Samy El Maghribi Nouba Hsin Orchestre de la radio Fekhardji 50'

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  • เผยแพร่เมื่อ 6 ก.ย. 2024
  • En émigrant au Maghreb, la musique andalouse a assimilé les apports littéraires et musicaux des milieux raffinés des cités à vieil ancrage historique dans le Maghreb. Son héritage, aujourd’hui, est fait d’un brassage de styles, de mélodies et d’apports divers accumulés au cours du temps. Cet héritage constitue aujourd’hui, de par les influences andalou-maghrébines et leurs stratifications, la synthèse de l’évolution des goûts de générations qui l’ont ainsi façonné, enrichi par des additions, voire modelé, au cours des temps, loin de tout clivage rigide. Cet héritage est ainsi porteur de traces indélébiles de vieilles traditions de goût et de sensibilité et de leurs empreintes berbéro-arabes, andalouses et méditerranéennes. Le grand musicien et philosophe andalou Ibn Bâdja, (Avempace) (1085-1138), mort assassiné à Fès, après un séjour à Oran, est témoin d’une des étapes importantes de l’évolution de cette musique qui, résolument aristocratique à l’origine, avait quitté les palais, pour se rapprocher du peuple, côtoyant ainsi d’autres influences berbères, méditerranéennes, africaines de son vieil ancrage social et culturel. C’est une page nouvelle dans l’histoire de cette musique qui va commencer, celle-là même qui l’enracina encore davantage dans le terroir où elle va puiser ses traditions de goûts renouvelant constamment son inspiration poétique. En se popularisant, elle n’en continuera pas moins de se référer à ses origines et, à se conformer à l’édifice rythmique et mélodique établi par les maîtres, en matière tant de poésie que d’expression musicale.

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