se déroulent, s’emmêlent et s’ordonnent pour créer une offrande musicale avec laquelle on ne peut que communier. Un moment entraîné dans la ronde des filles des étoiles, appesanti par le regret d’une patrie lointaine et perdue (Daanisag anongonsag, noodinag, zaagaagig, de Jane Johnston Schoolcraft, Anishinabe), on savoure très vite la joie d’une liberté retrouvée, quand des lames de fond déversées par l’orchestre rompent les amarres, nous submergent pour nous conduire à la rencontre d’un espace subtil, un paradis, où le temps est aboli (La grande mer a rompu les amarres d’après Uvavnuk, chamane eskimo ; L’âme parvient à la terre des esprits d’après W.W. Warren de mère indienne ojibwée et de père blanc). Un superbe chant quechua répond à ce monde subtil, en rappelant l’unité tous les éléments : terre, ciel, eau, feu, homme, femme, jour, nuit (Allpa hanaqpacha unu…) Alors apparaît le coyote. Chant plaintif de la flûte et de la clarinette (do# - sol # - si, puis : do# - sol # - si - sol bécarre) : la nuit est là. Le vieil animal dévale les Adirondacks, ces massifs cristallins maltraités par le « progrès » des hommes, déboisés, couperosés par le chemin de fer, mais qui ont su, eux aussi, se régénérer et survivre. Alors que l’orchestre halète et rythme sa puissance, le coyote s’arrête brusquement ; il nous observe, attend que nous passions. Puis, accompagné par le retour des mélismes flûtés, il regagne son territoire, la nuit, et chante. Il chante, par delà les collines, un monde menacé. Quand s’élève la voix pure, profonde, fluide de la soprano argentine Yolanda Fresedo, l’esprit du coyote est là, comme un « hors-venu » dans sa trajectoire sidérale. La voix, le chœur, l’orchestre, transcendés par la direction de Martina Niernhaussen, s’unissent subtilement et chantent sur des textes de Maurice Kenny (né en 1929 de père mohawk et de mère d'origine seneca) et un poème cree, la nostalgie des beautés cachées, dans une sorte d’« opéra à la nature » dont c’est l’un des instants les plus forts. Jean-Christophe Rosaz est chanteur, il sait écrire pour les voix et manipule la matière musicale comme un chaman, convoquant toutes les palettes vibratoires des sons dans un chatoiement de couleurs qui tourbillonnent parfois jusqu’à l’incandescence. Alors l’émotion nous enserre et l’on fait corps avec sa musique. Le public ne bouge plus, ne tousse plus, ne s’éparpille plus. Il écoute et entend. Il vit l’esprit du temps au lieu de le remplir de notes. C’est un moment de communion puissante réfractaire à toute analyse. Le silence, si cher à Guitry ou à Celibidache est plein, plein de la musique de Rosaz. Puis, quelque part, un chaman danse, il appelle les forces du monde (Thunder Beings) car les temps sont venus : il nous faut réconcilier ce monde (To encircle the Earth with all our Love). Alors seulement nous pourrons l’unifier et le faire vibrer à la lumière de notre amour. En un vuelo de luz, d’après un poème quechua du XVIIIe siècle, nous rappelle que si nous répondons à l’appel de la lumière, venue de l’espace lointain où tout surgit, nous percevrons - enfin - les paroles de sagesse que ce monde ne cesse de proférer. À l’heure pure où tout s’unit, monte un chant d’espoir et de résistance : les montagnes se parlent et l’homme, devenu Homme, marche vers la Beauté (This is the Song of the Hills, poèmes yokut, navajo, arapaho). La trajectoire musicale s’achève là, et nous, public, sommes « recomposés », « enchantés », par cette œuvre émouvante de vérité, après avoir reçu un dernier cadeau enveloppé dans une musique obsessive et grandiose : le testament des Comanches, la conviction qu’ils ont offert à l’humanité tout entière : We shall live again. Puisse-t-elle enfin l’entendre !" Monique Rousselle
"Speaking about music is rather like grafting words onto a composition. From whatever angle, your comments crash against the basic unity of the work. This is particularly true of Jean-Christophe Rosaz’s Indian Songs. Their multiple musical roots unite different spiritual traditions, yet can never be reduced by the dry simplicity of analysis. I received this music as a celebration, a path along both religious and poetic texts which lead in English, French, Spanish, Quechua, Anishabe… to the same truth. I should like to share the emotion of this route through life, of a music that wraps itself around us and leads us to unite with nature’s elements. This is no mere seduction : it is a spell. Jean-Christophe Rosaz seems to access the secrets of languages and peoples and summon them through music in an irrational coherence that calls forth the whole variety of an underlying world that is silent but active. As soon as the sun rises, we join the mystery of the world and welcome the morning sun, the energy that gives life to everything. The prayers (Oh Great Spirit, May the Sun rise in Splendor, Morning Sun, Ojibwe, Lakota, Salish chants) fold and unfold like entangled banners, and order themselves into a musical offering we feel compelled to be as one with. For a while we follow the dance of the daughters of stars and are overburdened by the longing for a lost and far away home (Jane Johnston Schoolcraft’s Daanisag anongonsag, noodinag, zaagaagig, Anishinabe). Soon we savour the joy of our recovered freedom, when we are overwhelmed by the orchestra’s deep waves, all barriers are broken and we are swept away to encounter a subtle space, a paradise where time is abolished (“ La grande mer a rompu ses amarres" - The Great Sea has broken away - et "L'âme parvient à la terre des Esprits" - The Soul reaches the Land of Spirits - after Uvavnuk, an Eskimo shaman ; after W. W. Waren, daughter of an Indian mother and a white father). A superb Quechua chant responds to this subtle world by evoking the unity of all the elements : earth, sky, water, fire, man, woman, day, night (Allpa hanaqpacha unu…) Then « Coyote » appears. The plaintive song of the flute and clarinet (C # - G # - B, then C # - G # - B - G natural) heralds in the Night. The ancient animal hurtles down the Adirondacks. These rock mountains have been abused by human « progress », deforested, scarred by the railway, but they too have learnt to regenerate and survive. While the breathless orchestra sets a tempo to its power, the Coyote suddenly stops, and observe us, waiting till we are gone. Then, escorted by the returning flute melismas, it withdraws to Night, its kingdom, and sings. It sings, beyond the hills, a threatened world. When the pure, deep, fluid voice of the Argentine soprano Yolanda Fresedo rises, the coyote’s spirit is present, like the « hors-venu »*, an outsider in its sidereal course. The voice, choir, orchestra, sublimated by Martina Niernhaussen’s direction, unite subtly and sing on texts by Maurice Kenny (born in 1929 to a Mohawk father and a Seneca-descended mother) ; a poem awakens the longing for hidden beauties, it is the apex of this « opera » dedicated to Nature. Being a singer himself, Jean-Christophe Rosaz knows how to write for human voices and handles musical matter like a shaman, summons the whole range of sound vibrations, evoking shimmering colours in a whirl that sometimes reaches incandescence. Then emotion takes hold of us, and we are at one with his music. The audience no longer move, cough, or ramble. They listen and hear. They live with the soul of time, and no longer fill it with notes. This is a moment of powerful communion, beyond the reach of analysis. Silence, which Guitry and Celibidache valued so much, is full, filled with Rosaz’s music. Later, somewhere, a shaman dances. He calls forth the forces in the world (Thunder Beings) for the time has come to reconcile this world (To Encircle the Earth with all our Love). Only then shall we be able to unify it and make it quiver in the light of our love. En un vuelo de luz, inspired by an eighteenth century Quechua poem, reminds us that if we respond to the call of the light that comes from the faraway space where everything springs from, we at last perceive the words of wisdom this world never ceases to utter. At the pure hour when everything unites, we hear a song of hope, resistance and resilience: mountains communicate, and man, now become Man, advances toward Beauty (This is the Song of the Hills, Yokut, Navajo, Arapaho poems). The musical progress is completed, and we as an audience have been « reconstructed », « enchanted », by the so moving truth of this work, after receiving an ultimate gift, wrapped in obsessive and grandiose music : the Comanche Testament, the conviction they offered the whole of humanity: We shall live again. May humanity hear it at last! Monique ROUSSELLE * « Le Hors venu » Jules Supervielles’s poem (Les Amis inconnus)
"The clip you sent me of your composition is magnificent. It is very thought provoking and wonderfully mystical in nature. I especially enjoy the "mood" that your work creates. It definitely holds the attention of the audience. Bravo." J.D. GODDARD Founder and Artistic Director: Master Singers, Inc. Chorale; Conductor: MSI Orchestra, Euclid Symphony Orchestra; Artistic Director: Chagrin Valley Choral Union; Correspondent/Reviewer: ClevelandClassical.com.
thanks : "Yefiri and the Native American songs are great!" Gillian Zammit
merci: "Bravo pour vos belles pièces ! Je garde votre nom, en espérant pouvoir jouer l'une des vos pièces dans le futur." Gena Liévano cheffe de l'orchestre ANIMA
Very interesting composition!
thank tou very much Flavio!
thanks again to Leonardo Bautista: " recognition where recognition is due. I love the orchestration; distinctly impressionist, something only French composers (and the odd Swiss composer) are able to do skillfully."
Quelle splendeur!BRAVO!
merci André venant de la part d'un musicien tel que toi ça me touche particulièrement
"I just heard your magnificent song cycle and I am inclined to say it would be well received here in Mexico. Very silky, great orchestration: elegant and colorful." Leonardo Bautista
This is a wonderful performance bravo!!!
thanks a lot Matthew!
Excellent work!
thank you very much!
Your videos are vibrant, colorful and interesting! We love it! thanks for sharing! wish you happy everyday!
thank you very much! have beautiful days & nights!
Wonderful composition , amazing.
thanks a lot Dana!
C'est superbe ! musique saisissante !
merci Fernand! je suis touché
Wonderful. Sounds absolutely beautiful .bravo 👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Thank you very much
musique envoûtante - bravo à tous les artistes
merci Jean-Christophe!
awesome!!!
thanks!
Très-très beau!! Je vibre! J'aime! Toujours touchée quand je t'écoute... Merci!
merci Irina de tes mots!
A very great performance!
So beautiful!
thank you!
Great performance! Congrats to everybody!
thank you! yes they were wonderful!
Amazing!!
thank you Alvaro have a good day
Amazing 👍
thanks!
Très inspiré ! Très inspirant ... Merci à tous pour ce beau concert original . "Les Curieux Polyglottes".
merci à bientôt au plaisir de se rencontrer!
Wonderful composition and performance!
thanks a lot Natali
Beautiful compositions!
thank you
Une fascinante étrangeté. Très beau.
merci vos mots me touchent!
Beautiful!
thanks!
amazing performance!!! thank you for this video!!!!!❤🎶🎵
thanks a lot!
Very nice!👏
Wonderful composition ❤️🎶 great performance
thank you Maria Luisa!
wow ! Wonderful music! Congratulation!
thank you Monika have a good day
Bravo!!!!!!!
thank you Mr Evgenii Sakmarov
huge work of art!!
thank you happy easter
104 like sir very nice nice nice video 😊
Thank you very much
merci à toi Irina! à mon tour ça me touche
EXCELENTE INTERPRETACIÓN DE YOLANDA FRESEDO Y ORQUESTA y DIRECCIÓN
yes she was wonderful!
❤️🙌
thank you Maria
Super nice work! Wow!
thank you Stefan!
Bravi
thanks Dmitriy!
nice !
thank you!
"Very nice piece with these Indian songs. Congratulations." Jean-Christophe KECK musicologist and conductor, specializing J. Offenbach, editor of his collected works.
"Thank you for reaching out and sharing the great work." Nicholas Galanin - Yéil Ya-Tseen linktr.ee/galanin
"Parler de la musique est un peu parasiter une composition musicale avec des mots. Quel que soit son angle d’approche, le commentaire s’écrase toujours contre l’unité de la création. C’est particulièrement vrai pour les Indian Songs de Jean-Christophe Rosaz dont la matière sonore multiple unifie des traditions spirituelles différentes, sans jamais se laisser réduire à la sécheresse simpliste d’une analyse.
J’ai reçu cette œuvre musicale comme une célébration, un chemin tracé à travers des textes religieux et poétiques qui convoquent en anglais, français, espagnol, quechua, anishinabe… la même vérité.
C’est l’émotion de cette trajectoire de vie que j’aimerais partager, celle d’une musique qui nous enveloppe pour nous conduire à une fusion profonde avec les éléments de la nature. Il ne s’agit pas de séduction, mais d’envoûtement. J. Ch. Rosaz semble avoir accès aux secrets des langues et des peuples qu’il fait émerger par la musique dans une cohérence irrationnelle qui manifeste tous les registres d’un monde sous-jacent, silencieux mais actif.
Dès le lever du soleil, on s’unit au mystère du monde en saluant le Soleil du Matin, l’énergie qui donne vie à toutes choses. Les prières (Oh Great Spirit, May the Sun rise in Splendor, Morning Sun, chants ojibwé, lakota, salish) liées en phylactères se déroulent, s’emmêlent et s’ordonnent pour créer une offrande musicale avec laquelle on ne peut que communier.
Un moment entraîné dans la ronde des filles des étoiles, appesanti par le regret d’une patrie lointaine et perdue (Daanisag anongonsag, noodinag, zaagaagig, de Jane Johnston Schoolcraft, Anishinabe), on savoure très vite la joie d’une liberté retrouvée, quand des lames de fond déversées par l’orchestre rompent les amarres, nous submergent pour nous conduire à la rencontre d’un espace subtil, un paradis, où le temps est aboli (La grande mer a rompu les amarres d’après Uvavnuk, chamane eskimo ; L’âme parvient à la terre des esprits d’après W.W. Warren de mère indienne ojibwée et de père blanc). Un superbe chant quechua répond à ce monde subtil, en rappelant l’unité tous les éléments : terre, ciel, eau, feu, homme, femme, jour, nuit (Allpa hanaqpacha unu…)
Alors apparaît le coyote.
Chant plaintif de la flûte et de la clarinette (do# - sol # - si, puis : do# - sol # - si - sol bécarre) : la nuit est là. Le vieil animal dévale les Adirondacks, ces massifs cristallins maltraités par le « progrès » des hommes, déboisés, couperosés par le chemin de fer, mais qui ont su, eux aussi, se régénérer et survivre.
Alors que l’orchestre halète et rythme sa puissance, le coyote s’arrête brusquement ; il nous observe, attend que nous passions. Puis, accompagné par le retour des mélismes flûtés, il regagne son territoire, la nuit, et chante. Il chante, par delà les collines, un monde menacé.
Quand s’élève la voix pure, profonde, fluide de la soprano argentine Yolanda Fresedo, l’esprit du coyote est là, comme un « hors-venu » dans sa trajectoire sidérale. La voix, le chœur, l’orchestre, transcendés par la direction de Martina Niernhaussen, s’unissent subtilement et chantent sur des textes de Maurice Kenny (né en 1929 de père mohawk et de mère d'origine seneca) et un poème cree, la nostalgie des beautés cachées, dans une sorte d’« opéra à la nature » dont c’est l’un des instants les plus forts.
Jean-Christophe Rosaz est chanteur, il sait écrire pour les voix et manipule la matière musicale comme un chaman, convoquant toutes les palettes vibratoires des sons dans un chatoiement de couleurs qui tourbillonnent parfois jusqu’à l’incandescence. Alors l’émotion nous enserre et l’on fait corps avec sa musique. Le public ne bouge plus, ne tousse plus, ne s’éparpille plus. Il écoute et entend. Il vit l’esprit du temps au lieu de le remplir de notes.
C’est un moment de communion puissante réfractaire à toute analyse. Le silence, si cher à Guitry ou à Celibidache est plein, plein de la musique de Rosaz.
Puis, quelque part, un chaman danse, il appelle les forces du monde (Thunder Beings) car les temps sont venus : il nous faut réconcilier ce monde (To encircle the Earth with all our Love). Alors seulement nous pourrons l’unifier et le faire vibrer à la lumière de notre amour. En un vuelo de luz, d’après un poème quechua du XVIIIe siècle, nous rappelle que si nous répondons à l’appel de la lumière, venue de l’espace lointain où tout surgit, nous percevrons - enfin - les paroles de sagesse que ce monde ne cesse de proférer.
À l’heure pure où tout s’unit, monte un chant d’espoir et de résistance : les montagnes se parlent et l’homme, devenu Homme, marche vers la Beauté (This is the Song of the Hills, poèmes yokut, navajo, arapaho).
La trajectoire musicale s’achève là, et nous, public, sommes « recomposés », « enchantés », par cette œuvre émouvante de vérité, après avoir reçu un dernier cadeau enveloppé dans une musique obsessive et grandiose : le testament des Comanches, la conviction qu’ils ont offert à l’humanité tout entière : We shall live again.
Puisse-t-elle enfin l’entendre !"
Monique Rousselle
"Majestic work, excellent soprano, remarkable composer ..." Magda LUOKOVIC soprano.
Merci Magda!
"Awesome device for this ample work which will see, I hope, the diffusion that it deserves!" Catherine DELPEUCH cellist
"Speaking about music is rather like grafting words onto a composition. From whatever angle, your comments crash against the basic unity of the work. This is particularly true of Jean-Christophe Rosaz’s Indian Songs. Their multiple musical roots unite different spiritual traditions, yet can never be reduced by the dry simplicity of analysis.
I received this music as a celebration, a path along both religious and poetic texts which lead in English, French, Spanish, Quechua, Anishabe… to the same truth.
I should like to share the emotion of this route through life, of a music that wraps itself around us and leads us to unite with nature’s elements. This is no mere seduction : it is a spell. Jean-Christophe Rosaz seems to access the secrets of languages and peoples and summon them through music in an irrational coherence that calls forth the whole variety of an underlying world that is silent but active.
As soon as the sun rises, we join the mystery of the world and welcome the morning sun, the energy that gives life to everything.
The prayers (Oh Great Spirit, May the Sun rise in Splendor, Morning Sun, Ojibwe, Lakota, Salish chants) fold and unfold like entangled banners, and order themselves into a musical offering we feel compelled to be as one with.
For a while we follow the dance of the daughters of stars and are overburdened by the longing for a lost and far away home (Jane Johnston Schoolcraft’s Daanisag anongonsag, noodinag, zaagaagig, Anishinabe). Soon we savour the joy of our recovered freedom, when we are overwhelmed by the orchestra’s deep waves, all barriers are broken and we are swept away to encounter a subtle space, a paradise where time is abolished (“ La grande mer a rompu ses amarres" - The Great Sea has broken away - et "L'âme parvient à la terre des Esprits" - The Soul reaches the Land of Spirits - after Uvavnuk, an Eskimo shaman ; after W. W. Waren, daughter of an Indian mother and a white father). A superb Quechua chant responds to this subtle world by evoking the unity of all the elements : earth, sky, water, fire, man, woman, day, night (Allpa hanaqpacha unu…)
Then « Coyote » appears.
The plaintive song of the flute and clarinet (C # - G # - B, then C # - G # - B - G natural) heralds in the Night. The ancient animal hurtles down the Adirondacks. These rock mountains have been abused by human « progress », deforested, scarred by the railway, but they too have learnt to regenerate and survive.
While the breathless orchestra sets a tempo to its power, the Coyote suddenly stops, and observe us, waiting till we are gone. Then, escorted by the returning flute melismas, it withdraws to Night, its kingdom, and sings. It sings, beyond the hills, a threatened world.
When the pure, deep, fluid voice of the Argentine soprano Yolanda Fresedo rises, the coyote’s spirit is present, like the « hors-venu »*, an outsider in its sidereal course.
The voice, choir, orchestra, sublimated by Martina Niernhaussen’s direction, unite subtly and sing on texts by Maurice Kenny (born in 1929 to a Mohawk father and a Seneca-descended mother) ; a poem awakens the longing for hidden beauties, it is the apex of this « opera » dedicated to Nature.
Being a singer himself, Jean-Christophe Rosaz knows how to write for human voices and handles musical matter like a shaman, summons the whole range of sound vibrations, evoking shimmering colours in a whirl that sometimes reaches incandescence. Then emotion takes hold of us, and we are at one with his music. The audience no longer move, cough, or ramble. They listen and hear. They live with the soul of time, and no longer fill it with notes.
This is a moment of powerful communion, beyond the reach of analysis. Silence, which Guitry and Celibidache valued so much, is full, filled with Rosaz’s music.
Later, somewhere, a shaman dances. He calls forth the forces in the world (Thunder Beings) for the time has come to reconcile this world (To Encircle the Earth with all our Love). Only then shall we be able to unify it and make it quiver in the light of our love. En un vuelo de luz, inspired by an eighteenth century Quechua poem, reminds us that if we respond to the call of the light that comes from the faraway space where everything springs from, we at last perceive the words of wisdom this world never ceases to utter.
At the pure hour when everything unites, we hear a song of hope, resistance and resilience: mountains communicate, and man, now become Man, advances toward Beauty (This is the Song of the Hills, Yokut, Navajo, Arapaho poems).
The musical progress is completed, and we as an audience have been « reconstructed », « enchanted », by the so moving truth of this work, after receiving an ultimate gift, wrapped in obsessive and grandiose music : the Comanche Testament, the conviction they offered the whole of humanity: We shall live again.
May humanity hear it at last!
Monique ROUSSELLE
* « Le Hors venu » Jules Supervielles’s poem (Les Amis inconnus)
"The clip you sent me of your composition is magnificent. It is very thought provoking and wonderfully mystical in nature. I especially enjoy the "mood" that your work creates. It definitely holds the attention of the audience. Bravo."
J.D. GODDARD Founder and Artistic Director: Master Singers, Inc. Chorale; Conductor: MSI Orchestra, Euclid Symphony Orchestra; Artistic Director: Chagrin Valley Choral Union; Correspondent/Reviewer: ClevelandClassical.com.
"That work is really an extraordinary achievement ." Alain BESSON composer
Very nice + sub + I Like !!!!!!!!!!!
thanks!
thank you!
Its Native American Indian..not Indian!! :/
yes! I was looking for a short title and asked me if it would be better to call them Native American Indian Songs...