Revue: En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis

''En finir avec Eddy Bellegueule'' n'est pas seulement une autobiographie, c'est aussi une réflexion sur la famille, le genre, l'harcèlement scolaire....
Vouloir ressembler aux autres comme un désir d'être oublié, effacé est malheureusement le quotidien de beaucoup de personnes.Ainsi, Porter une réflexion sur nos différences c'est donner aux autres la liberté d'exister en dehors des rôles qui leur sont attribués au préalable.

[@giordanogaetana8086]

Il à vécu une enfance traumatisante, il n’a pas connu des bases où des valeurs de la vie, les parents n’ont jamais démontré leur amour aux enfants, juste des insultes et du mépris! Et la seule chose qu’on lui inculque c’est d’être un macho dans la vie pour être défini comme un vrai homme...malheureusement lui il est justement le contraire du macho car il est plus maniéré et parle autrement que sa famille! Il ne comprend pas pourquoi il est différent des autres....mais il aime d’être qui il devient car il deviendra un garçon intelligent et peut être trop bien pour ses parents! Cette autobiographie m’a beaucoup émotionné, car les enfants qui grandissent dans des milieux populaires est triste car ils partent , sans aucune valeur, sans notice pour démarrer dans la vie et sans bagages intellectuels là plus part du temps!

[@loloverlord1664]

Intéressant! Je trouve les tentatives de définition dans le premier quart de la vidéo un peu vaines (la description thématique), mais dans la suite tu creuses son parcours avec beaucoup d'attention et ton avis vaut le coup d'être entendu (ne serait-ce que pour donner envie de lire ce roman).
Selon moi, la meilleure façon de décrire ce livre est d'utiliser le vocabulaire sociologique qu'Edouard Louis utilise lui-même: c'est le parcours d'un transfuge de classe. Il est né dans un milieu ouvrier post-industriel, entre la misère de l'usine et l'aculturation des ouvriers, le désenchantement, l'absence de relais culturels et donc la montée de cette idéologie merdeuse: celle du FN qui commence à s'ancrer dans la ruralité, la xénophobie irréelle qui pollue leur vision sociale (le père déteste "les Arabes", lesquels puisqu'il n'y en a aucun au village? Le roman évoque rapidement le fait que le père d'Eddy a fait un voyage dans le sud de la France, où son meilleur pote était un Maghrébin, le racisme du père est surtout télévisuel). Et il s'est raccroché à l'école, qui lui a servi de perche pour changer de milieu social.
Mais contrairement à d'autres transfuges de classe qui ont décrit leur parcours (Annie Ernaux), ce n'est pas une ascension par la force de la volonté. Ce n'est pas un mec qui a cherché à devenir autre chose par lui-même: c'est la violence sociale d'une exclusion. A cause de ses manières, de son échec à rentrer dans le schéma social attendu de la virilité, il est rejeté par sa fratrie, son père, son village. Ce n'est pas un mec qui s'en est "sorti", c'est un mec qui a été éjecté de son milieu d'origine, il est devenu un transfuge de classe par défaut, en se raccrochant au seul contact non-ouvrier qu'il avait: les enseignants.

[@marsskywalker1049]

Merci bcp demain j’ai un controle et je gode

[@meryemanime8933]

courageeee j adore 😍😍

[@wafaabenjarmoun896]

Super video

[@lemondedefatima6584]

genre tu as regardé hahaha

[@joaoaugustobernardi809]

j adore dormir